C’est très sympa comme BD :)
L’histoire part dans tous les sens, mais on arrive bien à suivre quand même, et on sent que ça pourrait vraiment plaire à de jeunes enfants, avec des trucs récurrents comme le marchand de glace ou des gags tout bêtes (la princesse : « On fait quoi ? » - le crapaud : « D’accord, on fait Koâ ! »).
Et puis par-dessus ça un humour plus adulte, bien de Trondheim, comme le gag que Ro raconte plus bas (et c’est vrai que dans la BD c’est vraiment drôle), ou bien les inventions du papa pour tenter de couper court à l’histoire ou pour réagir aux interventions des mômes.
Par contre, les dessins, je les ai trouvés très bof. Malgré un bon cadrage, ils sont très simplistes et surtout monotones. Ce qui n’est pas gênant en soit, même si les 5x7 minuscules cases carrées par page, ça lasse vite ; mais ils ne sont pas très expressifs, et ça, ça me dérange plus. Et puis même si cette simplicité est voulue, je la trouve un peu dommage. Y avait sûrement moyen de faire plus attractif, par exemple en changeant de style entre les personnages réels du papa et de Pierre et Jeanne et ceux de l’histoire.
Bon, à tester avec des enfants, mais je pense que ça devrait marcher. Par contre avec des adultes c’est moins sûr, j’ai essayé avec mon homme qui aime bien Trondheim d’habitude et qui là n’a pas pu dépasser la quatrième page tellement il trouvait ça chiant…
Parodie quand tu nous tiens ! Reprenant l'univers de blake et Mortimer, Veys et Barral le pastichent d'une manière épouvantable... pour les persos originaux, parce que le lecteur, lui, il rigole. :)
Non contents de parodier les personnages, de leur faire trahir allègrement leur caractère d'origine (voire même de mettre en scène des choses évidentes mais qu'on ne voit jamais, cf Philip et le champ de force p.54), de dessiner ce qu'on ne voit JAMAIS dans Blake et Mortimer (sujet du tome 1 = les femmes, par exemple), de donner parfois dans le ridicule le plus total, ils sont allés jusqu'à faire imprimer l'album à la façon de Blake et Mortimer : format et papier similaires, et impression matte. L'éditeur en prend aussi pour son compte. Est-ce la fin des aventures de Blake et Mortimer lit-on dans une case à l'intensité dramatique particulièrement terrible. Note de l'éditeur : Non !
L'album s'articule en outre autour de quelques gags récurrents. Je conçois que ça pourra paraître lourd, mais cet album est un peu fait pour ça : c'est (pas si) bête, c'est (un peu) méchant, il détourne (beaucoup), et c'est (vraiment) drôle.
Je pourrais recopier mot pour mot l'avis de Ro : moi aussi, au départ c'est la couverture parodiant les magazines féminins qui a attiré mon intérêt, puis j'ai trouvé les 1ères pages pas trop mal, puis... puis au lieu de varier les gags sur les différents thèmes chers au magazines féminins, les régimes, comment trouver l'homme idéal, est-ce qu'il faut sucer le 1er soir, où se fringuer comme une pétasse pour pas cher, et tutti quanti, non, c'est tout un album exclusivement consacré aux gags sur les poils et l'épilation (les autres thèmes feront, je suppose, l'objet des prochains tomes, avec à chaque fois 1 tome entier par sujet...). Alors forcément, ça tourne vite en rond, c'est très répétitif, Valentine commence rapidement à nous brouter la touffe avec ses soucis pileux, et ça n'est plus drôle du tout au bout de quelques planches.
Je ne mets pas la note minimale puisqu'après tout, chacune de ces petites histoires, pour peu qu'on ne lise aucune des autres, peut faire sourire les indulgents, mais Valentine ne vole vraiment pas bien haut.
