La série originelle des Donjons est selon moi la meilleure.
Lorgnant du côté de la pastiche des aventures à la Donjons & Dragons, elle s'est peu à peu étoffée et dotée d'une véritable cohérence, allant jusqu'à générer une multitude de séries périphériques, d'une qualité plus variable.
Dans celle ci, l'accent est clairement mis sur le côté humoristique mais l'ensemble est porté par des scenarii bien ficelés et intelligents (pas étonnant avec Trondheim et Sfar) où l'on prend un grand plaisir à suivre les personnages.
Le dessin est très basique (c'est du Trondheim, quoi) mais perso, je le trouve vraiment agréable à regarder et souvent original.
Le principal reproche que l'on peut faire à cette série, c'est un rythme plutôt lent de parution.
J'aime bien les vieilles séries TV des années 70-80. C'est avant tout pour ça que j'ai acheté cet album, j'en attendais beaucoup.
Mais alors là ça ne pas plu de tout. Les premières pages ne m'ont pas accroché. J'ai eu du mal à finir mon album et je le regrette car la fin ne m'a pas plu non plus. Le scénario est trop faible, le dessin peu riche, il n'y a pas de décor. Je le déconseille entièrement.
Je n'aurais qu'un point négatif: les expressions du visage qui ne sont pas assez travaillées. Les couleurs, entièrement travaillées à la main (sauf pour quelques retouches effectuées au laser) sont remarquables, le dessin est sublime, et le scénario de Valérie Mangin parfaitement maîtrisé.
Après lecture de la série complète, j'ai un sentiment différent du dessin, Démarez a fait d'important progrès au niveau des visages. Ses planches sont toujours aussi sublimes.
Le scénario est toujours aussi captivant, Mangin nous surprend à chaque album.
Une réussite totale.
Un jeune dessinateur qui se débrouille plutôt bien ! Un tome 1 qui pose les questions mais qui n'accroche pas forcément. Mais j'ai trouvé le tome 2 plutôt intéressant. Le graphique est meilleur (notamment l'apparition d'animaux locaux dans les plans) et le scénario qui est mieux maîtrisé. Les couleurs par contre collent parfaitement autant dans le tome 1 que dans le tome 2. Je le conseille de par son prix plus correct que d'autres BD.
En bref une série sympa, à condition de lire les 2 tomes.
Voici la série qui se situe entre cauchemar et réalité.
Le tome 1 fait très bonne impression tant par le graphisme noir que par l'intelligence du scénario angoissant à souhait.
Le tome 2 procure une ambiance encore plus lourde car tout se passe sous terre en une seule nuit.
Le tome 3 me procure par contre moins l'ambiance pesante des deux premiers. On retrouve les 2 flics du premier volume, ce qui nous est familier pour ceux qui connaissent la série. Le graphisme par contre est plus travaillé que ceux des premiers volumes. La fin est de toute manière bien glauque aussi. Un album moins prenant au début mais une fin très réussie.
J'adhère à la note pour faire comme tout le monde, mais nous avons peut-être là un culte du fantastique.
Bon allez, je me lance...
Maus est un monument dans le monde de la BD, c'est indéniable. L'oeuvre est impressionnante, fruit d'un travail colossal, d'une démarche personnelle remarquable de l'auteur dont il n'est pas sorti lui-même indemne.
Cela, je ne le conteste pas, et ça mérite d'être salué et reconnu.
En parcourant ce livre (je crois qu'on peut parler de livre, dans ce cas), j'ai été bien sûr bouleversé (qui ne le serait pas ?). Mais je suis bien incapable de dire si cette émotion a été suscitée par le travail de Spiegelmann ou par le sujet en lui même.
Car c'est un peu le problème avec les media artistiques qui traitent de la déportation. Quelle que soit leur qualité, l'universalité et la profondeur du drame qu'ils dépeignent font qu'ils font presque toujours mouche.
La question que je me pose, c'est : Est-ce que Maus apporte vraiment quelque chose à ce thème, nous amène-t'il à changer notre perception, améliore-t'il notre connaissance du sujet ?
A mon sentiment, non. La seule originalité que je lui reconnaisse c'est d'avoir transposé tout cela en BD (avec succès, soit dit en passant). Mais je ne pense pas que ce support soit le plus adéquat pour en parler.
Les oeuvres écrites, en ce qu'elles demandent un plus grand effort d'identification et de réflexion de la part de leur lecteur, me paraissent plus adaptées et plus à même de nous frapper dans les tripes. A ce titre, je ne conseillerais pas Maus à des fins pédagogiques, parce que je ne crois pas que la BD puisse produire un témoignage sérieux et réaliste de ce qu'ont été les camps.
