L'Hymne à la forêt

Note: 1.75/5
(1.75/5 pour 4 avis)

Sous le règne d'Henri Premier, dit l'Oiseleur, un homme errant fuit au milieu d'une profonde forêt de Saxe. Olaf, c'est son nom, échange la vie d'un paysan misérable contre une pierre noire que l'homme dit venue du ciel.


Allemagne

Cette étrange pierre, qui devient brillante plongée dans le feu, accompagne le voyageur tout au long d'une quête qui lui fait rencontrer un chevalier solitaire qui protège son domaine, une ravissante ondine, une étrange créature des marais, un auroch monstrueux, des villageois incrédules qui pour son plus grand malheur le prendront pour un sorcier. Cette trame simple mais rigoureuse permet à l'auteur de nous faire respirer les senteurs de la forêt, découvrir ses images insolites, ses secrets, ses habitants souvent surprenants.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Mai 1994
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série L'Hymne à la forêt © Glénat 1994
Les notes
Note: 1.75/5
(1.75/5 pour 4 avis)
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17/04/2008 | Ro
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Par Titanick
Note: 1/5
L'avatar du posteur Titanick

Aie ! Je risque d’être encore plus sévère que les aviseurs précédents. Ma lecture a été presque laborieuse, heureusement que c’est un one shot, j’aurais craqué sinon. On suit un personnage solitaire errant, dont on ne sait rien, sinon qu’à la fois il fuit et recherche la compagnie de ses semblables et surtout qu’il semble avoir une haute opinion de lui-même ! Il se sent investi d’une mission (laquelle?), ne supporte pas de côtoyer un serviteur qu’il trouve moche, et une fois la belle séduite, il fuit avant de risquer de devoir torcher des mômes. Qu’on essaie de glorifier un héros antipathique soit, mais que ce soit bien raconté au moins. Le récitatif qui décrit chaque vignette est redondant. Et je trouve le style employé particulièrement ampoulé et grandiloquent. Le dessin est certainement le meilleur de cette bd, quoique… J’ai aimé les décors et les animaux. En revanche la représentation des humains est nettement moins bonne, surtout dans les visages. Certaines vignettes montrent des problèmes (page 4 en particulier, cet œil de face sur un profil rend le visage bizarre). Je préfère cet auteur dans un style moins réaliste (je pense à Les Aventures de Rififi). Je ne sais si cette histoire est un condensé de légendes germaniques, mais pour moi, je n’en vois pas l’intérêt, autant puiser directement aux sources. Ah, dernier détail, à l’époque, on ne mesurait pas les distances en centimètres. Même si c’est dans la voix off, c’est incongru.

15/12/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Heureusement que j'ai payé cette Bd un prix très modique, parce que vraiment, quelle déception ! J'attendais beaucoup mieux de Dimitri que j'avais grandement apprécié sur Kaleunt, Le Voyage ou même Kamikazes malgré le sujet des avions ne me passionnant plus... Le choix du contexte médiéval un peu légendaire et mystérieux, avec le charme des forêts germaniques aurait pu constituer un bon écrin et un décor intéressant, mais 3 fois hélas, l'auteur se contente de balader son héros Olaf en lui organisant différentes rencontres insolites sans lien réel, mais qui n'ont aucun intérêt. Le récit est décousu, sans substance, et se clôt en pirouette complètement ridicule, bref j'avoue n'avoir pas compris où Dimitri voulait en venir avec cette histoire qui ne rime à rien et n'est absolument pas passionnante, en dépit d'un texte assez riche mais souvent redondant. Il m'avait aussi déçu avec un récit médiéval de facture similaire, La Malvoisine, décidément, ce contexte historique ne lui réussit pas et je le regrette, surtout quand on sait que sous son vrai nom, il dessinait Blason d'argent dans les journaux jeunesse des années 60, c'était une autre époque.. Je crois que je vais me séparer de cet album lors d'un prochain échange dans une bouquinerie où j'ai l'habitude d'aller, mais quel dommage quand même de gâcher un décor pareil..

20/04/2015 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

J'aime bien les vieilles légendes, mais là je n'accroche pas du tout. Dès le début j'ai trouvé le personnage principal sans saveur et au moins 50 % de la narration est tellement inutile qu'on dirait que Dimitri prend ses lecteurs pour des imbéciles. On dirait aussi qu'il a mélangé plusieurs légendes pour faire son histoire. Cela aurait pu donner un truc génial, mais la plupart de l'album peut se résumer à `le héros fait une rencontre et il se passe un truc' et comme il n'y a pas de fil conducteur entre les différents évènements de l'histoire, cela ressemble vite à une suite de péripéties sans intérêt.

09/06/2013 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

Si je ne me trompe, cette BD est la seule pour laquelle Dimitri ait jamais usé d'un décor médiéval. Il a par contre réitéré l'envie de conter des légendes méconnues dans son album au cadre plus antique encore, Le Voyage. Quoiqu'il en soit, L'Hymne à la forêt nous emmène dans la Saxe profonde à la fin du premier millénaire, dans une immense forêt où les légendes germaniques vont pouvoir prendre forme et vie. Contexte intéressant et qui aurait pu amener quelque chose d'original. Malheureusement, le résultat n'est pas terrible. La narration en voix off permanente est assez pénible et souvent inutile. Le texte et la façon dont les choses sont racontées sont assez désuets et sans rythme. Le scénario semble se borner à une suite de péripéties et de rencontres sans réel fil rouge. Le héros se retrouve successivement dans diverses situations plus ou mois heureuses, mais chacune semble complètement indépendante et on se demande bien l'intérêt de ces divers passages dans son périple. La seule chose que j'ai pu en retirer est un semblant d'ambiance de légendes traditionnelles teutonnes mais rien de vraiment original, marquant ou novateur. Quant à la fin, elle est décevante. Elle se résumerait ainsi : après bien des péripéties, le héros se métamorphose soudain sans raison logique en un beau guerrier solaire à l'armure magique, il va rencontrer des villageois ignares qui le prennent pour un sorcier et, vexé par leur rejet, il se suicide. Ah... "Tout ça pour ça", ce sont presque les mots de la fin de ce conte sans queue ni tête. Pas très convainquant donc malgré une bonne volonté de mettre en scène une ambiance de mythes médiévaux germaniques.

17/04/2008 (modifier)