Une bonne extrapolation de ce que pourrait être notre avenir, si le SIDA commence à muter... J'ai été assez intéressé par le parcours de Tanatha, même si je la trouve un peu trop transparente, diaphane, du point de vue caractère... Ceci dit, ça se tient bien, ça se lit pas trop mal, et le dessin de Hé est assez agréable, surtout dans le tome 3. Curieusement, je trouve le tome 4 moins bon, graphiquement parlant.
Une remarque positive : l'idée du "traitement" à faire subir à Tanatha à la fin se justifie, par rapport à l'histoire, mais on aurait pu avoir une scène de sexe -relativement- gratuite. Les auteurs ont préféré ne pas la montrer, même si l'on a déjà vu l'héroïne dans le plus simple appareil dans le tome 1, et c'est tant mieux. :)
Intéressante cette série...
La couverture identique à celle d'un magazine féminin avait attiré mon attention et ma curiosité : la trouvant réussie, je m'étais dit que le contenu avait toutes les chances d'être marrant.
Le dessin est correct. Rien de bien transcendant pour ce style très typé "humour moderne", pas très éloigné du style de la Bande à Tcho! finalement. C'est fonctionnel, et si l'humour est bon, c'est un style qui marche bien.
Mais justement, concernant l'humour...
J'ai commencé la Bd en me disant que c'était pas mal. Les gags ne sont pas transcendants mais le personnage de Valentine n'est pas mauvais et les premières planches m'ont inspiré quelques sourires. Il doit être facile de s'identifier au personnage quand on est une jeune femme. Ca partait plutôt bien.
Mais voilà... J'ai commencé à être surpris de voir que c'était souvent le même gag qui revenait : "ah bon, la chute de ce gag, c'est encore une fois que Valentine est obsédée par ses poils ?", "ah bon, encore un gag sur les jambes un peu trop poilues (aux yeux de leur propriétaire) de Valentine ?". Moui... Au bout de quelques pages, j'ai commencé à moins sourire, et à être franchement surpris. J'ai alors zappé jusqu'au milieu de la Bd, puis la fin de la BD : toujours le même gag récurrent ! Toujours ! 46 pages de gags focalisés sur les jambes de Valentine et sa phobie des poils ! La même chute ou presque qui revient à chaque planche !
Alors même si les dialogues ne sont pas mauvais, si chaque planche prise indépendamment se lit bien et peut faire sourire ou rire, franchement, un album entier sur le même gag, ça ne me fait plus rire du tout.
Ou alors peut-être est-ce parce que je n'ai jamais eu cette obsession du poil et que je n'ai jamais envisagé de fréquenter une esthéticienne, et donc que je ne suis pas le public visé, mais je vois mal comment, même en étant concerné(e), on peut rigoler en lisant 46 fois le même gag...
Dans le cadre du cycle des 7 Vies de l'Epervier, cette série est à mes yeux à mi-chemin entre Ninon secrète et Masquerouge. On y retrouve le décor et nombre de personnages de la première de ces deux séries (dont Ninon elle-même), le tout mêlé à une intrigue à base de cagoulards au début puis d'échanges d'enfants en lien avec le tome 8 de Masquerouge. Mais autant, j'avais relativement apprécié Ninon secrète, autant ici, la sauce ne prend pas.
Le dessin est très académique, très austère. Il manque franchement de charme. Et même s'il est correct pour les personnages, les décors dessinés à la règle ne sont vraiment pas pour me plaire. En outre, au cours du deuxième tome, le style de dessin change tout à coup complètement, de même que le lettrage, pour devenir un petit peu moins académique mais franchement moins bon soudainement. C'est presque comme si le dessinateur (et surtout le lettreur) avait changé alors que ce n'est pas le cas, semble-t-il. Bizarre, mais raté à mon goût. Ca donne franchement l'impression que la série ne marchant pas, le dessinateur a décidé de moins se donner de peine sur le dessin pour produire les planches plus rapidement.
Quant à l'histoire, elle n'est guère prenante.