Je le réserverais donc à des personnes qui ont déjà une culture solide sur le sujet et qui souhaiteraient découvrir une autre façon de le traiter, en l'occurrence très talentueuse.
En fait, et cela ne doit pas être anodin, ce qui m'a le plus intéressé dans Maus, c'est l'étude de la personnalité du père de l'auteur et des relations qui les unissent, et pas vraiment son récit de la Shoah.
A découvrir, donc, mais clairement pas suffisant pour se forger une opinion/culture sur le sujet.
Il y a plusieurs choses que je n'aime pas chez Vasco.
La première c'est le dessin, extrêmement figé et académique. Il est dans la droite ligne du style de Jacques Martin et de son Alix, mais il réussit l'exploit d'être encore plus statique et moins vivant. Je reconnais et salue bien bas le travail de documentation de l'auteur et ses efforts pour nous restituer un bas Moyen Age des plus fidèles et crédibles mais tout cela manque terriblement d'originalité et de peps dans la mise en page et dans les prises de vue.
Les scenarii ensuite sont assez inégaux. Les idées de départ sont souvent bonnes, bénéficiant d'un contexte peu traité en BD et étayées par une solide recherche préalable, mais les intrigues sont molles et se traînent désespérément. C'est souvent très, très fastidieux.
En fait, ce que je reproche le plus à Vasco, c'est de donner raison à nombre de lecteurs qui jugent la BD historique ennuyeuse et rébarbative, alors qu'elle bénéficie d'un potentiel énorme.
Du gâchis, en quelque sorte.
Une série à la façon de Ptiluc tout craché, tant dans le dessin que dans le thème plutôt philosophique. Mais autant la philosophie passe bien pour moi dans les séries Pacush Blues et dans la Geste de Gilles de Chin et du dragon de Mons car il y a une vraie histoire autour et un humour noir efficace, autant là, ça tombe vraiment à plat pour moi.
Les dialogues me semblent creux et tournant en rond pour au final ne pas dire grand chose. La reflexion sur l'humanité et la bestialité me passe totalement à côté. Et le rythme narratif est tel que je ne peux pas m'empêcher de zapper une grosse portion des trop nombreuses bulles de dialogues tant elles me désintéressent et me donne envie de voir enfin quelque chose se passer, quelque chose d'autre que des reflexions philosophiques qui ne m'inspirent rien du tout.
Je n'ai pas trouvé ça drôle, guère intéressant, pas prenant du tout car sans histoire globale. Pas la meilleure série de Ptiluc...
Je fais plutôt confiance à la Collection Aire Libre d'habitude, mais là, je dois avouer que je trouve cette BD franchement bof...
Le dessin est tout en peinture. Comme d'habitude dans ce style de dessin en BD, les détails des personnages et la constance de leurs visages sont annexes; la peintre s'attache plus à la beauté de ses planches qu'à la netteté de ses images. Mais l'ennui, c'est que je trouve que les planches elles-mêmes ne sont pas vraiment belles pour autant. La technique de peinture utilisée donne une sensation d'image figée, plate et sans relief. Ce n'est pas vraiment moche, mais je n'aime pas.
Quant au scénario, hormis l'originalité d'avoir pour décor l'Argentine et la Patagonie, ça commence comme une banale histoire façon "Madame Bovary", puis un rapide passage presque inutile sur l'apprentissage du Tango, puis de la prostitution, des désillusions, etc... Franchement rien de palpitant et rien de vraiment original. Je me suis ennuyé à la lecture et n'en ai vraiment rien retiré.
Comme mes petits camarades précédents, je n'ai lu que le tome 2.
Et je reconnais que je me suis bien marré en suivant les aventures de Rock Mastard, un héros, un vrai, qui sent fort la testostérone et la sueur.
En traitant avec dérision le thème ultra-classique de la série d'aventure à la Bob Morane, les auteurs ont bien réussi leur coup. L'ensemble est ponctué par des gags débiles, des situations absurdes dignes des Monty Python et des dialogues hilarants, et en ce qui me concerne, ça a plutôt bien marché et je me suis surpris à sourire voire à rigoler à plus d'une reprise.
Le supplément making off à la façon bonus DVD est une vraie perle qui justifie presque à lui seul la lecture.
Vous aimez les blousons en cuir, les os dans le nez, la jungle et les pygmées nazis? Rock Mastard est fait pour vous !
