Mon avis rejoint en grande partie celui de steamboy13, sauf qu'en plus, moi je n'aime pas non plus le dessin.
Ca démarre bien, puis ça retombe. Le mystère du début ne nous laisse pas longtemps dans le doute et on bascule vite dans une histoire assez classique de règlement de comptes entre truands, dans laquelle le personnage supposé être sympathique est un menteur, un assassin et un voleur dont on doit admettre qu'il est, au fond, un bon gars, simplement parce qu'il a une femme, des gosses et a donné des sous à sa mémé.
L'outrance de certaines scènes ne colle pas avec le caractère pseudo-réaliste du reste. Les personnages n'ont, pour la plupart, aucune épaisseur. Ainsi la famille de Tom n'a aucune consistance, ce ne sont pas de vrais personnages, juste des prétextes, ils sont là pour servir d'otages ou de preuves que le héros de l'histoire est devenu un brave type rangé ; à part ça, on n'y croit pas. Difficile de gober que sa femme accepte sans trop sourciller le fait que
1) son mari lui ment depuis le début de leur relation
2) alors même qu'elle est en train de comprendre la vérité, il s'obstine à nier l'évidence encore et encore, alors que cela met en danger sa famille (la scène suivante se répète environ 117 fois dans la première partie de la BD : "Tom, ces gens de la Mafia ont l'air de te connaître et d'avoir fait le déplacement depuis New York jusqu'ici dans le but de tous nous tuer, tu es bien sûr que tu ne les connais pas ?" -Oui oui, chérie, c'est sûr." "Vraiment, tu ne t'appelles pas Joey comme ils le prétendent et tu n'es pas cet ex-truand que ces gens de la Mafia veulent abattre, ainsi que toute sa famille, dans les heures qui viennent, malgré tes dénégations répétées ?" -Non vraiment chérie, je t'assure, je ne comprends pas, c'est une méprise. Ils vont s'en apercevoir et tout va s'arranger." "Bon, d'accord chéri, je te crois.")
3) son mari a tué plein de gens pour du pognon
4) en cas de danger, son mari tue sans sourciller
Alors, parfois je chipote pour un détail du scénario que je trouve peu crédible et on peut penser que c'est du pinaillage facile : là, c'est quand même la crédibilité d'un des personnages principaux qui est en cause et c'est assez agaçant.
Ca finit assez platement comme un téléfilm de deuxième partie de soirée sur M6, sans qu'on sache trop si l'auteur voulait faire passer un message sur la rédemption, la violence, le mensonge, l'instinct de survie, ou simplement raconter une histoire de gangsters dont la moralité serait que, si c'est pour le bien de sa famille, le meurtre est excusable. Sans être foncièrement nul, ce n'est quand même pas très bon et, comme Alix, je me demande si Delcourt se serait donné la peine de publier ce bouquin très dispensable s'il n'avait pas été adapté au cinéma.
Cette BD se révèle être une biographie de Marylin Monroe racontée sous la forme de nombreux petits épisodes de sa vie, racontés de manière pas forcément chronologiques.
Au dessin, Kas me déçoit quand je compare le résultat à celui de Halloween Blues. Oh, ce n'est pas moche. C'est même techniquement réussi, un dessin réaliste, des couleurs directes de belle qualité, le tout donnant un aspect de peinture réaliste et travaillée aux planches. Mais l'apparence globale n'en parait pas moins désuette à mes yeux, avec des personnages trop réalistes et trop figés. En outre, les personnages ne sont pas excellents, notamment Marylin elle-même qui ne dégage pas la beauté qu'elle dégageait autrement à l'écran et dont le visage ressemble plus à celui de Sharon Stone à mes yeux qu'à celui de la vraie Marylin.
Ceci dit, c'est davantage la narration qui m'a déplu dans cet album. On ne suit la vie de Marylin que par petites touches, petites anecdotes et moments de sa vie. Les sauts temporels sont légions, presque à chaque page. Et loin de suivre la chronologie, le récit évolue en avant et en arrière à loisir dans le temps sans que j'ai su y trouver un vrai fil narratif. Je n'ai accroché à aucune scénette, pas su faire ressortir de cet ensemble de moments de la vie de Marylin ce qui a vraiment fait sa vie et mené de son succès à sa déchénce. Ce sont le plus souvent de simples constats, des moments pris sur le fait sans qu'on voit bien leur interêt dans la trame globale. et surtout cette narration aléatoire dans le temps n'arrange rien du tout.