Comme toujours avec Cothias, on rentre bien dans la période historique, les détails et la chronologie des évènements historiques sont d'ailleurs expliqués en détail en début de chaque tome et au fil des albums. Historiquement, c'est donc assez intéressant.
Mais pour commencer, le personnage principal, Jean-Baptiste Donjon, n'est pas attachant du tout à mon goût. On suit ses aventures sans grand interêt, d'autant que l'intrigue réelle ne se dévoile pas avant le troisième tome. Et même alors, on suit toujours l'histoire sans s'y intéresser réellement, sans que cela ne marque les esprits. Tout m'y a semblé plat, sans âme.
Ca se laisse lire, mais c'est vraiment sans plus.
Autant Kana est un label de très bon shonens (Hunter X Hunter, Détective Conan, Slam Dunk, Eiji...) et d'autres titres plus adultes mais tout aussi remarquables (Monster, Le Sommet des Dieux,...), autant là, on est tombé bien bas dans le mercantilisme de bazar.
Quel intérêt artistique de faire un copier/coller d'un aussi bon film d'animation, si ce n'est en plus d'occulter la bande son aussi envoûtante que planante, et les magnifiques effets de lumière du film, révolutionnaires pour l'époque. On obtient un aspect figé et sans aucun dynamisme, ce qui est au final un bien piètre hommage à la version animée. Quitte à découvrir Akira pour de vrai, achetez le DVD : vous en prendrez plein les mirettes pour moins cher que cet abject produit de basse consommation.
Premier tome d’une série qui pose les bases du récit. Difficile donc de se prononcer sur l’histoire, les qualités et défauts de celle-ci. Rien de bien original, rien de rédhibitoire non plus. La lecture reste plaisante et pas prise de tête. Le dessin est plutôt stylisé, parfois à outrance, mais le rendu des planches est sympathique dans l’ensemble (la couleur ajoutant beaucoup).
Bref, attendons de voir ce que donne la suite . . . ça pourrait être pas mal (ah non, tiens, ça l’est déjà !) ;)
Ce petit One shot de la collection Delcourt jeunesse n’est pas sans défauts. Tout comme l’a souligné ThePatrick, les raccourcis sont importants mais cela est inhérent aux contraintes imposées par le format d’édition. Ceci étant, j’ai beaucoup apprécié le ton insufflé à l’histoire, celui de ce fantôme qui a du mal à se faire respecter par les nouveaux occupants de son château ... rien d’effrayant toutefois. De plus, la fin est sans surprises, aucunes, mais là n’est pas l’essentiel. Les dessins sont, quant à eux, vraiment plaisants !
Bref, une belle petite histoire qui ravira sans conteste les enfants.
Superbe diptyque que voici !
En proposant un récit gravitant autour des Templiers, cette jeune auteur souffrira sans doute la comparaison avec Dorison et son "Troisième Testament". Personnellement, je n’entrerai pas dans ce genre de considération, tant le fond de ces deux séries diffèrent. En effet, point ici de récit historique virant au fantastique !
Après lecture des deux tomes, on éprouve un certain contentement, celui d’avoir en main une bd qui n’est pas qu’une réussite graphique. Pourtant je dois bien l’avouer, j’ai été un peu désarçonné avec le tome 1 qui commence par la toute fin du récit. Mais tout s’éclaircit avec le deuxième opus ; les rouages se font jour, tout comme les desseins de chacun. En outre, les références historiques sont fortement présentes, ce qui ajoute de la crédibilité au récit d’Illaria.
Ce diptyque, à la trame bien rodée, possède d’autres qualités ... qui sautent aux yeux ! Inutile d’en rajouter car les planches parlent d’elles-mêmes.
Lecture chaudement conseillée pour tout un chacun qui s’intéresse de près ou de loin aux Croisés et à leur déclin.
