L'humour absurde me fait souvent rire, par exemple avec Fred, mais là j'ai trouvé que dans cette série c'était pas drôle du tout ! Il y a quelques bonnes idées éparpillées au fil des tomes, mais, globalement, je me suis ennuyé à la lecture. La seule chose que j'ai aimée est le dessin que je trouve sympathique et agréable à la lecture. Dommage que ça ne soit pas le cas du scénario.
Mister O fait sans aucun doute partie de ces bandes dessinées que l'on lit uniquement pour le scénario. Ici, le style du dessin est enfantin et les cases sont très répétitives. Mais alors quel est l'intérêt de lire cet album ? Ben c'est de rigoler devant les tentatives d'un gros rond pour traverser un ravin.
Or, j'ai à peine souri devant ces gags qui font un peu 'cartoon' (ça me rappelle le pauvre Coyote qui poursuit le Road Runner). Le seul intérêt que j'ai trouvé c'est qu'à force de le voir échouer, j'ai eu de la sympathie pour le bonhomme. C'est vraiment vache ce qui lui arrive à la fin.
Cette histoire de génie, d'artiste fou et de plagiat est tout juste passable. C'est surtout le dessin à la façon Hergé qui dénature totalement l'oeuvre. Ce one-shot a pourtant reçu le Prix RTL de la bande dessinée tout public mais est-ce bien une référence ?
François Schuiten a co-scénarisé "plagiat" avec Benoît Peeters avec qui il va collaborer pour réaliser la fameuse série Les Cités obscures avec le succès qu'on lui connaît.
Je me rends compte après coup que je n'apprécie guère les bd publiées par les Humanoïdes Associés dans les années 80. Etait-ce un courant d'auteurs particulier ? Toujours est-il que soit je trouve que les histoires sont complexes et alambiquées à souhait, soit elles se perdent dans une grande naïveté qui va de pair avec une ligne graphique désuète, ce qui est le cas en l'espèce.
Graphiquement c'est bô (de la belle couleur directe). L'héroïne aussi, ceci dit au passage. Ceci dit (bis repetitas), ça se lit vite, très vite, trop vite. Les personnages sont assez convenus, on s'attend dix pages à l'avance à ce qui va survenir. Mais bon, diront certains, la zhéroïne est si beeelle ! Surtout quand elle passe son temps à dévoiler la moindre parcelle de sa zanatomie. C'est plus que limite racolage... mais bon, pour une fois que ce n'est pas une blonde à gr** s****...
Ah au fait, je vous ai dis comme c'est bô ? Surtout l'héroïne, la brune à gr** s**** ?
Mais quand on commence une histoire, on aimerait lire la suite. Je sais bien que Mourier a eu plus de succès avec ses trolls, idem pour Aleston qui pond série sur série (une au matin, une à midi et une au soir, et même parfois en pleine nuit ou au goûter), mais bon, ça doit bien exister dans un coin un dessinateur qui finirait la chose ? Surtout à notre époque de reprise à tout va.
Ma note est le reflet de cette histoire inachevée, sinon j'aurais mis plus. Faut reconnaître que le dessinateur connait son métier.
Cette série dérivée de l'oeuvre originale d'Istin et Lambert s’intéresse, comme son nom l’indique, à la recherche d’Excalibur, la fameuse épée...
Je suis tout d'abord séduit par le dessin qui est une pure merveille notamment dans les décors. Le scénario du premier tome paraît très prenant mais dans un style tout à fait conventionnel avec des dialogues écrits avec justesse et intelligence.
Cependant le tome 2 va plonger directement ses idées dans la saga de la trilogie du Seigneur des anneaux (notamment des deux Tours avec la bataille du gouffre d'Helm). On ne peut que regretter ce manque manifeste d'originalité. Il est vrai qu'entre le repompage et l'hommage, il y a une limite à ne pas franchir... :(
Ce n'est pas une série vraiment indispensable mais elle reste tout à fait divertissante dans un registre maintes fois exploité.
Je vais moi aussi aller à l'encontre de la majorité puisque je fais partie de ceux que Watchmen a considérablement ennuyé, et ma seule pensée ce matin, c'est "enfin, c'est fini".
Le scénario est bon même s'il faut s'imaginer en période de guerre froide et j'ai vraiment été intéressé par le début mais franchement ça traine trop en longueur pour moi... c'est trop mou.
De plus, moi qui apprécie de me lier aux personnages, ici, aucun, excepté Rorschach, n'a vraiment retenu mon attention.
Comme d'autres, les épisodes avec Jon m'ont endormi.
Je n'ai pas su trouver de souffle épique dans cette aventure et même la fin m'a paru molle.
Le dessin est très bon et les couleurs ne m'ont pas dérangé plus que ça.
