Les derniers avis (20198 avis)

Couverture de la série Cyborg 009
Cyborg 009

J'ai acheté le premier tome de cette série du fait du style assez proche de celui de Tezuka, que j'apprécie énormément. Il l'est effectivement concernant le dessin. Concernant l'histoire... elle est très simpliste, un peu dans le genre de celles de Tezuka à ses débuts (et je n'aime pas cette période très particulière non plus). L'œuvre étant très vieille, elle souffre donc des même défauts que celles de Tezuka de la même époque : une narration aussi simpliste que les intrigues développées. Il s'agit d'histoires très enfantines, qui ont certes servi de tremplin aux auteurs vers des mangas bien plus ambitieux, mais qui restent au final anecdotiques, bien que bien ancrées dans le patrimoine. Je ne sais pas ce que valent les autres œuvres du même auteur, notamment les plus récentes, mais j'avoue avoir été un peu refroidi. Qui sait, peut-être a-t-il aussi fait des progrès phénoménaux par la suite, tout comme son maître ?

13/06/2010 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Cyborg 009
Cyborg 009

Second manga de Ishinomori que je lis et c'est la seconde fois que je suis déçu. J'ai trouvé le ton de la série trop naïve même lorsque l'auteur fait des passages plus sérieux. On sent que Ishinomori est un élève de Tezuka : ça me fait penser à Astro Boy, mais malheureusement il y a tous les défauts de ce manga et aucune de ses qualités. Les personnages ne sont pas très intéressants et les scénarii ont vraiment mal vieillis. J'ai lu les trois premiers tomes et j'ai l'impression de toujours lire la même histoire. En gros, il y a des méchants (dont des 'nouveaux' nazis ) et ils ont une technologie ultra-moderne qui menace l'humanité. La grande organisation Black Ghost est caricaturale au possible. Le message de paix de l'auteur est trop mis en avant et ça devient chiant. C'est du genre 'On mon dieu ! Les méchants marchands d'armes de Black Ghost ont encore détruit la vie de gens innocents en les transformant en cyborgs ! Ils sont vraiment pas gentils !'.

13/06/2010 (modifier)
Par pol
Note: 2/5
Couverture de la série Haut de gamme
Haut de gamme

Album de gags "composé" par Binet, l'auteur des Bidochon, sur le thème de la musique et des musiciens amateurs. Un vieux prof de piano un peu frustré se retrouve à donner des cours à une population variée et propice à toutes les moqueries imaginables : le sale gosse qui rêve de faire de la trompette, le vieux veuf nostalgique, la vieille fan de Chopin bien coincée... Tout se joli petit monde se succède au fil des pages, au rythme de petites histoires courtes mettant en scènes leur déboires musicaux. Les personnages sont récurrents et on les retrouve en alternance toutes les 3-4 histoires. Ceci est hélas la porte ouverte à un comique de répétition qui ne fonctionne guère : le vieux veuf refuse de jouer un fa dièse car sa femme est morte pendant un fa dièse. 10 pages plus loin c'est un do qu'il refuse de jouer, son chien a fait un arrêt cardiaque sur un do... Puis vient le tour du poisson rouge sur un si... Bref c'est pas extra la première fois et c'est lourd la 3e. Les autres gags sont heureusement plus variés et ceux qui sentent le vécu arrivent à arracher un sourire léger. Mais dans l'ensemble on ne rigole guère. Un peu regrettable car le dessin de Binet se prête vraiment bien à ce style d'humour.