Bref, voilà à mes yeux une biographie qui ne m'a pas appris grand chose tant le tout m'a paru confus et qui n'est pas particulièrement agréable à lire.
Série que je préfère à Buck Danny, l'atmosphère française me plaît un peu plus. J'aurai peut-être mis 2,5/5. Mais à part ça, les histoires d'aviation ne sont vraiment pas ma tasse de thé.
Pour ceux qui veulent se faire une idée de la série, je conseille l'achat de la période Uderzo au dessin ou celle de Jijé. On peut trouver quelques-uns des meilleurs scénarios, le diptyque lieutenant double bang ou les vampires attaquent de nuit. Le charme désuet des années 70 se retrouve dans ces albums. Par contre, la suite de la série est à mon avis sans intérêt.
Ben oui, bof, "Le petit cirque"... Même si les dessins de Fred en noir et blanc sont très beaux, le scénario très délirant ne m'a pas trop plu. Sous cette forme de petits gags courts, la bd perd de son charme, qui pourtant est très présent.
Les deux personnages (le mari et sa femme), qui font un cirque, errent sur les routes à la recherche de trapézistes ou de clowns, qui sont en fait des animaux sauvages. "Oh, un beau trapéziste, je vais essayer de le capturer" : c'est le genre de phrases qu'on trouve, et ça ne me plait pas plus que ça.
Pour les fans de Fred...
Bof, plus que bof..... Pourtant les dessins sont supers, j'ai particulièrement apprécié cette technique où les 2 co-auteurs apportent chacun leur touche sur les planches. En plus les couleurs sont belles et parfaitement appropriées. Malheureusement c'est d'un ennui......
Il ne se passe rien dans ce petit village québécois de l'entre deux guerres. C'est lent, c'est mou, l'histoire n'avance pas.... Si j'étais persuadé que ce premier tome servait à poser la série, présenter les personnages, je me serais fait violence pour le finir, mais comme malheureusement je sens que cette série sera tout le long aussi plate, je ne suis pas arrivé à finir le 1er épisode. Pourtant au vu des premières bonnes critiques, j'aurais vraiment aimé y parvenir (si je vous jure).
Bref normalement la règle est 1 étoile pour une BD que je n'arrive pas à finir, mais là le dessin sauve le coup.
J'ai découvert cette bd dans les vieux Tintin de mon père (c'est pour dire), puis par hasard chez mon bouquiniste. Même si elle ne m'avait pas beaucoup inspiré, j'ai tout de même pris la peine de la lire.
D'abord, il faut dire qu'elle a énormément vieilli, les gags de Bara sont éculés, ils ne feraient plus rire personne aujourd'hui. Il n'empêche que cette bd avait du charme, avec ces petites histoires pas toujours drôles, mais... comment dire? Cela m'a fait sourire quand même...
Voilà, bd oubliée, mais à redécouvrir dans une vingtaine d'années...
Un ODNI de plus, un !
Au travers de la vie du "Bienheureux" Joe Marmion, un homme empreint d'une grande spiritualité, et qui mènera l'Abbaye de Maredsous (célèbre pour sa bière et ses tartines !) parmi les plus dynamiques de Belgique, nous avons un voyage dans le catholicisme belge de la fin du XIXème siècle et du début du XXème. Bon attention, il ne se passe rien de particulier dans cet album, on suit juste le parcours de cet homme pieux. Il n'y a pas vraiment de scénario à proprement parler, ce qui fait que le lecteur lambda décroche assez vite, à moins que le sujet le passionne, au sens non-biblique du terme.
Le traitement graphique n'est pas exceptionnel, exécuté par un grand amateur de Hergé époque moyenne, et de Bob De Moor époque "Barelli". de la ligne claire archi-classique, sans aucune originalité.
A réserver aux amateurs...
Je dois avouer que je n'ai jamais été vraiment passionné par la bande dessinée historique. De ce fait, Alix m'a toujours lassé.
La lecture des 3 premiers albums de la série a été pour moi un calvaire. Le dessin est vieillot, les péripéties téléphonées. Le personnage d'Alix m'agace. C'est à mon avis réservé aux nostalgiques.
La suite est un peu mieux, on peut trouver de bons albums, avec un scénario intelligent comme Les Légions perdues, la griffe noire, Iorix le grand, le tombeau étrusque.
