Cotton Kid est une série divertissante dont la filiation du dessin de Conrad (pardon, Pearce) avec celui de Morris ne passe pas inaperçu. Il faut dire que Léturgie et Conrad sont des anciens nègres du papa de Luky Luke dont l’entente ne devait pas être au beau fixe. D’ailleurs, si mes souvenirs sont bons, je crois que Morris a intenté un procès contre les auteurs de Cotton Kid pour plagiat manifeste.
Mais faisons fi de tout ceci et attardons nous sur les qualités intrinsèques de cette série. Chaque tome est construit selon le même canevas mais dont les histoires, à chaque fois renouvelées, évitent de tomber dans l’ennui et la facilité. Les albums sont truffés de références diverses, de personnages connus (mais pas encore à l’époque) et de dialogues incisifs, voire jouissifs par moment (notamment les réflexions entre les esclaves noirs de la plantation). Même si la relation entre Kid et son grand frère (travaillant pour la célèbre agence matrimoniale de détectives privés Pinkerton) est un peu cliché, elle parfaitement rodée et sert bien le récit. De plus, le dessin de Pearce est efficace et ne perds pas en qualité (contrairement à celui de Morris). C’est donc une bd très agréable à lire et chaudement conseillée.
Bref, un bon 3 étoiles ! :)
Une BD pleine de sensibilité, tant dans le scénario que dans le dessin, dont la force tient surtout à ce qu'elle est très ancrée dans la réalité. En effet, combien de personnes éprouvent des regrets sentimentaux au moment de faire le bilan de leur vie ? Combien d'entre elles n'oseront jamais se dévoiler à leurs propres enfants ? Combien d’autres ne parviennent pas à être eux-mêmes par peur du regard d'autrui ?
Autant de questions graves abordées dans cette magnifique BD…
Les deux personnages de M. Malles sont dépeints avec force et profondeur (on pourrait parler de 3 personnages car cette fille qui ne connaît pas vraiment sa propre mère est aussi touchante), et le dénouement est exprimé lui aussi avec beaucoup de sensibilité. J'aime bien aussi l'idée que l'histoire se répète de génération en génération, avec ici l'arrière petite fille de l'héroïne, une façon de prolonger cette histoire une fois le livre fermé...
Une histoire à relire pour se laisser imprégner par son ambiance mystérieuse, reflet de questions existentielles.
Je n’ai pas hurlé de rire en lisant "Pat Boon", tout au plus souri de certaines situations. J’avoue avoir eu un peu de mal à rentrer dans cette histoire qui est, pour le moins, déconcertante. Au début, on a l’impression d’une succession de strips indépendants alors qu’il s’agit bel et bien d’un seul et même récit, celui de Pat Boon, scindé en chapitres dont chacun représente un chassé-croisé de différents personnages récurrents qui n’ont, à priori, rien à voir avec ce petit être malchanceux et qui viennent interférer avec les avatars que connaît ce dernier (la petite vieille hystérique, le chanteur noir, les Klux,...).
Côté dessins, j'apprécie le style graphique de Winshluss qui fait furieusement penser aux cartoons US des années 30-50.
Au final, et après une deuxième lecture, j’ai trouvé cette histoire particulière juste sympa à lire. Toutefois, il semble que je n’y ai pas pris le même plaisir que Tout’s, ThePatrick, ArzaK ou encore Marv’. Dommage pour moi ...
Quelle découverte que cette BD sortie en 2004 et passée inaperçue si j'en juge le peu d'échos trouvés à son sujet sur le net !!
Une bd muette, enfin presque, avec des dessins en noir et blanc que je trouve extraordinaires: un fourmillement de détails qui m'a fait passé de longues minutes sur chaque planche, voire vignette! Un ballet d'animaux superbement dessinés, avec des expressions de "visage" très réussies !
Ajoutez à cela un humour certain et un scénario bien senti à la morale implacable, et vous obtenez cette perle rare qui m'a "forcé" à poster mon premier avis sur bdtheque que je consulte depuis très longtemps déjà, car personne ne devrait passer à côté de ce chef d'oeuvre de Winschluss !
Je n'ai pas aimé mais...
c'est un album qui possède beaucoup de qualités, notamment du point de vue graphique (quelques maladresses parfois mais c'est une 1ère BD) et au niveau du découpage. Les scènes d'actions sont aussi bien rendues. Et l'ambiance est prenante.
La fin est un peu précipité.
Moi, je n'ai pas accroché mais si vous aimez les polars fantastiques, vous aimerez certainement.
Bravo aux auteurs !
Etrange, comme série.