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Donjon Zenith
La série originelle des Donjons est selon moi la meilleure. Lorgnant du côté de la pastiche des aventures à la Donjons & Dragons, elle s'est peu à peu étoffée et dotée d'une véritable cohérence, allant jusqu'à générer une multitude de séries périphériques, d'une qualité plus variable. Dans celle ci, l'accent est clairement mis sur le côté humoristique mais l'ensemble est porté par des scenarii bien ficelés et intelligents (pas étonnant avec Trondheim et Sfar) où l'on prend un grand plaisir à suivre les personnages. Le dessin est très basique (c'est du Trondheim, quoi) mais perso, je le trouve vraiment agréable à regarder et souvent original. Le principal reproche que l'on peut faire à cette série, c'est un rythme plutôt lent de parution.
Chewing Gun
J'aime bien les vieilles séries TV des années 70-80. C'est avant tout pour ça que j'ai acheté cet album, j'en attendais beaucoup. Mais alors là ça ne pas plu de tout. Les premières pages ne m'ont pas accroché. J'ai eu du mal à finir mon album et je le regrette car la fin ne m'a pas plu non plus. Le scénario est trop faible, le dessin peu riche, il n'y a pas de décor. Je le déconseille entièrement.
Le dernier Troyen
Je n'aurais qu'un point négatif: les expressions du visage qui ne sont pas assez travaillées. Les couleurs, entièrement travaillées à la main (sauf pour quelques retouches effectuées au laser) sont remarquables, le dessin est sublime, et le scénario de Valérie Mangin parfaitement maîtrisé. Après lecture de la série complète, j'ai un sentiment différent du dessin, Démarez a fait d'important progrès au niveau des visages. Ses planches sont toujours aussi sublimes. Le scénario est toujours aussi captivant, Mangin nous surprend à chaque album. Une réussite totale.
Tard dans la nuit
Un jeune dessinateur qui se débrouille plutôt bien ! Un tome 1 qui pose les questions mais qui n'accroche pas forcément. Mais j'ai trouvé le tome 2 plutôt intéressant. Le graphique est meilleur (notamment l'apparition d'animaux locaux dans les plans) et le scénario qui est mieux maîtrisé. Les couleurs par contre collent parfaitement autant dans le tome 1 que dans le tome 2. Je le conseille de par son prix plus correct que d'autres BD. En bref une série sympa, à condition de lire les 2 tomes.
Dans la nuit
Voici la série qui se situe entre cauchemar et réalité. Le tome 1 fait très bonne impression tant par le graphisme noir que par l'intelligence du scénario angoissant à souhait. Le tome 2 procure une ambiance encore plus lourde car tout se passe sous terre en une seule nuit. Le tome 3 me procure par contre moins l'ambiance pesante des deux premiers. On retrouve les 2 flics du premier volume, ce qui nous est familier pour ceux qui connaissent la série. Le graphisme par contre est plus travaillé que ceux des premiers volumes. La fin est de toute manière bien glauque aussi. Un album moins prenant au début mais une fin très réussie. J'adhère à la note pour faire comme tout le monde, mais nous avons peut-être là un culte du fantastique.
Maus
Bon allez, je me lance... Maus est un monument dans le monde de la BD, c'est indéniable. L'oeuvre est impressionnante, fruit d'un travail colossal, d'une démarche personnelle remarquable de l'auteur dont il n'est pas sorti lui-même indemne. Cela, je ne le conteste pas, et ça mérite d'être salué et reconnu. En parcourant ce livre (je crois qu'on peut parler de livre, dans ce cas), j'ai été bien sûr bouleversé (qui ne le serait pas ?). Mais je suis bien incapable de dire si cette émotion a été suscitée par le travail de Spiegelmann ou par le sujet en lui même. Car c'est un peu le problème avec les media artistiques qui traitent de la déportation. Quelle que soit leur qualité, l'universalité et la profondeur du drame qu'ils dépeignent font qu'ils font presque toujours mouche. La question que je me pose, c'est : Est-ce que Maus apporte vraiment quelque chose à ce thème, nous amène-t'il à changer notre perception, améliore-t'il notre connaissance du sujet ? A mon sentiment, non. La seule originalité que je lui reconnaisse c'est d'avoir transposé tout cela en BD (avec succès, soit dit en passant). Mais je ne pense pas que ce support soit le plus adéquat pour en parler. Les oeuvres écrites, en ce qu'elles demandent un plus grand effort d'identification et de réflexion de la part de leur lecteur, me paraissent plus adaptées et plus à même de nous frapper dans les tripes. A ce titre, je ne conseillerais pas Maus à des fins pédagogiques, parce que je ne crois pas que la BD puisse produire un témoignage sérieux et réaliste de ce qu'ont été les camps. Je le réserverais donc à des personnes qui ont déjà une culture solide sur le sujet et qui souhaiteraient découvrir une autre façon de le traiter, en l'occurrence très talentueuse. En fait, et cela ne doit pas être anodin, ce qui m'a le plus intéressé dans Maus, c'est l'étude de la personnalité du père de l'auteur et des relations qui les unissent, et pas vraiment son récit de la Shoah. A découvrir, donc, mais clairement pas suffisant pour se forger une opinion/culture sur le sujet.
