J’ai pris du temps avant d’ouvrir le premier tome de Bluehope tant le dessin ne m’inspirait pas vraiment confiance.
Et on peut dire que j’ai eu raison, c’est assez médiocre dans l'ensemble, ça manque de détails et de précisions, certaines cases sont complètement ratées.
Les couleurs passent mais ne rattrapent pas cette grosse lacune.
Heureusement que l’histoire est entraînante, le jeu des identités est intéressant et à la fin du 3ème tome on n’en sait assez mais il reste quelques zones d’ombre. Tout ça n’a rien de très novateur mais je me suis pris au jeu à ma plus grande surprise.
Ce n’est tout de même pas une série à acheter, à lire en bibliothèque ou comme ça, mais c’est tout.
Voila pour moi un exemple parfait d'hypocrisie, l'auteur met en scène des phantasmes sexuels et essaie de faire croire au lecteur que c'est sous couvert d'éducation sexuelle.
Les gars, sérieusement, qui a lu cette BD pour sont aspect éducatif ? Qui va lire cette BD pour ça ?
Le héros tête à claques est tout juste bon à frustrer sa femme à chaque fois qu'ils décident de baiser (trop peu de passion dans les actes pour employer un autre mot désolé), sa femme elle, malgré le fait qu'elle soit avantageusement pourvue d'attributs idéaux pour attirer les regards, semble tout ignorer de la pensée que peuvent avoir les hommes en la croisant.
Bien sûr sa sœur est une fille libérée et le frère du héros, Akira, est une bête de sexe. Si ça ce n'est pas un cliché...
Bref pour moi ce manga n'est pas éducatif, c'est un manga de boules, c'est raté mais c'est un manga de boules. Et ce n'est pas les stats ou autres inserts d'images cliniques qui suffisent à présenter la chose comme étant une œuvre pédagogique.
Les dessins, il y a mieux, c'est le strict minimum, pourquoi se fouler ce ne sera pas lu pour ça de toutes façons.
Bref, j'en ai lu quelques tomes, feuilleté les derniers parus pour être sûr de ne pas me tromper, mais je n'en conseille ni la lecture ni l'achat.
Pour l'éducation sexuelle il y a mieux. Pour ce qui est des BDs ou mangas axés cul il y a mieux aussi donc...
Personnellement, je ne connais pas d'autres oeuvres de Comès, ce qui est sûrement un manque, mais j'ai plutôt apprécié ce récit. C'est très enfantin et narré à la manière d'un conte avec quelques citations parsemées au long des pages. On sent quand même un fort relent écologiste de la part de l'auteur, protection des arbres etc. mais pas agaçant car on a plutôt tendance à être d'accord avec lui.
Le dessin est très maîtrisé je trouve, les animaux sont superbes notamment. Je regrette juste l'aspect des vieilles gens dans ce livre car on dirait que leur face est toute craquelée comme une terre asséchée, pas vraiment ridée.
Dommage que ça se lise aussi vite, à lire voire à garder pour les inconditionnels de l'auteur.
Le fameux Maus que tout bdphile doit avoir lu diront certains. Certes. J'ai été un peu surpris du contenu de ce livre. Je parle de l'aspect "je raconte l'histoire de la création du livre dans mon livre" et non pas de la thématique des camps que je connaissais. Et à vrai dire on passe d'un sujet à l'autre assez facilement même si la gravité n'est pas la même, et je dois dire que c'est tout aussi intéressant.
Côté dessin on ne peut pas dire que ce soit beau mais pas moche non plus (elle est pas à gauche lalala hum :))
Pour autant je ne lui mettrais pas 5/5 car ce livre ne m'a pas remué tant que ça au final, ni sortir une petite larme ou je ne sais quoi. Et je ne lui mettrai pas cette note juste sous prétexte que l'album parle de la seconde guerre et des camps, et malgré cette époque de devoir de mémoire, 60ème anniversaire de la fin des camps etc. (et on notera au passage que ça se voit plus en grande surface depuis)
Et pour la petite histoire j'ai dû entendre parler de cette bd quand j'étais en première, peut-être même en 3ème aussi d'ailleurs, et j'ai reconnu certaines pages qu'on nous avait montrées en cours. Ca m'a fait marrer, même si ce qu'il y avait dessus ne l'était pas :(
Le comic a eu sa période de révisionnisme et quand on voit la qualité des œuvres qui en ont découlé on se dit que c'est fort heureux. Des auteurs de la trempe de Miller (ou Moore parmi les plus célèbres) ont instauré cela, ça a bouleversé les codes établis et sorti les personnages de leur carcan super-héroïque niais pour leur donner le nouveau souffle qu'ils méritaient.