Je l'avoue, moi aussi, je commence tezuka par cette série, probablement pas la plus facile. Par contre, j'ai ntrouvé que c'était très intéressant pour saisir tout un pan de la culture japonaise (la réforme agraire de l'immédiat après-guerre, les yakuzas), même si ce n'est pas forcément le coeur du récit. J'ai quand même appris pas mal de choses.
Horrifié par cette famille complètement pourrie, j'ai suivi avec une curiosité grandissante le destin des tengé, et celui d'Ayako, qui ne sert, d'après moi, que de ressort à l'action. Elle cristallise tous les défauts de la famille, victime innocente sur bien des points...
J'ai un peu de mal avec le dessin de Tezuka, que je trouve un peu simpliste, mais la complexité de son histoire fait tout oublier. Complexité louable, assortie de rebondissments que je trouve un peu artificiels (par exemple, la façon dont la famille est réunie à la fin du tome 3).
Mais dans tous les cas, c'est une série à lire.
Note approximative : 2.5/5
Encore une fois, je dois l'admettre, Serpieri dessine très bien. Son style est réaliste, avec des femmes bien en chair, mais il a vraiment du talent. En outre, il s'y entend pour dessiner des scènes de western (il a d'ailleurs dessiné également un album de l'Histoire du Far-West).
Par contre, je trouve qu'au niveau de la narration, ce n'est pas vraiment ça. Ce n'est pas vraiment un problème de mise en page qui est un peu confuse mais assez efficace, mais plutôt de la narration de l'histoire elle-même. L'histoire peine un peu à se laisser suivre, avec des transitions brutales et quelques dialogues assez peu naturels.
Quant à l'histoire, elle se résume assez vite et même si elle n'est pas mauvaise, je ne la trouve pas transcendante.
Ca se laisse lire mais ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Voilà une série qui ne manque pas de qualité.
Elle bénéficie d'un dessin tout à fait correct, pas exceptionnellement beau mais exempt de défaut et très agréable à lire.
Ensuite, elle a pour décor un univers de marine civile tout à fait réaliste et prenant à la fois. L'intrigue du premier cycle est très bonne, dosée exactement comme il faut. C'est intelligent et bien foutu.
Le reproche que je pourrais formuler maintenant, c'est que cette même intrigue a été étalée sur 4 tomes là où j'en aurais facilement vu deux fois moins. L'histoire est un peu étalée en longueur, avec quelques moments moins palpitants et largement moins prenants. Et au final, on se retrouve avec une série bien faite mais sans grande originalité puisque l'originalité du décor "Marine Marchande" se retrouve diluée dans une histoire "Aventure-Enquête" assez banale.
Sympa mais pas indispensable.
Il est clair que avec cette série, la comparaison avec Les Maîtres de l'Orge est inévitable. On retrouve, ici, les mêmes bases qui caractérisent ce genre de récit et le résultat est, ma foie, plutôt réussi.
Malka, le scénariste est, lui-même, avocat de profession, ce qui facilite pas mal de chose concernant la crédibilité de l'histoire. Et je dois dire que l'ambiance qui émane de son travail est tout à fait réussite. Dès le début, on est absorbé par cette histoire mettant en scène deux cabinets d'avocats qui vont s'affronter pour des motifs économiques mais également pour des raisons plus personnelles. La narration est très efficace et on ne s'ennuie pas une seule seconde. La description historique est, quant à elle, très minutieuse. Un peu à l'image de la page de garde où on peut y voir l'arbre généalogique des deux familles. J'ai trouvé ce petit supplément plutôt interessant pour le suivi de l'histoire.
Le dessin de Paul Gillon sert très bien le récit. Son traît très fin met surtout bien en valeur les visages. Bon, c'est vrai que les personnages de l'auteur ne sont pas très expressifs. Pourtant en lisant ce récit, je pû constater que j'avais carrément oublié ce détail sûrement grâce à la qualité du scénario.
L'Ordre de Cicéron est une série qui commence plutôt bien.
Je vous avoue que je suis impatient de connaitre la suite.
C'est à suivre !
Une très bonne surprise que ces Arcanes du Midi-Minuit !
En effet ça se lit vraiment bien : un scénario agréable et rafraichissant dans lequel on ne s'ennuie pas :)
Bon il est clair que les ficelles sont un peu faciles, et même si on retrouve les stéréotypes habituels, l'exploitation originale et novatrice de l'univers steampunk-fantasy fait passer la pilule tout seul.
Je regretterais seulement la complémentarité Jim/Jenna un peu limitée et inutile pour le moment...
Ajoutez à cela des dessins frais, ronds et mignons, hauts en couleur, qui reflètent parfaitement le genre, et vous obtenez une excellente surprise de chez Soleil !