Mais à partir du 12ème album, la série perd à nouveau de son intérêt. Martin fait un travail de précision historique indéniable, mais cela se fait au détriment de scénarios peu captivants.
La reprise du dessin par Moralès est également une des sources du déclin de la série.
Encore un recueil d'histoires courtes de Moebius... Probablement parmi les plus faibles. Car malgré les sujets abordés et les genres qui servent de cadre, elles manquent singulièrement d'intérêt. Souvent, dans ces cas-là, c'est son dessin qui sauve l’œuvre de Moebius. Ici, mis à part l'histoire qui donne son nom à l'album, ce sont souvent des expériences graphiques qui ont lamentablement échoué. Le recueil comporte tout de même un court récit sympathique, une parodie d'interview par le célèbre Numa Sadoul au ton assez déjanté et marrant.
Mais, hors ça, l'album laisse un goût de beau raté. Enfin non, pas beau, en fait. A réserver aux fans hardcore.
Des amis d'enfance, tous devenus aujourd'hui des personnes puissantes notamment dans le showbiz, sont tués un par un. Mais qui cherche à tuer ces personnes toutes aussi "connes" les unes que les autres ?
Cette histoire est un prétexte pour Lautner afin de nous faire une satire sur le monde du showbiz. Tous les clichés sont réunis, du producteur véreux qui produit consciemment de la merde, à l'artiste qui fait dans l'humanitaire car cela se répercute sur ses ventes, en passant par le pseudo intellectuel à la BHL... Tout y passe, par moment quelques clins d'oeil à la réalité font sourire, mais dans l'ensemble cela reste bien lourd, bien gras, dénué de subtilité.
Ajoutez des dessins de Castaza corrects mais qui ne m'emballent pas (le style passe très bien pour une BD commerciale) et cela donne une belle déception. Pour un peu, j'aurai l'impression que l'auteur m'ait pris pour un con (et je le suis puisque j'ai acheté l'album). Je n'ai pas trouvé l'humour corrosif que j'attendais. A oublier.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
A History of Violence
Mon avis rejoint en grande partie celui de steamboy13, sauf qu'en plus, moi je n'aime pas non plus le dessin. Ca démarre bien, puis ça retombe. Le mystère du début ne nous laisse pas longtemps dans le doute et on bascule vite dans une histoire assez classique de règlement de comptes entre truands, dans laquelle le personnage supposé être sympathique est un menteur, un assassin et un voleur dont on doit admettre qu'il est, au fond, un bon gars, simplement parce qu'il a une femme, des gosses et a donné des sous à sa mémé. L'outrance de certaines scènes ne colle pas avec le caractère pseudo-réaliste du reste. Les personnages n'ont, pour la plupart, aucune épaisseur. Ainsi la famille de Tom n'a aucune consistance, ce ne sont pas de vrais personnages, juste des prétextes, ils sont là pour servir d'otages ou de preuves que le héros de l'histoire est devenu un brave type rangé ; à part ça, on n'y croit pas. Difficile de gober que sa femme accepte sans trop sourciller le fait que 1) son mari lui ment depuis le début de leur relation 2) alors même qu'elle est en train de comprendre la vérité, il s'obstine à nier l'évidence encore et encore, alors que cela met en danger sa famille (la scène suivante se répète environ 117 fois dans la première partie de la BD : "Tom, ces gens de la Mafia ont l'air de te connaître et d'avoir fait le déplacement depuis New York jusqu'ici dans le but de tous nous tuer, tu es bien sûr que tu ne les connais pas ?" -Oui oui, chérie, c'est sûr." "Vraiment, tu ne t'appelles pas Joey comme ils le prétendent et tu n'es pas cet ex-truand que ces gens de la Mafia veulent abattre, ainsi que toute sa famille, dans les heures qui viennent, malgré tes dénégations répétées ?" -Non vraiment chérie, je t'assure, je ne comprends pas, c'est une méprise. Ils vont s'en apercevoir et tout va s'arranger." "Bon, d'accord chéri, je te crois.") 3) son mari a tué plein de gens pour du pognon 4) en cas de danger, son mari tue sans sourciller Alors, parfois je chipote pour un détail du scénario que je trouve peu crédible et on peut penser que c'est du pinaillage facile : là, c'est quand même la crédibilité d'un des personnages principaux qui est en cause et c'est assez agaçant. Ca finit assez platement comme un téléfilm de deuxième partie de soirée sur M6, sans qu'on sache trop si l'auteur voulait faire passer un message sur la rédemption, la violence, le mensonge, l'instinct de survie, ou simplement raconter une histoire de gangsters dont la moralité serait que, si c'est pour le bien de sa famille, le meurtre est excusable. Sans être foncièrement nul, ce n'est quand même pas très bon et, comme Alix, je me demande si Delcourt se serait donné la peine de publier ce bouquin très dispensable s'il n'avait pas été adapté au cinéma.
