Poussif...
Je connais cette BD depuis ses débuts (ça va faire un bail) mais si elle m'arrache de temps à autre un sourire, dans l'ensemble, ça tombe à plat. Faire du vélo est sûrement plus motivant que de dessiner des visages pas toujours très expressifs, dans des décors simplistes (Kox est réputé pour sa production "ultra rapide" et "sans retard aucun" :)).
A croire aussi que Cauvin recycle ici ses idées les plus plates.
Désolé, je n'accroche pas du tout...
Etant jeune, je dévorais cette BD, fasciné par cette encyclopédie des temps antiques très bien documentée. Maintenant, je suis toujours béat devant cette précision documentaire mais j'ai la sinistre impression de regarder de loin des histoires de marionettes sans âme agitées par une sombre machine (-ation) mécanique ; J. Martin était, comme E-P Jacobs, hanté par les coulisses du pouvoir.
Certaines choses que l'on reproche à Alix maintenant s'expliquent parfaitement dans le contexte des années 50 et 60. Avec en tête ces contraintes, on s'explique pas mal de choses ci et là.
C'est beau mais c'est froid.
Avec "Des Lendemains Sans Nuages", Fabien Vehlmann nous livre un album découpé en nouvelles futuristes où l'ironie règne en maître.
Ce mode de narration est assez original puisque le fil conducteur l'histoire est constitué par les synopsis desdites nouvelles qui ne sont rien moins que les réalités futures vécues par l'un des personnages. En outre, chacune de ces histoires possède sa propre ambiance et nous projette dans un futur à la dérive pour mieux nous ramener au réel et à l'intrigue de fond.
Les dessins alternés de Bruno Gazzoti et Ralph Meyer sont sobres et bien mis en valeur par la colorisation tout au long du récit.
Au final, cet album sera un véritable plaisir pour les amateurs de de S-F (et les autres !) car nous avons là de la très bonne BD à lire et à relire.
J’avais lu quelque part sur le forum que pour apprécier cette BD il fallait la lire au second degré. Et bien je partage totalement ce point de vue.
« Sophia » est une bd qui accumule les clichés (jeune belle femme très riche, self-made woman, au caractère bien trempé), qui se lance dans une aventure qui la mènera sur les sentiers colombiens sans armes mais en botte à talon Gucci à la recherche d’une dangereuse secte.
Je ne vais pas jouer les hypocrites, on est plus attiré par les courbes de notre héroïne (nue ou en petite tenue les ¾ du récit … on ne parle pas de la détresse des dessinateurs qui ne savent pas dessiner des vêtements) que par ses aventures quoique l’histoire rebondit de façon surprenante (et un peu comique) lors de la dernière planche..
Si « Sophia » était un film, ce serait un de ces délicieux nanars de seconde partie de soirée, qu’on amuse à voir et revoir malgré l’invraisemblance et les carences du scénario.
A acheter si on a des sous...
BD apparemment assez méconnue de l'auteur de Corto Maltese, Jesuit Joe a néanmoins connu une adaptation au cinéma au début des années 90. L'album que j'ai eu entre les mains regroupe les 48 planches originales de Jesuit Joe, mais également des planches du story-board du film, signées par Pratt lui-même, et intégrées aux pages de la BD. Dans l'ensemble, ces scènes ajoutées n'apportent pas grand'chose à l'histoire ; néanmoins, certaines nous éclairent un peu sur le personnage et ses motivations.
Jesuit Joe m'a un peu déçu, je l'avoue. Je m'attendais à un genre de "Corto Maltese dans le Grand Nord", mais hélas, les aventures de Joe n'ont pas la saveur de celles de Corto, même si le personnage reste typiquement "Prattien" : ténébreux, insaisissable, cachant derrière un cynisme de façade ses velléités de jouer au justicier… Joe n'est pas un personnage inintéressant, loin s'en faut, mais ses aventures se limitent quasiment à une série de fusillades. J'avais le rêve, un peu puéril sans doute, de voir les décors enneigés du Canada utilisés pour une belle BD d'aventures à l'ancienne, et puis finalement, les petites cabanes perdues au milieu des déserts glacés, les grands lacs et les forêts servent juste à des "BANG ! BANG !" toutes les 3 pages, c'est un peu décevant.
