C'est marrant, j'arrive à être assez proche de l'avis de ThePatrick (qui a adoré ce bouquin) alors que moi je l'ai trouvé finalement assez moyen.
En fait, ce bouquin ne manque certainement pas de qualités, mais tout est question de sensibilité face à cet homme. Moi, il ne m'a pas touché, il ne m'a presque pas intéressé, et il m'a franchement agacé. J'aime pas les gens mous, ça me sort par les yeux, donc Sukezo n'avait pas une chance de m'émouvoir. Si seulement la fin avait été plus optimiste, quite à perdre un peu en originalité... mais non, il est et restera un rêveur mou.
Honnêtement, je m'attendais à bien mieux de ce one-shot dont j'avais entendu tant de bien...
Euh... Pas mieux ! :)
Une vraie découverte que cette BD. Si si, je vous assure, j'ai quitté mon habit d'amateur de BD "moisies" pour vous dire ça. Car La Bouchère est un véritable petit bijou, excellemment écrit par une jeune femme visiblement très érudite (mais pas pédante), et qui plus est, très douée en dessin ! J'ai trouvé que ça ressemblait à du Cuvelier, pour ceux à qui cet auteur dit quelque chose. Du Cuvelier qui ne se prend pas au sérieux, une histoire picaresque et complètement anachronique (les moines du 16ème siècle qui pratiquent le shaolin, quelle trouvaille monstrueuse !!).
Vraiment, si vous tombez sur ces deux albums, jetez-vous dessus !
Poussée par l'envie irrépressible de dire du mal de cette BD, j'ai fini par l'emprunter et la lire.
Première constatation, dès les premières pages, on est happé par un dessin que même un fanzine refuserait de publier. Les cases sont un mélange de crayonnés mal finis et d'incrustations photoshop, mais ce que photoshop peut faire de pire (c'est-à-dire lignes droites et nettes, jaune fluo et aucun effet). La typo choisie est complètement en décalage avec le dessin (les crayonnés du moins). Vous pensez peut-être que je pinaille, mais en fait ça donne un effet épouvantable à l'ensemble.
Je passe sur les maladresses... Non, en fait, je ne vais pas passer sur les maladresses du dessinateur : ce gars-là, croyez-le ou non, ne sait pas dessiner. Maladresses de proportions, méconnaissance de l'anatomie, effets hasardeux... Pas un cadeau pour mes yeux.
Maintenant, l'histoire... Ben vous savez quoi ? Je ne sais pas trop quoi dire.
D'abord, ça ne ferait pas un bon film, alors je ne vois pas pourquoi ça ferait une bonne BD...
Ce 1er tome est une succession de scènes inintéressantes : Barbie veut visiter un château, Barbie se fait draguer par Ken, Barbie va bosser. Un supplice. Ce n'est tout simplement pas intéressant ! On va me dire que ça présente les personnages, que c'est nécessaire, moi je veux bien, mais ça pourrait être fait correctement ! Que de lourdeurs scénaristiques !
Les dialogues sont assez pitoyables, genre vos pires films des années 80. Exemple (entre 2 flics) : "Tu colles à la version officielle, petit. C'est des chauves-souris qui mordent. Un flic, ça ferme sa gueule ou ça démissionne..." Vous sentez cette bonne odeur de testostérone qui rappelle des films de flics ou d'action (genre Bruce Willis) ? Un autre, un autre : "votre beauté est plus douce que le lait de la chamelle qui relève la fadeur des corn-flakes au petit matin dans le désert" (Amen). "Par l'enfer, le jour se lève". Z'ont pas peur du ridicule... "Empalons cette drôlesse !" (à savoir que dans ce bouquin, empaler ne signifie pas enfiler un bâton dans le cul et le faire ressortir par le haut, mais simplement un pieu dans le thorax (ou alors le coeur est vachement bas, chez eux...). Les traditions se perdent...)
Bon, vous en voulez encore ?
Non, je pense que vous avez saisi l'essence de l'avis : fuyez.
C'était le second album de Chauzy, avec le futur scénariste du Tueur. Avec cet album, c'est le blues qui se marie à la BD, pour une histoire aux confins de l'aventure, du conte et du policier. Car, outre Bayou Joey Brown, le bayou abrite d'autres étranges créatures, des esprits qui aideront le chanteur de blues -presque- déchu à sauver sa peau. Tout un univers fascinant qui malheureusement n'est qu'effleuré dans cet album. C'est trop court, bien trop court, et le talent de Chauzy, même s'il n'est pas gaspillé, est sous-employé.
