Malgré la belle couverture, cet album est assez moche. Adapté d'une nouvelle de Lionel Tran, illustré par des photos de Valérie Berge, c'est juste le récit d'un moment privilégié, une épiphanie dirait Proust ; une rencontre avec Antoinette, une mamie certes charmante, mais qu'est-ce qu'on s'emmerde !
A coups de gros traits à l'encre de Chine, Duba essaie de faire dans le poétique léger, sans succès.
A noter, le prix élevé -snobinard ?- pour un album lu en 5 minutes montre en main.
Ah Boilet... De l'art de faire un album en racontant sa vie, même s'il ne s'y passe rien... En gros, il rencontre une Japonaise sublime, avec laquelle il vit une histoire d'amour de quelques jours à quelques mois, et puis elle se barre. Alors que fait-on quand votre modèle/sujet de bouquin disparaît avant que vous n'ayez terminé la BD ? Eh bien on fait une mise en abyme, on enchaîne sur l'histoire (d'amour) suivante, et hop ! Non là, la vacuité du truc est trop flagrante. Bon okay, Boilet magnifie la beauté des jeunes filles nipponnes, mais c'est à peu près tout. A tout prendre, j'ai préféré Mariko Parade.
Très très beau dessin, Manara est comme à son habitude un dieu du crayon, surtout côté courbes féminines !
Mais, hélas, l'histoire est indigeste, plate.
Pour tout dire, j'ai feuilleté les pages, j'ai admiré le dessin ; par contre, j'ai refermé avant la fin : trop ennuyeux... Je me suis presque forcé à réouvrir cette BD pour essayer d'aller jusqu bout.
Bref 1 pour le scénario (même 0), 4 pour le dessin. Mais j'ai franchement dépassé l'âge de baver devant une héroïne de papier, aussi belle soit-elle.
Du gaspillage... Snif...
TOME 1
Marco est célibataire, il aime les chats, il n'est pas sur la même longueur d'onde que sa copine concernant leur couple, il se force à aller voir ses parents vieillissant, il a des crises d'angoisses (principalement à cause de son boulot) et il fume des pets avec son frère pour se détendre.
Ouaaaaaaaaahh.... (baillement)
J'aimais pourtant bien Larcenet, il y a quelques années.
La petite planche rigolote dans le spirou magazine avec laquelle je l'avais découvert était semble plus émouvante que cet album bourré de lieux communs.
A éviter.
Mpf.
Ca avait l'air plutôt sympa malgré l'aspect baston / super héros (ou gros monstres dotés de super pouvoirs)... et en fait non. Les gros monstres sont effectivement de gros monstres et les bastons sont bien des bastons... La psychologie de Jin (le petit garçon à l'anneau d'ange dont on ne devine pas du tout qu'il va être Zetman) se limite à ne pas comprendre ce qu'est la mort et à faire un étalage mal fait, pas crédible un seul instant et en plus lourdingue de pseudo sentiments. L'intrigue générale est une énième répétition de "on a fait une manipulation génétique et créé des êtres différents, dont un gentil et plein de méchants", bon ça va, on a compris... (Lisez plutôt "ES (Eternal Sabbath)", tiens).
A part pour les images de Sakura (p. 143 et 169-172 pour ceux qui veulent y jeter un oeil), c'est vraiment pas génial.
2 étoiles uniquement parce que dessin et découpage sont bons.
J'ai découvert cette bd lors d'une séance dédicace. Je me suis laissé tenter par ce premier tome d'un "jeune" auteur qui se lançait dans l'aventure BD.
Après lecture, je ne suis pas vraiment emballé par ce premier tome. Le dessin ne m'enthousiasme pas plus que ça mais il est surtout desservi par des couleurs très fades et pas vraiment appropriées.
Coté scénario, c'est très confus (ça part un peu dans tous les sens), pas vraiment original (naissance de l'enfant qui doit accomplir une quête) et assez fourre-tout (mythologie celte + romaine + grecque etc...)