Restent quelques belles scènes, un personnage intéressant (quoique globalement peu sympathique), et cette réplique "Je vais dans la direction opposée"… Dans l'ensemble, j'ai peur que tout ça ne permette pas vraiment de réconcilier avec Pratt ceux qui trouvent Corto Maltese mortellement chiant, et pour conclure, je dirais que si sa lecture de Jesuit Joe n'est pas déplaisante, l'achat de ce coûteux volume est à réserver aux inconditionnels de l'auteur.
J’ai entendu dire énormément de bien de cette série et je me suis décidé à acheter le tome 1. Et là franchement j’ai pas accroché. Pas que ça soit mauvais, loin de là, le dessin est même très bon. Mais j’ai pas aimé le scénario. Pourtant, je suis plutôt ouvert d’esprit mais le jeune garçon qui se met à devenir un dieu du go comme par magie et l’autre Toya qui ne vit que pour ça, je trouve vraiment ça absurde. Déjà dans les mangas de sport ça passe mal mais alors pour un jeu de société... Je mets quand même 3 car ça se laisse lire.
Pour être honnête, j’ai été déçu par le tome 1. Caractère design irrégulier et histoire décousue sont les principaux défauts de ce premier tome. L’humour et des scènes de combat pas mal sont quand même là pour sauver les meubles mais bon. Alors allez vous demander pourquoi avoir mis 4/5. Et bien étant fan de l’animé, j’ai décidé d’acheter quand même le tome 2.
Et là, O joie: le dessin est bien plus beau même si il n est pas encore parfait. Puis l’histoire est unie et est assez recherchée (beaucoup plus que dans l’animé). Les scènes de combat déjà pas mal dans le tome 1 sont ici géniales et l’humour noir d’Alucard est encore plus présent.
Seul petit défaut que certain pourront trouver à ce tome 2, un petit moment où un combat part en couille (attention spoiler): Alucard et Anderson commencent un combat mais l’arrêtent car la femme flic fait visiter le musé ou ils sont à un groupe de petit vieux japonais.(fin de spoiler).
Mis à par ça (et encore moi ça m a bien fais délirer) ce tome 2 est génial. En conclusion ne vous arrêtez pas au tome 1 car la suite est (ou du moins s’annonce) bien meilleur.
Voila une BD au sujet assez inédit: Un type qui connait tout vos malheurs et leurs responsables, vous propose une vengeance à assouvir quasi sans risques.
Donc pour ce qui est du premier volume on a droit à deux histoires qui suivent ce shéma: Grave connait votre vie, il vous refile la mallette, et tous les renseignements nécessaires...
Pour le deuxième volume c'est pareil mais on commence à en savoir plus sur Grave et ses potes...
Mais 100 Bullets c'est bien parce que la façon de parler des personnages est "cool", les dialogues valent vraiment une lecture!
100 Bullets c'est bien aussi pour les dessins, les tronches des personnages (galerie de clichés mais ils ne sont pas là longtemps alors...) sont réussies les décors sont variés et c'est joliment mis en case, que du bon.
Un dernier truc que vraiment j'adore c'est les couleurs, pas de fioritures pas de couleurs pétantes et l'ensemble est trés homogène, ça apporte un confort de lecture non négligeable.
Conclusion: Vivement le n°3.
Je vais faire court avec V pour VENDETTA, tout d'abord je précise que: CE QUE JE DIS ICI EST UNE VISION PUREMENT PERSONNELLE.
D'habitude les scénars de Moore sont des genres de comédies (in)humaines alors que V est une histoire centrée sur son personnage principal, du coup je ne parlerai pas de celui ci de peur d'en dire trop, le titre est déjà très révélateur et est à prendre grandement en considération pour la lecture.
L'univers maintenant est, c'est une constante chez l'auteur, réussi, envoûtant, prenant etc...