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Allez raconte (Papa raconte)
C’est très sympa comme BD :) L’histoire part dans tous les sens, mais on arrive bien à suivre quand même, et on sent que ça pourrait vraiment plaire à de jeunes enfants, avec des trucs récurrents comme le marchand de glace ou des gags tout bêtes (la princesse : « On fait quoi ? » - le crapaud : « D’accord, on fait Koâ ! »). Et puis par-dessus ça un humour plus adulte, bien de Trondheim, comme le gag que Ro raconte plus bas (et c’est vrai que dans la BD c’est vraiment drôle), ou bien les inventions du papa pour tenter de couper court à l’histoire ou pour réagir aux interventions des mômes. Par contre, les dessins, je les ai trouvés très bof. Malgré un bon cadrage, ils sont très simplistes et surtout monotones. Ce qui n’est pas gênant en soit, même si les 5x7 minuscules cases carrées par page, ça lasse vite ; mais ils ne sont pas très expressifs, et ça, ça me dérange plus. Et puis même si cette simplicité est voulue, je la trouve un peu dommage. Y avait sûrement moyen de faire plus attractif, par exemple en changeant de style entre les personnages réels du papa et de Pierre et Jeanne et ceux de l’histoire. Bon, à tester avec des enfants, mais je pense que ça devrait marcher. Par contre avec des adultes c’est moins sûr, j’ai essayé avec mon homme qui aime bien Trondheim d’habitude et qui là n’a pas pu dépasser la quatrième page tellement il trouvait ça chiant…
Philip et Francis (Les Aventures de)
Parodie quand tu nous tiens ! Reprenant l'univers de blake et Mortimer, Veys et Barral le pastichent d'une manière épouvantable... pour les persos originaux, parce que le lecteur, lui, il rigole. :) Non contents de parodier les personnages, de leur faire trahir allègrement leur caractère d'origine (voire même de mettre en scène des choses évidentes mais qu'on ne voit jamais, cf Philip et le champ de force p.54), de dessiner ce qu'on ne voit JAMAIS dans Blake et Mortimer (sujet du tome 1 = les femmes, par exemple), de donner parfois dans le ridicule le plus total, ils sont allés jusqu'à faire imprimer l'album à la façon de Blake et Mortimer : format et papier similaires, et impression matte. L'éditeur en prend aussi pour son compte. Est-ce la fin des aventures de Blake et Mortimer lit-on dans une case à l'intensité dramatique particulièrement terrible. Note de l'éditeur : Non ! L'album s'articule en outre autour de quelques gags récurrents. Je conçois que ça pourra paraître lourd, mais cet album est un peu fait pour ça : c'est (pas si) bête, c'est (un peu) méchant, il détourne (beaucoup), et c'est (vraiment) drôle.
Valentine
Je pourrais recopier mot pour mot l'avis de Ro : moi aussi, au départ c'est la couverture parodiant les magazines féminins qui a attiré mon intérêt, puis j'ai trouvé les 1ères pages pas trop mal, puis... puis au lieu de varier les gags sur les différents thèmes chers au magazines féminins, les régimes, comment trouver l'homme idéal, est-ce qu'il faut sucer le 1er soir, où se fringuer comme une pétasse pour pas cher, et tutti quanti, non, c'est tout un album exclusivement consacré aux gags sur les poils et l'épilation (les autres thèmes feront, je suppose, l'objet des prochains tomes, avec à chaque fois 1 tome entier par sujet...). Alors forcément, ça tourne vite en rond, c'est très répétitif, Valentine commence rapidement à nous brouter la touffe avec ses soucis pileux, et ça n'est plus drôle du tout au bout de quelques planches. Je ne mets pas la note minimale puisqu'après tout, chacune de ces petites histoires, pour peu qu'on ne lise aucune des autres, peut faire sourire les indulgents, mais Valentine ne vole vraiment pas bien haut.