Une curiosité malheureusement quasiment introuvable. :(
C'est de la bonne bd de divertissement, comme il existe du bon cinéma de divertissement. Le genre de production qui nous fait grignoter allégrement du pop corn et qu'on oublie vite dès que c'est fini.
Le graphisme est honnête, le scénar est pas mal. Mais honnêtement, y a pas de quoi casser trois pattes à Daffy duck.
Je conseillerais en fait une lecture en bibliothèque. Tout en sachant que d'ici quelques années, cette série sera peut être un must (??!!!), et que l'album que j'ai vite rangé entre deux piles, sera peut être une e.o de grande valeur.
Comme j'ai adoré le vent dans les saules, j'attendais donc ce nouvel opus avec impatience. Et globalement, je ne suis pas déçu. Les ingrédients de la série mère sont encore présents, et j'aime toujours beaucoup le climat nostalgique et mélancolique qui se dégage de l'ensemble.
Mon seul bémol concerne en fait le format d'édition. Le dessin fouillé et regorgeant de détails de Plessix aurait mérité des pages plus grandes. Cela aurait permis au lecteur de savourer le travail de l'auteur.
Mais ce sont là, des restrictions peu importantes. L'essentiel est là et bien là. J'attends la suite avec impatience.
Un peu comme Don Lope c’est plus le côté historique que fantastique qui m’a intéressé.
Certes c’est lui qui fait avancer la série mais c’est un peu léger, on a très vite compris qui était ce squelette et quel était son but.
Par contre la guerre contre la Prusse et la révolte de la Commune c’est un sujet dense et il est bien retranscrit, les auteurs nous explique tout les évènements mais on a pas l’impression de lire un livre d’histoire, ça coule tout seul, ça fait parti de la série.
Néanmoins j’avoue que j’ai pas été attiré par les personnages, qu’ils leur arrive des choses biens ou mauvaises à vrai dire je m’en fout un peu. En fait je crois que si j’ai lu toute la série c’est plus pour suivre la guerre et la révolte, bien que je savais comment ça finissait pour les Communards.
Le dessin de Jamar est beau et précis, ya peut-être quelques maladresses dans certaines cases, la mise en couleur est elle aussi réussie, c’est vif et coloré.
Avec 7 tomes ya forcément des hauts et des bas mais dans l ‘ensemble je conseille la lecture parce que j’ai passé un bon moment et j’ai pas eu à me forcer pour lire la suite.
Le fait que mon père soit un grand fan compte pour beaucoup dans mon attachement pour Buck Danny. J'ai été envahie par Buck Danny pendant mon enfance, et je les ai tous lus plusieurs fois...
N'étant pas fan d'aviation ni d'histoires de guerre en mode "héroïque", il y a pas mal de tomes auxquels je n'accroche maintenant que très peu, voire pas du tout (dont bien sûr les tout premiers, qui sentent mauvais la propagande). Mais je continue de vraiment beaucoup aimer certains tomes... "pilotes d'essai", "x-15", ou le cycle du "pilote au masque de cuir"... de la BD ultra-classique mais très maîtrisée, avec des personnages bien caractérisés, un peu d'humour, de l'action, de l'aventure... c'est vraiment sympa.
Par contre, on peut très bien s'en passer sans passer à côté d'une oeuvre majeure...
L'un des scénarios "oubliés" de Pierre Christin. En effet, l'auteur de Valérian s'est aventuré là dans une drôle d'histoire policière, avec pour objectif de nous montrer un panorama aussi complet que possible de la société londonienne.
Objectif atteint en partie seulement, car le cadre d'un (seul) album ne permet pas de le faire, et Christin échoue dans sa tentative de l'évoquer seulement. On a droit à un espèce d'inventaire à la Prévert, mais plutôt branlant, malheureusement pas rattrapé par un scénario qui tourne vite au vaudeville légèrement grotesque, faussement teinté d'humour british. Les péripéties s'enchaînent sans vraiment de logique, et le dessin de Jean Vern, terriblement daté pour un album sorti en 1993 (on pense au style des débuts de Bilal), ne permet pas de trouver ça plaisant.
