Le duo Céka et Clod découvert avec Le Procès renouvelle l’expérience en adaptant une nouvelle. Mais l’univers kafkaïen laisse place à celui moins absurde mais tout aussi mystérieux d’Allan Poe. J’avais bien aimé Le Procès. Ici encore, l’adaptation semble respecter l’œuvre originale. Céka a fait du bon boulot. Le dessin de Clod me plait toujours autant. Un trait simple avec un petit côté désuet plutôt avenant.
Alors, pourquoi seulement deux étoiles ? Le travail de Céka et Clod n’est pas remis en question. La faute en incombe alors à l’adaptation de cette nouvelle (que j’ai pas lue) en format bd qui ne laisse pas un champ assez large pour son développement. Du coup, tout avance rapidement pour aboutir à une conclusion capilotractée. Ainsi, les avancées rapides de Dupin dans cette affaire extraordinaire pour aboutir à des conclusions surréalistes et pourtant vraies m’ont dérangé. La manière de Poe de concevoir ses récits policiers où il part de la fin pour imaginer le début y est sans doute aussi pour quelque chose. On sent très vite que tout est "arrangé". Pourtant je n’ai rien à reprocher à la narration.
Ainsi, ma déception concernant la résolution de l’affaire s’en ressent sur ma note . . .
Dick Herisson, un détective qui œuvre avec un ami journaliste sur des meurtres le plus souvent mêlés avec du surnaturel. C'est un peu du "lu et relu" au niveau scénario, ça se passe comme souvent dans le sud de la France à une époque lointaine et nostalgique des années 50.
Le graphisme fait vieux jeu (et un peu enfantin), je trouve que les décors et les fonds ne sont pas aussi fouillés que je le voudrais (pour un scénario qui se déroule à cette époque), et les dessins des personnages n'ont pas d'originalité et sont un peu insipides.
Les personnalités et le duo détective/journaliste ne sont pas très développés et les histoires toujours tirées par les cheveux, bref un peu déçu par rapport au volume dans le domaine du policier, bien que pourrait être abordable pour un public ado (qui est peut être la cible d'ailleurs).
Des histoires en un seul tome d'un détective privé qui gravite dans le monde de la jet-set. Les scénarios ont le mérite d'être courts (ça aurait été très lassant sur plusieurs tomes) et sont moyennement originaux puisqu'ils se déroulent dans un contexte de riches bourgeois avec un détective un peu baroudeur avec des méthodes du genre provoque. Cela passé, les scénarios ne sont pas très élaborés et pas fouillés bien que ça s'améliore un peu au fil des tomes. Je trouve dommage de prendre des thèmes un peu trop à la mode avec des clichés un peu trop gros : toujours plus malin que les flics et qui arrive toujours à ne pas avoir de problèmes avec eux.
Ce qui m'a vraiment déçu (et possiblement ce qui m'a influencé de manière négative), c'est les dessins que je trouve trop (beaucoup trop) industriels. On sent vraiment la touche "ordinateur" qui est passé par là, surtout dans les façons de dessiner les personnages que je n'aime pas du tout.
Et pour la coloration, c'est la même chose, je trouve que les contrastes sont mal réalisés et les couleurs mal choisies (mais cela reste peut être personnel).
Donc pour résumer, des scénarios qui peuvent être améliorés car ça rame un peu dans le suspense et dans la manière de résoudre l'enquête, un personnage qui est moyennement attachant, des graphismes qui sont très décevant, il faut donc un peu d'effort pour que cette série devienne un peu plus attrayante.
Il pleut, et ce banal fait météorologique est le point de départ d’une série de (trop) courtes tranches de vies qui ne sont pas sans évoquer Monsieur Jean tant par les sujets abordés, que par le coup de crayon de Jean-Philippe Peyraud.
Côté dessin, l’auteur nous propose des planches au trait dynamique, net, des visages stylisés, une mise en couleurs sobre mais harmonieuse dans les marron clair et gris bleu, principalement.
Côté scénario, on a donc 7 saynètes qui ont pour seul dénominateur commun une averse. On a droit à une rencontre sous un porche, deux conversations dans un café, une conversation téléphonique, une rupture, une sortie de cinéma, un jeune couple après l’amour et un vieux couple un dimanche soir.
Ces histoires sont de qualité très inégale, la plupart assez insignifiantes, avec des dialogues peinant à sortir de la platitude qui sied au genre « roman graphique ». Une seule m’a paru plus aboutie, parce que sa chute introduit une note d’humour inattendue, et une autre m’a touchée. Pour le reste, je ne retire pas grand-chose de ma lecture, qui fut en outre, très rapide.
