Ayant un souvenir mitigé de la première lecture j'y suis retourné.
Mais impossible de finir.
Le dessin est très chouette au départ, puis très vite on le trouve un peu trop fun en comparaison du ton général.
Parce que globalement c'est tout de même hyper noir. Et les personnages vivent des romances qui sont sensées être carrément poétiques au regard de cette société étrange, où la femme n'est plus seulement chair ... mais carrément entrailles ...
Ce contraste, me semble être au coeur de la démarche : cette société illustre un désir à bout de souffle (ou l'on ne sait plus quoi inventer pour bander ... ) mais nos 3 couples vont vivre de véritables romances.
Mais je reste sceptique sur la réalisation car je ne parviens simplement pas à être touché par les personnages.
C'est assez dramatique car l'histoire cherche sans arrêt à être saisissante mais n'y parvient pas. De la bimbo marquée par un drame familial, de l'artiste imcompris avec son concert de bouilloire ...
A chaque fois l'auteur aimerait toucher au sublime, arracher des larmes, mais ça ne marche pas. Du coup l'ambiance tombe tout de suite et on passe un peu à côté.
Et l'aspect futuriste en légère trame de fond, n'est pas vraiment le sujet, du coup on a bien du mal à trouver des éléments auxquels s'accrocher.
Dommage parce que le concept était, lui, très saisissant.
Le coup de la dance gastro, franchement ... :o
C'est avec une vraie curiosité que j'ai été poussé vers cet album. Imaginez en effet la rencontre entre la Justice Ligue of America et Authority, Superman qui rencontre Appolo, Batman qui dialogue avec Midnighter, etc... C'est alléché par de telles possibilités que je me suis procuré Dreamwar.
Mais Dreamwar, ce n'est pas un crossover JLA/Authority, c'est un crossover complet DC/Wildstorm. Et c'est dans ce genre de circonstances qu'on se rend compte combien on peut être largué quand on ne suit pas TOUTES les publications de ces deux univers de comics. En effet, pour apprécier cette histoire à sa juste valeur, il vaut mieux connaître côté DC non seulement la JLA mais aussi tous les membres des Teen Titans, de la Légion des Super-Héros et une poignée de grands super-méchants de ces dernières années, et côté Wildstorm non seulement les irrévérencieux membres d'Authority mais aussi ceux de Stormwatch, des WildCats et de Gen13... mais hélas pas de Planetary...
En ce qui me concerne, je préfère concentrer mes lectures sur quelques super-héros phares et surtout pas sur l'effet de masse de tous ces groupes de super-héros disparates. Du coup, ne connaissant qu'une poignée des membres de toute cette foule autrement que de nom ou de vague réputation, j'ai manqué une grande partie de l'intérêt que pouvaient apporter leurs apparitions et leurs interactions.
Premier souci.
Mais le vrai point qui m'a déçu dans cette histoire, c'est la facilité du scénario. Je vais vous révéler un spoiler qui est rapidement dévoilé dans le récit : ce qui a permis un tel crossover ici, c'est l'action d'un garçon dont le rêve est capable de donner vie aux personnages de DC dans l'univers Wildstorm. C'est ainsi qu'il a décidé de faire apparaitre les super-héros les plus forts de DC mais aussi quelques super-méchants importants (comme doomsday de La Mort de Superman, l'absorbeur de soleil de JLA : Extinction ou encore le Joker) pour combattre ceux de son monde. Un gros fantasme de fanboy donc. Mais c'est sans aucune crédibilité et d'une facilité crasse. On est dans un monde manipulé par un rêveur donc tout est possible du moment que ça arrange le scénariste.
Cela entraine des confrontations invraisemblables, où tout le monde se met sur la gueule sans autre raison que le fait d'avoir été manipulé par ce fameux Chimera, mais aussi quelques incohérences que le scénariste voudra sûrement expliquer comme normales car finalement issues de l'esprit d'un fanboy.
