Jour J

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 18 avis)

Uchronies en tous genres !


Auteurs brésiliens Auteurs italiens Ecole Pivaut, Nantes Les Uchronies

le tome 1 : 18 septembre 1969. Les Soviétiques sont les premiers à se poser sur la Lune. À Washington, le président Nixon donne carte blanche à la NASA pour que l'Amérique devienne la première nation à établir une base lunaire permanente. Dix ans plus tard, alors que la tension monte entre les USA et l'URSS, la Lune se prépare à devenir le théâtre inédit d'un nouvel épisode de la guerre froide. le tome 2 : 6 juin 1944. Le débarquement allié en Normandie est un échec. L'offensive contre l'Allemagne est lancée en Provence, mais les Alliés s'enlisent autour de Lyon, laissant à l'Armée rouge l'opportunité de traverser le Rhin et de libérer Paris. Après la capitulation du Reich, la France est coupée en deux à hauteur de la Seine et Paris divisé en deux blocs... La guerre des espions y aura bientôt lieu.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 07 Avril 2010
Statut histoire Série en cours - cycle(s) terminé(s) (Une histoire par tome ou cycles de 2 à 3 tomes) 50 tomes parus

Couverture de la série Jour J © Delcourt 2010
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 18 avis)
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11/05/2010 | roedlingen
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Par greg
Note: 3/5

Jour J prend un concept simple que l'on peut résumer en deux mots "Et si?". Et si le gouvernement avait reculé lors de mai 68, laissant la place à un régime utopique? Et si les deux blocs étaient allés jusqu'au bout de leurs projets de colonisation de la lune? En effet, chaque histoire (soit sous forme de one-shot, soit sous forme de dyptique ou tryptique) va nous modifier un élément historique, et suivre donc ce nouveau chapitre imaginaire. Au moment où j'écris ces lignes, la série compte déjà 47 tomes, et ce n'est pas fini, le concept étant déclinable à l'infini. Cette série est très inégale : nous avons du très médiocre (par exemple, les délires sur une république française fasciste ou bien le tome 16 sur le Titanic), du bof (le tome 13 par exemple avec un Colomb musulman), et du très bon (les tomes 1 et 2, le tome 4, ou bien un diptyque proprement délirant mettant en scène Dali dans la guerre d'Espagne dans les tomes 46 a 47, sans oublier un triptyque sur une colonie pénitentiaire lunaire dans les tomes 37-39-41). Un détail intéressant : De Gaulle intervient dans plusieurs cycle et son personnage n'en sort jamais totalement grandi, quelle que soit le côté où on veut le placer.

23/01/2023 (modifier)
L'avatar du posteur bamiléké

Ce qui m'amuse le plus dans "Jour J", c'est la quatrième de couverture qui vante "des faits historiques" et "des hypothèses réalistes". Pour ma part dans les trois épisodes que j'ai lus (Nazareth, Kennedy et Paris brûle), je n'ai rien retrouvé de cet alléchant discours marketing. Je n'y ai lu qu'un mélange parfois indigeste et rocambolesque de personnages de fictions accolés à des personnages historiques vidés de leur personnalité politique. C'est l'impression de vide et de creux que me laisse finalement la lecture de cette série. On se retrouve avec des actions discontinues de groupes isolés dont on ne comprend pas très bien le ressort politique. Une succession de scènes d'actions spectaculaires tient lieu de scénario. Les dialogues me font penser à une mauvaise copie du bac parsemée de citations apprises la veille pour cacher le vide de la pensée. Le visuel essaye de réhausser mais on reste dans des scènes d'une grande banalité. Une série à succès qui n'est pas à mon goût.