Et pourtant le truc du: Monde totalitaire et facho ça sort pas vraiment des sentiers battus. Alors pour être original Moore au lieu d'essayer de nous décrire une réalité froide nous fait le coup de la mise en scène, le personnage de V ersatz de la COMEDIA D'EL ARTE quasi invincible et surhumain, trouve naturellement sa place dans un décor de théâtre. Une petite précision sur V tout de même: Paradoxalement, malgré son omniprésence, il est plus un "esprit de libération" qu'un véritable personnage, son visage figé, ses citations éloquentes, sa façon de parler par énigme à sa petite protégée (histoire de la guider sans pour autant lui imposer une voie) lui donnent un coté abstrait, irréel.
Venons en au style de dessin, l'effet peinture et figé des personnages, parfaitement assumé, est là pour bien souligner l'espèce de lourdeur d'esprit de la populace qui a été prompte a cautionner un régime sécuritaire. Pour ce qui est des environnements, le style graphique utilisé illustre parfaitement la sensation d'oppression et de malaise vécue par les différents protagonistes.
Pour conclure je dirais que V est une des meilleures créations de Moore.
Donc oui je conseille fortement la lecture, et oui c'est une BD culte.
Saiina est une chasseuse, une mercenaire qui combat les monstres contre rémunérartion. c’est une femme de poigne et de coeur, qui fait de l’humour en combattant en sortant des répliques à deux balles dignes des plus mauvais dialogues du cinéma ricain de seconde zone. A part ca, vous ne saurez pas grand chose d’autre, l’album est concentré sur une seule de ses interventions. Ca se laisse lire mais ne laisse pas de grand souvenir. Aussi vite lu, aussi vite oublié... Trop archétypal sans doute.
On pourrait dire de Stamb qu’il a du talent et qu’il est loin d’être le plus mauvais dessinateur de la maison soleil. Mais espérons tout de même qu’il ait payé sa licence photoshop! Car pour en user, il en use du toshop... Ce n’est pas toujours du plus bel effet d’ailleurs, pas du plus mauvais non plus... On oscille entre planche réussie et case foireuse. Le découpage et les cadrages gênent parfois la naration, l’auteur optant pour des solutions de facilité évidente (du genre : "Tiens, je vais faire un gros plan sur les yeux de l'héroine pour pas avoir à dessiner tout le décor...")...
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L'Agent 212
Poussif... Je connais cette BD depuis ses débuts (ça va faire un bail) mais si elle m'arrache de temps à autre un sourire, dans l'ensemble, ça tombe à plat. Faire du vélo est sûrement plus motivant que de dessiner des visages pas toujours très expressifs, dans des décors simplistes (Kox est réputé pour sa production "ultra rapide" et "sans retard aucun" :)). A croire aussi que Cauvin recycle ici ses idées les plus plates. Désolé, je n'accroche pas du tout...
Alix
Etant jeune, je dévorais cette BD, fasciné par cette encyclopédie des temps antiques très bien documentée. Maintenant, je suis toujours béat devant cette précision documentaire mais j'ai la sinistre impression de regarder de loin des histoires de marionettes sans âme agitées par une sombre machine (-ation) mécanique ; J. Martin était, comme E-P Jacobs, hanté par les coulisses du pouvoir. Certaines choses que l'on reproche à Alix maintenant s'expliquent parfaitement dans le contexte des années 50 et 60. Avec en tête ces contraintes, on s'explique pas mal de choses ci et là. C'est beau mais c'est froid.
Des lendemains sans nuage
Avec "Des Lendemains Sans Nuages", Fabien Vehlmann nous livre un album découpé en nouvelles futuristes où l'ironie règne en maître. Ce mode de narration est assez original puisque le fil conducteur l'histoire est constitué par les synopsis desdites nouvelles qui ne sont rien moins que les réalités futures vécues par l'un des personnages. En outre, chacune de ces histoires possède sa propre ambiance et nous projette dans un futur à la dérive pour mieux nous ramener au réel et à l'intrigue de fond. Les dessins alternés de Bruno Gazzoti et Ralph Meyer sont sobres et bien mis en valeur par la colorisation tout au long du récit. Au final, cet album sera un véritable plaisir pour les amateurs de de S-F (et les autres !) car nous avons là de la très bonne BD à lire et à relire.