Tanatha
Une bonne extrapolation de ce que pourrait être notre avenir, si le SIDA commence à muter... J'ai été assez intéressé par le parcours de Tanatha, même si je la trouve un peu trop transparente, diaphane, du point de vue caractère... Ceci dit, ça se tient bien, ça se lit pas trop mal, et le dessin de Hé est assez agréable, surtout dans le tome 3. Curieusement, je trouve le tome 4 moins bon, graphiquement parlant. Une remarque positive : l'idée du "traitement" à faire subir à Tanatha à la fin se justifie, par rapport à l'histoire, mais on aurait pu avoir une scène de sexe -relativement- gratuite. Les auteurs ont préféré ne pas la montrer, même si l'on a déjà vu l'héroïne dans le plus simple appareil dans le tome 1, et c'est tant mieux. :) Intéressante cette série...
Valentine
La couverture identique à celle d'un magazine féminin avait attiré mon attention et ma curiosité : la trouvant réussie, je m'étais dit que le contenu avait toutes les chances d'être marrant. Le dessin est correct. Rien de bien transcendant pour ce style très typé "humour moderne", pas très éloigné du style de la Bande à Tcho! finalement. C'est fonctionnel, et si l'humour est bon, c'est un style qui marche bien. Mais justement, concernant l'humour... J'ai commencé la Bd en me disant que c'était pas mal. Les gags ne sont pas transcendants mais le personnage de Valentine n'est pas mauvais et les premières planches m'ont inspiré quelques sourires. Il doit être facile de s'identifier au personnage quand on est une jeune femme. Ca partait plutôt bien. Mais voilà... J'ai commencé à être surpris de voir que c'était souvent le même gag qui revenait : "ah bon, la chute de ce gag, c'est encore une fois que Valentine est obsédée par ses poils ?", "ah bon, encore un gag sur les jambes un peu trop poilues (aux yeux de leur propriétaire) de Valentine ?". Moui... Au bout de quelques pages, j'ai commencé à moins sourire, et à être franchement surpris. J'ai alors zappé jusqu'au milieu de la Bd, puis la fin de la BD : toujours le même gag récurrent ! Toujours ! 46 pages de gags focalisés sur les jambes de Valentine et sa phobie des poils ! La même chute ou presque qui revient à chaque planche ! Alors même si les dialogues ne sont pas mauvais, si chaque planche prise indépendamment se lit bien et peut faire sourire ou rire, franchement, un album entier sur le même gag, ça ne me fait plus rire du tout. Ou alors peut-être est-ce parce que je n'ai jamais eu cette obsession du poil et que je n'ai jamais envisagé de fréquenter une esthéticienne, et donc que je ne suis pas le public visé, mais je vois mal comment, même en étant concerné(e), on peut rigoler en lisant 46 fois le même gag...
Le Masque de fer
Dans le cadre du cycle des 7 Vies de l'Epervier, cette série est à mes yeux à mi-chemin entre Ninon secrète et Masquerouge. On y retrouve le décor et nombre de personnages de la première de ces deux séries (dont Ninon elle-même), le tout mêlé à une intrigue à base de cagoulards au début puis d'échanges d'enfants en lien avec le tome 8 de Masquerouge. Mais autant, j'avais relativement apprécié Ninon secrète, autant ici, la sauce ne prend pas. Le dessin est très académique, très austère. Il manque franchement de charme. Et même s'il est correct pour les personnages, les décors dessinés à la règle ne sont vraiment pas pour me plaire. En outre, au cours du deuxième tome, le style de dessin change tout à coup complètement, de même que le lettrage, pour devenir un petit peu moins académique mais franchement moins bon soudainement. C'est presque comme si le dessinateur (et surtout le lettreur) avait changé alors que ce n'est pas le cas, semble-t-il. Bizarre, mais raté à mon goût. Ca donne franchement l'impression que la série ne marchant pas, le dessinateur a décidé de moins se donner de peine sur le dessin pour produire les planches plus rapidement. Quant à l'histoire, elle n'est guère prenante. Comme toujours avec Cothias, on rentre bien dans la période historique, les détails et la chronologie des évènements historiques sont d'ailleurs expliqués en détail en début de chaque tome et au fil des albums. Historiquement, c'est donc assez intéressant. Mais pour commencer, le personnage principal, Jean-Baptiste Donjon, n'est pas attachant du tout à mon goût. On suit ses aventures sans grand interêt, d'autant que l'intrigue réelle ne se dévoile pas avant le troisième tome. Et même alors, on suit toujours l'histoire sans s'y intéresser réellement, sans que cela ne marque les esprits. Tout m'y a semblé plat, sans âme. Ca se laisse lire, mais c'est vraiment sans plus.