Cette série, développée sur trois tomes, est à lire dans son intégralité pour mieux l’appréhender et ... l’apprécier finalement ! En effet, mon avis aurait sans doute rejoint les précédents à la seule lecture des deux premiers opus.
"Red Label Voodoo" présente bon nombre de similitudes avec Léo Loden, déjà avec Serge Carrère aux dessins mais ce n’est pas la seule raison. A l’image de la série scénarisée par Arleston, l’enquête est assez grossière et pas trépidante pour un sou, l’humour du tandem Léo et son tonton en moins. Par contre, Savannah Danig (la "private" à temps partiel) est secondée dans l’ombre par Sam Dasher (un fantôme réveillé par inadvertance). Parmi les seconds rôles, on trouve Maximilien et Malvina dont leurs incompatibilités d’humeurs saoulent bien vite. Ce tome d’introduction, dont l’histoire peut se suffire à elle-même, laisse donc une impression mitigée. Avec "White Bloody Mary", Savannah est investie d’une nouvelle enquête qui l’amènera à remuer le passé de sa grand-mère. En filigrane, Sam tente d’éclaircir les circonstances de sa mort. Dans "Hot Caribbean Rainbow", les investigations portées sur passé de Sam prennent plus d’ampleur pour finalement dévoiler les raisons de son emprisonnement dans une bouteille de Whisky durant 50 ans.
Les enquêtes de Savannah, résolues en un tome, ne servent donc que de support pour développer la "vraie histoire", celle de Sam, sur l’ensemble des tomes. De plus, l’intérêt pour cette série est nourri par l’interaction de plus en plus intime entre les faits passés et les événements actuels.
Je terminerai par un petit mot sur le dessin de Carrère : il est bien reconnaissable, quoi que davantage réaliste par rapport à Léo Loden. En outre, j'ai aussi eu la même impression que Kael et Pouet concernant le visage de Savannah. Pas inoubliable mais pas si mal finalement.
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L'Homme sans talent
C'est marrant, j'arrive à être assez proche de l'avis de ThePatrick (qui a adoré ce bouquin) alors que moi je l'ai trouvé finalement assez moyen. En fait, ce bouquin ne manque certainement pas de qualités, mais tout est question de sensibilité face à cet homme. Moi, il ne m'a pas touché, il ne m'a presque pas intéressé, et il m'a franchement agacé. J'aime pas les gens mous, ça me sort par les yeux, donc Sukezo n'avait pas une chance de m'émouvoir. Si seulement la fin avait été plus optimiste, quite à perdre un peu en originalité... mais non, il est et restera un rêveur mou. Honnêtement, je m'attendais à bien mieux de ce one-shot dont j'avais entendu tant de bien...
La Bouchère
Euh... Pas mieux ! :) Une vraie découverte que cette BD. Si si, je vous assure, j'ai quitté mon habit d'amateur de BD "moisies" pour vous dire ça. Car La Bouchère est un véritable petit bijou, excellemment écrit par une jeune femme visiblement très érudite (mais pas pédante), et qui plus est, très douée en dessin ! J'ai trouvé que ça ressemblait à du Cuvelier, pour ceux à qui cet auteur dit quelque chose. Du Cuvelier qui ne se prend pas au sérieux, une histoire picaresque et complètement anachronique (les moines du 16ème siècle qui pratiquent le shaolin, quelle trouvaille monstrueuse !!). Vraiment, si vous tombez sur ces deux albums, jetez-vous dessus !
