Ca alors, je suis étonné en lisant les avis ci-dessous. Autant j’avais trouvé Un Pacte avec Dieu « pas mal ». Autant j’avais trouvé Jacob le Cafard « franchement bien ». Autant là je me suis profondément ennuyé à la lecture de ce pavé.
J’ai trouvé ça trop austère, trop didactique. Il s’agit presque d’une livre d’histoire sur l’évolution sociale et politique des USA. Ca parle élus locaux, immobilier, taxes, magouilles, etc… Il est impossible de s’attacher aux personnages, faute à la nature même de la narration : l’histoire couvre 4 siècles, et avance donc très très rapidement… des personnages apparaissent, prospèrent ou souffrent pendant quelques pages, puis hop, on passe à la génération suivante, à de nouveaux personnages.
En fait j’ai l’impression que plus Will Eisner avançait dans son travail, plus il s’éloignait des aspects humains pour se focaliser sur le côté historique. J’avais trouvé le 1er titre de cette trilogie, Un Pacte avec Dieu, justement trop léger, trop terre à terre. Puis le 2ème, Jacob le Cafard avait introduit de nombreux faits historiques intéressants, tout en restant très humain. Mais voila, ce 3ème volume rompt selon moi cet équilibre parfait, et se concentre trop sur les faits historiques.
Bon, c’est bien documenté, et intéressera sûrement beaucoup de gens. Mais ma lecture a été un vrai calvaire. :(
Difficile de se faire un avis sur cette BD.
Je rejoindrais assez celui de Ro au niveau des caractéristiques de cet album : un dessin de qualité, une narration parfois originale et pas toujours évidente à suivre, des récits assez durs, et une pointe assez remarquable d'humour noir.
Comme il le dit aussi, ces 4 nouvelles sont sans surprise. Et c'est un petit peu ça qui me gêne. Si j'exclus la 2ème histoire (celle avec les autochtones esclaves) qui ne m'a pas plu, je dirais que dans l'ensemble ça se lit bien.
Mais, finalement les nouvelles sont trop courtes pour marquer la mémoire du lecteur. On ne rencontre pas le détail génial, le personnage charismatique, ou la scène qui vous marque. Du coup dans une semaine j'aurai hélas oublié cette BD.
Je dirais donc pas mal, mais sans plus. Au niveau de la notation, un 2,5/5 serait sans doute plus approprié.
La série continue mais les récits ne se valent pas.
Après le très bon quatrième volet, le cinquième m'a déçu sur presque toute la ligne.
Le scénario manque de rythme, il est décousu. Ce type d'histoire s'apparentant à une épopée apporte généralement plus au lecteur. Les personnages manquent de personnalité, les tenants et aboutissants ne déroulent pas de façon fluide, laissant le lecteur en dehors du récit.
Le dessin est bon mais je n'ai pas vraiment apprécié la colorisation parfois trop sombre, parfois trop flash. J'ai même été décontenancé par le contour clair apparaissant autour des personnages certainement pour les faire ressortir du décor.
Je continuerai clairement cette collection mais je pensais avoir acheté le moins bon avec Sept pirates et je pense que ce 5ème volet lui a pris sa place de lanterne rouge. J'espère que les 2 derniers tomes permettront à cette collection de finir en beauté.
Dans l'histoire de The Mask, il y eut d'abord un comic relativement sombre où le Mask était un personnage violent et sinistre. Puis est apparu le film avec Jim Carrey où le personnage est devenu beaucoup plus clownesque dans une ambiance de cartoon survitaminée. La série animée qui a suivi a été encore plus avant dans le sens de la légèreté et de la fantaisie. Puis sont parus les albums des aventures de Mask chez Dark Horse, sorte d'adaptation en bd de la série animée.
De la bête machine commerciale assez crasse à mon goût.
Le dessin est digne d'un studio de production à la chaine, formaté "comics d'humour" avec le strict minimum en terme de décors et une absence totale d'âme.