Sophia
J’avais lu quelque part sur le forum que pour apprécier cette BD il fallait la lire au second degré. Et bien je partage totalement ce point de vue. « Sophia » est une bd qui accumule les clichés (jeune belle femme très riche, self-made woman, au caractère bien trempé), qui se lance dans une aventure qui la mènera sur les sentiers colombiens sans armes mais en botte à talon Gucci à la recherche d’une dangereuse secte. Je ne vais pas jouer les hypocrites, on est plus attiré par les courbes de notre héroïne (nue ou en petite tenue les ¾ du récit … on ne parle pas de la détresse des dessinateurs qui ne savent pas dessiner des vêtements) que par ses aventures quoique l’histoire rebondit de façon surprenante (et un peu comique) lors de la dernière planche.. Si « Sophia » était un film, ce serait un de ces délicieux nanars de seconde partie de soirée, qu’on amuse à voir et revoir malgré l’invraisemblance et les carences du scénario. A acheter si on a des sous...
Jesuit Joe
BD apparemment assez méconnue de l'auteur de Corto Maltese, Jesuit Joe a néanmoins connu une adaptation au cinéma au début des années 90. L'album que j'ai eu entre les mains regroupe les 48 planches originales de Jesuit Joe, mais également des planches du story-board du film, signées par Pratt lui-même, et intégrées aux pages de la BD. Dans l'ensemble, ces scènes ajoutées n'apportent pas grand'chose à l'histoire ; néanmoins, certaines nous éclairent un peu sur le personnage et ses motivations. Jesuit Joe m'a un peu déçu, je l'avoue. Je m'attendais à un genre de "Corto Maltese dans le Grand Nord", mais hélas, les aventures de Joe n'ont pas la saveur de celles de Corto, même si le personnage reste typiquement "Prattien" : ténébreux, insaisissable, cachant derrière un cynisme de façade ses velléités de jouer au justicier… Joe n'est pas un personnage inintéressant, loin s'en faut, mais ses aventures se limitent quasiment à une série de fusillades. J'avais le rêve, un peu puéril sans doute, de voir les décors enneigés du Canada utilisés pour une belle BD d'aventures à l'ancienne, et puis finalement, les petites cabanes perdues au milieu des déserts glacés, les grands lacs et les forêts servent juste à des "BANG ! BANG !" toutes les 3 pages, c'est un peu décevant. Restent quelques belles scènes, un personnage intéressant (quoique globalement peu sympathique), et cette réplique "Je vais dans la direction opposée"… Dans l'ensemble, j'ai peur que tout ça ne permette pas vraiment de réconcilier avec Pratt ceux qui trouvent Corto Maltese mortellement chiant, et pour conclure, je dirais que si sa lecture de Jesuit Joe n'est pas déplaisante, l'achat de ce coûteux volume est à réserver aux inconditionnels de l'auteur.
Hikaru no Go
J’ai entendu dire énormément de bien de cette série et je me suis décidé à acheter le tome 1. Et là franchement j’ai pas accroché. Pas que ça soit mauvais, loin de là, le dessin est même très bon. Mais j’ai pas aimé le scénario. Pourtant, je suis plutôt ouvert d’esprit mais le jeune garçon qui se met à devenir un dieu du go comme par magie et l’autre Toya qui ne vit que pour ça, je trouve vraiment ça absurde. Déjà dans les mangas de sport ça passe mal mais alors pour un jeu de société... Je mets quand même 3 car ça se laisse lire.
Hellsing
Pour être honnête, j’ai été déçu par le tome 1. Caractère design irrégulier et histoire décousue sont les principaux défauts de ce premier tome. L’humour et des scènes de combat pas mal sont quand même là pour sauver les meubles mais bon. Alors allez vous demander pourquoi avoir mis 4/5. Et bien étant fan de l’animé, j’ai décidé d’acheter quand même le tome 2. Et là, O joie: le dessin est bien plus beau même si il n est pas encore parfait. Puis l’histoire est unie et est assez recherchée (beaucoup plus que dans l’animé). Les scènes de combat déjà pas mal dans le tome 1 sont ici géniales et l’humour noir d’Alucard est encore plus présent. Seul petit défaut que certain pourront trouver à ce tome 2, un petit moment où un combat part en couille (attention spoiler): Alucard et Anderson commencent un combat mais l’arrêtent car la femme flic fait visiter le musé ou ils sont à un groupe de petit vieux japonais.(fin de spoiler). Mis à par ça (et encore moi ça m a bien fais délirer) ce tome 2 est génial. En conclusion ne vous arrêtez pas au tome 1 car la suite est (ou du moins s’annonce) bien meilleur.
