Je n'ai rien contre les idées bateaux quand elles sont bien exploitées, mais ce n'est pas le cas ici je trouve.
C'est banal, et ça reste banal du début à la fin. Alors forcément, ça devient vite fatigant, sans être chiant pour autant.
Le dessin est assez quelconque, mais plutôt bien foutu, avec une mise en page et des cadrages qui n'ont pas de réels défauts (c'est même assez bon, soyons honnêtes) ;
mais vraiment, le coup de l'appareil photo miracle, j'ai du mal pour le moment. Faudra voir avec le 2e tome pour savoir si un intéret réel débarque à l'improviste dans cette série :)
Une histoire sympathique, même si la sauce ne prend pas assez. C'est probablement dû au nombre de personnages et aux évenements qui démarrent sans beaucoup d'explications (tous les personnages sont très familiarisés avec le surnaturel, mais on ignore d'où cette connaissance leur vient). La suite devrait probablement être réussie, d'autant plus que la fin de ce premier album promet des rebondissements intéressants.
Le dessin est un peu trop simple à mon goût pour ce type d'histoire : si les personnages sont vivants et crédibles, l'ambiance fantastique a du mal à s'installer. Enfin, il est quand même très agréable. Disons que l'aspect aventure et humour est bien mieux exploité que le côté mystère et fantastique.
Exercice de style, certes, mais exercice raté.
La narration est poussive, certaines cases n'enchaînant vraiment pas avec les précédentes, j'ai parfois un peu bloqué sans comprendre ce qui se passait.
Alors ne crions pas au génie chaque fois que sieur Trondheim fait un truc qui sort des sentiers battus, il lui arrive de se planter...
Un premier tome très très prometteur !
Autant on peut à la limite regretter que le dessin soit si conventionnel (bien que très propre), mais c'est excellent concernant le scénar.
J'aime bien la présentation des 4 personnages sur les premières pages. Une présentation sobre, très calme et posée, avant la tempête qui arrive très vite, juste après.
Nos 4 "héros" (dans le sens protagonistes, parce qu'il s'agit en fait de 4 loosers) se retrouvent face à une dilemne que nous aurions tous dans leur situation : tuer un inconnu et être grassement payé. Aucun n'arrive à balayer cette proposition d'un revers de la main tant la vie ne leur a pas fait de cadeau, tant ils ont un côté aigri et revanchard.
Si la suite de la série est aussi bonne, ce ne sera que du bonheur :)
(à noter que le dessineux est un gars vraiment très sympa !)
J'écris cet avis parce que je ne suis pas du tout d'accord avec l'avis précédent :
Non seulement le graphisme de Moebius est extraordinaire mais l'histoire en elle-même donne le vertige.
Je suis pourtant d'accord avec le fait qu'elle se lit vite, mais c'est du super-concentré ! A découvrir.
Voila une histoire de gangsters somme toute très classique. Certes, la personalité et la réputation de l'Ange relèvent le tout, mais il n'a rien là qui puisse démarquer cette oeuvre par rapport au genre en général. Il y a aussi l'adaptation cinématographique, mais finalement, les personnages sont assez différents de ceux de la bd.
Alors, il reste que cette bd est très bien réalisée, avec des dessins très réussis, un rhytme soutenu et apparament une histoire bien documentée. La lecture est très agréable, prenante même, mais comme beaucoup de productions de ce genre, on ferme la dernière page satisfait, mais on revient rarement à la première.
Alors là, je dois contester : The Patrick, en qualifiant La Fontaine d'auteur soporifique, fait un affront direct au patrimoine culturel français. Bon, ok, c'est pas interdit... N'empêche que si toutes les instits de toutes les écoles de France apprennent La Fontaine à leurs élèves, c'est bien qu'on a là un auteur accessible à tous et dont le sens de la rime et de l'humour sont toujours appréciables. Enfin, nous ne critiquons pas ici ce bon vieux fabuliste, mais l'adaptation de quelques unes de ses fables en bd.
Je suis d'accord avec tout le monde : tous les auteurs se sont dépassés et les dessins sont vraiment très beaux, sans exception. Toutefois, ces bons textes bien illustrés ne sont pas très agréables à lire, car c'est vraiment un tour de force que d'adopter une narration fluide en bd en gardant le texte original (ce qui d'habitude est une mauvaise idée, a part comme ici, dans un but éducatif). De cette gageure, celui qui s'en sort le mieux est Turf à mon goût, les autres pédalent un peu dans la semoule...
Donc pas un album à acheter, mais à feuilleter.