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Cotton Kid
Cotton Kid est une série divertissante dont la filiation du dessin de Conrad (pardon, Pearce) avec celui de Morris ne passe pas inaperçu. Il faut dire que Léturgie et Conrad sont des anciens nègres du papa de Luky Luke dont l’entente ne devait pas être au beau fixe. D’ailleurs, si mes souvenirs sont bons, je crois que Morris a intenté un procès contre les auteurs de Cotton Kid pour plagiat manifeste. Mais faisons fi de tout ceci et attardons nous sur les qualités intrinsèques de cette série. Chaque tome est construit selon le même canevas mais dont les histoires, à chaque fois renouvelées, évitent de tomber dans l’ennui et la facilité. Les albums sont truffés de références diverses, de personnages connus (mais pas encore à l’époque) et de dialogues incisifs, voire jouissifs par moment (notamment les réflexions entre les esclaves noirs de la plantation). Même si la relation entre Kid et son grand frère (travaillant pour la célèbre agence
matrimonialede détectives privés Pinkerton) est un peu cliché, elle parfaitement rodée et sert bien le récit. De plus, le dessin de Pearce est efficace et ne perds pas en qualité (contrairement à celui de Morris). C’est donc une bd très agréable à lire et chaudement conseillée. Bref, un bon 3 étoiles ! :)L'Autre Laideur l'Autre Folie
Une BD pleine de sensibilité, tant dans le scénario que dans le dessin, dont la force tient surtout à ce qu'elle est très ancrée dans la réalité. En effet, combien de personnes éprouvent des regrets sentimentaux au moment de faire le bilan de leur vie ? Combien d'entre elles n'oseront jamais se dévoiler à leurs propres enfants ? Combien d’autres ne parviennent pas à être eux-mêmes par peur du regard d'autrui ? Autant de questions graves abordées dans cette magnifique BD… Les deux personnages de M. Malles sont dépeints avec force et profondeur (on pourrait parler de 3 personnages car cette fille qui ne connaît pas vraiment sa propre mère est aussi touchante), et le dénouement est exprimé lui aussi avec beaucoup de sensibilité. J'aime bien aussi l'idée que l'histoire se répète de génération en génération, avec ici l'arrière petite fille de l'héroïne, une façon de prolonger cette histoire une fois le livre fermé... Une histoire à relire pour se laisser imprégner par son ambiance mystérieuse, reflet de questions existentielles.
Pat Boon
Je n’ai pas hurlé de rire en lisant "Pat Boon", tout au plus souri de certaines situations. J’avoue avoir eu un peu de mal à rentrer dans cette histoire qui est, pour le moins, déconcertante. Au début, on a l’impression d’une succession de strips indépendants alors qu’il s’agit bel et bien d’un seul et même récit, celui de Pat Boon, scindé en chapitres dont chacun représente un chassé-croisé de différents personnages récurrents qui n’ont, à priori, rien à voir avec ce petit être malchanceux et qui viennent interférer avec les avatars que connaît ce dernier (la petite vieille hystérique, le chanteur noir, les Klux,...). Côté dessins, j'apprécie le style graphique de Winshluss qui fait furieusement penser aux cartoons US des années 30-50. Au final, et après une deuxième lecture, j’ai trouvé cette histoire particulière juste sympa à lire. Toutefois, il semble que je n’y ai pas pris le même plaisir que Tout’s, ThePatrick, ArzaK ou encore Marv’. Dommage pour moi ...
Smart monkey
Quelle découverte que cette BD sortie en 2004 et passée inaperçue si j'en juge le peu d'échos trouvés à son sujet sur le net !! Une bd muette, enfin presque, avec des dessins en noir et blanc que je trouve extraordinaires: un fourmillement de détails qui m'a fait passé de longues minutes sur chaque planche, voire vignette! Un ballet d'animaux superbement dessinés, avec des expressions de "visage" très réussies ! Ajoutez à cela un humour certain et un scénario bien senti à la morale implacable, et vous obtenez cette perle rare qui m'a "forcé" à poster mon premier avis sur bdtheque que je consulte depuis très longtemps déjà, car personne ne devrait passer à côté de ce chef d'oeuvre de Winschluss !
Maxime Murene
Je n'ai pas aimé mais... c'est un album qui possède beaucoup de qualités, notamment du point de vue graphique (quelques maladresses parfois mais c'est une 1ère BD) et au niveau du découpage. Les scènes d'actions sont aussi bien rendues. Et l'ambiance est prenante. La fin est un peu précipité. Moi, je n'ai pas accroché mais si vous aimez les polars fantastiques, vous aimerez certainement. Bravo aux auteurs !