Quant aux scénarios, on se demande vraiment à qui ils s'adressent. Leurs intrigues rappellent des trames assez classiques de super-héros masqués opposés à des méchants aux super-pouvoirs divers, un contexte plutôt adulte ou du moins adolescent. Par contre, l'humour cartoon y est assez pitoyable, très gamin, à même de faire rire des enfants de moins de 10 ans mais sans doute pas au-delà. Clownesque et tarte à la crème, sans la fantaisie ou l'audace qui aurait pu rendre ce type d'humour un tant soit peu rigolo. Même dans ce genre délirant, c'est trop formaté et trop prévisible.
En outre, la traduction est assez mauvaise, avec des expressions bizarres dans la bouche des personnages et des jeux de mots qui passent vraiment mal.
A ne lire que si vous n'avez rien d'autre sous la main car c'est très médiocre.
J’ai lu "Plunk" dans le journal « Spirou », mais j’ai du lire tout l’album de Plunk dans ce journal tellement j’ai lu de gags.
Et alors je n’ai pas vraiment aimé. Le dessin est minimaliste, et ce dessin-là je ne l’aime pas. Puis d'habitude je n’aime pas trop le style absurde, et là non plus, je n’ai pas trop aimé les gags de cet album, même s'il y a quelques gags qui m’ont fait rire ou sourire. Mais les couleurs sont fraîches et belles.
Alors je ne conseille pas cette bd à ceux qui n’aiment pas l’absurde (puisqu'au début je voulais mettre 1/5).
Le concept de retranscrire dans un futur plus ou moins éloigné des problèmes touchant notre société comme la pollution, la crise du logement ou encore la télé-poubelle n'est pas nouveau. Un auteur comme Prado l'avait déjà expérimenté il y a plus d'une dizaine d'années.
Je n'ai pas aimé le fait que l'auteur noircit à l'extrême le tableau social en guise de dénonciation. C'est une démarche que je juge trop facile. Ces histoires courtes ne sont pas inoubliables, c'est le moins qu'on puisse dire. Pire encore : elles ne sont absolument pas convaincantes. On frise l'utopie et l'absurde même si on part de faits réels à base d'articles de journaux.
Sur le dessin, je dirais que le trait est beaucoup trop imprécis. J'ai pas eu droit à de jolies planches décrivant le futur. Cela paraît vraiment brouillon surtout au niveau de la transcription des personnages.
C'est bien essayé mais c'est un coup loupé. Cependant, rire jaune garanti ! :D
Cet album de la collection Jeunesse des éditions Delcourt nous fait découvrir six contes vietnamiens au travers de courtes nouvelles.
Courtes, car, 6 histoires en 30 pages, ça ne laisse pas vraiment le temps de développer chaque scénario… Ainsi, malheureusement, j'ai trouvé que certaines introductions mais surtout certains finaux étaient trop rapides, trop abrupts, me laissant désarmé et dubitatif.
Pour finir avec les critiques négatives, la police de caractère utilisée est catastrophique ! Voulant imiter les idéogrammes asiatiques, les D et les O sont souvent confondus et ralentissent en compliquant inutilement la lecture. Les jeunes lecteurs les moins à l'aise avec les livres seront sûrement complètement rebutés et rangeront vite fait cette BD au fond d'une étagère…
Cela dit, pour ceux qui aiment la sagesse orientale et le sens de l'honneur typique de ces contrées que l'on retrouve entre autre dans le bushido, vous devriez y trouver de quoi raconter à vos enfants. Car, en tant qu'adulte, comme je l'ai déjà dit, le développement rapide des histoires ne vous contentera pas.
En revanche, cette vitesse de lecture et cette simplicité qui se dégagent de chaque page passeront sûrement très bien auprès des plus jeunes qui n'auront pas le temps de s'ennuyer ou de se lasser.
Ces six contes finissent donc souvent avec une petite morale et quelques conseils avisés sur le respect, l'honneur, la fraternité, l'entraide…
Rien de bien nouveau à l'horizon pourtant pour ceux qui s'intéressent déjà à cette culture, tous ces contes ont déjà été lus et revus, car certains sont sûrement en commun avec d'autres pays de l'Asie.