Sans parler de la fin qui est complètement abrupte et superbement bidon.
Un gros gâchis d'une rencontre entre deux univers qui aurait pu être excellente. Je n'ai trouvé que des bribes des espoirs qui m'avaient poussé à lire ce comics : quelques discussions amusantes entre Superman et les membres d'Authority, le combat entre Midnighter et le Joker, quelques rencontres attendues ou intéressantes entre super-héros de même acabit... Mais tout est tellement survolé et rabaissé par un scénario abracadabrant aux allures de fan-fiction qu'il est impossible d'y prendre véritablement plaisir. C'est frustrant car il y avait matière à faire quelque chose d'excellent.
C'est bizarre... C'est une série ou un one-shot ?
Parce que je ne suis pas sûr qu'il va y avoir une suite à ce premier tome. Bien sûr, on peut imaginer que le père va revenir d'Indochine avec la mère de Linh (ou pas), que les enfants vont se rapprocher jusqu'à très bien s'entendre, que la grand-mère va mourir et que le père sera obligé de prendre sa place et d'arrondir les angles avec Jeannot, etc.
Concernant le dessin de Voro il est bien sympa, clair avec de jolies couleurs ; les cadrages sont diversifiés, cela donne une BD facile à lire.
Mais...
C'est vide.
Une œuvre de jeunesse de Berck scénarisée par Goscinny, cela a de quoi allécher l’amateur de moisi que je suis. Je gardais cependant de la série le souvenir d’une œuvre passable, sans plus.
A la relire, je ne peux que confirmer mon appréciation plus que modérée. Le trait de Berck est encore très immature, ses décors sont peu travaillés, ses personnages sont des plus basiques dans ce genre franco-belge humoristique à gros nez. Quant aux scénarios de Goscinny, ils sont très convenus. L’humour est présent (de temps à autre), les rebondissements aussi, mais il n’y a pas de réelle originalité dans le traitement du sujet.
C’est typiquement le genre de séries produites à grande vitesse afin de remplir les magazines de l’époque (le journal de Tintin, dans le cas présent). La série ne bénéficie pas du soin indispensable à en faire une œuvre marquante, les auteurs ne pouvant y consacrer le temps nécessaire pour lui assurer une profondeur suffisante.
A réserver aux curieux amateurs de franco-belge des temps héroïques.
Ceci est le premier Wonder Woman que je lis et je ne suis pas impressionné. Sans être un chef d'œuvre, l'histoire aurait pu être intéressante, mais le scénario souffre de plusieurs défauts.
Tout d'abord, les combats sont trop longs et je me suis rapidement ennuyé.
Deuxièmement, les personnages ne sont pas très attachants. Je me fichais de ce qu'il leur arrivait.
Troisièmement, les scènes s'enchainent mal et le scénario est parfois dur à comprendre même s'il est simpliste. Heureusement, j'ai deviné ce qu'il se passait après quelques secondes de réflexion, mais c'est vraiment chiant. Je n'aime pas du tout être obligé de comprendre ce que je lis toutes les dix pages. Le pire c'est que ce sont souvent des trucs simples comme 'Wonder Woman combat un méchant et un autre vilain apparait de nulle part'....
Cette série, qui avait pourtant tout pour me plaire, m’a finalement déçu tant elle m’est de plus en plus apparue bâclée au fil de ses tomes.
Pourtant, bon sang, Giroud nous a déjà offert plus d’un récit alliant une dimension historique et une intrigue policière ! Seulement, voilà, ici la dimension historique est peu originale et l’intrigue est des plus convenues. L’ensemble se laisse toutefois lire et nul doute qu’avec un dessin à la hauteur cette histoire m’aurait suffisamment accroché pour que j’en recommande l’achat. Car Frank Giroud sait écrire une bande dessinée, ses révélations sont distillées avec parcimonie, le suspense a beau être relatif, il demeure néanmoins présent du début à la fin. Et même si la montagne accouche d’une souris, je n’ai pas voulu rater l’accouchement.