L'Affaire du siècle
Poussée par l'envie irrépressible de dire du mal de cette BD, j'ai fini par l'emprunter et la lire. Première constatation, dès les premières pages, on est happé par un dessin que même un fanzine refuserait de publier. Les cases sont un mélange de crayonnés mal finis et d'incrustations photoshop, mais ce que photoshop peut faire de pire (c'est-à-dire lignes droites et nettes, jaune fluo et aucun effet). La typo choisie est complètement en décalage avec le dessin (les crayonnés du moins). Vous pensez peut-être que je pinaille, mais en fait ça donne un effet épouvantable à l'ensemble. Je passe sur les maladresses... Non, en fait, je ne vais pas passer sur les maladresses du dessinateur : ce gars-là, croyez-le ou non, ne sait pas dessiner. Maladresses de proportions, méconnaissance de l'anatomie, effets hasardeux... Pas un cadeau pour mes yeux. Maintenant, l'histoire... Ben vous savez quoi ? Je ne sais pas trop quoi dire. D'abord, ça ne ferait pas un bon film, alors je ne vois pas pourquoi ça ferait une bonne BD... Ce 1er tome est une succession de scènes inintéressantes : Barbie veut visiter un château, Barbie se fait draguer par Ken, Barbie va bosser. Un supplice. Ce n'est tout simplement pas intéressant ! On va me dire que ça présente les personnages, que c'est nécessaire, moi je veux bien, mais ça pourrait être fait correctement ! Que de lourdeurs scénaristiques ! Les dialogues sont assez pitoyables, genre vos pires films des années 80. Exemple (entre 2 flics) : "Tu colles à la version officielle, petit. C'est des chauves-souris qui mordent. Un flic, ça ferme sa gueule ou ça démissionne..." Vous sentez cette bonne odeur de testostérone qui rappelle des films de flics ou d'action (genre Bruce Willis) ? Un autre, un autre : "votre beauté est plus douce que le lait de la chamelle qui relève la fadeur des corn-flakes au petit matin dans le désert" (Amen). "Par l'enfer, le jour se lève". Z'ont pas peur du ridicule... "Empalons cette drôlesse !" (à savoir que dans ce bouquin, empaler ne signifie pas enfiler un bâton dans le cul et le faire ressortir par le haut, mais simplement un pieu dans le thorax (ou alors le coeur est vachement bas, chez eux...). Les traditions se perdent...) Bon, vous en voulez encore ? Non, je pense que vous avez saisi l'essence de l'avis : fuyez.
Bayou Joey
C'était le second album de Chauzy, avec le futur scénariste du Tueur. Avec cet album, c'est le blues qui se marie à la BD, pour une histoire aux confins de l'aventure, du conte et du policier. Car, outre Bayou Joey Brown, le bayou abrite d'autres étranges créatures, des esprits qui aideront le chanteur de blues -presque- déchu à sauver sa peau. Tout un univers fascinant qui malheureusement n'est qu'effleuré dans cet album. C'est trop court, bien trop court, et le talent de Chauzy, même s'il n'est pas gaspillé, est sous-employé. Une curiosité malheureusement quasiment introuvable. :(
Lady S.
C'est de la bonne bd de divertissement, comme il existe du bon cinéma de divertissement. Le genre de production qui nous fait grignoter allégrement du pop corn et qu'on oublie vite dès que c'est fini. Le graphisme est honnête, le scénar est pas mal. Mais honnêtement, y a pas de quoi casser trois pattes à Daffy duck. Je conseillerais en fait une lecture en bibliothèque. Tout en sachant que d'ici quelques années, cette série sera peut être un must (??!!!), et que l'album que j'ai vite rangé entre deux piles, sera peut être une e.o de grande valeur.
Le Vent dans les Sables
Comme j'ai adoré le vent dans les saules, j'attendais donc ce nouvel opus avec impatience. Et globalement, je ne suis pas déçu. Les ingrédients de la série mère sont encore présents, et j'aime toujours beaucoup le climat nostalgique et mélancolique qui se dégage de l'ensemble. Mon seul bémol concerne en fait le format d'édition. Le dessin fouillé et regorgeant de détails de Plessix aurait mérité des pages plus grandes. Cela aurait permis au lecteur de savourer le travail de l'auteur. Mais ce sont là, des restrictions peu importantes. L'essentiel est là et bien là. J'attends la suite avec impatience.