Peyraud parle de ces rencontres qui auraient pu avoir lieu, de l’incommunicabilité et de l’égocentrisme, de désillusions en tout genre.
Pourtant, je pense que l’auteur a des choses à dire et un regard plutôt juste sur ses contemporains, même s’il n’évite pas toujours le cliché et la caricature, simplement le format choisi ne lui donne pas les moyen de développer ses idées, et rend du coup l’exercice un peu vain. Dommage pour nous lecteurs, car on reste vraiment à la surface des choses.
Je viens seulement d'avoir l'occasion de lire cette série dans un style franco-belge bien classique. Mais ça n'a pas collé pour moi. Je suis d'autant plus déçu que, sur la base de mes bons souvenirs de Docteur Poche, j'étais persuadé que j'allais apprécier cette autre série du même auteur.
Je n'ai pas de reproche à faire au dessin. J'aime bien le style de Wasterlain et il me rappelle de bons souvenirs de lecture de jeunesse.
Je n'ai pas de réels reproches à faire non plus à la base des intrigues de chaque tome. C'est le genre de récits d'aventure et d'exotisme aux quatre coins du monde comme je les apprécie d'ordinaire.
Mais c'est l'ensemble qui ne m'a pas charmé.
L'héroïne n'est pas charismatique à mon goût. Déjà, je n'aime pas trop sa bien-pensance parfois moralisatrice. Ensuite, faire d'elle une super femme capable de toutes les prouesses, escalade, deltaplane, pilotage, voile, etc... c'est classique dans le genre mais ça la rend assez agaçante. Tout comme le fait qu'elle se balade n'importe où avec ses articles de presse d'où elle tire les bonnes infos au bon moment.
Le fait de placer les récits dans l'actualité tend aussi à détruire l'intemporalité des classiques franco-belges comme je les aime, et cela donne un aspect engagé et du coup parfois un peu naïf aux intrigues.
Mais l'essentiel de mes reproches vont surtout à la structure des récits. Le rythme me semble médiocre. Les scénarios se composent trop souvent d'une suite de petites péripéties, sans grand suivi, sans réelle cohérence. Ce qui fait que je n'ai que très rarement accroché aux histoires et que j'en garde un souvenir de constructions artificielles et sans saveur.
C'est dommage...
Certains se demandent (ici même d'ailleurs) si un manga français est une hérésie, un non-sens, une évolution logique, etc... pour ma part je reste loin de ce débat. BD, comics, manga, je suis prêt à lire de tout, fait par n'importe qui, du moment que j'y trouve du plaisir. C'est donc sans a-priori que j'ai entamé la lecture de E-dylle, une BD à la japonaise mais réalisée par des Français.
Bien entendu les personnages sont français et le sens de lecture est occidental, mais le format et le tarif des manga est bien respecté. J'ai trouvé que les personnages avaient de vraies gueules comme dans nos BD franco-belges et étaient assez expressifs, sans les SD (déformations) orientaux. L'idée de départ de l'œuvre m'a plu également. Fouiller le passé d'un ami, l'égratigner, coller les morceaux pour au final chercher des indices, à la façon d'une œuvre policière... Je trouvais que c'était une bonne idée de départ.
Malheureusement cette œuvre est un recueil de déceptions. Premier écueil : j'ai acheté un livre porno. En soi ce n'est pas grave, j'aime bien les BD porno aussi, j'en lis assez souvent... Le hic c'est que je ne savais pas que c'était une œuvre pornographique (je l'ai achetée sur le net, donc sans feuilleter la BD). La jaquette arbore un simple et peu visuel "pour public averti" !! N'importe quel adolescent pourrait commettre la même erreur que moi, cela me gêne énormément. Second écueil : le graphisme. Certes les personnages sont bien dessinés et expressifs (bien qu'ils semblent sortis d' un "feuilleton américain") mais les décors ne sont pas dessinés. Il ne s'agit que de photos scannées, hideuses. Cette œuvre fait plus penser à un roman photo sur lequel on aurait dessiné des petits personnages qu'à un manga. Même le très moche Jenni, que je tenais jusqu'à présent comme la référence en matière de décors laids fait à partir de photos, est bien plus agréable à feuilleter que E-dylle. Enfin, dernier écueil, le scénario est inconstant. Si certains passages tiennent leurs promesses, d'autres sont dignes du film X de Canal +. Certaines ex se contentant par exemple de raconter leurs histoires de cul les moins prudes quand on leur demande de raconter leur histoire d'amour avec le "héros".
Malgré quelques bons points, le bilan final est clairement négatif. Je ne me ferai pas avoir 2 fois, je n'achèterai pas la suite de cette œuvre.