La série est programmée en 5 tomes (il me semble) et des ajustements seront apportés dès le prochain, aussi bien au niveau du scénario que des couleurs... Je laisse donc une chance à cette série pour se reprendre car jusque là ce n'est pas très convaincant.
Ouhla, pour le concours de la couverture la plus moche de l'année, le lauréat est trouvé ! Dommage, parce que le format bunko est agréable, le carton de la couverture (sous la jaquette) de bonne qualité, l'impression bonne, le papier blanc de bonne qualité et opaque (= on ne voit pas la page de derrière par transparence), et de plus l'ouverture est facile : le dos est souple et ne casse pas. Du bunko comme ça, j'en redemande !
L'intrigue quant à elle est plutôt intéressante. Les réactions des protagonistes sont bien mises en scène, recouvrent tout le panel de ce qui peut arriver dans "ce genre de situation", et elles sont traitées avec justesse. Dans un registre voisin on pensera inévitablement à "Dragon Head". Le problème ici, c'est que c'est long, très long. Les personnages sont perdus, désorientés, ne savent pas quoi faire, sont confrontés à l'indécision... cet aspect est bien rendu et on le ressent fortement (peut-être trop d'ailleurs). Ca donne quelque chose d'assez étrange au niveau du "rythme"... Difficile même de parler de ryhtme, le mot n'est pas approprié, c'est plutôt une ambiance qui se construit qu'une histoire qui se raconte. Au bout d'un moment le ras le bol se fait sentir, et ce qui me fait peur c'est qu'il y a encore 5 volumes comme celui-là à venir... Parce que bon, 862 élèves qui ne savent pas quoi faire pendant 312 pages ça peut encore aller, mais si ça doit durer 1560 pages, non. :o/
Même si ce premier tome me déçoit un peu, ses qualités (situations, psychologie...) sont indéniables. Le deuxième je vais le lire, mais en éspérant qu'il soit un peu plus passionnant et qu'il ne se limite pas à continuer de construire cette ambiance.
Ah, un truc qui m'a vraiment agacé : Kazuo Umezu dessine les personnages qui courent de façon insupportablement statique, soit, mais il n'arête pas d'en dessiner. Pitiééé ! :(
Tome 2 :
Ce tome est un peu plus intéressannt que le premier, probablement parce qu'on est plus avant dans le sujet, qu'on commence à découvrir ce monde apocalyptique avec toutes les interrogations que cela suscite, et à vrai dire je lui mettrais presque un 3.
Sauf que l'auteur ne peut s'empêcher de diluer l'intrigue de la manière la plus déplorable qui soit, avec des dialogues longs, ennuyeux, et pour tout dire franchement pénibles, qui viennent piétiner l'aorte du lecteur. En plus le petit intello de service qui a tout compris à la théorie de la relativité à 8 ans et se retrouve dans le rôle du scientifique de l'histoire, c'est ridicule, tout simplement.
Bref, vraiment trop agaçant par ces côtés pour être plaisant.
Eden est une série considérée comme "culte" ou "de la bombe" par pas mal de gens...
C'est confiant que j'ai acheté ce Manga, et je me suis tapé une très longue attente aprés le tome 2 (le 3 et 4 en rupture de stock au moins 1 an) pour finir par être déçu. Pas que ce soit une série complètement nulle mais à la lecture du premier volume j'ai eu l'impression que c'était une série de SF différente de la production habituelle. Grosse désillusion à la lecture de la suite, autant à la lecture du premier tome j'ai eu l'impression d'être dans un univers décalé vraiment inédit avec des passages quasi oniriques, autant par la suite je me suis retrouvé à lire une histoire de guerrilla futuriste ou l'auteur ne lésine pas sur les scènes bien violentes. Pas que la violence me dérange, mais bon à ce niveau c'est trop banalisé et à mon avis ça fait chuter l'interêt qu'on porte à l'histoire dommage...
Endo va jusqu'a nous montrer pendant presque un volume entier des flashbacks sur la vie ou la jeunesse de deux des personnages (surtout plus long pour 1 des 2 nommé Kenji en fait) ce n'est pas mal fait mais moi j'ai trouvé que ça ralentissait trop l'histoire.