Le dessin est simple, clair, n'offrant que très peu de détails et quasiment aucun décor ni paysage. Tout se focalise sur les acteurs principaux des saynètes.
A déplorer cependant des visages ou plutôt un visage dont est affublé chacun des personnages. Il est donc très difficile de reconnaître les différents personnages, hommes comme femmes, si ce n'est par leurs vêtements et éventuellement leurs coiffures. Dommage cela gâche un peu le plaisir de lecture.
En revanche, si le trait est simple et dénudé, la mise en couleur directe fait tout le travail et c'est bien grâce à sa qualité que nous arrivons finalement au bout de cette lecture. La mise en couleur utilise beaucoup de couleurs pastel, très douces, et légèrement ''délavées'', comme l'on peut voir sur maints tableaux représentants souvent des paysages dans tous les restaurants chinois ;)
Le dessin emploie donc les codes de la culture orientale et nous emporte facilement dans ces contrées lointaines.
Voilà, il est finalement bien dommage que cet album louable ait tant de petits défauts qui compliquent sa lecture car je suis persuadé que les plus jeunes seront rebutés par ce travail alors qu'il mérite le détour par les messages qu'il fait passer. (Bosse fainéant, on n'a jamais rien sans rien !!! :D )
"Sept guerrières" est le cinquième opus de la collection "sept...", qui se propose de nous offrir des récits fort différents où à chaque fois sept personnages sont au coeur de l'action. L'histoire des "sept guerrières" prend le parti d'évoluer dans un cadre à mi-chemin de l'histoire et du mythe, offrant l'occasion à six jeunes donzelles, auxquelles s'adjoindra une septième, de faire valoir leurs atouts...
Ainsi, tous ces personnages évoluent dans un Moyen-Orient d'opérette, à la charnière de l'Antiquité et du Moyen-âge. Byzantins et Perses -deux empires qui n'ont eu cesse de s'affronter à cette période- se sont alliés pour conquérir un royaume imaginaire, N'Nas Amon. Le postulat est honnête: le lecteur est d'emblée averti de ne pas avoir affaire à un véritable récit historique, mais à une oeuvre qui s'inspire de l'histoire sans s'y conformer, à la manière d'un Thorgal.
Pourtant ici, pas question de parler d'héroïc-fantasy, point de monstres ou de créatures imaginaires, pas de pouvoirs magiques: nous sommes loin de l'univers de "Lanfeust". Les curieux remarqueront même que certains termes et illustrations s'inspirent de la langue ou de la culture berbère d'Afrique du Nord.
Mais, malgré tout, la qualité, aussi bien scénaristique que graphique, est loin d'être au rendez-vous d'une oeuvre dont la couverture impeccable et soignée laissait pourtant présager le meilleur.
En effet, malgré une colorisation informatique souvent efficace, le dessin apparaît à maintes fois brouillon, beaucoup plus en tout cas que dans la précédente BD du dessinateur, Necromancer. En outre, les visages des personnages se ressemblent tellement qu'on en vient à les confondre. J'ai peut-être tort, mais tout donne à penser que le travail a été un peu bâclé.
Par ailleurs, en dépit des 61 pages du récit, il ne se passe pas grand-chose le long d'une histoire qui se résume à éviter quelques pièges convenus et à affronter des ennemis -sur terre, sur mer- au cours de sanglants combats qui en deviennent répétitifs. Notons aussi quelques menues incohérences que je vous épargnerai ici. On aurait aussi sans doute gagné à approfondir la personnalité propre de chacune des "sept guerrières", personnages au mieux sans saveur, au pire insipides.
Et même si le scénariste ménage une fin surprenante -ouf!-, cela ne suffit pas à sauver un récit ennuyant de bout en bout, et dont la vacuité des dialogues apparaît dès le premier phylactère. L'auteur sacrifie même à la mode actuelle d'insérer des scènes (très) érotiques dans des récits d'aventures supposés tous publics (ex: Les Aigles de Rome).