Après la publication de Contes du Japon d’autrefois, Kana continue à nous sortir l'oeuvre de Kazuichi Hanawa.
Comme dans cet autre opus, je n'ai pas été convaincu par les histoires. En effet les personnages -souvent des petites filles, curieux- sont aux prises avec des démons, ou avec des membres de leurs familles qui leur posent problème. Et le problème se résout, mais souvent d'une façon confuse, incompréhensible, ou trop subtile pour que je la comprenne.
J'avoue que le dessin de Hanawa n'est pas non plus très agréable dans cet opus. Les personnages féminins ont des looks, des attitudes très étranges...
Bref, ma lecture ne m'a pas vraiment plu, ni même intéressé. Malgré sa couleur marron soutenu (mais parfaitement hideuse), il ne s'agit pas d'un de ces délicieux coffrets de chocolats fins...
Les différentes histoires de "Quelques pelures" ne m'ont pas vraiment intéressé. La seule exception fut Fibd99 où l'auteur nous raconte comment il a vécu un festival de bd. Ça m'a bien fait rire et je sentais un peu de tendresse derrière tout ça. Le reste m'a vraiment ennuyé. L'auteur a visiblement du talent pour dessiner et nous raconter sa vie, mais je ne suis pas capable d'entrer dans son univers.
Les petits récits qui n'ont pas de rapport avec la vie de Jimmy Beaulieu sont sans aucun intérêt. Je me demande même leur utilité à part faire du remplissage. Un exemple : "Pour de vrai", une histoire muette de trois pages où on voit une fille en maillot de bain sauter d'un tremplin. Euh... Il y a un message caché ? Une métaphore ? L'auteur aime les filles en maillot de bain qui sautent d'un tremplin ? Plusieurs questions dont je ne saurai jamais la réponse.
Voilà un titre qu’on range, à tort à mon avis, dans le registre de la « série B ». Certes, c’est le nom de la collection. Mais comme le dit le célèbre proverbe bdéiste : « nom de la collection, ne fait pas (le) cochon ».
En vérité, cela faisait un moment que je souhaitais m’acheter Carmen McCallum, pour satisfaire mes penchants B-istes inavoués. Ah, une bonne série B avec de l’action, du rythme, des jolies filles, et tout le tintouin qu’on attend d’une « bonne série B » ! Clichés y compris, d’ailleurs. Puisque je n’ai rien contre les clichés, pour autant qu’ils soient bien menés. Mais il y a maldonne. Et dès que j’eus ouvert Carmen McCallum, je compris mon erreur. Je n’étais pas en face d’une série B, mais d’une BD dite « indé ».
Vous ne savez pas ce que c’est l’indé ? Moi non plus, je l’ignorais, beauf que j’étais. Mais, ayant désormais renié ma crasse inculture, je peux en offrir un résumé aussi sincère que juste. L’indé repose sur deux bases : des dessins moches et/ou des histoires moches. En effet, l’indé s’est confiée pour noble mission de lutter contre l’affreuse dépravation de la BD commerciale qui cherche à faire des belles histoires servies par de beaux dessins. Certes, le plus souvent, la BD commerciale se plante dans l’exécution de ce sinistre complot. Mais il fallait néanmoins que certains se lèvent pour lutter bravement, et apporter leur pierre à l’édification de la laideur comme principe conceptuel. C’est vrai, quoi, c’est pas non plus comme si notre monde était tout pourri et déprimant. Il est tellement beau, tellement parfait, tellement bien de partout que cela en devient profondément ennuyant, et qu’il convient donc de pondérer cette sirupeuse beauté par une rebelle laideur. Vous me rétorquerez que la BD commerciale n’est pas exempte de laideur et qu’à sa façon, elle lutte aussi pour vous pourrir le monde. Certes, mais la BD commerciale, elle, elle le fait pour l’argent (parce que l’ignoble et le rance, ça se vend parfois assez bien), ou par erreur. L’indé, elle, le fait par idéalisme, et pour nous ouvrir les yeux. Trop cool... Entre le marteau et l’enclume, que choisir ?
Donc, Carmen McCallum est une magnifique et somptueuse série d’Indé...
Bon, quittons le sérieux pour un instant... Dès que j’ai ouvert les premières pages, j’ai trouvé les personnages plutôt moches. Surtout les personnages féminins. Or, dans le cahier des charges de la série B, il y a, me semble-t-il, des « jolies filles ». De ‘jolies pépés’ eut-on dit dans les années où naquit le genre. Alors, évidemment, si les filles sont loupées (en tout cas à mes yeux), c’est pratiquement tout le concept de « série B » qui s’effondre. Ensuite, l’action et le rythme... Il y en a, oui, pas trop mal mené, d’ailleurs. Mais que voulez-vous ? Quand vous pleurez sur la disparition des jolies filles, qu’en a-t-il a faire, votre petit cœur romantique, de l’action et du rythme ?