01/01/2023 (modifier)
Par Blue Boy
Note: 3/5
L'avatar du posteur Blue Boy

Tome 6 : L'Imagination au pouvoir ? Paris, mai 1968 : la révolte gronde dans le Quartier latin, la police est sur les dents et le gouvernement aux abois. De Gaulle est parti en Allemagne sous prétexte de consulter l’armée, mais son hélicoptère s’est crashé en Lorraine et le Général n’a pas survécu. Pendant ce temps, un énorme transfert de fonds de la Banque de France vers le Fort de Vincennes vient d’être ordonné secrètement par le gouvernement intérimaire. Cinq ans plus tard, la « Commune » est au pouvoir, alors que pays est en pleine reconstruction après une guerre civile de deux ans… Toute l’histoire va tourner autour de ce « trésor » mystérieusement disparu, dans un contexte de paix fragile et de guerre des factions, de machinations politiques et de fantaisies architecturales psychédéliques. L’idée est pour le moins étonnante, en tout cas amusante, de voir comment la situation aurait évolué si la « chienlit » (expression si chère aux réactionnaires de l’époque) s’était organisée pour prendre les manettes du pays, avec un Paris meurtri par la guerre civile et envahi de constructions douteuses qui lui font ressembler à une fête foraine hippie. Cela n’est toutefois guère réaliste, et on imagine mal Daniel Cohn-Bendit et Serge July occuper les plus hautes fonctions de l’Etat dans un décor de SF d’opérette. Sous certains aspects, c’est assez grinçant, dommage que le scénario semble se disperser au risque d’une certaine confusion. Mr Fab quant à lui fait le job en produisant un dessin conventionnel mais léché, avec une plaisante reconstitution des seventies uchronisées. Tome 8 - Paris brûle encore 1976. La France est dévastée après huit longues années de guerre civile dans la foulée de mai 68, tandis que les forces alliées tentent de maintenir un semblant d’ordre. Dans un contexte très tendu, un journaliste américain mandaté par un collectionneur d’art va partir en quête d’un célèbre tableau volé : la Joconde. Une vision bien plus apocalyptique que le tome 6, « L’imagination au pouvoir ? » l’autre uchronie de Jour J sur mai 68. Cela commence comme un récit de guerre, sorte de remake du débarquement en Normandie, pour continuer façon Mad Max dans un contexte hyper violent où les factions rivales s’affrontent sans pitié. Les auteurs ont ici choisi clairement de placer leur récit dans l’action et le bruit des mitrailleuses, l’aspect politique étant remisé au second plan. Il y a un côté assez glaçant de voir la France ressembler à la Bosnie des années 90 ou à la Syrie actuellement, et ceux qui considèrent que tous nos maux viennent de mai 68 pourraient peut-être s’estimer heureux en lisant cet ouvrage d’avoir échappé au pire... Néanmoins, on pourra trouver aussi certaines situations un rien risible et pas du tout crédibles, qu’il s’agisse des milices catholiques extrémistes roulant à tombeau ouvert dans des 404 customisées pour buter du communiste, ou encore d’un punk iroquois maniant avec une parfaite aisance le lance-roquette à deux pas de la Concorde. Bref, si l’histoire se lit facilement et reste distrayante, on ne peut pas dire qu’elle bénéficie d’une profonde analyse intellectuelle. Tome 11 – La Nuit des Tuileries 1795. Depuis l'évasion spectaculaire de la famille royale, la France est en proie à la guerre civile. Marie-Antoinette, régente du royaume après la mort de Louis XVI, est parvenue à mener au combat une armée redoutable, commandée par un mystérieux général. L'armée royale est à présent aux portes de Paris. Pour éviter un ultime bain de sang, un plan désespéré naît dans l'esprit de Danton... Cette uchronie se lit sans déplaisir mais il n’y a pas non plus de quoi tomber à la renverse. Le scénario est honnête sans être d’une folle inventivité. Je