D’autre part, bon sang, Jean-Marc Stalner n’est pas un manchot du pinceau ! Oui, mais voilà, au terme du troisième tome, j’ai l’impression qu’il n’a plus qu’une seule pensée : vite achever le bazar et passer à autre chose. Alors, déjà qu’avant j’avais du mal à différencier deux de ses héroïnes, si ensuite il néglige ses décors et cesse de « nettoyer » ses planches (entendez par là qu’elles manquent de netteté et de lisibilité du fait d’une surabondance de traits inutiles), c'est le bouquet !
Résultat : on est entre le bof et le pas mal. En tenant compte de la moyenne des productions actuelles (où quantité est tout de même loin de rimer avec qualité), je dirais pas mal, mais compte tenu de leurs talents respectifs, je serai plus sévère.
Bof, donc. Si vous appréciez ces auteurs, privilégiez d’autres séries à ce très anodin cercle de Minsk.
J'aurais tant aimé cette BD mais la lecture s'est transformée en calvaire malgré l'intérêt du contenu. C'est répétitif, uniforme sur la longueur, ça manque de rythme et c'est trop bavard par moments.
Certes, l'après 1929 est bien traité sur le fond, pour la forme j'ai vu mieux. Les personnages se ressemblent trop, tout comme les lieux. On dirait presqu'un road movie dans un théâtre...
Arrivé au bout du premier tiers de la BD sans problème, quelque chose s'est cassé ensuite.
Je ne tenterai pas une seconde lecture car je me suis trop forcé sur la première pour un résultat en dessous de mes attentes.
Le dossier final est bien conçu, il faudrait presque le lire avant d'entamer la lecture.
A découvrir, c'est intéressant, beaucoup ont aimé, donc il y a de la marge pour que ça passe pour vous.
Une lecture qui s'est révélée très facile pour un scénario finalement assez convenu. On retombe malheureusement sur des clichés habituels malgré un bon début. Encore une de ces prophéties qui se réalisera ou pas en fonction des évènements. On croirait lire 3 drôles de dames au pays des maisons hantées avec Charlie dans le rôle du démon. Le fantôme du métro effrayera peut-être ou pas...
C'est finalement très fade malgré une colorisation à outrance. Je dois reconnaître cependant que c'est bien dessiné avec un souci du détail toujours présent. C'est l'histoire qui ne m'a pas emballée avec tout ce mélange entre fantastique et réalité ou entre passé et présent. Le lecteur même avisé pourra bien vite se perdre. On pourra aisément passer à autre chose. Perte de temps assuré ...
Assez d'accord avec Régis : le trait est féroce et maîtrisé, la caricature réussie. Mais un peu trop peut-être.
Pas un personnage pour sauver l'autre. Tous sont aussi bêtes, égoïstes et méchants les uns que les autres. Et sans la même drôlerie que dans les Bidochon.
On ressort de ces albums un peu misanthrope et un peu déprimé. J'ai du mal.
J'ai acheté le premier tome de cette série du fait du style assez proche de celui de Tezuka, que j'apprécie énormément. Il l'est effectivement concernant le dessin. Concernant l'histoire... elle est très simpliste, un peu dans le genre de celles de Tezuka à ses débuts (et je n'aime pas cette période très particulière non plus).
L'œuvre étant très vieille, elle souffre donc des même défauts que celles de Tezuka de la même époque : une narration aussi simpliste que les intrigues développées. Il s'agit d'histoires très enfantines, qui ont certes servi de tremplin aux auteurs vers des mangas bien plus ambitieux, mais qui restent au final anecdotiques, bien que bien ancrées dans le patrimoine.
Je ne sais pas ce que valent les autres œuvres du même auteur, notamment les plus récentes, mais j'avoue avoir été un peu refroidi. Qui sait, peut-être a-t-il aussi fait des progrès phénoménaux par la suite, tout comme son maître ?