Désolé pour les fans mais je suis obligé de rajouter un avis négatif.
Je serais sans doute l’un des rares à avoir préféré La Graine de Folie à cette seconde série de l’artiste Civiello.
Comme je le craignais en lisant le dernier tome de la graine, le fait d’avoir un scénariste bride le talent de l’artiste, ça reste certes impressionnant mais moins grandiose et moins délirant. De plus, le personnage principal est ici humain et son graphisme est tellement précis que ses visages semblent être des photographies et ça me dérange un peu, ça ne fait plus bandes-dessinées, je préfère largement quand il représente Igguk avec son gros nez et ses tronches hilarantes. Mais tout ça n’irait pas jusqu’à faire chuter la note.
En revanche, j’ai trouvé le scenario incroyablement bateau ; des korrigans qui aident une petite fille sans raison particulière et non sans risque, en gros toutes les décisions capitales des deux côtés sont prises à la va-vite. Les personnages agréablement présentés en début de chaque tome ne sont absolument pas étoffés et meurent pour la plupart en 2 secondes. Bon, et le pompon, c’est quand même la gamine de 10 ans qui ne fait pas du tout son âge et fait preuve d’un courage et d’une présence d’esprit démesurés. Une énorme impression de vide au final.
C ‘est dommage, la graine était peut-être complètement déjanté, mais il y avait derrière ce beau bordel une histoire sombre et surprenante, alors que là derrière de belles images bien structurés il n’y a rien.
Si je ne me trompe, cette BD est la seule pour laquelle Dimitri ait jamais usé d'un décor médiéval. Il a par contre réitéré l'envie de conter des légendes méconnues dans son album au cadre plus antique encore, Le Voyage.
Quoiqu'il en soit, L'Hymne à la forêt nous emmène dans la Saxe profonde à la fin du premier millénaire, dans une immense forêt où les légendes germaniques vont pouvoir prendre forme et vie. Contexte intéressant et qui aurait pu amener quelque chose d'original.
Malheureusement, le résultat n'est pas terrible.
La narration en voix off permanente est assez pénible et souvent inutile. Le texte et la façon dont les choses sont racontées sont assez désuets et sans rythme.
Le scénario semble se borner à une suite de péripéties et de rencontres sans réel fil rouge. Le héros se retrouve successivement dans diverses situations plus ou mois heureuses, mais chacune semble complètement indépendante et on se demande bien l'intérêt de ces divers passages dans son périple. La seule chose que j'ai pu en retirer est un semblant d'ambiance de légendes traditionnelles teutonnes mais rien de vraiment original, marquant ou novateur.
Quant à la fin, elle est décevante. Elle se résumerait ainsi : après bien des péripéties, le héros se métamorphose soudain sans raison logique en un beau guerrier solaire à l'armure magique, il va rencontrer des villageois ignares qui le prennent pour un sorcier et, vexé par leur rejet, il se suicide. Ah... "Tout ça pour ça", ce sont presque les mots de la fin de ce conte sans queue ni tête.
Pas très convainquant donc malgré une bonne volonté de mettre en scène une ambiance de mythes médiévaux germaniques.
Un dessin purement enfantin, des longueurs insupportables, des dialogues qui sonnent creux... Avons-nous là une sucrerie des Editions Soleil tout au plus ?
On glisse de manière inattendue vers le surnaturel sans que l'auteur puisse donner de véritables motivations à son récit. C'est réellement dommage car on sentait tout de même un léger potentiel.
La couverture est plutôt assez réussie de même que les petites bouilles des enfants qui en deviennent attachants. Cependant, l'absence de décors crée un grand vide sidéral. Bref, à la fin de la lecture, on ressent comme une petite déception car il manque incontestablement un supplément d'âme à cette bd.
Ce bouquin a un défaut, énorme.
C'est sa narration. Que Martin Lemelman ait souhaité publié l'histoire qu'a vécue sa mère pendant l'Holocauste est légitime, les témoignages sont toujours bons à prendre. Mais pourquoi avoir choisi de le faire de façon littérale ? Je suis désolé, mais lire trois fois la même information du style "on est allés chercher du bois pendant la nuit" entrecoupés par des "Oy !", je trouve ça léger... La mère de l'auteur n'avait peut-être plus toute sa tête, peut-être aussi que le souvenir de ces années était dur sur le plan émotionnel, ce qui explique cette narration chaotique. Mais rien ne l'empêche d'un peu organiser tout ça. Si l'on prend en comparaison Maus, il y avait un minimum d'organisation.
C'est dommage, parce que le devoir de mémoire a besoin de tels témoignages, mais mieux écrits.