n’en révélerai évidemment rien, mais j’ai trouvé ça assez prévisible et pas vraiment captivant. Le dessin vient-il relever tout cela ? A vrai dire, j’ai bien aimé le travail sur les décors, en particulier les bâtiments et les intérieurs, même si d’après un ami historien de l’art, on dénote quelques contre-vérités historiques sur le plan de l’architecture. Le Louvre représenté en 1795 est celui sous Napoléon III, donc environ 60 ans plus tard, et n’avait pas du tout la même configuration que dans les années suivant la révolution. En ce qui concerne les personnages, il ne semble pas que ce soit le point fort de dessinateur. Les visages restent moyens, ne sont pas toujours différentiables les uns des autres, et les attitudes restent parfois maladroites. Une autre erreur concerne le personnage de Louis XVII dit le dauphin, qui est dépeint ici comme un gamin capricieux et tyrannique, alors qu’en réalité, il semblait d’un caractère plutôt aimable. Une histoire certes digne d’intérêt mais qui ne contribuera pas à forger la réputation de cette série ayant pour fil rouge les uchronies liées à des grands événements historiques. Tome 15 - La secte de Nazareth Je n'aurais peut-être pas dû commencer la série Jour J par ce tome, même si je savais que chaque tome est une histoire à part. Mais cela faisait un moment que je voulais découvrir cette série, dont le thème commun est l’uchronie, autrement dit les éventuelles conséquences d’un événement historique s’il s’était produit de façon différente, ce qui est une excellente idée au départ. Il se trouve que les avis sur la série sont assez partagés selon les tomes, et à coup sûr celui-ci ne restera pas comme un des meilleurs… Ici, on a affaire à un Jésus qui, après avoir été gracié par Ponce-Pilate, a mal tourné pour devenir le Ben Laden de l’Empire romain, un Jésus qui considère que la seule façon d’extirper le mal de Rome est d’y mettre le feu ! Dis comme ça, c’est sûr que ça rappelle des événements de notre Histoire récente et qu’on a envie de voir ce que ça peut donner sous l’Antiquité. Hélas, le récit s’avère très vite assez décevant et on referme l’ouvrage avec un sentiment de frustration. On ne jugera certes pas la vérité historique puisque c’est surtout une œuvre de fiction, disons de « semi-fiction ». L’impression générale est plutôt celle d’un bâclage évident. Les auteurs usent et abusent des raccourcis, et certaines situations m’ont paru dénuées de clarté et de cohérence. Il est probable que la contrainte du format (56 pages) y soit pour quelque chose, mais cela reste tout de même très superficiel ! Par exemple, Jésus est devenu un vieillard aigri et renfrogné dont on ne sait ce qui l’a conduit à prendre le chemin de l’extrémisme, et en ce qui me concerne, je suis resté sur ma faim. D’ailleurs il fait plutôt figure de personnage secondaire dans l’histoire, les auteurs se concentrant surtout Claudius et son ami légionnaire dans leur détermination à éliminer les « terroristes ». Quant au trait gras et ombré de Kordey, il n’est pas si désagréable, même si parfois j’ai eu un peu de mal à distinguer les visages. Les couleurs sont décentes sans être exceptionnelles. Idem pour le cadrage et la mise en page. En résumé, ce récit manque singulièrement de souffle, même si les auteurs ont cru pouvoir y insérer tous les ingrédients d’un peplum. On ne sait pas trop ce qu’ils ont voulu vraiment démontrer ici (si ce n’est que Jésus aurait pu devenir un fanatique s’il avait vécu assez longtemps, et après ?), surtout avec cette fin en queue de poisson. Le contraste n’en ressort que davantage quand on pense à un chef d’œuvre de la qualité de « Murena », qui certes a l’avantage de se dérouler sur plusieurs épisodes mais avec la contrainte scrupuleuse de la vérité historique. Quel ratage et quel dommage !