13/06/2010 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Comme un vol de flamants
Comme un vol de flamants

Si l'intention des personnages et des auteurs est louable, cette BD m'a régulièrement agacé au cours de sa lecture. Pour commencer, j'ai eu du mal avec son dessin. Je le trouve trop amateur. Et ce sont surtout les faciés des personnages que j'ai trouvés laids, plus particulièrement celui du vieux héros, ce Julien aux yeux si globuleux sensés plus profonds, plus charismatiques ou je ne sais quoi. Puis ensuite, il y a le message qui est assené trop lourdement, trop artificiellement. Les héros sont des champions de la vie, de l'anarchie, de la lutte des classes ou du combat des gentils contre les méchants. Car c'est vraiment ce dernier point manichéen qui m'a paru définir le mieux définir le récit. Julien le rebelle se trouve des ennemis partout :"ils" sont contre lui, contre le peuple, contre la vie. "Ils", ce sont tous les technocrates, hommes de pouvoir, personnes installées, médecins et autres empêcheurs de vagabonder en rond. Vive la liberté, et tant pis si pour ça on doit voler l'argent d'innocentes tenancières de pressing pour jouer ensuite les sauveurs dans un village menacé par "ces salauds de types en costume-cravate". Si seulement, les auteurs avaient su rendre leurs protagonistes attachants mais ce n'est pas le cas. Le jeune dont j'ai déjà oublié le nom a vraiment une fonction de faire-valoir tandis que le vieux Julien est pénible dans son exhubérance, son assurance absolue dans ses idées implacables et le soutien sans faille des scénaristes qui lui permettent d'accomplir tous ses caprices. Naïf et manichéen, le message, même s'il est juste sur le fond, est amené lourdement et de manière bancale. Tout m'a paru artificiel. Les personnages se définissent aussitôt du côté des gentils, libres, souriants, solidaires, heureux de vivre et insouciants du lendemain, ou du côté des méchants, aigris, profiteurs et dirigistes. Et les péripéties s'enchainent, comme une suite de bonnes oeuvres auxquelles les gentils héros vont pouvoir participer, de coups d'éclat pour assener encore et encore leur message, mais le tout sans suivi et surtout sans aucune crédibilité. Et bien sûr, les méchants policiers vont mettre fin au beau rêve.

13/06/2010 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série In bed with Sonia X
In bed with Sonia X

Bof... Il y a quelque chose de bien dans cet album, c'est le dessin de Casotto. Elle a un sacré coup de crayon pour ses personnages, hommes et femmes. Et même si on retrouve un peu toujours les mêmes visages d'une histoire sur la suivante, les corps des femmes sont très jolis. Le seul problème, ce sont les poils. Visiblement, Casotto aime les femmes nature, très nature. Aisselles fournies, touffes débordant de tous les côtés, etc. Je n'aime pas ça, ça me refroidit complètement. Autre problème, les expressions des personnages ont l'air surjouées, n'ayant souvent pas grand chose à voir avec le déroulement du récit. Casotto doit probablement travailler sur la base de photos et de modèles mais, du coup, elle n'arrive pas à rendre naturelles les poses et les expressions faciales. Mais de toute manière, le vrai souci, ce sont les scénarios. Ils sont plutôt nuls, bancals et parfois ridicules. Qui plus est, les dialogues sont ratés et la narration confuse. C'est suffisamment pénible à lire pour qu'on en vienne rapidement à ne plus regarder que les images. Du coup, ce n'est guère émoustillant, l'objectif n'est donc pas atteint.

