Il était une fois... "La légende des Jedi".
Le scenario de Anderson nous ramène à cinq mille ans avant Episode IV (et environ mille ans avant Les Chevaliers de l'Ancienne République), les Jedi et les Sith sont légion, le règne des seigneurs noirs est à son apogée. Ce cycle qui va nous décrire l’âge d’or des Sith puis leur chute est une période clef de l’univers Star Wars, souvent évoquée mais jamais réellement traitée.
De prime abord, le sujet est alléchant, cependant après lecture, je trouve que le récit s’éloigne trop du genre space opéra et donne plus dans l’heroic fantasy. L’univers -starwarsien- perd de son identité contrairement à tout ce que j’ai pu lire jusque là, et je trouve ça gênant. C’est peut-être pour faire plus légendaire... A côté de ça, il y a de bonnes idées comme les pionniers des routes de l’hyperespace. Le premier tome est un peu long à démarrer mais il pose les bases d’évènements dont j’ai envie de connaître le dénouement.
Je trouve les dessins de Carrasco moyens, très à l’écart de l’univers Star Wars, et les couleurs de Rambo vieillottes et criardes. Bref, côté illustrations, ce n’est pas ce qui se fait de mieux dans la lointaine, très lointaine galaxie. J’ai l’impression qu’ils ont essayé de faire du rétro pour accentuer le côté -Il y a 5000 ans-, mais pour moi, ils y sont mal pris.
Une histoire assez étrange ayant pour cadre une piscine municipale: tel est le concept de cette bd. Une jeune femme restauratrice de mosaïques va tomber amoureux du fantôme d'un noyé, le tout dans les années 60. C'est sans compter l'obstination du directeur de la piscine qui a le béguin pour notre héroïne Delphine, une petite fille capricieuse qui rêve encore au prince charmant.
Ce récit avait tout pour plaire mais il est traité à la manière d'un roman photo. Les sentiments qu'expriment les personnages sont comme artificiels, sans aucune chaleur. J'ai trouvé que Delphine est la parfaite nunuche associé à un semblant de compagnon manquant singulièrement de charisme. On ne s'attache pas car on n'éprouve rien.
Par ailleurs, les invraisemblances "matérielles" m'ont toujours agacé. Voilà Delphine qui remplit une piscine d'eau en quelques minutes avant d'y plonger. Tout le monde sait qu'il faut bien plus d'une journée pour remplir un bassin. :| Mais bon, passons !
Graphiquement, c'est morne et fade à la fois. Mais cela se laisse regarder sans aucun plaisir pour les yeux même si je dois reconnaître une certaine fluidité harmonieuse de l'ensemble. Les 3 premières pages dont les cases se combinent sont d'ailleurs très réussies.
Oui au final, il manque singulièrement quelque chose à cette bd. Un petit supplément d'âme !
Mär - Märchen Awaken Romance était un shonen plutôt efficace mais ni original ni très captivant. Alors quand la série s'est terminée, je n'aurais pas été le premier à réclamer une suite. Ce fut pourtant le cas avec la création de Mär Omega qui reprenait le filon pour des raisons sûrement commerciales, au Japon du moins car je ne sais pas si la série originelle a tellement marché en France.
On y retrouve le même univers, 6 ans après. Le héros de la première série, Ginta, n'est plus là. Mais il va être dès le début remplacé par un petit nouveau, qui lui ressemble d'ailleurs beaucoup physiquement, à la couleur de cheveux près. Ce dernier a la seule différence d'être un vrai habitant du monde des rêves. Mais pour le reste, il va lui aussi se retrouver armé de l'Ärm vivant Babbo, se révéler très vite très doué malgré un emportement caractéristique de l'adolescent de shonen.
L'intrigue globale change un peu, l'ennemi n'est plus l'Echiquier mais des créateurs-manipulateurs de Malefacts, mais dans l'ensemble... on prend les mêmes et on recommence.