Ben moi, je m'arrête au 2. Je ne vois rien d'autre qui puisse me pousser à continuer.
Côté scénario, c'est un empilement de gags pseudo-féministes plein de clichés et pas drôles, ou encore les problèmes existentiels d'une joli blonde amoureuse de sa meilleure copine, la brune, alors qu'un jeune homme charmant est amoureux d'elle. Alors là, dis donc, c'est pas de chance ! La brune, pour sa part, ne sait pas, si elle couche, si elle couche pas (à 25 ans quand même), si l'immonde salaud avec qui elle est l'aime pour ce qu'elle est ou pour son cul, pourquoi les hommes profitent-ils tous d'elle, comment le monde est-il aussi cruel avec les jeunes adolescentes attardées de son style... Saoulant.
Côté dessin, c'était pourtant pas mal, mais rapidement on retombe dans un style un peu niais, avec des caricatures usées jusqu'au cordon.
Donc, pour finir, un gros bof. Ca reste sans prétention, de la lecture détente, sans plus.
Ce manga est tout à fait particulier. L'auteur nous décline sa vision du bouddhisme à travers le parcours initiatique d'un homme : Ikkyu. Celui-ci est, paraît-il, encore vénéré, de nos jours, au Japon.
Hisashi Sakaguchi nous dévoile donc une facette peu connue du Japon médiéval. Dans une période assez sombre qui est régulièrement le théâtre de guerres, de catastrophes naturelles et d'épidémies, l'auteur nous raconte la vie de cet homme plutôt singulier qui, dès son plus jeune âge, consacra sa vie à Bouddha.
A travers les nombreuses pages de ce manga (1200 pages), nous découvrons son parcours fascinant. Toute sa vie, il se battra contre cette vision du bouddhisme où les prêtres s'isolent volontairement dans leurs temples somptueux, ignorant ainsi la pauvreté du peuple. Grâce à son idéologie, Ikkyu sera parfois considéré comme un demi-dieu par le peuple et comme un renégat pour ses confrères. Etant donné l'aspect social de l'époque c'est assez compréhensif.
Le ton est très efficace et l'humour y est très présent. Pourtant, il faut avouer que certains passages sont assez confus . Par exemple, les scènes où l'on voit les différents chefs historiques. Ceux-ci sont représentés avec des masques théâtraux. Je vous avoue que cela m'a assez déconcerté mais je suppose qu'une connaissance pointue de la culture japonaise est nécessaire pour pouvoir faire une relation cohérente avec l'idée de base du récit. Malgré cela , j'ai beaucoup apprécié cette histoire et ce anti-héros est vraiment très attachant.
Le dessin de Sakaguchi est très agréable. Ce qui m'a frappé c'est que l'auteur développe deux styles totalement différents. Le premier nous montre un trait adulte qu'il utilise pour représenter les chef religieux, l'empereur et certaines scènes dramatiques. L'autre technique est plus caricaturale . Celle-ci est employée pour les scènes humoristiques. Ce mélange subtile nous donne un résultat très convaincant.
Il est clair qu'après avoir lu ce manga, on a vraiment l'impression d'avoir enrichi notre vocabulaire ainsi que notre connaissance de ce pays. C'est avec beaucoup de plaisir que l'on partage toutes les étapes de la vie d'Ikkyu. Ici, tous les ingrédients sont réunis pour faire une série de qualité et c'est réussi.
Il est évident que je conseille l'achat de cette saga.
C'est à savourer sans modération !
J'avais eu l'occasion de lire cette série il y a quelques années et je dois dire que le contexte historique était assez bien rendu. C'est assez logique car on peut constater que Pierre Dubois ("Laïyna"), le scénariste, est un habitué de ce genre d'ambiance. Et donc, à ce niveau-là, le résultat est plutôt réussi.
Le problème c'est que sur la longueur, l'histoire en elle-même m'a un peu lassé. Et je pense que, malheureusement, c'est un syndrôme courant dans la bd historique.
Le dessin de Lucien Rollin ("Ombres") a déjà acquit une certaine maturité, pourtant cette série marque les vrais débuts de cet auteur. D'ailleurs, on peut constater que son trait fin et précis colle très bien avec ce genre de récit.
En résumé, je dirais que Le Torté est une petite série sympa mais qui n'est pas vraiment indispensable dans votre bibliothèque.
De ce fait, je n'en conseille pas l'achat sauf si vous êtes fan de Lucien Rollin ou de Pierre Dubois.