En fait Eden est une série de plus sur un monde futur et dévasté par la folie des hommes etc, etc. Alors c'est vrai que j'aime bien ce thème et que c'est assez courant en BD, mais le côté "auteurisant" qu'Endo insuffle à son Manga me fatigue, je trouve ça snob et malvenu, on sait tous que ceux qui sont considérés comme de grands auteurs se sont faits remarquer en travaillant dans le milieu commercial et pas en se la jouant underground et décalé.
Enfin (je me répète mais bon) je sais que beaucoup de gens considèrent cette série comme étant différente, superieure...
Alors ça vient peut être de moi mais la seule difference que j'ai vu c'est un abus de scènes de violence et un peu de sexe ce qui est toujours très bon pour faire de l'esbrouffe.
A réserver aux fans de l'auteur. Je ne met pas 1/5 parce que j'ai aimé le début...
Premier point négatif : cette série a été abandonnée à la fin du 3e tome. L'histoire s'arrête net et on reste nettement sur sa fin.
Second point négatif : le dessin est franchement très moyen. Les costumes d'époque sont plutôt pas mal mais pour le reste, les décors sont souvent ratés et les visages franchement moches la plupart du temps. Quant à la colorisation, elle n'est pas fantastique. Visuellement, cette série est plutôt ratée à mon goût.
Dernier point négatif : l'histoire n'est pas franchement captivante. Ca ressemble pour de bon à de la retranscription exacte dans la réalité Historique sans aucune touche de quoi que ce soit à même de captiver le lecteur, si ce n'est un double complot secret contre Marie-Antoinette qui dans les 3 tomes parus semble aussi inutile qu'inefficace et inintéressant.
Un point positif tout de même : cette BD est à même de vous faire changer d'avis sur Marie-Antoinette. Je voyais la femme de Louis XVI comme "l'Autrichienne" haïe par les Révolutionnaires de 1789, une noble arrogante et se souciant nullement du peuple. Il se révèle à la lecture de cette BD que la pauvre Maria-Antona-Josepha ne méritait vraiment pas cette réputation et qu'elle était plutôt à plaindre dans toute cette histoire.
Le côté Historique de la Bd est donc plutôt intéressant.
Mas hormis cela, c'est franchement bof.
Pourquoi je déteste cette BD...
Parce que c'est moche, que l'on s'ennuie au bout de 2 pages, et qu'on doit se forcer (même si l'on n'a rien d'autre à faire) pour la continuer.
Parce que la chronique new-yorkaise me laisse froid la plupart du temps. C'est peut-être de l'anti-New-Yorkanisme primaire, mais c'est une ville qui ne m'a jamais fasciné, et encore moins intéressé. On a un peu l'impression que c'est le centre du monde, alors que tout le monde sait que c'est la gare de Perpignan. :)
Parce que je n'aime pas les années 80, et que cette histoire est trop bien ancrée dans cette époque pour me la faire aimer.
Parce que je ne crois pas du tout à cette "working girl" qui recherche Susan désespérément, se casse la gueule et apprend la vie au côté d'un SDF. Trop de sophistication tue la spontanéité.
Bref, je n'ai pas aimé. La seule originalité du récit, c'est que le meilleur ami de l'héroïne ne soit pas homosexuel.
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Votre vote
Antoinette
Malgré la belle couverture, cet album est assez moche. Adapté d'une nouvelle de Lionel Tran, illustré par des photos de Valérie Berge, c'est juste le récit d'un moment privilégié, une épiphanie dirait Proust ; une rencontre avec Antoinette, une mamie certes charmante, mais qu'est-ce qu'on s'emmerde ! A coups de gros traits à l'encre de Chine, Duba essaie de faire dans le poétique léger, sans succès. A noter, le prix élevé -snobinard ?- pour un album lu en 5 minutes montre en main.