Alors qu'est-ce que ce nouveau shonen apporte de neuf ? Pas grand chose. Le dessin est plutôt bon, quoiqu'un peu embrouillé dans certaines scènes d'action ou de fusion entre ärms. La narration est correcte mais sans innovation. Les personnages sont banals. Le scénario est empli de facilités, de coïncidences bienheureuses et de personnages clés qui apparaissent toujours pile au bon moment. L'ingrédient principal d'un tel shonen de combat, l'envie de voir le personnage devenir de plus en plus fort, n'est pas vraiment là non plus car le jeune Kai récupère dès le début des pouvoirs très puissants que, même s'il les maîtrise mal, il peut sortir dès qu'il s'énerve.
Et surtout, comme pour Mär - Märchen Awaken Romance, l'intrigue n'est pas des plus captivantes. Les facilités achèvent de la rendre insipide. Ca marchera peut-être sur certains lecteurs adolescents pas trop regardants mais moi, cette série m'a tout simplement indifféré.
Il y a des fois où, après avoir vu pleins d'avis positifs, on a envie de lire une bande dessinée et on pense que notre avis va rejoindre ceux des autres. Malheureusement, à la lecture, on se rend compte que ce n'est pas fameux et on se dit 'Pourquoi tout le monde aime sauf moi ?'.
C'est ce qui est arrivé avec moi avec 'Alex Clément est mort'. Je m'attendais à un bon thriller et je fus très déçu quand je l'ai lu. Pour commencer, j'ai trouvé que l'histoire démarrait lentement. L'idée du coup de téléphone était bonne, mais les personnages passent 20 pages à avoir peur et à se crier dessus. J'ai été bien content de voir arriver la deuxième partie, mais mes espérances ont disparu quand j'ai vu la famille qui passe le plus clair de son temps à s'engueuler.
Bref, je n'ai pas aimé ce one-shot. Je m'attendais à mieux que ça.
Au risque de me faire crier dessus, je dois avouer que je n'ai pas été touché par 'Là où vont nos pères'. J'ai bien aimé le dessin, mais il ne me suffit pas pour montrer les émotions de ce pauvre père qui est obligé de quitter ses enfants pour aller travailler dans un autre pays.
De plus, je trouve qu'il ne se passe pas grand chose. La plupart du temps, on voit le père se promener et rencontrer des gens. Cela peut plaire à plusieurs, mais pas à moi. Pour finir, je conseille aux gens qui veulent le lire de le feuilleter avant afin de se faire une idée et savoir si ça vaut le coup de le lire. Je ne l'ai pas fait et ce fut une erreur.
Comme d'habitude avec Bourgeon, les dessins sont magnifiques, fouillés et le rendu médiéval est bien réalisé. Ce qui me gêne sur cette série (d'où ma note), c'est le scénario. Au début du premier tome, je l'ai trouvé intéressant et prometteur, mais au fil de la lecture, j'ai été déçu.
Le scénario part un peu dans tous les sens et j'ai eu du mal à suivre (c'est peut-être souhaité et c'est peut-être moi qui n'est pas accroché). De plus, je trouve que la liaison entre les différents albums n'est pas très cohérente. Bref par rapport à d'autres séries de Bourgeon je suis resté sur ma faim.
Mais peut-être qu'après une deuxième lecture, mon avis changera, sait-on jamais...
Eh bien moi j'ai été un brin déçu par ce recueil de gags.
Connaissant Boulet au travers notamment de son blog, qui me fait parfois mourir de rire (bon, je ressuscite à chaque fois), je m'attendais à quelque chose de plus diversifié à la lecture du "Miya". Très vite j'ai trouvé les gags répétitifs, peu inventifs, limite lourdingues. Pourtant, je pense qu'il y aurait eu matière à varier les histoires, les formats, etc.
Seuls les gags de Libon me semblent d'ailleurs faire preuve d'un peu de fantaisie au milieu de ces gags répétitifs. Mais peut-être suis-je tout simplement trop âgé pour apprécier à sa juste valeur cet album...
Je n'avais pas réellement aimé Déogratias mais apprécié Le Bar du vieux français du même auteur. Je n'arrive pas à accrocher à ce style de dialogue et d'images aux contours naïfs. Les dialogues sont plutôt assommants surtout au niveau de l'introduction avec cette histoire de mouche.