Et puis, après cela... alors qu’on cherche malgré tout à suivre le fil du récit... voici que débarquent des Yakuza. Ah, non, trop cool ! Des Yakuza... ça, c’était le pompon avant l’heure. Des Yakuza débarquant en plein désert australien. Tss, tss, que je dis... J’aime bien les clichés. Mais il y a des limites tout de même. Parce que, si on pouvait utiliser d’autres clichés sur le Japon que les Yakuza, hein ? Pourquoi pas, euh... les ninjas (ouarf ouarf) ?
Nan, sérieux, pourquoi pas des shirabyoshi webtronics, ou alors ressusciter un de ces groupuscules de l’époque du Bakumatsu, qui font fureur dans les mangas pseudo-historiques au Japon ? Genre, le Byakko-Tai, « Groupe du Tigre Blanc », samouraïs du clan d’Aizu qui furent écrasés à la bataille de... (ouvre son dictionnaire) Tonokuchihara, par les troupes impériales, le 8 octobre 1868. Un groupe de samouraïs cryogénisés, rappelés à notre époque, et la vieille lutte shogunat-empire reprise des siècles plus tard ? Non ? Bon, j’aurais au moins essayé...
Bref, donc, des Yakuzas... Et puis, un vieux et son ridicule dragon. Et le reste, je n’ai pas compris, beauf que je suis qui ne saisit pas toutes les nuances de l’Indé. Nan, en fait c’est pire encore : j’ai cessé de chercher même à comprendre. J’ai juste essayé de suivre l’action jusqu’au bout de l’intégrale « anniversaire » que j’avais en main, histoire de voir si l’histoire prenait un chemin qui, malgré tout, m’aurait intéressé.
Mais c’était trop pour moi. Je ne suis déjà pas fan du cyber-punk. Mais là... yakuza, dit-on, vient d’une combinaison perdante au jeu de dés, un synonyme de « pas de bol ». Ben... Pareil.
Alice et le Pays des Merveilles... Comment ne pas y songer lorsque l’on voit la couverture, lorsque l’on lit les résumés ?
Alice et le Pays des Merveilles... Un mythe qu’Yuu Watase eut sans doute mieux fait de ne point vouloir « revisiter » à sa manière.
C’est attiré par les couvertures de style « Art Nouveau », et par le désir de voir comment Yuu Watase avait traité le mythe d’Alice, que j’ai pris le premier tome. Rien à en redire. Au contraire, je l’ai tellement aimé, que j’ai pris, vite vite, la suite. Dans ce premier tome, en effet, si l’héroïne ressemble un peu au loser du shonen, mais en fille, notre Alice locale se retrouvait du moins « épaulé » par deux garçons plutôt intriguants et charismatiques. L’histoire, elle-même, était fort bien menée, le premier tome se concluant par un magnifique « cliffhanger ». D’où mon désir de découvrir au plus vite la suite, persuadé que j’avais dégotté là un excellent titre.
Malheureusement, le second tome s’est révélé aussi peu convaincant que le premier était captivant. Cette histoire horrifique possédait un aspect banal, et les histoires de lotis étaient à la limite du compréhensible et du cohérent. Et surtout, franchement peu passionnantes.
J’ai finalement décroché au troisième tome (ayant acheté les quatre premiers tomes en pack d’occasion), lorsque l’auteure nous a trouvé une magnifique ficelle pour éloigner l’héroïne et l’élu de son cœur. Du même registre que celle trouvée dans la série Dark Angel, lorsque les deux tourtereaux ne peuvent pas franchir le pas à cause d’une sorte de virus génétiquement modifié qui leur interdit tout contact physique. Là, c’est un peu du même ordre. Et comme dans Dark Angel, cela m’a paru aussi téléphoné, dispensable, voire rageant. Certes, Dark Angel avait au moins l’excuse de la fameuse pudibonderie américaine. Sans cela, les acteurs auraient [******] comme des lapins. Vous imaginez la tête (ravie) des téléspectateurs américains...
Oui, je sais, je suis encore allé trop loin. Les lapins vont me faire un procès en diffamation.
Cela me fait songer, d’ailleurs... Y’a pas un lapin dans Alice au Pays des Merveilles ?
Bref, un titre qui commence bien, pour s’effondrer tout aussitôt. Un non-hommage à l’œuvre originale.
Sauvez les Lapins !
[******] : synonyme plus technique et prosaïque de « commettre le péché de chair ».