Shooting star
Cette BD se révèle être une biographie de Marylin Monroe racontée sous la forme de nombreux petits épisodes de sa vie, racontés de manière pas forcément chronologiques. Au dessin, Kas me déçoit quand je compare le résultat à celui de Halloween Blues. Oh, ce n'est pas moche. C'est même techniquement réussi, un dessin réaliste, des couleurs directes de belle qualité, le tout donnant un aspect de peinture réaliste et travaillée aux planches. Mais l'apparence globale n'en parait pas moins désuette à mes yeux, avec des personnages trop réalistes et trop figés. En outre, les personnages ne sont pas excellents, notamment Marylin elle-même qui ne dégage pas la beauté qu'elle dégageait autrement à l'écran et dont le visage ressemble plus à celui de Sharon Stone à mes yeux qu'à celui de la vraie Marylin. Ceci dit, c'est davantage la narration qui m'a déplu dans cet album. On ne suit la vie de Marylin que par petites touches, petites anecdotes et moments de sa vie. Les sauts temporels sont légions, presque à chaque page. Et loin de suivre la chronologie, le récit évolue en avant et en arrière à loisir dans le temps sans que j'ai su y trouver un vrai fil narratif. Je n'ai accroché à aucune scénette, pas su faire ressortir de cet ensemble de moments de la vie de Marylin ce qui a vraiment fait sa vie et mené de son succès à sa déchénce. Ce sont le plus souvent de simples constats, des moments pris sur le fait sans qu'on voit bien leur interêt dans la trame globale. et surtout cette narration aléatoire dans le temps n'arrange rien du tout. Bref, voilà à mes yeux une biographie qui ne m'a pas appris grand chose tant le tout m'a paru confus et qui n'est pas particulièrement agréable à lire.
Tanguy et Laverdure
Série que je préfère à Buck Danny, l'atmosphère française me plaît un peu plus. J'aurai peut-être mis 2,5/5. Mais à part ça, les histoires d'aviation ne sont vraiment pas ma tasse de thé. Pour ceux qui veulent se faire une idée de la série, je conseille l'achat de la période Uderzo au dessin ou celle de Jijé. On peut trouver quelques-uns des meilleurs scénarios, le diptyque lieutenant double bang ou les vampires attaquent de nuit. Le charme désuet des années 70 se retrouve dans ces albums. Par contre, la suite de la série est à mon avis sans intérêt.
Le Petit Cirque
Ben oui, bof, "Le petit cirque"... Même si les dessins de Fred en noir et blanc sont très beaux, le scénario très délirant ne m'a pas trop plu. Sous cette forme de petits gags courts, la bd perd de son charme, qui pourtant est très présent. Les deux personnages (le mari et sa femme), qui font un cirque, errent sur les routes à la recherche de trapézistes ou de clowns, qui sont en fait des animaux sauvages. "Oh, un beau trapéziste, je vais essayer de le capturer" : c'est le genre de phrases qu'on trouve, et ça ne me plait pas plus que ça. Pour les fans de Fred...
Magasin général
Bof, plus que bof..... Pourtant les dessins sont supers, j'ai particulièrement apprécié cette technique où les 2 co-auteurs apportent chacun leur touche sur les planches. En plus les couleurs sont belles et parfaitement appropriées. Malheureusement c'est d'un ennui...... Il ne se passe rien dans ce petit village québécois de l'entre deux guerres. C'est lent, c'est mou, l'histoire n'avance pas.... Si j'étais persuadé que ce premier tome servait à poser la série, présenter les personnages, je me serais fait violence pour le finir, mais comme malheureusement je sens que cette série sera tout le long aussi plate, je ne suis pas arrivé à finir le 1er épisode. Pourtant au vu des premières bonnes critiques, j'aurais vraiment aimé y parvenir (si je vous jure). Bref normalement la règle est 1 étoile pour une BD que je n'arrive pas à finir, mais là le dessin sauve le coup.