Nul doute que ces "sept guerrières" sont loin d'être le meilleur tome de cette collection -surtout pour 13,95 euros. Heureusement, le genre regorge de récits de bien meilleure qualité, par exemple Sept voleurs.
Décidément, Lovecraft inspire plusieurs auteurs de bande dessinée. C'est la deuxième adaptation de ses nouvelles que je lis et ce n'est sûrement pas la meilleure. Pourtant, le dessin est vraiment bon et il y a une atmosphère que j'ai adorée sauf qu'il y a un petit problème qui a beaucoup d'importance : les fins.
Je ne sais pas comment c'est dans les histoires originales, mais ici les fins sont totalement bâclées. Pendant environ 10 pages, je suis ébloui par le suspense puis apparaît une conclusion qui détruit tout mon plaisir. Ça se résume souvent à un truc du genre le héros voit un monstre et il est traumatisé pour le reste de ses jours. C'est vraiment frustrant et je m'attendais à mieux vu le talent évident de Lovecraft.
J'avais de bons a priori avec cette série.
Des couvertures assez avenantes (surtout la première), un dessin qui me semblait correct, et pas mal d'action à première vue.
Mais en fait j'ai vite déchanté. Mis à part le premier tome, l'ensemble de la série est assez plat, ennuyeux, il ne se passe à peu près rien. Je m'attendais à une histoire de corsaires des airs assez nerveuse, je me suis retrouvé avec une bluette mâtinée de quelques scènes d'action par-ci par-là. Eric Hérenguel, le dessinateur, a dû pas mal s'ennuyer, lui qui aime bien tout ce qui bouge... Pourtant son dessin n'était pas mal du tout, un peu terni cependant par des couleurs peu attrayantes.
Bref, un beau gâchis.
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Dropsie Avenue
Ca alors, je suis étonné en lisant les avis ci-dessous. Autant j’avais trouvé Un Pacte avec Dieu « pas mal ». Autant j’avais trouvé Jacob le Cafard « franchement bien ». Autant là je me suis profondément ennuyé à la lecture de ce pavé. J’ai trouvé ça trop austère, trop didactique. Il s’agit presque d’une livre d’histoire sur l’évolution sociale et politique des USA. Ca parle élus locaux, immobilier, taxes, magouilles, etc… Il est impossible de s’attacher aux personnages, faute à la nature même de la narration : l’histoire couvre 4 siècles, et avance donc très très rapidement… des personnages apparaissent, prospèrent ou souffrent pendant quelques pages, puis hop, on passe à la génération suivante, à de nouveaux personnages. En fait j’ai l’impression que plus Will Eisner avançait dans son travail, plus il s’éloignait des aspects humains pour se focaliser sur le côté historique. J’avais trouvé le 1er titre de cette trilogie, Un Pacte avec Dieu, justement trop léger, trop terre à terre. Puis le 2ème, Jacob le Cafard avait introduit de nombreux faits historiques intéressants, tout en restant très humain. Mais voila, ce 3ème volume rompt selon moi cet équilibre parfait, et se concentre trop sur les faits historiques. Bon, c’est bien documenté, et intéressera sûrement beaucoup de gens. Mais ma lecture a été un vrai calvaire. :(
Il était une fois dans le futur (Les Bourreaux)
Difficile de se faire un avis sur cette BD. Je rejoindrais assez celui de Ro au niveau des caractéristiques de cet album : un dessin de qualité, une narration parfois originale et pas toujours évidente à suivre, des récits assez durs, et une pointe assez remarquable d'humour noir. Comme il le dit aussi, ces 4 nouvelles sont sans surprise. Et c'est un petit peu ça qui me gêne. Si j'exclus la 2ème histoire (celle avec les autochtones esclaves) qui ne m'a pas plu, je dirais que dans l'ensemble ça se lit bien. Mais, finalement les nouvelles sont trop courtes pour marquer la mémoire du lecteur. On ne rencontre pas le détail génial, le personnage charismatique, ou la scène qui vous marque. Du coup dans une semaine j'aurai hélas oublié cette BD. Je dirais donc pas mal, mais sans plus. Au niveau de la notation, un 2,5/5 serait sans doute plus approprié.