Vasco
Il y a plusieurs choses que je n'aime pas chez Vasco. La première c'est le dessin, extrêmement figé et académique. Il est dans la droite ligne du style de Jacques Martin et de son Alix, mais il réussit l'exploit d'être encore plus statique et moins vivant. Je reconnais et salue bien bas le travail de documentation de l'auteur et ses efforts pour nous restituer un bas Moyen Age des plus fidèles et crédibles mais tout cela manque terriblement d'originalité et de peps dans la mise en page et dans les prises de vue. Les scenarii ensuite sont assez inégaux. Les idées de départ sont souvent bonnes, bénéficiant d'un contexte peu traité en BD et étayées par une solide recherche préalable, mais les intrigues sont molles et se traînent désespérément. C'est souvent très, très fastidieux. En fait, ce que je reproche le plus à Vasco, c'est de donner raison à nombre de lecteurs qui jugent la BD historique ennuyeuse et rébarbative, alors qu'elle bénéficie d'un potentiel énorme. Du gâchis, en quelque sorte.
Ni dieu ni bête
Une série à la façon de Ptiluc tout craché, tant dans le dessin que dans le thème plutôt philosophique. Mais autant la philosophie passe bien pour moi dans les séries Pacush Blues et dans la Geste de Gilles de Chin et du dragon de Mons car il y a une vraie histoire autour et un humour noir efficace, autant là, ça tombe vraiment à plat pour moi. Les dialogues me semblent creux et tournant en rond pour au final ne pas dire grand chose. La reflexion sur l'humanité et la bestialité me passe totalement à côté. Et le rythme narratif est tel que je ne peux pas m'empêcher de zapper une grosse portion des trop nombreuses bulles de dialogues tant elles me désintéressent et me donne envie de voir enfin quelque chose se passer, quelque chose d'autre que des reflexions philosophiques qui ne m'inspirent rien du tout. Je n'ai pas trouvé ça drôle, guère intéressant, pas prenant du tout car sans histoire globale. Pas la meilleure série de Ptiluc...
Jimena
Je fais plutôt confiance à la Collection Aire Libre d'habitude, mais là, je dois avouer que je trouve cette BD franchement bof... Le dessin est tout en peinture. Comme d'habitude dans ce style de dessin en BD, les détails des personnages et la constance de leurs visages sont annexes; la peintre s'attache plus à la beauté de ses planches qu'à la netteté de ses images. Mais l'ennui, c'est que je trouve que les planches elles-mêmes ne sont pas vraiment belles pour autant. La technique de peinture utilisée donne une sensation d'image figée, plate et sans relief. Ce n'est pas vraiment moche, mais je n'aime pas. Quant au scénario, hormis l'originalité d'avoir pour décor l'Argentine et la Patagonie, ça commence comme une banale histoire façon "Madame Bovary", puis un rapide passage presque inutile sur l'apprentissage du Tango, puis de la prostitution, des désillusions, etc... Franchement rien de palpitant et rien de vraiment original. Je me suis ennuyé à la lecture et n'en ai vraiment rien retiré.
Rock Mastard
Comme mes petits camarades précédents, je n'ai lu que le tome 2. Et je reconnais que je me suis bien marré en suivant les aventures de Rock Mastard, un héros, un vrai, qui sent fort la testostérone et la sueur. En traitant avec dérision le thème ultra-classique de la série d'aventure à la Bob Morane, les auteurs ont bien réussi leur coup. L'ensemble est ponctué par des gags débiles, des situations absurdes dignes des Monty Python et des dialogues hilarants, et en ce qui me concerne, ça a plutôt bien marché et je me suis surpris à sourire voire à rigoler à plus d'une reprise. Le supplément making off à la façon bonus DVD est une vraie perle qui justifie presque à lui seul la lecture. Vous aimez les blousons en cuir, les os dans le nez, la jungle et les pygmées nazis? Rock Mastard est fait pour vous !