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Ayant un souvenir mitigé de la première lecture j'y suis retourné. Mais impossible de finir. Le dessin est très chouette au départ, puis très vite on le trouve un peu trop fun en comparaison du ton général. Parce que globalement c'est tout de même hyper noir. Et les personnages vivent des romances qui sont sensées être carrément poétiques au regard de cette société étrange, où la femme n'est plus seulement chair ... mais carrément entrailles ... Ce contraste, me semble être au coeur de la démarche : cette société illustre un désir à bout de souffle (ou l'on ne sait plus quoi inventer pour bander ... ) mais nos 3 couples vont vivre de véritables romances. Mais je reste sceptique sur la réalisation car je ne parviens simplement pas à être touché par les personnages. C'est assez dramatique car l'histoire cherche sans arrêt à être saisissante mais n'y parvient pas. De la bimbo marquée par un drame familial, de l'artiste imcompris avec son concert de bouilloire ... A chaque fois l'auteur aimerait toucher au sublime, arracher des larmes, mais ça ne marche pas. Du coup l'ambiance tombe tout de suite et on passe un peu à côté. Et l'aspect futuriste en légère trame de fond, n'est pas vraiment le sujet, du coup on a bien du mal à trouver des éléments auxquels s'accrocher. Dommage parce que le concept était, lui, très saisissant. Le coup de la dance gastro, franchement ... :o
Dreamwar
C'est avec une vraie curiosité que j'ai été poussé vers cet album. Imaginez en effet la rencontre entre la Justice Ligue of America et Authority, Superman qui rencontre Appolo, Batman qui dialogue avec Midnighter, etc... C'est alléché par de telles possibilités que je me suis procuré Dreamwar. Mais Dreamwar, ce n'est pas un crossover JLA/Authority, c'est un crossover complet DC/Wildstorm. Et c'est dans ce genre de circonstances qu'on se rend compte combien on peut être largué quand on ne suit pas TOUTES les publications de ces deux univers de comics. En effet, pour apprécier cette histoire à sa juste valeur, il vaut mieux connaître côté DC non seulement la JLA mais aussi tous les membres des Teen Titans, de la Légion des Super-Héros et une poignée de grands super-méchants de ces dernières années, et côté Wildstorm non seulement les irrévérencieux membres d'Authority mais aussi ceux de Stormwatch, des WildCats et de Gen13... mais hélas pas de Planetary... En ce qui me concerne, je préfère concentrer mes lectures sur quelques super-héros phares et surtout pas sur l'effet de masse de tous ces groupes de super-héros disparates. Du coup, ne connaissant qu'une poignée des membres de toute cette foule autrement que de nom ou de vague réputation, j'ai manqué une grande partie de l'intérêt que pouvaient apporter leurs apparitions et leurs interactions. Premier souci. Mais le vrai point qui m'a déçu dans cette histoire, c'est la facilité du scénario. Je vais vous révéler un spoiler qui est rapidement dévoilé dans le récit : ce qui a permis un tel crossover ici, c'est l'action d'un garçon dont le rêve est capable de donner vie aux personnages de DC dans l'univers Wildstorm. C'est ainsi qu'il a décidé de faire apparaitre les super-héros les plus forts de DC mais aussi quelques super-méchants importants (comme doomsday de La Mort de Superman, l'absorbeur de soleil de JLA : Extinction ou encore le Joker) pour combattre ceux de son monde. Un gros fantasme de fanboy donc. Mais c'est sans aucune crédibilité et d'une facilité crasse. On est dans un monde manipulé par un rêveur donc tout est possible du moment que ça arrange le scénariste. Cela entraine des confrontations invraisemblables, où tout le monde se met sur la gueule sans autre raison que le fait d'avoir été manipulé par ce fameux Chimera, mais aussi quelques incohérences que le scénariste voudra sûrement expliquer comme normales car finalement issues de l'esprit d'un fanboy. Sans parler de la fin qui est complètement abrupte et superbement bidon. Un gros gâchis d'une rencontre entre deux univers qui aurait pu être excellente. Je n'ai trouvé que des bribes des espoirs qui m'avaient poussé à lire ce comics : quelques discussions amusantes entre Superman et les membres d'Authority, le combat entre Midnighter et le Joker, quelques rencontres attendues ou intéressantes entre super-héros de même acabit... Mais tout est tellement survolé et rabaissé par un scénario abracadabrant aux allures de fan-fiction qu'il est impossible d'y prendre véritablement plaisir. C'est frustrant car il y avait matière à faire quelque chose d'excellent.