Akira anime comics
Autant Kana est un label de très bon shonens (Hunter X Hunter, Détective Conan, Slam Dunk, Eiji...) et d'autres titres plus adultes mais tout aussi remarquables (Monster, Le Sommet des Dieux,...), autant là, on est tombé bien bas dans le mercantilisme de bazar. Quel intérêt artistique de faire un copier/coller d'un aussi bon film d'animation, si ce n'est en plus d'occulter la bande son aussi envoûtante que planante, et les magnifiques effets de lumière du film, révolutionnaires pour l'époque. On obtient un aspect figé et sans aucun dynamisme, ce qui est au final un bien piètre hommage à la version animée. Quitte à découvrir Akira pour de vrai, achetez le DVD : vous en prendrez plein les mirettes pour moins cher que cet abject produit de basse consommation.
Othon & Laiton
Premier tome d’une série qui pose les bases du récit. Difficile donc de se prononcer sur l’histoire, les qualités et défauts de celle-ci. Rien de bien original, rien de rédhibitoire non plus. La lecture reste plaisante et pas prise de tête. Le dessin est plutôt stylisé, parfois à outrance, mais le rendu des planches est sympathique dans l’ensemble (la couleur ajoutant beaucoup). Bref, attendons de voir ce que donne la suite . . . ça pourrait être pas mal (ah non, tiens, ça l’est déjà !) ;)
Le fantôme des Canterville
Ce petit One shot de la collection Delcourt jeunesse n’est pas sans défauts. Tout comme l’a souligné ThePatrick, les raccourcis sont importants mais cela est inhérent aux contraintes imposées par le format d’édition. Ceci étant, j’ai beaucoup apprécié le ton insufflé à l’histoire, celui de ce fantôme qui a du mal à se faire respecter par les nouveaux occupants de son château ... rien d’effrayant toutefois. De plus, la fin est sans surprises, aucunes, mais là n’est pas l’essentiel. Les dessins sont, quant à eux, vraiment plaisants ! Bref, une belle petite histoire qui ravira sans conteste les enfants.
A l'ombre de la croix
Superbe diptyque que voici ! En proposant un récit gravitant autour des Templiers, cette jeune auteur souffrira sans doute la comparaison avec Dorison et son "Troisième Testament". Personnellement, je n’entrerai pas dans ce genre de considération, tant le fond de ces deux séries diffèrent. En effet, point ici de récit historique virant au fantastique ! Après lecture des deux tomes, on éprouve un certain contentement, celui d’avoir en main une bd qui n’est pas qu’une réussite graphique. Pourtant je dois bien l’avouer, j’ai été un peu désarçonné avec le tome 1 qui commence par la toute fin du récit. Mais tout s’éclaircit avec le deuxième opus ; les rouages se font jour, tout comme les desseins de chacun. En outre, les références historiques sont fortement présentes, ce qui ajoute de la crédibilité au récit d’Illaria. Ce diptyque, à la trame bien rodée, possède d’autres qualités ... qui sautent aux yeux ! Inutile d’en rajouter car les planches parlent d’elles-mêmes. Lecture chaudement conseillée pour tout un chacun qui s’intéresse de près ou de loin aux Croisés et à leur déclin.