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Thomas Silane
Je n'ai rien contre les idées bateaux quand elles sont bien exploitées, mais ce n'est pas le cas ici je trouve. C'est banal, et ça reste banal du début à la fin. Alors forcément, ça devient vite fatigant, sans être chiant pour autant. Le dessin est assez quelconque, mais plutôt bien foutu, avec une mise en page et des cadrages qui n'ont pas de réels défauts (c'est même assez bon, soyons honnêtes) ; mais vraiment, le coup de l'appareil photo miracle, j'ai du mal pour le moment. Faudra voir avec le 2e tome pour savoir si un intéret réel débarque à l'improviste dans cette série :)
Les Démons d'Alexia
Une histoire sympathique, même si la sauce ne prend pas assez. C'est probablement dû au nombre de personnages et aux évenements qui démarrent sans beaucoup d'explications (tous les personnages sont très familiarisés avec le surnaturel, mais on ignore d'où cette connaissance leur vient). La suite devrait probablement être réussie, d'autant plus que la fin de ce premier album promet des rebondissements intéressants. Le dessin est un peu trop simple à mon goût pour ce type d'histoire : si les personnages sont vivants et crédibles, l'ambiance fantastique a du mal à s'installer. Enfin, il est quand même très agréable. Disons que l'aspect aventure et humour est bien mieux exploité que le côté mystère et fantastique.
Diablotus
Exercice de style, certes, mais exercice raté. La narration est poussive, certaines cases n'enchaînant vraiment pas avec les précédentes, j'ai parfois un peu bloqué sans comprendre ce qui se passait. Alors ne crions pas au génie chaque fois que sieur Trondheim fait un truc qui sort des sentiers battus, il lui arrive de se planter...
Enchaînés
Un premier tome très très prometteur ! Autant on peut à la limite regretter que le dessin soit si conventionnel (bien que très propre), mais c'est excellent concernant le scénar. J'aime bien la présentation des 4 personnages sur les premières pages. Une présentation sobre, très calme et posée, avant la tempête qui arrive très vite, juste après. Nos 4 "héros" (dans le sens protagonistes, parce qu'il s'agit en fait de 4 loosers) se retrouvent face à une dilemne que nous aurions tous dans leur situation : tuer un inconnu et être grassement payé. Aucun n'arrive à balayer cette proposition d'un revers de la main tant la vie ne leur a pas fait de cadeau, tant ils ont un côté aigri et revanchard. Si la suite de la série est aussi bonne, ce ne sera que du bonheur :) (à noter que le dessineux est un gars vraiment très sympa !)
Les Yeux du Chat
J'écris cet avis parce que je ne suis pas du tout d'accord avec l'avis précédent : Non seulement le graphisme de Moebius est extraordinaire mais l'histoire en elle-même donne le vertige. Je suis pourtant d'accord avec le fait qu'elle se lit vite, mais c'est du super-concentré ! A découvrir.
Les Sentiers de la Perdition
Voila une histoire de gangsters somme toute très classique. Certes, la personalité et la réputation de l'Ange relèvent le tout, mais il n'a rien là qui puisse démarquer cette oeuvre par rapport au genre en général. Il y a aussi l'adaptation cinématographique, mais finalement, les personnages sont assez différents de ceux de la bd. Alors, il reste que cette bd est très bien réalisée, avec des dessins très réussis, un rhytme soutenu et apparament une histoire bien documentée. La lecture est très agréable, prenante même, mais comme beaucoup de productions de ce genre, on ferme la dernière page satisfait, mais on revient rarement à la première.
La Fontaine aux fables
Alors là, je dois contester : The Patrick, en qualifiant La Fontaine d'auteur soporifique, fait un affront direct au patrimoine culturel français. Bon, ok, c'est pas interdit... N'empêche que si toutes les instits de toutes les écoles de France apprennent La Fontaine à leurs élèves, c'est bien qu'on a là un auteur accessible à tous et dont le sens de la rime et de l'humour sont toujours appréciables. Enfin, nous ne critiquons pas ici ce bon vieux fabuliste, mais l'adaptation de quelques unes de ses fables en bd. Je suis d'accord avec tout le monde : tous les auteurs se sont dépassés et les dessins sont vraiment très beaux, sans exception. Toutefois, ces bons textes bien illustrés ne sont pas très agréables à lire, car c'est vraiment un tour de force que d'adopter une narration fluide en bd en gardant le texte original (ce qui d'habitude est une mauvaise idée, a part comme ici, dans un but éducatif). De cette gageure, celui qui s'en sort le mieux est Turf à mon goût, les autres pédalent un peu dans la semoule... Donc pas un album à acheter, mais à feuilleter.