Sept guerrières
La série continue mais les récits ne se valent pas. Après le très bon quatrième volet, le cinquième m'a déçu sur presque toute la ligne. Le scénario manque de rythme, il est décousu. Ce type d'histoire s'apparentant à une épopée apporte généralement plus au lecteur. Les personnages manquent de personnalité, les tenants et aboutissants ne déroulent pas de façon fluide, laissant le lecteur en dehors du récit. Le dessin est bon mais je n'ai pas vraiment apprécié la colorisation parfois trop sombre, parfois trop flash. J'ai même été décontenancé par le contour clair apparaissant autour des personnages certainement pour les faire ressortir du décor. Je continuerai clairement cette collection mais je pensais avoir acheté le moins bon avec Sept pirates et je pense que ce 5ème volet lui a pris sa place de lanterne rouge. J'espère que les 2 derniers tomes permettront à cette collection de finir en beauté.
Les Aventures de Mask
Dans l'histoire de The Mask, il y eut d'abord un comic relativement sombre où le Mask était un personnage violent et sinistre. Puis est apparu le film avec Jim Carrey où le personnage est devenu beaucoup plus clownesque dans une ambiance de cartoon survitaminée. La série animée qui a suivi a été encore plus avant dans le sens de la légèreté et de la fantaisie. Puis sont parus les albums des aventures de Mask chez Dark Horse, sorte d'adaptation en bd de la série animée. De la bête machine commerciale assez crasse à mon goût. Le dessin est digne d'un studio de production à la chaine, formaté "comics d'humour" avec le strict minimum en terme de décors et une absence totale d'âme. Quant aux scénarios, on se demande vraiment à qui ils s'adressent. Leurs intrigues rappellent des trames assez classiques de super-héros masqués opposés à des méchants aux super-pouvoirs divers, un contexte plutôt adulte ou du moins adolescent. Par contre, l'humour cartoon y est assez pitoyable, très gamin, à même de faire rire des enfants de moins de 10 ans mais sans doute pas au-delà. Clownesque et tarte à la crème, sans la fantaisie ou l'audace qui aurait pu rendre ce type d'humour un tant soit peu rigolo. Même dans ce genre délirant, c'est trop formaté et trop prévisible. En outre, la traduction est assez mauvaise, avec des expressions bizarres dans la bouche des personnages et des jeux de mots qui passent vraiment mal. A ne lire que si vous n'avez rien d'autre sous la main car c'est très médiocre.
Plunk
J’ai lu "Plunk" dans le journal « Spirou », mais j’ai du lire tout l’album de Plunk dans ce journal tellement j’ai lu de gags. Et alors je n’ai pas vraiment aimé. Le dessin est minimaliste, et ce dessin-là je ne l’aime pas. Puis d'habitude je n’aime pas trop le style absurde, et là non plus, je n’ai pas trop aimé les gags de cet album, même s'il y a quelques gags qui m’ont fait rire ou sourire. Mais les couleurs sont fraîches et belles. Alors je ne conseille pas cette bd à ceux qui n’aiment pas l’absurde (puisqu'au début je voulais mettre 1/5).