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Le Génie des alpages
L'humour absurde me fait souvent rire, par exemple avec Fred, mais là j'ai trouvé que dans cette série c'était pas drôle du tout ! Il y a quelques bonnes idées éparpillées au fil des tomes, mais, globalement, je me suis ennuyé à la lecture. La seule chose que j'ai aimée est le dessin que je trouve sympathique et agréable à la lecture. Dommage que ça ne soit pas le cas du scénario.
Mister O
Mister O fait sans aucun doute partie de ces bandes dessinées que l'on lit uniquement pour le scénario. Ici, le style du dessin est enfantin et les cases sont très répétitives. Mais alors quel est l'intérêt de lire cet album ? Ben c'est de rigoler devant les tentatives d'un gros rond pour traverser un ravin. Or, j'ai à peine souri devant ces gags qui font un peu 'cartoon' (ça me rappelle le pauvre Coyote qui poursuit le Road Runner). Le seul intérêt que j'ai trouvé c'est qu'à force de le voir échouer, j'ai eu de la sympathie pour le bonhomme. C'est vraiment vache ce qui lui arrive à la fin.
Plagiat !
Cette histoire de génie, d'artiste fou et de plagiat est tout juste passable. C'est surtout le dessin à la façon Hergé qui dénature totalement l'oeuvre. Ce one-shot a pourtant reçu le Prix RTL de la bande dessinée tout public mais est-ce bien une référence ? François Schuiten a co-scénarisé "plagiat" avec Benoît Peeters avec qui il va collaborer pour réaliser la fameuse série Les Cités obscures avec le succès qu'on lui connaît. Je me rends compte après coup que je n'apprécie guère les bd publiées par les Humanoïdes Associés dans les années 80. Etait-ce un courant d'auteurs particulier ? Toujours est-il que soit je trouve que les histoires sont complexes et alambiquées à souhait, soit elles se perdent dans une grande naïveté qui va de pair avec une ligne graphique désuète, ce qui est le cas en l'espèce.
Les Feux d'Askell
Graphiquement c'est bô (de la belle couleur directe). L'héroïne aussi, ceci dit au passage. Ceci dit (bis repetitas), ça se lit vite, très vite, trop vite. Les personnages sont assez convenus, on s'attend dix pages à l'avance à ce qui va survenir. Mais bon, diront certains, la zhéroïne est si beeelle ! Surtout quand elle passe son temps à dévoiler la moindre parcelle de sa zanatomie. C'est plus que limite racolage... mais bon, pour une fois que ce n'est pas une blonde à gr** s****... Ah au fait, je vous ai dis comme c'est bô ? Surtout l'héroïne, la brune à gr** s**** ? Mais quand on commence une histoire, on aimerait lire la suite. Je sais bien que Mourier a eu plus de succès avec ses trolls, idem pour Aleston qui pond série sur série (une au matin, une à midi et une au soir, et même parfois en pleine nuit ou au goûter), mais bon, ça doit bien exister dans un coin un dessinateur qui finirait la chose ? Surtout à notre époque de reprise à tout va. Ma note est le reflet de cette histoire inachevée, sinon j'aurais mis plus. Faut reconnaître que le dessinateur connait son métier.
Merlin - La Quête de l'épée
Cette série dérivée de l'oeuvre originale d'Istin et Lambert s’intéresse, comme son nom l’indique, à la recherche d’Excalibur, la fameuse épée... Je suis tout d'abord séduit par le dessin qui est une pure merveille notamment dans les décors. Le scénario du premier tome paraît très prenant mais dans un style tout à fait conventionnel avec des dialogues écrits avec justesse et intelligence. Cependant le tome 2 va plonger directement ses idées dans la saga de la trilogie du Seigneur des anneaux (notamment des deux Tours avec la bataille du gouffre d'Helm). On ne peut que regretter ce manque manifeste d'originalité. Il est vrai qu'entre le repompage et l'hommage, il y a une limite à ne pas franchir... :( Ce n'est pas une série vraiment indispensable mais elle reste tout à fait divertissante dans un registre maintes fois exploité.
Watchmen
Je vais moi aussi aller à l'encontre de la majorité puisque je fais partie de ceux que Watchmen a considérablement ennuyé, et ma seule pensée ce matin, c'est "enfin, c'est fini". Le scénario est bon même s'il faut s'imaginer en période de guerre froide et j'ai vraiment été intéressé par le début mais franchement ça traine trop en longueur pour moi... c'est trop mou. De plus, moi qui apprécie de me lier aux personnages, ici, aucun, excepté Rorschach, n'a vraiment retenu mon attention. Comme d'autres, les épisodes avec Jon m'ont endormi. Je n'ai pas su trouver de souffle épique dans cette aventure et même la fin m'a paru molle. Le dessin est très bon et les couleurs ne m'ont pas dérangé plus que ça. Désolé pour les fans mais je suis obligé de rajouter un avis négatif.