Sur le fond maintenant, je n'arrive pas à saisir le message de l'auteur. Nous sommes dans un pays africain en guerre où des familles ont été massacrés laissant des enfants orphelins et livrés à eux-mêmes. Anika les recueille via une organisation humanitaire. C'est terrible que leur réalité quotidienne et nous ne pouvons que compatir s'il nous reste un gramme d'humanité.
Cependant, je ne comprends pas le discours qui consiste à dire que malgré leur indépendance, ces états africains sont exploités par leur ancien colonisateur qui fomentent des guerres pour consolider leurs positions de domination puis arrivent comme des sauveurs avec leurs sacs de riz quand le chaos et la désolation se sont abattus. Des inepties telles que la première civilisation était africaine, l'Egypte, et que celle-ci a été dépossédée par l'empire grec puis romain de nos civilisations occidentales.
L'éternel débat que tout est de la faute aux européens à cause du colonialisme même un demi-siècle après leur indépendance. Je n'arrive pas à être convaincu malgré toute la bonne volonté de ma pensée empreinte de tolérance. Je conclus simplement que ces états n'arrivent pas à s'assumer.
Aujourd'hui, je regarde ce qui se passe au Kenya, l'un des pays d'Afrique les plus riches grâce au tourisme. Cela me désole réellement comment un peuple peut se saborder lui-même pour des questions de rivalité ethnique et de pouvoir.
Par ailleurs, pour en revenir à cette bd, on découvre que ces enfants sont tout bonnement méchants et que c'est naturel et que la foi et la bonté d'Anita n'y pourront rien. C'est trop cruel. :((
Adèle est une héroïne que je n'aime pas. Elle n'a rien de sympathique, même en cherchant bien. On est loin de la trempe d'une Miss Endicott ou encore des héroïnes aux contours généreux d'Arleston ou autres. Bref, il n'y a rien à voir. Même ses chapeaux sont ridicules! Ses aventures m'indiffèrent totalement.
Elle semble attirer perpétuellement les ennuis et la haine de ses contemporains. Sa simple présence semble activer des monstres venus de la Préhistoire ou des sectes ayant traversé l'histoire! C'est dire! Elle échappera même plusieurs fois à des attentats!
Bien sûr, il y a une ambiance parisienne d'avant première guerre mais cela ne me suffit pas pour apprécier grandement une histoire. Pourtant, il faut savoir qu'Adèle a ses adeptes et que ses aventures étalées entre 1976 et 1997 (soit 9 tomes) attirent beaucoup de lecteurs. Sans compter sur le cinéma qui a adapté récemment une de ses aventures.
En l'espèce, le scénario est inutilement alambiqué et ce sentiment se retrouve sur l'ensemble de la série. Pour l'époque, je conviens que cela devait être un must. Cependant, cette bd apparaît aujourd'hui totalement désuète. Je passerai sous silence les situations totalement stupides que j'ai pu lire. Une vraie déception en ce qui me concerne! Je comprends néanmoins le lecteur :((
Que cette histoire est confuse. Après la lecture, il m’a fallu relire le résumé au dos de l’album pour comprendre de quoi il en retournait exactement ! De plus le ton en permanence cynique du héros est carrément fatiguant, voir énervant. La BD est basée sur la seconde guerre mondiale. Enfin presque, puisque le cour des évènements a été modifié aux profits des Français et Anglais qui ont remporté la guerre en 40. Seul les soviétiques se battent encore contre les Nazis, à l’Est.
Le scénario tourne autour donc de ses méchants Nazis qui ont apparemment découvert des armes mystiques secrètes au pouvoir tel que leurs soldats deviennent des loup garous.
Mise à part un beau dessin, cette histoire ne dévoile rien de neuf dans le genre « fantastique-seconde guerre mondiale ». Achat non conseillé !
