Une Education orientale

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Recomposer sa propre mémoire et celle des proches disparus tout en leur redonnant vie à travers le dessin...


Autobiographie Hébergé chez ses grands-parents Le Liban Les Guerres du Liban Proche et Moyen-Orient Séries avec un unique avis

Il n’est sans doute pas facile de se définir lorsqu’on est né à Bagdad d’une mère d’origine grecque et d’un père arménien, et qu’on a grandi à Beyrouth jusqu’à l’âge de 10 ans, juste avant que n’éclate la guerre civile au Liban... À travers ses propres souvenirs et la reconstitution de son histoire familiale, Charles Berberian nous invite à partager son retour aux origines, qui s’impose comme le livre le plus intime et universel de toute son œuvre. Un plaidoyer humaniste en faveur du dialogue entre les cultures, mis en images avec chaleur et générosité.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 04 Octobre 2023
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Une Education orientale © Casterman 2023
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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05/10/2023 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Mac Arthur

Débuté à l’occasion de la crise du Covid, cet album est un bel hommage rendu par l’auteur à sa famille mais aussi une réflexion sur les racines. D’où sommes-nous lorsque notre jeunesse nous a amenés à habiter dans divers lieux, lorsque nous parents eux-mêmes viennent d’horizons différents ? Charles Berberian signe ici une œuvre très personnelle qui ne parlera pas à tout le monde. Décousu, le début du récit prend la forme d’illustrations saisies sur l’instant, sans réels liens entre elles, à la manière d’un carnet de route compilant les réflexions de l’auteur sur des sujets très disparates. Puis, progressivement, la thématique centrale émerge et Berberian nous invite à découvrir sa jeunesse. C’est bien écrit, agréable à lire malgré le côté fourre-tout du début du récit… mais à mes yeux cela reste très anecdotique. L’auteur a eu besoin de se raconter. Il le fait avec le talent qu’on lui connait mais sa trajectoire ne m’a pas spécialement parlé ou touché et ce que je retiens le plus au final est l’attachement qu’il manifeste pour son grand frère (Alain Berberian, décédé en 2017 et réalisateur, entre autres, de la Cité de la Peur). Pas mal, quoi, mais trop éloigné de moi pour pleinement me toucher.

05/10/2023 (modifier)