L'été 63
C'est bizarre... C'est une série ou un one-shot ? Parce que je ne suis pas sûr qu'il va y avoir une suite à ce premier tome. Bien sûr, on peut imaginer que le père va revenir d'Indochine avec la mère de Linh (ou pas), que les enfants vont se rapprocher jusqu'à très bien s'entendre, que la grand-mère va mourir et que le père sera obligé de prendre sa place et d'arrondir les angles avec Jeannot, etc. Concernant le dessin de Voro il est bien sympa, clair avec de jolies couleurs ; les cadrages sont diversifiés, cela donne une BD facile à lire. Mais... C'est vide.
Strapontin
Une œuvre de jeunesse de Berck scénarisée par Goscinny, cela a de quoi allécher l’amateur de moisi que je suis. Je gardais cependant de la série le souvenir d’une œuvre passable, sans plus. A la relire, je ne peux que confirmer mon appréciation plus que modérée. Le trait de Berck est encore très immature, ses décors sont peu travaillés, ses personnages sont des plus basiques dans ce genre franco-belge humoristique à gros nez. Quant aux scénarios de Goscinny, ils sont très convenus. L’humour est présent (de temps à autre), les rebondissements aussi, mais il n’y a pas de réelle originalité dans le traitement du sujet. C’est typiquement le genre de séries produites à grande vitesse afin de remplir les magazines de l’époque (le journal de Tintin, dans le cas présent). La série ne bénéficie pas du soin indispensable à en faire une œuvre marquante, les auteurs ne pouvant y consacrer le temps nécessaire pour lui assurer une profondeur suffisante. A réserver aux curieux amateurs de franco-belge des temps héroïques.
Wonder Woman (DC Heroes)
Ceci est le premier Wonder Woman que je lis et je ne suis pas impressionné. Sans être un chef d'œuvre, l'histoire aurait pu être intéressante, mais le scénario souffre de plusieurs défauts. Tout d'abord, les combats sont trop longs et je me suis rapidement ennuyé. Deuxièmement, les personnages ne sont pas très attachants. Je me fichais de ce qu'il leur arrivait. Troisièmement, les scènes s'enchainent mal et le scénario est parfois dur à comprendre même s'il est simpliste. Heureusement, j'ai deviné ce qu'il se passait après quelques secondes de réflexion, mais c'est vraiment chiant. Je n'aime pas du tout être obligé de comprendre ce que je lis toutes les dix pages. Le pire c'est que ce sont souvent des trucs simples comme 'Wonder Woman combat un méchant et un autre vilain apparait de nulle part'....