Strangers in Paradise
Ben moi, je m'arrête au 2. Je ne vois rien d'autre qui puisse me pousser à continuer. Côté scénario, c'est un empilement de gags pseudo-féministes plein de clichés et pas drôles, ou encore les problèmes existentiels d'une joli blonde amoureuse de sa meilleure copine, la brune, alors qu'un jeune homme charmant est amoureux d'elle. Alors là, dis donc, c'est pas de chance ! La brune, pour sa part, ne sait pas, si elle couche, si elle couche pas (à 25 ans quand même), si l'immonde salaud avec qui elle est l'aime pour ce qu'elle est ou pour son cul, pourquoi les hommes profitent-ils tous d'elle, comment le monde est-il aussi cruel avec les jeunes adolescentes attardées de son style... Saoulant. Côté dessin, c'était pourtant pas mal, mais rapidement on retombe dans un style un peu niais, avec des caricatures usées jusqu'au cordon. Donc, pour finir, un gros bof. Ca reste sans prétention, de la lecture détente, sans plus.
Ikkyu
Ce manga est tout à fait particulier. L'auteur nous décline sa vision du bouddhisme à travers le parcours initiatique d'un homme : Ikkyu. Celui-ci est, paraît-il, encore vénéré, de nos jours, au Japon. Hisashi Sakaguchi nous dévoile donc une facette peu connue du Japon médiéval. Dans une période assez sombre qui est régulièrement le théâtre de guerres, de catastrophes naturelles et d'épidémies, l'auteur nous raconte la vie de cet homme plutôt singulier qui, dès son plus jeune âge, consacra sa vie à Bouddha. A travers les nombreuses pages de ce manga (1200 pages), nous découvrons son parcours fascinant. Toute sa vie, il se battra contre cette vision du bouddhisme où les prêtres s'isolent volontairement dans leurs temples somptueux, ignorant ainsi la pauvreté du peuple. Grâce à son idéologie, Ikkyu sera parfois considéré comme un demi-dieu par le peuple et comme un renégat pour ses confrères. Etant donné l'aspect social de l'époque c'est assez compréhensif. Le ton est très efficace et l'humour y est très présent. Pourtant, il faut avouer que certains passages sont assez confus . Par exemple, les scènes où l'on voit les différents chefs historiques. Ceux-ci sont représentés avec des masques théâtraux. Je vous avoue que cela m'a assez déconcerté mais je suppose qu'une connaissance pointue de la culture japonaise est nécessaire pour pouvoir faire une relation cohérente avec l'idée de base du récit. Malgré cela , j'ai beaucoup apprécié cette histoire et ce anti-héros est vraiment très attachant. Le dessin de Sakaguchi est très agréable. Ce qui m'a frappé c'est que l'auteur développe deux styles totalement différents. Le premier nous montre un trait adulte qu'il utilise pour représenter les chef religieux, l'empereur et certaines scènes dramatiques. L'autre technique est plus caricaturale . Celle-ci est employée pour les scènes humoristiques. Ce mélange subtile nous donne un résultat très convaincant. Il est clair qu'après avoir lu ce manga, on a vraiment l'impression d'avoir enrichi notre vocabulaire ainsi que notre connaissance de ce pays. C'est avec beaucoup de plaisir que l'on partage toutes les étapes de la vie d'Ikkyu. Ici, tous les ingrédients sont réunis pour faire une série de qualité et c'est réussi. Il est évident que je conseille l'achat de cette saga. C'est à savourer sans modération !
le Torte
J'avais eu l'occasion de lire cette série il y a quelques années et je dois dire que le contexte historique était assez bien rendu. C'est assez logique car on peut constater que Pierre Dubois ("Laïyna"), le scénariste, est un habitué de ce genre d'ambiance. Et donc, à ce niveau-là, le résultat est plutôt réussi. Le problème c'est que sur la longueur, l'histoire en elle-même m'a un peu lassé. Et je pense que, malheureusement, c'est un syndrôme courant dans la bd historique. Le dessin de Lucien Rollin ("Ombres") a déjà acquit une certaine maturité, pourtant cette série marque les vrais débuts de cet auteur. D'ailleurs, on peut constater que son trait fin et précis colle très bien avec ce genre de récit. En résumé, je dirais que Le Torté est une petite série sympa mais qui n'est pas vraiment indispensable dans votre bibliothèque. De ce fait, je n'en conseille pas l'achat sauf si vous êtes fan de Lucien Rollin ou de Pierre Dubois.