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Double assassinat dans la rue Morgue
Le duo Céka et Clod découvert avec Le Procès renouvelle l’expérience en adaptant une nouvelle. Mais l’univers kafkaïen laisse place à celui moins absurde mais tout aussi mystérieux d’Allan Poe. J’avais bien aimé Le Procès. Ici encore, l’adaptation semble respecter l’œuvre originale. Céka a fait du bon boulot. Le dessin de Clod me plait toujours autant. Un trait simple avec un petit côté désuet plutôt avenant. Alors, pourquoi seulement deux étoiles ? Le travail de Céka et Clod n’est pas remis en question. La faute en incombe alors à l’adaptation de cette nouvelle (que j’ai pas lue) en format bd qui ne laisse pas un champ assez large pour son développement. Du coup, tout avance rapidement pour aboutir à une conclusion capilotractée. Ainsi, les avancées rapides de Dupin dans cette affaire extraordinaire pour aboutir à des conclusions surréalistes et pourtant vraies m’ont dérangé. La manière de Poe de concevoir ses récits policiers où il part de la fin pour imaginer le début y est sans doute aussi pour quelque chose. On sent très vite que tout est "arrangé". Pourtant je n’ai rien à reprocher à la narration. Ainsi, ma déception concernant la résolution de l’affaire s’en ressent sur ma note . . .
Dick Herisson
Dick Herisson, un détective qui œuvre avec un ami journaliste sur des meurtres le plus souvent mêlés avec du surnaturel. C'est un peu du "lu et relu" au niveau scénario, ça se passe comme souvent dans le sud de la France à une époque lointaine et nostalgique des années 50. Le graphisme fait vieux jeu (et un peu enfantin), je trouve que les décors et les fonds ne sont pas aussi fouillés que je le voudrais (pour un scénario qui se déroule à cette époque), et les dessins des personnages n'ont pas d'originalité et sont un peu insipides. Les personnalités et le duo détective/journaliste ne sont pas très développés et les histoires toujours tirées par les cheveux, bref un peu déçu par rapport au volume dans le domaine du policier, bien que pourrait être abordable pour un public ado (qui est peut être la cible d'ailleurs).
Tony Corso
Des histoires en un seul tome d'un détective privé qui gravite dans le monde de la jet-set. Les scénarios ont le mérite d'être courts (ça aurait été très lassant sur plusieurs tomes) et sont moyennement originaux puisqu'ils se déroulent dans un contexte de riches bourgeois avec un détective un peu baroudeur avec des méthodes du genre provoque. Cela passé, les scénarios ne sont pas très élaborés et pas fouillés bien que ça s'améliore un peu au fil des tomes. Je trouve dommage de prendre des thèmes un peu trop à la mode avec des clichés un peu trop gros : toujours plus malin que les flics et qui arrive toujours à ne pas avoir de problèmes avec eux. Ce qui m'a vraiment déçu (et possiblement ce qui m'a influencé de manière négative), c'est les dessins que je trouve trop (beaucoup trop) industriels. On sent vraiment la touche "ordinateur" qui est passé par là, surtout dans les façons de dessiner les personnages que je n'aime pas du tout. Et pour la coloration, c'est la même chose, je trouve que les contrastes sont mal réalisés et les couleurs mal choisies (mais cela reste peut être personnel). Donc pour résumer, des scénarios qui peuvent être améliorés car ça rame un peu dans le suspense et dans la manière de résoudre l'enquête, un personnage qui est moyennement attachant, des graphismes qui sont très décevant, il faut donc un peu d'effort pour que cette série devienne un peu plus attrayante.
Il pleut
Il pleut, et ce banal fait météorologique est le point de départ d’une série de (trop) courtes tranches de vies qui ne sont pas sans évoquer Monsieur Jean tant par les sujets abordés, que par le coup de crayon de Jean-Philippe Peyraud. Côté dessin, l’auteur nous propose des planches au trait dynamique, net, des visages stylisés, une mise en couleurs sobre mais harmonieuse dans les marron clair et gris bleu, principalement. Côté scénario, on a donc 7 saynètes qui ont pour seul dénominateur commun une averse. On a droit à une rencontre sous un porche, deux conversations dans un café, une conversation téléphonique, une rupture, une sortie de cinéma, un jeune couple après l’amour et un vieux couple un dimanche soir. Ces histoires sont de qualité très inégale, la plupart assez insignifiantes, avec des dialogues peinant à sortir de la platitude qui sied au genre « roman graphique ». Une seule m’a paru plus aboutie, parce que sa chute introduit une note d’humour inattendue, et une autre m’a touchée. Pour le reste, je ne retire pas grand-chose de ma lecture, qui fut en outre, très rapide. Peyraud parle de ces rencontres qui auraient pu avoir lieu, de l’incommunicabilité et de l’égocentrisme, de désillusions en tout genre. Pourtant, je pense que l’auteur a des choses à dire et un regard plutôt juste sur ses contemporains, même s’il n’évite pas toujours le cliché et la caricature, simplement le format choisi ne lui donne pas les moyen de développer ses idées, et rend du coup l’exercice un peu vain. Dommage pour nous lecteurs, car on reste vraiment à la surface des choses.