Korrigans
Je serais sans doute l’un des rares à avoir préféré La Graine de Folie à cette seconde série de l’artiste Civiello. Comme je le craignais en lisant le dernier tome de la graine, le fait d’avoir un scénariste bride le talent de l’artiste, ça reste certes impressionnant mais moins grandiose et moins délirant. De plus, le personnage principal est ici humain et son graphisme est tellement précis que ses visages semblent être des photographies et ça me dérange un peu, ça ne fait plus bandes-dessinées, je préfère largement quand il représente Igguk avec son gros nez et ses tronches hilarantes. Mais tout ça n’irait pas jusqu’à faire chuter la note. En revanche, j’ai trouvé le scenario incroyablement bateau ; des korrigans qui aident une petite fille sans raison particulière et non sans risque, en gros toutes les décisions capitales des deux côtés sont prises à la va-vite. Les personnages agréablement présentés en début de chaque tome ne sont absolument pas étoffés et meurent pour la plupart en 2 secondes. Bon, et le pompon, c’est quand même la gamine de 10 ans qui ne fait pas du tout son âge et fait preuve d’un courage et d’une présence d’esprit démesurés. Une énorme impression de vide au final. C ‘est dommage, la graine était peut-être complètement déjanté, mais il y avait derrière ce beau bordel une histoire sombre et surprenante, alors que là derrière de belles images bien structurés il n’y a rien.
L'Hymne à la forêt
Si je ne me trompe, cette BD est la seule pour laquelle Dimitri ait jamais usé d'un décor médiéval. Il a par contre réitéré l'envie de conter des légendes méconnues dans son album au cadre plus antique encore, Le Voyage. Quoiqu'il en soit, L'Hymne à la forêt nous emmène dans la Saxe profonde à la fin du premier millénaire, dans une immense forêt où les légendes germaniques vont pouvoir prendre forme et vie. Contexte intéressant et qui aurait pu amener quelque chose d'original. Malheureusement, le résultat n'est pas terrible. La narration en voix off permanente est assez pénible et souvent inutile. Le texte et la façon dont les choses sont racontées sont assez désuets et sans rythme. Le scénario semble se borner à une suite de péripéties et de rencontres sans réel fil rouge. Le héros se retrouve successivement dans diverses situations plus ou mois heureuses, mais chacune semble complètement indépendante et on se demande bien l'intérêt de ces divers passages dans son périple. La seule chose que j'ai pu en retirer est un semblant d'ambiance de légendes traditionnelles teutonnes mais rien de vraiment original, marquant ou novateur. Quant à la fin, elle est décevante. Elle se résumerait ainsi : après bien des péripéties, le héros se métamorphose soudain sans raison logique en un beau guerrier solaire à l'armure magique, il va rencontrer des villageois ignares qui le prennent pour un sorcier et, vexé par leur rejet, il se suicide. Ah... "Tout ça pour ça", ce sont presque les mots de la fin de ce conte sans queue ni tête. Pas très convainquant donc malgré une bonne volonté de mettre en scène une ambiance de mythes médiévaux germaniques.
Edlyn
Un dessin purement enfantin, des longueurs insupportables, des dialogues qui sonnent creux... Avons-nous là une sucrerie des Editions Soleil tout au plus ? On glisse de manière inattendue vers le surnaturel sans que l'auteur puisse donner de véritables motivations à son récit. C'est réellement dommage car on sentait tout de même un léger potentiel. La couverture est plutôt assez réussie de même que les petites bouilles des enfants qui en deviennent attachants. Cependant, l'absence de décors crée un grand vide sidéral. Bref, à la fin de la lecture, on ressent comme une petite déception car il manque incontestablement un supplément d'âme à cette bd.
La Fille de Mendel
Ce bouquin a un défaut, énorme. C'est sa narration. Que Martin Lemelman ait souhaité publié l'histoire qu'a vécue sa mère pendant l'Holocauste est légitime, les témoignages sont toujours bons à prendre. Mais pourquoi avoir choisi de le faire de façon littérale ? Je suis désolé, mais lire trois fois la même information du style "on est allés chercher du bois pendant la nuit" entrecoupés par des "Oy !", je trouve ça léger... La mère de l'auteur n'avait peut-être plus toute sa tête, peut-être aussi que le souvenir de ces années était dur sur le plan émotionnel, ce qui explique cette narration chaotique. Mais rien ne l'empêche d'un peu organiser tout ça. Si l'on prend en comparaison Maus, il y avait un minimum d'organisation. C'est dommage, parce que le devoir de mémoire a besoin de tels témoignages, mais mieux écrits.