L'Epinard de Yukiko
Ah Boilet... De l'art de faire un album en racontant sa vie, même s'il ne s'y passe rien... En gros, il rencontre une Japonaise sublime, avec laquelle il vit une histoire d'amour de quelques jours à quelques mois, et puis elle se barre. Alors que fait-on quand votre modèle/sujet de bouquin disparaît avant que vous n'ayez terminé la BD ? Eh bien on fait une mise en abyme, on enchaîne sur l'histoire (d'amour) suivante, et hop ! Non là, la vacuité du truc est trop flagrante. Bon okay, Boilet magnifie la beauté des jeunes filles nipponnes, mais c'est à peu près tout. A tout prendre, j'ai préféré Mariko Parade.
Le Déclic
Très très beau dessin, Manara est comme à son habitude un dieu du crayon, surtout côté courbes féminines ! Mais, hélas, l'histoire est indigeste, plate. Pour tout dire, j'ai feuilleté les pages, j'ai admiré le dessin ; par contre, j'ai refermé avant la fin : trop ennuyeux... Je me suis presque forcé à réouvrir cette BD pour essayer d'aller jusqu bout. Bref 1 pour le scénario (même 0), 4 pour le dessin. Mais j'ai franchement dépassé l'âge de baver devant une héroïne de papier, aussi belle soit-elle. Du gaspillage... Snif...
Le combat ordinaire
TOME 1 Marco est célibataire, il aime les chats, il n'est pas sur la même longueur d'onde que sa copine concernant leur couple, il se force à aller voir ses parents vieillissant, il a des crises d'angoisses (principalement à cause de son boulot) et il fume des pets avec son frère pour se détendre. Ouaaaaaaaaahh.... (baillement) J'aimais pourtant bien Larcenet, il y a quelques années. La petite planche rigolote dans le spirou magazine avec laquelle je l'avais découvert était semble plus émouvante que cet album bourré de lieux communs. A éviter.
Zetman
Mpf. Ca avait l'air plutôt sympa malgré l'aspect baston / super héros (ou gros monstres dotés de super pouvoirs)... et en fait non. Les gros monstres sont effectivement de gros monstres et les bastons sont bien des bastons... La psychologie de Jin (le petit garçon à l'anneau d'ange dont on ne devine pas du tout qu'il va être Zetman) se limite à ne pas comprendre ce qu'est la mort et à faire un étalage mal fait, pas crédible un seul instant et en plus lourdingue de pseudo sentiments. L'intrigue générale est une énième répétition de "on a fait une manipulation génétique et créé des êtres différents, dont un gentil et plein de méchants", bon ça va, on a compris... (Lisez plutôt "ES (Eternal Sabbath)", tiens). A part pour les images de Sakura (p. 143 et 169-172 pour ceux qui veulent y jeter un oeil), c'est vraiment pas génial. 2 étoiles uniquement parce que dessin et découpage sont bons.
Le Livre des Amortels
J'ai découvert cette bd lors d'une séance dédicace. Je me suis laissé tenter par ce premier tome d'un "jeune" auteur qui se lançait dans l'aventure BD. Après lecture, je ne suis pas vraiment emballé par ce premier tome. Le dessin ne m'enthousiasme pas plus que ça mais il est surtout desservi par des couleurs très fades et pas vraiment appropriées. Coté scénario, c'est très confus (ça part un peu dans tous les sens), pas vraiment original (naissance de l'enfant qui doit accomplir une quête) et assez fourre-tout (mythologie celte + romaine + grecque etc...) La série est programmée en 5 tomes (il me semble) et des ajustements seront apportés dès le prochain, aussi bien au niveau du scénario que des couleurs... Je laisse donc une chance à cette série pour se reprendre car jusque là ce n'est pas très convaincant.
L'Ecole emportée
Eden - It's an Endless World!