13/06/2010 (modifier)
Par iannick
Note: 2/5
Couverture de la série Jour J
Jour J

« Jour J » par une idée très intéressante : Et si l’histoire ne s’était pas déroulée comme on la connaît ? Et si, par exemple, l’armée napoléonienne avait gagné à Waterloo, quel serait notre monde aujourd’hui ? « Jour J » est scénarisée par Jean-Pierre Pécau et Fred Duval. Voici mes avis tome par tome : Avis sur « Paris, secteur soviétique » : Dessinée par Gaël Séjourné, « Paris, secteur soviétique » nous propose de suivre les péripéties d’un espion américain en 1951 passé au nord de la Seine à Paris dans le secteur soviétique pour officiellement enquêter avec leurs rivaux sur le meurtre de plusieurs prostituées. Je pense que vous l’avez compris : l’originalité de cet album vient de sa situation dans un Paris coupé en deux par une ligne de démarcation s’appelant la Seine avec au Sud : les américains et au Nord : les soviétiques. Les français ? Leur représentant, le général Charles De Gaulle est mort dans un accident d’avion au large de l’Algérie. Le débarquement en Normandie ? Un désastre ! A cause du mauvais temps qui y régnait le jour-là ! Alors ? Cette bd est-elle vraiment captivante à suivre ? Pas vraiment, parce qu’une fois qu’on connaît ses éléments, le lecteur est invité à suivre les investigations du héros dans les abords de Montmartre, Barbés et de Pigalle. Du coup, l’histoire bascule d’un sujet de science-fiction vers un récit d’espionnage qui ne m’a pas vraiment convaincu et qui m’a ennuyé. Pas persuadé parce que les protagonistes principaux et secondaires ont tous un passé chaotique qui n’est que très peu développé dans cette histoire (difficile donc de s’attacher à eux !) et parce que le héros possède comme d’habitude une chance hors du commun. Pas fasciné car le scénario est long et assez prévisible, car aucune séquence ne m’a pas donné des émotions. Quant au dessin de Gaël Séjourné, je l’ai particulièrement apprécié : coup de crayon fin, décors fouillés, personnages facilement identifiables au premier coup d’œil, mise en couleurs qui s’adapte parfaitement à l’atmosphère de chaque séquence… bref, c’est du beau boulot ! J’ai commencé à lire cette série par ce deuxième tome car au vu des avis des autres bédéphiles, le premier album n’est guère convaincant… Hélas, malgré ses qualités graphiques, « Paris, secteur soviétique » ne m’a pas convaincu : j’y ai éprouvé de l’ennui en le lisant car le récit bascule de la science-fiction (c’est ce qui m’a motivé à feuilleter l’album) à de l’espionnage (je ne suis pas vraiment fan de ce genre), parce que le récit ne m’a pas fait frissonner et parce que je n’ai eu aucun attachement pour les divers personnages. Note finale : 2/5

12/06/2010 (modifier)
Par Chéreau
Note: 2/5
Couverture de la série Les 4 As
Les 4 As

Les avis sont unanimes sur cette série et je ne vais pas m'en démarquer beaucoup. Nous sommes ici dans le romanesque au kilomètre, aussi crédible qu'une histoire de Rocambole, avec des personnages caricaturaux ultra-prévisibles. A classer dans la même étagère que "Scoubidou" ou Bob et Bobette. Les 4 As sont une sorte de club des cinq sans le chien : Lastic est le petit malin bricoleur, Doct le latiniste distingué, Bouffi le gros qui mange tout le temps et Dina la fashionista évaporée. Les suivent dans leurs aventures un milliardaire américain (toujours pratique pour régler un certain nombre de problèmes matériels), deux policiers aussi bêtes que bornés et une bande méchants sinistres qui perdent toujours à la fin. Ca n'a ni queue ni tête, ça se lit comme du chewing-gum et ça plaît beaucoup aux jeunes enfants qui apprennent à lire. Mais de Craenhals, je préfère beaucoup le très poétique Chevalier Ardent.

12/06/2010 (modifier)
Par Chéreau
Note: 2/5
Couverture de la série Dilbert
Dilbert

Les aventures d'un employé de bureau tire-au-flanc et de ses collègues -dont un chien- encore plus cossards et incompétents que lui. S'ils passent leurs journées à se réunir et à s'envoyer des mails, personne n'a encore bien réussi à savoir ce que produit concrètement cette entreprise, ou cette administration. On n'est pas loin de Caméra Café, mais avec un esprit beaucoup plus américain et un goût prononcé de l'absurde. Certains gags peuvent être très drôles, d'autres tombent complètement à plat. A moins que je ne les aie tout simplement pas compris.