Ayako
Etrange, comme série. Je l'avoue, moi aussi, je commence tezuka par cette série, probablement pas la plus facile. Par contre, j'ai ntrouvé que c'était très intéressant pour saisir tout un pan de la culture japonaise (la réforme agraire de l'immédiat après-guerre, les yakuzas), même si ce n'est pas forcément le coeur du récit. J'ai quand même appris pas mal de choses. Horrifié par cette famille complètement pourrie, j'ai suivi avec une curiosité grandissante le destin des tengé, et celui d'Ayako, qui ne sert, d'après moi, que de ressort à l'action. Elle cristallise tous les défauts de la famille, victime innocente sur bien des points... J'ai un peu de mal avec le dessin de Tezuka, que je trouve un peu simpliste, mais la complexité de son histoire fait tout oublier. Complexité louable, assortie de rebondissments que je trouve un peu artificiels (par exemple, la façon dont la famille est réunie à la fin du tome 3). Mais dans tous les cas, c'est une série à lire.
L'indienne blanche
Note approximative : 2.5/5 Encore une fois, je dois l'admettre, Serpieri dessine très bien. Son style est réaliste, avec des femmes bien en chair, mais il a vraiment du talent. En outre, il s'y entend pour dessiner des scènes de western (il a d'ailleurs dessiné également un album de l'Histoire du Far-West). Par contre, je trouve qu'au niveau de la narration, ce n'est pas vraiment ça. Ce n'est pas vraiment un problème de mise en page qui est un peu confuse mais assez efficace, mais plutôt de la narration de l'histoire elle-même. L'histoire peine un peu à se laisser suivre, avec des transitions brutales et quelques dialogues assez peu naturels. Quant à l'histoire, elle se résume assez vite et même si elle n'est pas mauvaise, je ne la trouve pas transcendante. Ca se laisse lire mais ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Tramp
Voilà une série qui ne manque pas de qualité. Elle bénéficie d'un dessin tout à fait correct, pas exceptionnellement beau mais exempt de défaut et très agréable à lire. Ensuite, elle a pour décor un univers de marine civile tout à fait réaliste et prenant à la fois. L'intrigue du premier cycle est très bonne, dosée exactement comme il faut. C'est intelligent et bien foutu. Le reproche que je pourrais formuler maintenant, c'est que cette même intrigue a été étalée sur 4 tomes là où j'en aurais facilement vu deux fois moins. L'histoire est un peu étalée en longueur, avec quelques moments moins palpitants et largement moins prenants. Et au final, on se retrouve avec une série bien faite mais sans grande originalité puisque l'originalité du décor "Marine Marchande" se retrouve diluée dans une histoire "Aventure-Enquête" assez banale. Sympa mais pas indispensable.
L'Ordre de Cicéron
Il est clair que avec cette série, la comparaison avec Les Maîtres de l'Orge est inévitable. On retrouve, ici, les mêmes bases qui caractérisent ce genre de récit et le résultat est, ma foie, plutôt réussi. Malka, le scénariste est, lui-même, avocat de profession, ce qui facilite pas mal de chose concernant la crédibilité de l'histoire. Et je dois dire que l'ambiance qui émane de son travail est tout à fait réussite. Dès le début, on est absorbé par cette histoire mettant en scène deux cabinets d'avocats qui vont s'affronter pour des motifs économiques mais également pour des raisons plus personnelles. La narration est très efficace et on ne s'ennuie pas une seule seconde. La description historique est, quant à elle, très minutieuse. Un peu à l'image de la page de garde où on peut y voir l'arbre généalogique des deux familles. J'ai trouvé ce petit supplément plutôt interessant pour le suivi de l'histoire. Le dessin de Paul Gillon sert très bien le récit. Son traît très fin met surtout bien en valeur les visages. Bon, c'est vrai que les personnages de l'auteur ne sont pas très expressifs. Pourtant en lisant ce récit, je pû constater que j'avais carrément oublié ce détail sûrement grâce à la qualité du scénario. L'Ordre de Cicéron est une série qui commence plutôt bien. Je vous avoue que je suis impatient de connaitre la suite. C'est à suivre !
Les Arcanes du Midi-minuit
Une très bonne surprise que ces Arcanes du Midi-Minuit ! En effet ça se lit vraiment bien : un scénario agréable et rafraichissant dans lequel on ne s'ennuie pas :) Bon il est clair que les ficelles sont un peu faciles, et même si on retrouve les stéréotypes habituels, l'exploitation originale et novatrice de l'univers steampunk-fantasy fait passer la pilule tout seul. Je regretterais seulement la complémentarité Jim/Jenna un peu limitée et inutile pour le moment... Ajoutez à cela des dessins frais, ronds et mignons, hauts en couleur, qui reflètent parfaitement le genre, et vous obtenez une excellente surprise de chez Soleil !