Tristes utopiques
Le concept de retranscrire dans un futur plus ou moins éloigné des problèmes touchant notre société comme la pollution, la crise du logement ou encore la télé-poubelle n'est pas nouveau. Un auteur comme Prado l'avait déjà expérimenté il y a plus d'une dizaine d'années. Je n'ai pas aimé le fait que l'auteur noircit à l'extrême le tableau social en guise de dénonciation. C'est une démarche que je juge trop facile. Ces histoires courtes ne sont pas inoubliables, c'est le moins qu'on puisse dire. Pire encore : elles ne sont absolument pas convaincantes. On frise l'utopie et l'absurde même si on part de faits réels à base d'articles de journaux. Sur le dessin, je dirais que le trait est beaucoup trop imprécis. J'ai pas eu droit à de jolies planches décrivant le futur. Cela paraît vraiment brouillon surtout au niveau de la transcription des personnages. C'est bien essayé mais c'est un coup loupé. Cependant, rire jaune garanti ! :D
Contes et récits vietnamiens
Cet album de la collection Jeunesse des éditions Delcourt nous fait découvrir six contes vietnamiens au travers de courtes nouvelles. Courtes, car, 6 histoires en 30 pages, ça ne laisse pas vraiment le temps de développer chaque scénario… Ainsi, malheureusement, j'ai trouvé que certaines introductions mais surtout certains finaux étaient trop rapides, trop abrupts, me laissant désarmé et dubitatif. Pour finir avec les critiques négatives, la police de caractère utilisée est catastrophique ! Voulant imiter les idéogrammes asiatiques, les D et les O sont souvent confondus et ralentissent en compliquant inutilement la lecture. Les jeunes lecteurs les moins à l'aise avec les livres seront sûrement complètement rebutés et rangeront vite fait cette BD au fond d'une étagère… Cela dit, pour ceux qui aiment la sagesse orientale et le sens de l'honneur typique de ces contrées que l'on retrouve entre autre dans le bushido, vous devriez y trouver de quoi raconter à vos enfants. Car, en tant qu'adulte, comme je l'ai déjà dit, le développement rapide des histoires ne vous contentera pas. En revanche, cette vitesse de lecture et cette simplicité qui se dégagent de chaque page passeront sûrement très bien auprès des plus jeunes qui n'auront pas le temps de s'ennuyer ou de se lasser. Ces six contes finissent donc souvent avec une petite morale et quelques conseils avisés sur le respect, l'honneur, la fraternité, l'entraide… Rien de bien nouveau à l'horizon pourtant pour ceux qui s'intéressent déjà à cette culture, tous ces contes ont déjà été lus et revus, car certains sont sûrement en commun avec d'autres pays de l'Asie. Le dessin est simple, clair, n'offrant que très peu de détails et quasiment aucun décor ni paysage. Tout se focalise sur les acteurs principaux des saynètes. A déplorer cependant des visages ou plutôt un visage dont est affublé chacun des personnages. Il est donc très difficile de reconnaître les différents personnages, hommes comme femmes, si ce n'est par leurs vêtements et éventuellement leurs coiffures. Dommage cela gâche un peu le plaisir de lecture. En revanche, si le trait est simple et dénudé, la mise en couleur directe fait tout le travail et c'est bien grâce à sa qualité que nous arrivons finalement au bout de cette lecture. La mise en couleur utilise beaucoup de couleurs pastel, très douces, et légèrement ''délavées'', comme l'on peut voir sur maints tableaux représentants souvent des paysages dans tous les restaurants chinois ;) Le dessin emploie donc les codes de la culture orientale et nous emporte facilement dans ces contrées lointaines. Voilà, il est finalement bien dommage que cet album louable ait tant de petits défauts qui compliquent sa lecture car je suis persuadé que les plus jeunes seront rebutés par ce travail alors qu'il mérite le détour par les messages qu'il fait passer. (Bosse fainéant, on n'a jamais rien sans rien !!! :D )
Sept guerrières