Voleurs d'Empires
Un peu comme Don Lope c’est plus le côté historique que fantastique qui m’a intéressé. Certes c’est lui qui fait avancer la série mais c’est un peu léger, on a très vite compris qui était ce squelette et quel était son but. Par contre la guerre contre la Prusse et la révolte de la Commune c’est un sujet dense et il est bien retranscrit, les auteurs nous explique tout les évènements mais on a pas l’impression de lire un livre d’histoire, ça coule tout seul, ça fait parti de la série. Néanmoins j’avoue que j’ai pas été attiré par les personnages, qu’ils leur arrive des choses biens ou mauvaises à vrai dire je m’en fout un peu. En fait je crois que si j’ai lu toute la série c’est plus pour suivre la guerre et la révolte, bien que je savais comment ça finissait pour les Communards. Le dessin de Jamar est beau et précis, ya peut-être quelques maladresses dans certaines cases, la mise en couleur est elle aussi réussie, c’est vif et coloré. Avec 7 tomes ya forcément des hauts et des bas mais dans l ‘ensemble je conseille la lecture parce que j’ai passé un bon moment et j’ai pas eu à me forcer pour lire la suite.
Buck Danny
Le fait que mon père soit un grand fan compte pour beaucoup dans mon attachement pour Buck Danny. J'ai été envahie par Buck Danny pendant mon enfance, et je les ai tous lus plusieurs fois... N'étant pas fan d'aviation ni d'histoires de guerre en mode "héroïque", il y a pas mal de tomes auxquels je n'accroche maintenant que très peu, voire pas du tout (dont bien sûr les tout premiers, qui sentent mauvais la propagande). Mais je continue de vraiment beaucoup aimer certains tomes... "pilotes d'essai", "x-15", ou le cycle du "pilote au masque de cuir"... de la BD ultra-classique mais très maîtrisée, avec des personnages bien caractérisés, un peu d'humour, de l'action, de l'aventure... c'est vraiment sympa. Par contre, on peut très bien s'en passer sans passer à côté d'une oeuvre majeure...
Morts sous la Tamise
L'un des scénarios "oubliés" de Pierre Christin. En effet, l'auteur de Valérian s'est aventuré là dans une drôle d'histoire policière, avec pour objectif de nous montrer un panorama aussi complet que possible de la société londonienne. Objectif atteint en partie seulement, car le cadre d'un (seul) album ne permet pas de le faire, et Christin échoue dans sa tentative de l'évoquer seulement. On a droit à un espèce d'inventaire à la Prévert, mais plutôt branlant, malheureusement pas rattrapé par un scénario qui tourne vite au vaudeville légèrement grotesque, faussement teinté d'humour british. Les péripéties s'enchaînent sans vraiment de logique, et le dessin de Jean Vern, terriblement daté pour un album sorti en 1993 (on pense au style des débuts de Bilal), ne permet pas de trouver ça plaisant.
Private Ghost
Cette série, développée sur trois tomes, est à lire dans son intégralité pour mieux l’appréhender et ... l’apprécier finalement ! En effet, mon avis aurait sans doute rejoint les précédents à la seule lecture des deux premiers opus. "Red Label Voodoo" présente bon nombre de similitudes avec Léo Loden, déjà avec Serge Carrère aux dessins mais ce n’est pas la seule raison. A l’image de la série scénarisée par Arleston, l’enquête est assez grossière et pas trépidante pour un sou, l’humour du tandem Léo et son tonton en moins. Par contre, Savannah Danig (la "private" à temps partiel) est secondée dans l’ombre par Sam Dasher (un fantôme réveillé par inadvertance). Parmi les seconds rôles, on trouve Maximilien et Malvina dont leurs incompatibilités d’humeurs saoulent bien vite. Ce tome d’introduction, dont l’histoire peut se suffire à elle-même, laisse donc une impression mitigée. Avec "White Bloody Mary", Savannah est investie d’une nouvelle enquête qui l’amènera à remuer le passé de sa grand-mère. En filigrane, Sam tente d’éclaircir les circonstances de sa mort. Dans "Hot Caribbean Rainbow", les investigations portées sur passé de Sam prennent plus d’ampleur pour finalement dévoiler les raisons de son emprisonnement dans une bouteille de Whisky durant 50 ans. Les enquêtes de Savannah, résolues en un tome, ne servent donc que de support pour développer la "vraie histoire", celle de Sam, sur l’ensemble des tomes. De plus, l’intérêt pour cette série est nourri par l’interaction de plus en plus intime entre les faits passés et les événements actuels. Je terminerai par un petit mot sur le dessin de Carrère : il est bien reconnaissable, quoi que davantage réaliste par rapport à Léo Loden. En outre, j'ai aussi eu la même impression que Kael et Pouet concernant le visage de Savannah. Pas inoubliable mais pas si mal finalement.