100 bullets
Voila une BD au sujet assez inédit: Un type qui connait tout vos malheurs et leurs responsables, vous propose une vengeance à assouvir quasi sans risques. Donc pour ce qui est du premier volume on a droit à deux histoires qui suivent ce shéma: Grave connait votre vie, il vous refile la mallette, et tous les renseignements nécessaires... Pour le deuxième volume c'est pareil mais on commence à en savoir plus sur Grave et ses potes... Mais 100 Bullets c'est bien parce que la façon de parler des personnages est "cool", les dialogues valent vraiment une lecture! 100 Bullets c'est bien aussi pour les dessins, les tronches des personnages (galerie de clichés mais ils ne sont pas là longtemps alors...) sont réussies les décors sont variés et c'est joliment mis en case, que du bon. Un dernier truc que vraiment j'adore c'est les couleurs, pas de fioritures pas de couleurs pétantes et l'ensemble est trés homogène, ça apporte un confort de lecture non négligeable. Conclusion: Vivement le n°3.
V pour Vendetta
Je vais faire court avec V pour VENDETTA, tout d'abord je précise que: CE QUE JE DIS ICI EST UNE VISION PUREMENT PERSONNELLE. D'habitude les scénars de Moore sont des genres de comédies (in)humaines alors que V est une histoire centrée sur son personnage principal, du coup je ne parlerai pas de celui ci de peur d'en dire trop, le titre est déjà très révélateur et est à prendre grandement en considération pour la lecture. L'univers maintenant est, c'est une constante chez l'auteur, réussi, envoûtant, prenant etc... Et pourtant le truc du: Monde totalitaire et facho ça sort pas vraiment des sentiers battus. Alors pour être original Moore au lieu d'essayer de nous décrire une réalité froide nous fait le coup de la mise en scène, le personnage de V ersatz de la COMEDIA D'EL ARTE quasi invincible et surhumain, trouve naturellement sa place dans un décor de théâtre. Une petite précision sur V tout de même: Paradoxalement, malgré son omniprésence, il est plus un "esprit de libération" qu'un véritable personnage, son visage figé, ses citations éloquentes, sa façon de parler par énigme à sa petite protégée (histoire de la guider sans pour autant lui imposer une voie) lui donnent un coté abstrait, irréel. Venons en au style de dessin, l'effet peinture et figé des personnages, parfaitement assumé, est là pour bien souligner l'espèce de lourdeur d'esprit de la populace qui a été prompte a cautionner un régime sécuritaire. Pour ce qui est des environnements, le style graphique utilisé illustre parfaitement la sensation d'oppression et de malaise vécue par les différents protagonistes. Pour conclure je dirais que V est une des meilleures créations de Moore. Donc oui je conseille fortement la lecture, et oui c'est une BD culte.
Saiina
Saiina est une chasseuse, une mercenaire qui combat les monstres contre rémunérartion. c’est une femme de poigne et de coeur, qui fait de l’humour en combattant en sortant des répliques à deux balles dignes des plus mauvais dialogues du cinéma ricain de seconde zone. A part ca, vous ne saurez pas grand chose d’autre, l’album est concentré sur une seule de ses interventions. Ca se laisse lire mais ne laisse pas de grand souvenir. Aussi vite lu, aussi vite oublié... Trop archétypal sans doute. On pourrait dire de Stamb qu’il a du talent et qu’il est loin d’être le plus mauvais dessinateur de la maison soleil. Mais espérons tout de même qu’il ait payé sa licence photoshop! Car pour en user, il en use du toshop... Ce n’est pas toujours du plus bel effet d’ailleurs, pas du plus mauvais non plus... On oscille entre planche réussie et case foireuse. Le découpage et les cadrages gênent parfois la naration, l’auteur optant pour des solutions de facilité évidente (du genre : "Tiens, je vais faire un gros plan sur les yeux de l'héroine pour pas avoir à dessiner tout le décor...")...