"Sept guerrières" est le cinquième opus de la collection "sept...", qui se propose de nous offrir des récits fort différents où à chaque fois sept personnages sont au coeur de l'action. L'histoire des "sept guerrières" prend le parti d'évoluer dans un cadre à mi-chemin de l'histoire et du mythe, offrant l'occasion à six jeunes donzelles, auxquelles s'adjoindra une septième, de faire valoir leurs atouts... Ainsi, tous ces personnages évoluent dans un Moyen-Orient d'opérette, à la charnière de l'Antiquité et du Moyen-âge. Byzantins et Perses -deux empires qui n'ont eu cesse de s'affronter à cette période- se sont alliés pour conquérir un royaume imaginaire, N'Nas Amon. Le postulat est honnête: le lecteur est d'emblée averti de ne pas avoir affaire à un véritable récit historique, mais à une oeuvre qui s'inspire de l'histoire sans s'y conformer, à la manière d'un Thorgal. Pourtant ici, pas question de parler d'héroïc-fantasy, point de monstres ou de créatures imaginaires, pas de pouvoirs magiques: nous sommes loin de l'univers de "Lanfeust". Les curieux remarqueront même que certains termes et illustrations s'inspirent de la langue ou de la culture berbère d'Afrique du Nord. Mais, malgré tout, la qualité, aussi bien scénaristique que graphique, est loin d'être au rendez-vous d'une oeuvre dont la couverture impeccable et soignée laissait pourtant présager le meilleur. En effet, malgré une colorisation informatique souvent efficace, le dessin apparaît à maintes fois brouillon, beaucoup plus en tout cas que dans la précédente BD du dessinateur, Necromancer. En outre, les visages des personnages se ressemblent tellement qu'on en vient à les confondre. J'ai peut-être tort, mais tout donne à penser que le travail a été un peu bâclé. Par ailleurs, en dépit des 61 pages du récit, il ne se passe pas grand-chose le long d'une histoire qui se résume à éviter quelques pièges convenus et à affronter des ennemis -sur terre, sur mer- au cours de sanglants combats qui en deviennent répétitifs. Notons aussi quelques menues incohérences que je vous épargnerai ici. On aurait aussi sans doute gagné à approfondir la personnalité propre de chacune des "sept guerrières", personnages au mieux sans saveur, au pire insipides. Et même si le scénariste ménage une fin surprenante -ouf!-, cela ne suffit pas à sauver un récit ennuyant de bout en bout, et dont la vacuité des dialogues apparaît dès le premier phylactère. L'auteur sacrifie même à la mode actuelle d'insérer des scènes (très) érotiques dans des récits d'aventures supposés tous publics (ex: Les Aigles de Rome). Nul doute que ces "sept guerrières" sont loin d'être le meilleur tome de cette collection -surtout pour 13,95 euros. Heureusement, le genre regorge de récits de bien meilleure qualité, par exemple Sept voleurs.
Les Cauchemars de Lovecraft
Décidément, Lovecraft inspire plusieurs auteurs de bande dessinée. C'est la deuxième adaptation de ses nouvelles que je lis et ce n'est sûrement pas la meilleure. Pourtant, le dessin est vraiment bon et il y a une atmosphère que j'ai adorée sauf qu'il y a un petit problème qui a beaucoup d'importance : les fins. Je ne sais pas comment c'est dans les histoires originales, mais ici les fins sont totalement bâclées. Pendant environ 10 pages, je suis ébloui par le suspense puis apparaît une conclusion qui détruit tout mon plaisir. Ça se résume souvent à un truc du genre le héros voit un monstre et il est traumatisé pour le reste de ses jours. C'est vraiment frustrant et je m'attendais à mieux vu le talent évident de Lovecraft.
Edward John Trelawnay
J'avais de bons a priori avec cette série. Des couvertures assez avenantes (surtout la première), un dessin qui me semblait correct, et pas mal d'action à première vue. Mais en fait j'ai vite déchanté. Mis à part le premier tome, l'ensemble de la série est assez plat, ennuyeux, il ne se passe à peu près rien. Je m'attendais à une histoire de corsaires des airs assez nerveuse, je me suis retrouvé avec une bluette mâtinée de quelques scènes d'action par-ci par-là. Eric Hérenguel, le dessinateur, a dû pas mal s'ennuyer, lui qui aime bien tout ce qui bouge... Pourtant son dessin n'était pas mal du tout, un peu terni cependant par des couleurs peu attrayantes. Bref, un beau gâchis.