Jeannette Pointu
Je viens seulement d'avoir l'occasion de lire cette série dans un style franco-belge bien classique. Mais ça n'a pas collé pour moi. Je suis d'autant plus déçu que, sur la base de mes bons souvenirs de Docteur Poche, j'étais persuadé que j'allais apprécier cette autre série du même auteur. Je n'ai pas de reproche à faire au dessin. J'aime bien le style de Wasterlain et il me rappelle de bons souvenirs de lecture de jeunesse. Je n'ai pas de réels reproches à faire non plus à la base des intrigues de chaque tome. C'est le genre de récits d'aventure et d'exotisme aux quatre coins du monde comme je les apprécie d'ordinaire. Mais c'est l'ensemble qui ne m'a pas charmé. L'héroïne n'est pas charismatique à mon goût. Déjà, je n'aime pas trop sa bien-pensance parfois moralisatrice. Ensuite, faire d'elle une super femme capable de toutes les prouesses, escalade, deltaplane, pilotage, voile, etc... c'est classique dans le genre mais ça la rend assez agaçante. Tout comme le fait qu'elle se balade n'importe où avec ses articles de presse d'où elle tire les bonnes infos au bon moment. Le fait de placer les récits dans l'actualité tend aussi à détruire l'intemporalité des classiques franco-belges comme je les aime, et cela donne un aspect engagé et du coup parfois un peu naïf aux intrigues. Mais l'essentiel de mes reproches vont surtout à la structure des récits. Le rythme me semble médiocre. Les scénarios se composent trop souvent d'une suite de petites péripéties, sans grand suivi, sans réelle cohérence. Ce qui fait que je n'ai que très rarement accroché aux histoires et que j'en garde un souvenir de constructions artificielles et sans saveur. C'est dommage...
E-dylle
Certains se demandent (ici même d'ailleurs) si un manga français est une hérésie, un non-sens, une évolution logique, etc... pour ma part je reste loin de ce débat. BD, comics, manga, je suis prêt à lire de tout, fait par n'importe qui, du moment que j'y trouve du plaisir. C'est donc sans a-priori que j'ai entamé la lecture de E-dylle, une BD à la japonaise mais réalisée par des Français. Bien entendu les personnages sont français et le sens de lecture est occidental, mais le format et le tarif des manga est bien respecté. J'ai trouvé que les personnages avaient de vraies gueules comme dans nos BD franco-belges et étaient assez expressifs, sans les SD (déformations) orientaux. L'idée de départ de l'œuvre m'a plu également. Fouiller le passé d'un ami, l'égratigner, coller les morceaux pour au final chercher des indices, à la façon d'une œuvre policière... Je trouvais que c'était une bonne idée de départ. Malheureusement cette œuvre est un recueil de déceptions. Premier écueil : j'ai acheté un livre porno. En soi ce n'est pas grave, j'aime bien les BD porno aussi, j'en lis assez souvent... Le hic c'est que je ne savais pas que c'était une œuvre pornographique (je l'ai achetée sur le net, donc sans feuilleter la BD). La jaquette arbore un simple et peu visuel "pour public averti" !! N'importe quel adolescent pourrait commettre la même erreur que moi, cela me gêne énormément. Second écueil : le graphisme. Certes les personnages sont bien dessinés et expressifs (bien qu'ils semblent sortis d' un "feuilleton américain") mais les décors ne sont pas dessinés. Il ne s'agit que de photos scannées, hideuses. Cette œuvre fait plus penser à un roman photo sur lequel on aurait dessiné des petits personnages qu'à un manga. Même le très moche Jenni, que je tenais jusqu'à présent comme la référence en matière de décors laids fait à partir de photos, est bien plus agréable à feuilleter que E-dylle. Enfin, dernier écueil, le scénario est inconstant. Si certains passages tiennent leurs promesses, d'autres sont dignes du film X de Canal +. Certaines ex se contentant par exemple de raconter leurs histoires de cul les moins prudes quand on leur demande de raconter leur histoire d'amour avec le "héros". Malgré quelques bons points, le bilan final est clairement négatif. Je ne me ferai pas avoir 2 fois, je n'achèterai pas la suite de cette œuvre.