Eden est une série considérée comme "culte" ou "de la bombe" par pas mal de gens... C'est confiant que j'ai acheté ce Manga, et je me suis tapé une très longue attente aprés le tome 2 (le 3 et 4 en rupture de stock au moins 1 an) pour finir par être déçu. Pas que ce soit une série complètement nulle mais à la lecture du premier volume j'ai eu l'impression que c'était une série de SF différente de la production habituelle. Grosse désillusion à la lecture de la suite, autant à la lecture du premier tome j'ai eu l'impression d'être dans un univers décalé vraiment inédit avec des passages quasi oniriques, autant par la suite je me suis retrouvé à lire une histoire de guerrilla futuriste ou l'auteur ne lésine pas sur les scènes bien violentes. Pas que la violence me dérange, mais bon à ce niveau c'est trop banalisé et à mon avis ça fait chuter l'interêt qu'on porte à l'histoire dommage... Endo va jusqu'a nous montrer pendant presque un volume entier des flashbacks sur la vie ou la jeunesse de deux des personnages (surtout plus long pour 1 des 2 nommé Kenji en fait) ce n'est pas mal fait mais moi j'ai trouvé que ça ralentissait trop l'histoire. En fait Eden est une série de plus sur un monde futur et dévasté par la folie des hommes etc, etc. Alors c'est vrai que j'aime bien ce thème et que c'est assez courant en BD, mais le côté "auteurisant" qu'Endo insuffle à son Manga me fatigue, je trouve ça snob et malvenu, on sait tous que ceux qui sont considérés comme de grands auteurs se sont faits remarquer en travaillant dans le milieu commercial et pas en se la jouant underground et décalé. Enfin (je me répète mais bon) je sais que beaucoup de gens considèrent cette série comme étant différente, superieure... Alors ça vient peut être de moi mais la seule difference que j'ai vu c'est un abus de scènes de violence et un peu de sexe ce qui est toujours très bon pour faire de l'esbrouffe. A réserver aux fans de l'auteur. Je ne met pas 1/5 parce que j'ai aimé le début...
Les Souvenirs de la pendule
Premier point négatif : cette série a été abandonnée à la fin du 3e tome. L'histoire s'arrête net et on reste nettement sur sa fin. Second point négatif : le dessin est franchement très moyen. Les costumes d'époque sont plutôt pas mal mais pour le reste, les décors sont souvent ratés et les visages franchement moches la plupart du temps. Quant à la colorisation, elle n'est pas fantastique. Visuellement, cette série est plutôt ratée à mon goût. Dernier point négatif : l'histoire n'est pas franchement captivante. Ca ressemble pour de bon à de la retranscription exacte dans la réalité Historique sans aucune touche de quoi que ce soit à même de captiver le lecteur, si ce n'est un double complot secret contre Marie-Antoinette qui dans les 3 tomes parus semble aussi inutile qu'inefficace et inintéressant. Un point positif tout de même : cette BD est à même de vous faire changer d'avis sur Marie-Antoinette. Je voyais la femme de Louis XVI comme "l'Autrichienne" haïe par les Révolutionnaires de 1789, une noble arrogante et se souciant nullement du peuple. Il se révèle à la lecture de cette BD que la pauvre Maria-Antona-Josepha ne méritait vraiment pas cette réputation et qu'elle était plutôt à plaindre dans toute cette histoire. Le côté Historique de la Bd est donc plutôt intéressant. Mas hormis cela, c'est franchement bof.
Pourquoi je déteste Saturne
Pourquoi je déteste cette BD... Parce que c'est moche, que l'on s'ennuie au bout de 2 pages, et qu'on doit se forcer (même si l'on n'a rien d'autre à faire) pour la continuer. Parce que la chronique new-yorkaise me laisse froid la plupart du temps. C'est peut-être de l'anti-New-Yorkanisme primaire, mais c'est une ville qui ne m'a jamais fasciné, et encore moins intéressé. On a un peu l'impression que c'est le centre du monde, alors que tout le monde sait que c'est la gare de Perpignan. :) Parce que je n'aime pas les années 80, et que cette histoire est trop bien ancrée dans cette époque pour me la faire aimer. Parce que je ne crois pas du tout à cette "working girl" qui recherche Susan désespérément, se casse la gueule et apprend la vie au côté d'un SDF. Trop de sophistication tue la spontanéité. Bref, je n'ai pas aimé. La seule originalité du récit, c'est que le meilleur ami de l'héroïne ne soit pas homosexuel.