16/06/2018 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Bon, je n’ai lu que le tome 17 (Napoléon Washington), « pour voir ». En effet, ma bibliothèque municipale possède quelques-uns des albums de la série (une dizaine), et j’en ai pris un au hasard. Avec un a priori plutôt négatif, n’appréciant pas les couvertures de cette « série » et étant un peu réfractaire à ces séries concept qui fleurissent, chez Delcourt entre autres… Au passage, chaque tome semblant être indépendant des autres et les dessinateurs changeant à chaque fois, cela ressemble plutôt à des one shot dans une collection qu’à une véritable série, mais bon… Autant le dire tout de suite, je n’ai pas été emballé par cet album, que ce soit par l’uchronie à la base ou par l’histoire elle-même, finalement pas très originale, sorte de vague aventure manquant souvent de rythme et d’intérêt. Lu sans réel déplaisir, mais oublié presque aussitôt, cet album ne m’a pas convaincu d’aller voir les autres. Peut-être la « série » contient-elle des albums de meilleure qualité ? Un gros bof en tout cas pour ma première expérience.

04/06/2016 (modifier)
Par McClure
Note: 1/5
L'avatar du posteur McClure

En préambule, je livre ici mon ressenti sur les 2 premiers tomes. J'aurais l'occasion d'aviser certains tomes au fil de l'eau, j'éditerais donc dès que possible. A ce jour, je n'ai lu que les 2 premiers volumes, Les Russes sur la Lune & Paris Secteur Soviétique. Les Russes sur la Lune: Ce que j'attends d'une uchronie, c'est qu'elle me révèle une histoire modifiée, profondément ou à la marge, qu'elle exploite ce nouvel angle d'attaque pour que l'on puisse se prendre à suivre ce nouveau fil et à le comparer avec ce que fut notre histoire. Et bien sur ce premier tome, on est servi...........rien de tout cela. On nous livre ici une relecture de l'histoire qui ne sert à rien. On a une guerre froide qui reste identique sauf que bizarrement la technologie des belligérants (USA/URSS) a fait un tel bond en 10 ans qu'on peut vivre des années sur la lune, y faire pousser de la marijuana, concevoir une étoile noire et j'en passe. Les comportements de néohippies de l'espace, celui de l'Inspecteur Harry, tout est foiré. Ce n'est plus une uchronie mais une anuchronie. Et on ne nous explique rien, comment Sasha et le bon docteur House sont rentrés de la lunes aux Bahamas, quel intérêt sur la grande Histoire, quid de l'avenir...........on s'en tamponne. Et on nous démarre le moulin à références, Poutine en premier chef. Même le dessin presque caricatural est au diapason. Ce premier tome est une foirade complète, 1* Paris, Secteur Soviétique: Un peu de mieux. Même si les auteurs vont encore savonner l'intérêt de l'uchronie, ils l'utilisent malgré tout un peu plus, notamment dans le jeu de pouvoir des services de renseignements. De Gaulle mort, le débarquement foiré, la France est moitié sous protectorat Britannique moitié sous occupation bolchévique. En gros France = Berlin. On a bien donc quelques tentatives de nous servir un récit géopolitique qui pourrait être intéressant. Mais hélas, on nous l'assaisonne avec quelques ingrédients douteux (enquête policière inintéressante et d'ailleurs joliment baclée, prostitution, utilisation de personnages réels Petiot, Sartre, Duras et Béria pour noyer le poisson) mais au final, on se retrouve encore avec une question finale: POURQUOI?????? Le trait est un peu plus fin, certains vues bien pensées. Et puis on a relancé la machine à clin d'yeux douteux, ici on invite Lino Ventura et John Travolta........Ouah....humour et trouvaille. 2* Globalement, la remarque première qui me vient, c'est que les auteurs sont prisonniers du concept, impossible de mener une histoire COMPLETE et CREDIBLE en one shot, des dyptiques auraient plus fait l'affaire. A compléter au fil de mes lectures.

03/05/2016 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Une chose est sûre, c'est que ces one-shots sont un formidable moyen pour les scénaristes d'exacerber leur imagination, l'uchronie permettant toutes les libertés, toutes les suppositions, toutes les extrapolations, toutes les audaces, si folles soient -elles. On en a une belle preuve avec ces albums indépendants les uns des autres et qu'on peut lire dans n'importe quel ordre. Ils explorent des époques différentes, avec une préférence marquée pour l'Histoire contemporaine et récente ; l'amateur d'Histoire que je suis aurait préféré des époques plus reculées (que se serait-il passé si Jules César n'avait pas été assassiné, et surtout que se serait-il passé si Vercingétorix et les Gaulois avaient vaincu les Romains à Alésia par exemple ?). J'ai appris à me méfier avec les uchronies, c'est pas que je n'aime pas le principe, au contraire c'est excitant d'imaginer des changements historiques ou des destins différents, mais c'est la façon de s'en servir qui parfois me dérange, et en plus les personnages célèbres à qui on assigne des rôles différents rend la lecture souvent déstabilisante. D'autre part, comme le signale Erik dans son avis, les uchronies peuvent jeter la confusion dans l'esprit des gens, jeunes ou moins jeunes, et on s'étonne après que les Français n'aiment pas l'Histoire ou n'y connaissent rien ; il serait préférable de développer de bons récits historiques authentiques plutôt que de multiplier cette déviance qu'est l'uchronie, enfin ce n'est que mon avis, mais beaucoup d'auteurs de BD le font heureusement. Dans le cas qui nous occupe, l'ensemble reste très inégal, ces Bd confirmant ce que je pensais : on a des albums plutôt réussis, d'autres qui ne sont que de banals polars qui n'ont d'original que les noms connus qu'ils utilisent (comme dans le Gang Kennedy , tome 10), et d'autres qui sont franchement peu intéressants. Bref, c'est un prétexte pour le trio de scénaristes à produire parfois un peu n'importe quoi avec des exagérations vraiment énormes, et en projetant des célébrités dans des rôles autres que ceux qu'on leur connaît, mais qui ne les mettent pas toujours en valeur, ou qui au contraire valorisent des gens qui ne le méritent pas. Un ensemble surprenant, pas véritablement renversant, pas toujours passionnant, mais de temps en temps intéressant. Je n'ai pas lu tous les albums, seulement les sujets qui m'attiraient le plus et surtout ceux que j'ai pu trouver dans 3 médiathèques différentes autour de chez moi. Le concept me semble bon, mais je pense que l'utilisation de certains événements, faits ou personnages est parfois exagérée. Heureusement, le dessin est bon dans l'ensemble, il y a une certaine unité graphique, même si certains dessinateurs se démarquent et si j'y trouve mes préférés, comme Buchet, Wilson, Kordey... Trop coûteuse à acheter, cette série est plutôt destinée à être lue en bibliothèque, et aussi pour éviter les déceptions des albums inintéressants ; un petit 3/5.