Contes fantastiques
Après la publication de Contes du Japon d’autrefois, Kana continue à nous sortir l'oeuvre de Kazuichi Hanawa. Comme dans cet autre opus, je n'ai pas été convaincu par les histoires. En effet les personnages -souvent des petites filles, curieux- sont aux prises avec des démons, ou avec des membres de leurs familles qui leur posent problème. Et le problème se résout, mais souvent d'une façon confuse, incompréhensible, ou trop subtile pour que je la comprenne. J'avoue que le dessin de Hanawa n'est pas non plus très agréable dans cet opus. Les personnages féminins ont des looks, des attitudes très étranges... Bref, ma lecture ne m'a pas vraiment plu, ni même intéressé. Malgré sa couleur marron soutenu (mais parfaitement hideuse), il ne s'agit pas d'un de ces délicieux coffrets de chocolats fins...
Quelques pelures
Les différentes histoires de "Quelques pelures" ne m'ont pas vraiment intéressé. La seule exception fut Fibd99 où l'auteur nous raconte comment il a vécu un festival de bd. Ça m'a bien fait rire et je sentais un peu de tendresse derrière tout ça. Le reste m'a vraiment ennuyé. L'auteur a visiblement du talent pour dessiner et nous raconter sa vie, mais je ne suis pas capable d'entrer dans son univers. Les petits récits qui n'ont pas de rapport avec la vie de Jimmy Beaulieu sont sans aucun intérêt. Je me demande même leur utilité à part faire du remplissage. Un exemple : "Pour de vrai", une histoire muette de trois pages où on voit une fille en maillot de bain sauter d'un tremplin. Euh... Il y a un message caché ? Une métaphore ? L'auteur aime les filles en maillot de bain qui sautent d'un tremplin ? Plusieurs questions dont je ne saurai jamais la réponse.
Carmen Mc Callum
Voilà un titre qu’on range, à tort à mon avis, dans le registre de la « série B ». Certes, c’est le nom de la collection. Mais comme le dit le célèbre proverbe bdéiste : « nom de la collection, ne fait pas (le) cochon ». En vérité, cela faisait un moment que je souhaitais m’acheter Carmen McCallum, pour satisfaire mes penchants B-istes inavoués. Ah, une bonne série B avec de l’action, du rythme, des jolies filles, et tout le tintouin qu’on attend d’une « bonne série B » ! Clichés y compris, d’ailleurs. Puisque je n’ai rien contre les clichés, pour autant qu’ils soient bien menés. Mais il y a maldonne. Et dès que j’eus ouvert Carmen McCallum, je compris mon erreur. Je n’étais pas en face d’une série B, mais d’une BD dite « indé ». Vous ne savez pas ce que c’est l’indé ? Moi non plus, je l’ignorais, beauf que j’étais. Mais, ayant désormais renié ma crasse inculture, je peux en offrir un résumé aussi sincère que juste. L’indé repose sur deux bases : des dessins moches et/ou des histoires moches. En effet, l’indé s’est confiée pour noble mission de lutter contre l’affreuse dépravation de la BD commerciale qui cherche à faire des belles histoires servies par de beaux dessins. Certes, le plus souvent, la BD commerciale se plante dans l’exécution de ce sinistre complot. Mais il fallait néanmoins que certains se lèvent pour lutter bravement, et apporter leur pierre à l’édification de la laideur comme principe conceptuel. C’est vrai, quoi, c’est pas non plus comme si notre monde était tout pourri et déprimant. Il est tellement beau, tellement parfait, tellement bien de partout que cela en devient profondément ennuyant, et qu’il convient donc de pondérer cette sirupeuse beauté par une rebelle laideur. Vous me rétorquerez que la BD commerciale n’est pas exempte de laideur et qu’à sa façon, elle lutte aussi pour vous pourrir le monde. Certes, mais la BD commerciale, elle, elle le fait pour l’argent (parce que l’ignoble et le rance, ça se vend parfois assez bien), ou par erreur. L’indé, elle, le fait par idéalisme, et pour nous ouvrir les yeux. Trop cool... Entre le marteau et l’enclume, que choisir ? Donc, Carmen McCallum est une magnifique et somptueuse série d’Indé... Bon, quittons le sérieux pour un instant... Dès que j’ai ouvert les premières pages, j’ai trouvé les personnages plutôt moches. Surtout les personnages féminins. Or, dans le cahier des charges de la série B, il y a, me semble-t-il, des « jolies filles ». De ‘jolies pépés’ eut-on dit dans les années où naquit le genre. Alors, évidemment, si les filles sont loupées (en tout cas