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Star Wars - La Légende des Jedi
Il était une fois... "La légende des Jedi". Le scenario de Anderson nous ramène à cinq mille ans avant Episode IV (et environ mille ans avant Les Chevaliers de l'Ancienne République), les Jedi et les Sith sont légion, le règne des seigneurs noirs est à son apogée. Ce cycle qui va nous décrire l’âge d’or des Sith puis leur chute est une période clef de l’univers Star Wars, souvent évoquée mais jamais réellement traitée. De prime abord, le sujet est alléchant, cependant après lecture, je trouve que le récit s’éloigne trop du genre space opéra et donne plus dans l’heroic fantasy. L’univers -starwarsien- perd de son identité contrairement à tout ce que j’ai pu lire jusque là, et je trouve ça gênant. C’est peut-être pour faire plus légendaire... A côté de ça, il y a de bonnes idées comme les pionniers des routes de l’hyperespace. Le premier tome est un peu long à démarrer mais il pose les bases d’évènements dont j’ai envie de connaître le dénouement. Je trouve les dessins de Carrasco moyens, très à l’écart de l’univers Star Wars, et les couleurs de Rambo vieillottes et criardes. Bref, côté illustrations, ce n’est pas ce qui se fait de mieux dans la lointaine, très lointaine galaxie. J’ai l’impression qu’ils ont essayé de faire du rétro pour accentuer le côté -Il y a 5000 ans-, mais pour moi, ils y sont mal pris.
Calypso
Une histoire assez étrange ayant pour cadre une piscine municipale: tel est le concept de cette bd. Une jeune femme restauratrice de mosaïques va tomber amoureux du fantôme d'un noyé, le tout dans les années 60. C'est sans compter l'obstination du directeur de la piscine qui a le béguin pour notre héroïne Delphine, une petite fille capricieuse qui rêve encore au prince charmant. Ce récit avait tout pour plaire mais il est traité à la manière d'un roman photo. Les sentiments qu'expriment les personnages sont comme artificiels, sans aucune chaleur. J'ai trouvé que Delphine est la parfaite nunuche associé à un semblant de compagnon manquant singulièrement de charisme. On ne s'attache pas car on n'éprouve rien. Par ailleurs, les invraisemblances "matérielles" m'ont toujours agacé. Voilà Delphine qui remplit une piscine d'eau en quelques minutes avant d'y plonger. Tout le monde sait qu'il faut bien plus d'une journée pour remplir un bassin. :| Mais bon, passons ! Graphiquement, c'est morne et fade à la fois. Mais cela se laisse regarder sans aucun plaisir pour les yeux même si je dois reconnaître une certaine fluidité harmonieuse de l'ensemble. Les 3 premières pages dont les cases se combinent sont d'ailleurs très réussies. Oui au final, il manque singulièrement quelque chose à cette bd. Un petit supplément d'âme !
Mär Omega
Mär - Märchen Awaken Romance était un shonen plutôt efficace mais ni original ni très captivant. Alors quand la série s'est terminée, je n'aurais pas été le premier à réclamer une suite. Ce fut pourtant le cas avec la création de Mär Omega qui reprenait le filon pour des raisons sûrement commerciales, au Japon du moins car je ne sais pas si la série originelle a tellement marché en France. On y retrouve le même univers, 6 ans après. Le héros de la première série, Ginta, n'est plus là. Mais il va être dès le début remplacé par un petit nouveau, qui lui ressemble d'ailleurs beaucoup physiquement, à la couleur de cheveux près. Ce dernier a la seule différence d'être un vrai habitant du monde des rêves. Mais pour le reste, il va lui aussi se retrouver armé de l'Ärm vivant Babbo, se révéler très vite très doué malgré un emportement caractéristique de l'adolescent de shonen. L'intrigue globale change un peu, l'ennemi n'est plus l'Echiquier mais des créateurs-manipulateurs de Malefacts, mais dans l'ensemble... on prend les mêmes et on recommence. Alors qu'est-ce que ce nouveau shonen apporte de neuf ? Pas grand chose. Le dessin est plutôt bon, quoiqu'un peu embrouillé dans certaines scènes d'action ou de fusion entre ärms. La narration est correcte mais sans innovation. Les personnages sont banals. Le scénario est empli de facilités, de coïncidences bienheureuses et de personnages clés qui apparaissent toujours pile au bon moment. L'ingrédient principal d'un tel shonen de combat, l'envie de voir le personnage devenir de plus en plus fort, n'est pas vraiment là non plus car le jeune Kai récupère dès le début des pouvoirs très puissants que, même s'il les maîtrise mal, il peut sortir dès qu'il s'énerve. Et surtout, comme pour Mär - Märchen Awaken Romance, l'intrigue n'est pas des plus captivantes. Les facilités achèvent de la rendre insipide. Ca marchera peut-être sur certains lecteurs adolescents pas trop regardants mais moi, cette série m'a tout simplement indifféré.