12/06/2010 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Jeunes mariés
Jeunes mariés

Du pur shojo comme je n'aime pas. Ce récit s'entame sur un postulat sans aucune crédibilité : une adolescente dont la mère vient de mourir se retrouve du jour au lendemain mariée à un jeune milliardaire un peu sadique. Pouf, comme ça, sans qu'elle ait son mot à dire. Ca enchaine direct dans les gros clichés. La famille ultra riche avec porrari (oui, l'auteure a trouvé rigolo de mélanger une porsche et une ferrari), demeure avec innombrables domestiques, jet, yacht et autres îles désertes privées. Le gars qui joue les méchants mais en fait on sait qu'il va devenir gentil et qu'il est amoureux de l'héroïne. La pauvre orpheline dévouée mais pleine de personnalité qui subit le courroux des jaloux mais finira immanquablement par séduire tout son entourage. Etc etc... L'auteure y ajoute un secret de famille aussi peu crédible que le reste, un amour impossible entre les deux parents des héros qui décident de le vivre par procuration par le biais de leurs enfants. Et le gros mystère de la série : est-ce que oui ou non le héros est amoureux de l'héroïne, vivront-ils heureux et auront-ils plein d'enfants !? Ah, quel suspens ! De son côté, le dessin est très moyen et doté de tous les tics des mauvais shojo : décors vides, étincelles, étoiles et autres tramages en guise d'arrière-plans, yeux titanesques et surtout une mise en page dans tous les sens très peu pratiques pour une lecture fluide. Si seulement c'était drôle... Mais l'humour, même si l'auteure essaie vainement d'en insérer par-ci par-là, n'est vraiment pas assez présent pour faire passer la pilule d'une série qui embaume trop lourdement l'eau de rose. Je ne mets pas la note minimale car la narration reste correcte et permet de lire la série jusqu'au bout. Du coup, ce manga a quelques chances de plaire aux jeunes filles romantiques et pas trop regardantes sur la qualité de l'intrigue. Mais je ne fais pas partie de cette communauté.

11/06/2010 (modifier)
Couverture de la série Scalped
Scalped

Scalped est un vrai Comics de Bad Boy. Je n'aime pas particulièrement ça d'ailleurs ... Ca cogne dur, c'est très masculin. Mais cette violence permet beaucoup. Les mots ont parfois de la peine à nous dire les choses. Dans Scalped ce sont les actes qui parlent. On n'est pas vraiment prévenu, toujours surpris, et souvent remué. Et de fait, c'est un excellent Comics, parce que c'est sérieux et parce qu'on touche vraiment l'action. L'intrigue est prenante comme un polar. Les personnages véhiculent tous une aura. Ils n'ont pas besoin de s'expliquer pendant des heures pour qu'on sache qui ils sont et jusqu'où ils peuvent aller. Quand Bad Horse entre dans une pièce, on est déjà pris à la gorge. Et assez vite on n'a plus besoin d'en voir des tonnes pour être carrément dedans. C'est délicieusement prenant. Quand la jolie brune montre son c** pendant la moitié du tome, on finit par y goûter. Dans Scalped, on est rassasié, on ne fait pas qu'amuser la galerie ou balancer des mots en l'air. La pression monte vite, très vite, et explose souvent. Je vais évidemment me jeter sur le Tome 2 car vraiment, j'ai besoin de savoir ce qu'ils deviennent tous ces pourris, et besoin de voir jusqu'où ils seront capables de nous emmener. En plus le scénariste a planté suffisamment de graines pour assurer de belles choses ... Puis vint le tome 2 Je ne sais plus trop où j'en suis, j'ai soudain l'impression d'être complètement largué. On tente de nous expliquer le fond alors qu'on avait signé pour de l'ambiance. Finalement, je ne saisis plus le rôle des personnages ni le sens de l'intrigue. Finalement, c'est très très flou et je ne ressens plus de plaisir dans la narration, et je ne pense pas continuer cette série. Mais que s'est il passé ?!

11/06/2010 (modifier)