à mes yeux), c’est pratiquement tout le concept de « série B » qui s’effondre. Ensuite, l’action et le rythme... Il y en a, oui, pas trop mal mené, d’ailleurs. Mais que voulez-vous ? Quand vous pleurez sur la disparition des jolies filles, qu’en a-t-il a faire, votre petit cœur romantique, de l’action et du rythme ? Et puis, après cela... alors qu’on cherche malgré tout à suivre le fil du récit... voici que débarquent des Yakuza. Ah, non, trop cool ! Des Yakuza... ça, c’était le pompon avant l’heure. Des Yakuza débarquant en plein désert australien. Tss, tss, que je dis... J’aime bien les clichés. Mais il y a des limites tout de même. Parce que, si on pouvait utiliser d’autres clichés sur le Japon que les Yakuza, hein ? Pourquoi pas, euh... les ninjas (ouarf ouarf) ? Nan, sérieux, pourquoi pas des shirabyoshi webtronics, ou alors ressusciter un de ces groupuscules de l’époque du Bakumatsu, qui font fureur dans les mangas pseudo-historiques au Japon ? Genre, le Byakko-Tai, « Groupe du Tigre Blanc », samouraïs du clan d’Aizu qui furent écrasés à la bataille de... (ouvre son dictionnaire) Tonokuchihara, par les troupes impériales, le 8 octobre 1868. Un groupe de samouraïs cryogénisés, rappelés à notre époque, et la vieille lutte shogunat-empire reprise des siècles plus tard ? Non ? Bon, j’aurais au moins essayé... Bref, donc, des Yakuzas... Et puis, un vieux et son ridicule dragon. Et le reste, je n’ai pas compris, beauf que je suis qui ne saisit pas toutes les nuances de l’Indé. Nan, en fait c’est pire encore : j’ai cessé de chercher même à comprendre. J’ai juste essayé de suivre l’action jusqu’au bout de l’intégrale « anniversaire » que j’avais en main, histoire de voir si l’histoire prenait un chemin qui, malgré tout, m’aurait intéressé. Mais c’était trop pour moi. Je ne suis déjà pas fan du cyber-punk. Mais là... yakuza, dit-on, vient d’une combinaison perdante au jeu de dés, un synonyme de « pas de bol ». Ben... Pareil.
Alice 19th
Alice et le Pays des Merveilles... Comment ne pas y songer lorsque l’on voit la couverture, lorsque l’on lit les résumés ? Alice et le Pays des Merveilles... Un mythe qu’Yuu Watase eut sans doute mieux fait de ne point vouloir « revisiter » à sa manière. C’est attiré par les couvertures de style « Art Nouveau », et par le désir de voir comment Yuu Watase avait traité le mythe d’Alice, que j’ai pris le premier tome. Rien à en redire. Au contraire, je l’ai tellement aimé, que j’ai pris, vite vite, la suite. Dans ce premier tome, en effet, si l’héroïne ressemble un peu au loser du shonen, mais en fille, notre Alice locale se retrouvait du moins « épaulé » par deux garçons plutôt intriguants et charismatiques. L’histoire, elle-même, était fort bien menée, le premier tome se concluant par un magnifique « cliffhanger ». D’où mon désir de découvrir au plus vite la suite, persuadé que j’avais dégotté là un excellent titre. Malheureusement, le second tome s’est révélé aussi peu convaincant que le premier était captivant. Cette histoire horrifique possédait un aspect banal, et les histoires de lotis étaient à la limite du compréhensible et du cohérent. Et surtout, franchement peu passionnantes. J’ai finalement décroché au troisième tome (ayant acheté les quatre premiers tomes en pack d’occasion), lorsque l’auteure nous a trouvé une magnifique ficelle pour éloigner l’héroïne et l’élu de son cœur. Du même registre que celle trouvée dans la série Dark Angel, lorsque les deux tourtereaux ne peuvent pas franchir le pas à cause d’une sorte de virus génétiquement modifié qui leur interdit tout contact physique. Là, c’est un peu du même ordre. Et comme dans Dark Angel, cela m’a paru aussi téléphoné, dispensable, voire rageant. Certes, Dark Angel avait au moins l’excuse de la fameuse pudibonderie américaine. Sans cela, les acteurs auraient [******] comme des lapins. Vous imaginez la tête (ravie) des téléspectateurs américains... Oui, je sais, je suis encore allé trop loin. Les lapins vont me faire un procès en diffamation. Cela me fait songer, d’ailleurs... Y’a pas un lapin dans Alice au Pays des Merveilles ? Bref, un titre qui commence bien, pour s’effondrer tout aussitôt. Un non-hommage à l’œuvre originale. Sauvez les Lapins ! [******] : synonyme plus technique et prosaïque de « commettre le péché de chair ».