Alex Clément est mort
Il y a des fois où, après avoir vu pleins d'avis positifs, on a envie de lire une bande dessinée et on pense que notre avis va rejoindre ceux des autres. Malheureusement, à la lecture, on se rend compte que ce n'est pas fameux et on se dit 'Pourquoi tout le monde aime sauf moi ?'. C'est ce qui est arrivé avec moi avec 'Alex Clément est mort'. Je m'attendais à un bon thriller et je fus très déçu quand je l'ai lu. Pour commencer, j'ai trouvé que l'histoire démarrait lentement. L'idée du coup de téléphone était bonne, mais les personnages passent 20 pages à avoir peur et à se crier dessus. J'ai été bien content de voir arriver la deuxième partie, mais mes espérances ont disparu quand j'ai vu la famille qui passe le plus clair de son temps à s'engueuler. Bref, je n'ai pas aimé ce one-shot. Je m'attendais à mieux que ça.
Là où vont nos pères
Au risque de me faire crier dessus, je dois avouer que je n'ai pas été touché par 'Là où vont nos pères'. J'ai bien aimé le dessin, mais il ne me suffit pas pour montrer les émotions de ce pauvre père qui est obligé de quitter ses enfants pour aller travailler dans un autre pays. De plus, je trouve qu'il ne se passe pas grand chose. La plupart du temps, on voit le père se promener et rencontrer des gens. Cela peut plaire à plusieurs, mais pas à moi. Pour finir, je conseille aux gens qui veulent le lire de le feuilleter avant afin de se faire une idée et savoir si ça vaut le coup de le lire. Je ne l'ai pas fait et ce fut une erreur.
Les Compagnons du Crépuscule
Comme d'habitude avec Bourgeon, les dessins sont magnifiques, fouillés et le rendu médiéval est bien réalisé. Ce qui me gêne sur cette série (d'où ma note), c'est le scénario. Au début du premier tome, je l'ai trouvé intéressant et prometteur, mais au fil de la lecture, j'ai été déçu. Le scénario part un peu dans tous les sens et j'ai eu du mal à suivre (c'est peut-être souhaité et c'est peut-être moi qui n'est pas accroché). De plus, je trouve que la liaison entre les différents albums n'est pas très cohérente. Bref par rapport à d'autres séries de Bourgeon je suis resté sur ma faim. Mais peut-être qu'après une deuxième lecture, mon avis changera, sait-on jamais...
Le Miya
Eh bien moi j'ai été un brin déçu par ce recueil de gags. Connaissant Boulet au travers notamment de son blog, qui me fait parfois mourir de rire (bon, je ressuscite à chaque fois), je m'attendais à quelque chose de plus diversifié à la lecture du "Miya". Très vite j'ai trouvé les gags répétitifs, peu inventifs, limite lourdingues. Pourtant, je pense qu'il y aurait eu matière à varier les histoires, les formats, etc. Seuls les gags de Libon me semblent d'ailleurs faire preuve d'un peu de fantaisie au milieu de ces gags répétitifs. Mais peut-être suis-je tout simplement trop âgé pour apprécier à sa juste valeur cet album...