30/03/2015 (modifier)
Par sloane
Note: 3/5
L'avatar du posteur sloane

Voilà une note qui est destinée à l'idée, en effet les uchronies sont de magnifiques terrains de jeux pour les auteurs de tout poil. Ici, pour cette série les premiers tomes ont le goût de la nouveauté et malgré quelques petites imperfections, ils sont plutôt agréables à lire. Hélas comme pour toute série à rallonge, l'effet de surprise ne fonctionne plus sur les derniers tomes, en disant cela ce n'est pas une remise en cause de l'imagination des auteurs mais le fait que l'on ne sait plus trop ou l'on va, quel est le message? Avant un achat, car certains tomes sont plutôt réussis, il vaut mieux faire des lectures en bibliothèque pour pouvoir être sur de son choix. Le clin d'oeil à Jour de France et Paris Match pour les couvertures est un brin kitch et n'ancre pas la série dans une très grande modernité!

20/12/2014 (modifier)

Je ne comprends pas la virulence de la plupart des commentaires. Cette série m'a séduit quasiment dès le départ et je guette chaque nouvel épisode avec envie. Certes tous ne sont pas exceptionnels mais j'aime le concept : l'Histoire bouleversée par un détail qui est réécrite et l'histoire qui est remplie de clins d'œil anachronico-historiques dont je ne me languis pas. C'est un plaisir pour ma part de découvrir des personnages réels dans une autre vie. Et la liste me fait doucement marrer : Chirac, Con-bendit, Nixon, Poutine, de Gaulle, Bonnot, etc... Alors oui il y a des invraisemblances techniques, historiques,etc... Mais est-ce l'essentiel ? Je trouve que l'imagination des auteurs est suffisamment rafraîchissante pour pardonner quelques détails qui ne collent pas. En tout cas, cette série me plait beaucoup et j'espère qu'elle continuera longtemps pour satisfaire un amateur d'Histoire comme moi.

09/12/2013 (modifier)
Par Essi
Note: 3/5

Très partagé par cette série ! L'idée est très prometteuse : les Russes sur la lune, Check-Point Charly sur les rives de Seine ou le chaos après Mai 68 ! Une seule recommandation: choisissez bien les albums, le niveau est très inégal. Je n'ai lu que les contemporains : "Apocalypse sur le Texas" ou "Paris brûle encore" me semblent être des meilleurs alors que le 1er est un des pires.

08/07/2013 (modifier)
Par toto
Note: 4/5

Le principe de Jour J est excellent, il met en valeur la fragilité des évènements historiques avec souvent un réalisme et une réflexion assez travaillés. Néanmoins certains épisodes ont "poussé le bouchon un peu loin" comme le numéro 7 où les technologies ne correspondent pas à un hypothétique début de XXIème siècle. Il est aussi à noter une accumulation de personnages historiques qui dans la réalité sont connus et qui n'ont aucune place dans certains épisodes (Staline dans Octobre noir par exemple ne serait pas là sans une réussite de la révolution prolétarienne et serait resté exilé ; Hitler dans le numéro 7 n'aurait pas développé d'idéaux racistes sous un Empire Français réunissant toute l'Europe de l'Ouest). Oublions les détails du scénario, car le fil rouge de chacune des histoires est logique, intéressant et appelle à une réflexion... un peu trop : on aimerait souvent un "prologue" car les situations finales sont souvent instables. Les dessins sont tout simplement excellents donnant un réalisme aux histoires et nous faisant rentrer dans l'univers. Les décors sont très intéressants car ils sont adaptés aux situations des histoires. Mais je note souvent des confusions entre les personnages (Blondin et Bonnot dans Septembre Rouge) qui n'ont malheureusement pas beaucoup de différence. J'aurai plutôt donné un 7/10 qu'un 4/5 mais bon.

14/08/2012 (modifier)