Max l'explorateur
J'ai découvert cette bd dans les vieux Tintin de mon père (c'est pour dire), puis par hasard chez mon bouquiniste. Même si elle ne m'avait pas beaucoup inspiré, j'ai tout de même pris la peine de la lire. D'abord, il faut dire qu'elle a énormément vieilli, les gags de Bara sont éculés, ils ne feraient plus rire personne aujourd'hui. Il n'empêche que cette bd avait du charme, avec ces petites histoires pas toujours drôles, mais... comment dire? Cela m'a fait sourire quand même... Voilà, bd oubliée, mais à redécouvrir dans une vingtaine d'années...
Miracle à Maredsous
Un ODNI de plus, un ! Au travers de la vie du "Bienheureux" Joe Marmion, un homme empreint d'une grande spiritualité, et qui mènera l'Abbaye de Maredsous (célèbre pour sa bière et ses tartines !) parmi les plus dynamiques de Belgique, nous avons un voyage dans le catholicisme belge de la fin du XIXème siècle et du début du XXème. Bon attention, il ne se passe rien de particulier dans cet album, on suit juste le parcours de cet homme pieux. Il n'y a pas vraiment de scénario à proprement parler, ce qui fait que le lecteur lambda décroche assez vite, à moins que le sujet le passionne, au sens non-biblique du terme. Le traitement graphique n'est pas exceptionnel, exécuté par un grand amateur de Hergé époque moyenne, et de Bob De Moor époque "Barelli". de la ligne claire archi-classique, sans aucune originalité. A réserver aux amateurs...
Alix
Je dois avouer que je n'ai jamais été vraiment passionné par la bande dessinée historique. De ce fait, Alix m'a toujours lassé. La lecture des 3 premiers albums de la série a été pour moi un calvaire. Le dessin est vieillot, les péripéties téléphonées. Le personnage d'Alix m'agace. C'est à mon avis réservé aux nostalgiques. La suite est un peu mieux, on peut trouver de bons albums, avec un scénario intelligent comme Les Légions perdues, la griffe noire, Iorix le grand, le tombeau étrusque. Mais à partir du 12ème album, la série perd à nouveau de son intérêt. Martin fait un travail de précision historique indéniable, mais cela se fait au détriment de scénarios peu captivants. La reprise du dessin par Moralès est également une des sources du déclin de la série.
Les Vacances du Major
Encore un recueil d'histoires courtes de Moebius... Probablement parmi les plus faibles. Car malgré les sujets abordés et les genres qui servent de cadre, elles manquent singulièrement d'intérêt. Souvent, dans ces cas-là, c'est son dessin qui sauve l’œuvre de Moebius. Ici, mis à part l'histoire qui donne son nom à l'album, ce sont souvent des expériences graphiques qui ont lamentablement échoué. Le recueil comporte tout de même un court récit sympathique, une parodie d'interview par le célèbre Numa Sadoul au ton assez déjanté et marrant. Mais, hors ça, l'album laisse un goût de beau raté. Enfin non, pas beau, en fait. A réserver aux fans hardcore.
On achève bien les cons !
Des amis d'enfance, tous devenus aujourd'hui des personnes puissantes notamment dans le showbiz, sont tués un par un. Mais qui cherche à tuer ces personnes toutes aussi "connes" les unes que les autres ? Cette histoire est un prétexte pour Lautner afin de nous faire une satire sur le monde du showbiz. Tous les clichés sont réunis, du producteur véreux qui produit consciemment de la merde, à l'artiste qui fait dans l'humanitaire car cela se répercute sur ses ventes, en passant par le pseudo intellectuel à la BHL... Tout y passe, par moment quelques clins d'oeil à la réalité font sourire, mais dans l'ensemble cela reste bien lourd, bien gras, dénué de subtilité. Ajoutez des dessins de Castaza corrects mais qui ne m'emballent pas (le style passe très bien pour une BD commerciale) et cela donne une belle déception. Pour un peu, j'aurai l'impression que l'auteur m'ait pris pour un con (et je le suis puisque j'ai acheté l'album). Je n'ai pas trouvé l'humour corrosif que j'attendais. A oublier.