Le Cercle de Minsk
Cette série, qui avait pourtant tout pour me plaire, m’a finalement déçu tant elle m’est de plus en plus apparue bâclée au fil de ses tomes. Pourtant, bon sang, Giroud nous a déjà offert plus d’un récit alliant une dimension historique et une intrigue policière ! Seulement, voilà, ici la dimension historique est peu originale et l’intrigue est des plus convenues. L’ensemble se laisse toutefois lire et nul doute qu’avec un dessin à la hauteur cette histoire m’aurait suffisamment accroché pour que j’en recommande l’achat. Car Frank Giroud sait écrire une bande dessinée, ses révélations sont distillées avec parcimonie, le suspense a beau être relatif, il demeure néanmoins présent du début à la fin. Et même si la montagne accouche d’une souris, je n’ai pas voulu rater l’accouchement. D’autre part, bon sang, Jean-Marc Stalner n’est pas un manchot du pinceau ! Oui, mais voilà, au terme du troisième tome, j’ai l’impression qu’il n’a plus qu’une seule pensée : vite achever le bazar et passer à autre chose. Alors, déjà qu’avant j’avais du mal à différencier deux de ses héroïnes, si ensuite il néglige ses décors et cesse de « nettoyer » ses planches (entendez par là qu’elles manquent de netteté et de lisibilité du fait d’une surabondance de traits inutiles), c'est le bouquet ! Résultat : on est entre le bof et le pas mal. En tenant compte de la moyenne des productions actuelles (où quantité est tout de même loin de rimer avec qualité), je dirais pas mal, mais compte tenu de leurs talents respectifs, je serai plus sévère. Bof, donc. Si vous appréciez ces auteurs, privilégiez d’autres séries à ce très anodin cercle de Minsk.
Les Rois vagabonds
J'aurais tant aimé cette BD mais la lecture s'est transformée en calvaire malgré l'intérêt du contenu. C'est répétitif, uniforme sur la longueur, ça manque de rythme et c'est trop bavard par moments. Certes, l'après 1929 est bien traité sur le fond, pour la forme j'ai vu mieux. Les personnages se ressemblent trop, tout comme les lieux. On dirait presqu'un road movie dans un théâtre... Arrivé au bout du premier tiers de la BD sans problème, quelque chose s'est cassé ensuite. Je ne tenterai pas une seconde lecture car je me suis trop forcé sur la première pour un résultat en dessous de mes attentes. Le dossier final est bien conçu, il faudrait presque le lire avant d'entamer la lecture. A découvrir, c'est intéressant, beaucoup ont aimé, donc il y a de la marge pour que ça passe pour vous.
100 âmes
Une lecture qui s'est révélée très facile pour un scénario finalement assez convenu. On retombe malheureusement sur des clichés habituels malgré un bon début. Encore une de ces prophéties qui se réalisera ou pas en fonction des évènements. On croirait lire 3 drôles de dames au pays des maisons hantées avec Charlie dans le rôle du démon. Le fantôme du métro effrayera peut-être ou pas... C'est finalement très fade malgré une colorisation à outrance. Je dois reconnaître cependant que c'est bien dessiné avec un souci du détail toujours présent. C'est l'histoire qui ne m'a pas emballée avec tout ce mélange entre fantastique et réalité ou entre passé et présent. Le lecteur même avisé pourra bien vite se perdre. On pourra aisément passer à autre chose. Perte de temps assuré ...
Carmen Cru
Assez d'accord avec Régis : le trait est féroce et maîtrisé, la caricature réussie. Mais un peu trop peut-être. Pas un personnage pour sauver l'autre. Tous sont aussi bêtes, égoïstes et méchants les uns que les autres. Et sans la même drôlerie que dans les Bidochon. On ressort de ces albums un peu misanthrope et un peu déprimé. J'ai du mal.
Cyborg 009
J'ai acheté le premier tome de cette série du fait du style assez proche de celui de Tezuka, que j'apprécie énormément. Il l'est effectivement concernant le dessin. Concernant l'histoire... elle est très simpliste, un peu dans le genre de celles de Tezuka à ses débuts (et je n'aime pas cette période très particulière non plus). L'œuvre étant très vieille, elle souffre donc des même défauts que celles de Tezuka de la même époque : une narration aussi simpliste que les intrigues développées. Il s'agit d'histoires très enfantines, qui ont certes servi de tremplin aux auteurs vers des mangas bien plus ambitieux, mais qui restent au final anecdotiques, bien que bien ancrées dans le patrimoine. Je ne sais pas ce que valent les autres œuvres du même auteur, notamment les plus récentes, mais j'avoue avoir été un peu refroidi. Qui sait, peut-être a-t-il aussi fait des progrès phénoménaux par la suite, tout comme son maître ?