Les enfants
Je n'avais pas réellement aimé Déogratias mais apprécié Le Bar du vieux français du même auteur. Je n'arrive pas à accrocher à ce style de dialogue et d'images aux contours naïfs. Les dialogues sont plutôt assommants surtout au niveau de l'introduction avec cette histoire de mouche. Sur le fond maintenant, je n'arrive pas à saisir le message de l'auteur. Nous sommes dans un pays africain en guerre où des familles ont été massacrés laissant des enfants orphelins et livrés à eux-mêmes. Anika les recueille via une organisation humanitaire. C'est terrible que leur réalité quotidienne et nous ne pouvons que compatir s'il nous reste un gramme d'humanité. Cependant, je ne comprends pas le discours qui consiste à dire que malgré leur indépendance, ces états africains sont exploités par leur ancien colonisateur qui fomentent des guerres pour consolider leurs positions de domination puis arrivent comme des sauveurs avec leurs sacs de riz quand le chaos et la désolation se sont abattus. Des inepties telles que la première civilisation était africaine, l'Egypte, et que celle-ci a été dépossédée par l'empire grec puis romain de nos civilisations occidentales. L'éternel débat que tout est de la faute aux européens à cause du colonialisme même un demi-siècle après leur indépendance. Je n'arrive pas à être convaincu malgré toute la bonne volonté de ma pensée empreinte de tolérance. Je conclus simplement que ces états n'arrivent pas à s'assumer. Aujourd'hui, je regarde ce qui se passe au Kenya, l'un des pays d'Afrique les plus riches grâce au tourisme. Cela me désole réellement comment un peuple peut se saborder lui-même pour des questions de rivalité ethnique et de pouvoir. Par ailleurs, pour en revenir à cette bd, on découvre que ces enfants sont tout bonnement méchants et que c'est naturel et que la foi et la bonté d'Anita n'y pourront rien. C'est trop cruel. :((
Adèle Blanc-Sec
Adèle est une héroïne que je n'aime pas. Elle n'a rien de sympathique, même en cherchant bien. On est loin de la trempe d'une Miss Endicott ou encore des héroïnes aux contours généreux d'Arleston ou autres. Bref, il n'y a rien à voir. Même ses chapeaux sont ridicules! Ses aventures m'indiffèrent totalement. Elle semble attirer perpétuellement les ennuis et la haine de ses contemporains. Sa simple présence semble activer des monstres venus de la Préhistoire ou des sectes ayant traversé l'histoire! C'est dire! Elle échappera même plusieurs fois à des attentats! Bien sûr, il y a une ambiance parisienne d'avant première guerre mais cela ne me suffit pas pour apprécier grandement une histoire. Pourtant, il faut savoir qu'Adèle a ses adeptes et que ses aventures étalées entre 1976 et 1997 (soit 9 tomes) attirent beaucoup de lecteurs. Sans compter sur le cinéma qui a adapté récemment une de ses aventures. En l'espèce, le scénario est inutilement alambiqué et ce sentiment se retrouve sur l'ensemble de la série. Pour l'époque, je conviens que cela devait être un must. Cependant, cette bd apparaît aujourd'hui totalement désuète. Je passerai sous silence les situations totalement stupides que j'ai pu lire. Une vraie déception en ce qui me concerne! Je comprends néanmoins le lecteur :((
Le Grand Jeu
Que cette histoire est confuse. Après la lecture, il m’a fallu relire le résumé au dos de l’album pour comprendre de quoi il en retournait exactement ! De plus le ton en permanence cynique du héros est carrément fatiguant, voir énervant. La BD est basée sur la seconde guerre mondiale. Enfin presque, puisque le cour des évènements a été modifié aux profits des Français et Anglais qui ont remporté la guerre en 40. Seul les soviétiques se battent encore contre les Nazis, à l’Est. Le scénario tourne autour donc de ses méchants Nazis qui ont apparemment découvert des armes mystiques secrètes au pouvoir tel que leurs soldats deviennent des loup garous. Mise à part un beau dessin, cette histoire ne dévoile rien de neuf dans le genre « fantastique-seconde guerre mondiale ». Achat non conseillé !