Au niveau du scénario "Batman year one" est une réécriture finalement assez fidèle des premières aventures du Batman des origines, à ceci près que la niaiserie bienveillante a disparue au profit d'une histoire bien plus sombre et froidement réaliste.
Cet album retrace les débuts du justicier le plus définitif de Gotham, on le voit fréquemment en proie au doute, et, en cette période ou la police n'est pas encore son alliée, il a de bonnes raisons de douter du bien fondé de ses actions.
Batman qui manque encore d'expérience et d'assurance malgré la peur qu'il commence a faire naître dans le milieu de la pègre de Gotham, est représenté ici d'une façon bien différente de ce qu'il sera avec plus de maturité.
Gordon est l'autre personnage capital du récit, flic intègre dans une ville de fous, Gordon doit servir et protéger les bons citoyens tout en affrontant ses problèmes personnels et en évitant les pièges que lui tendent les hautes instances corrompues de Gotham. Un personnage fier et fort, représenté ici comme un vrai dur qui ne baisse pas la tête et ne cède devant personne (Miller style). Pourtant, on le sent si menacé et en proie à ses angoisses qu'on ne peut que s'y attacher. Il réussit ici sans peine à avoir son heure de gloire, et vole sans problème la vedette à Batman.
Les dessins de David Mazzuchelli (qui a longtemps travaillé avec Miller avant ce "year one") sont extraordinaires, au niveau des perspectives c'est toujours très percutant et le découpage est parfait.
Mazzuchelli rend les personnages humains et expressifs sans tomber dans l'exubérance, c'est sobre, c'est idéal.
Sa façon de représenter Batman est rétro, c'est un Batman "grosse tête" un peu façon Adam West, en tout cas c'est marquant et emblématique... quand je pense à Batman c'est une image de Mazzuchelli que j'ai en tête désormais.
Quel dommage que ce dessinateur talentueux se soit retiré du mainstream.
Pour moi cet album est culte avec ou sans le Dark knight du même Miller, et, même si les deux oeuvres fonctionnent très bien en parallèle, Year one ne peut être juste considéré comme un simple complément. C'est une œuvre forte possédant sa propre personnalité.
Les morceaux de bravoure ne manquent pas, la fin est fantastique et certaines scènes sont d'anthologie.
Indispensable!
J'ai été étonné par les histoires adaptées de Jean-Luc Mathieu. Marc-Antoine Mathieu y a changé son dessin pour obtenir un style un peu plus réaliste et le ton est plus poétique et moins absurde que dans ses précédentes BDs. Ca ne veut pas dire que c'est mauvais, loin de là même, certaines de ces histoires m'ont bien plu... mais ce n'est pas franchement ce que j'attendais de MAM en fait.
En revanche, l'histoire "principale", l'ascension, est tout à fait dans la veine habituelle de MAM et je regrette juste que ce ne soit pas un peu plus long, un peu plus fouillé.
J'ai lu 7 tomes de Vagabond avant de laisser tomber, fatigué par cette série qui n'en finit pas.
Cette série n'est pas réellement mauvaise, mais elle a quand même le gros défaut de ne pas tellement avancer de tomes en tomes, et d'être assez rapidement répétitive. Chaque combat se ressemble, et comme il y en a un paquet j'ai parfois carrément sauté quelques pages pour "gagner du temps" et passer à la suite que j'espérais plus originale.
Même le héros n'a pas réussi à me toucher, à se rendre sympathique...
Finalement, je ne vois pas l'intérêt de poursuivre la lecture, cette histoire de Samouraï n'est vraiment pas pour moi.
Quel bonheur !!!
Un manga extraordinaire, à classer au panthéon de la bande dessinée policière, et du thriller en général. Naoki Urasawa est un conteur sensationnel qui sait faire rebondir son intrigue (trop, diront certains) à des moments stratégiques du récit pour saisir son lecteur aux tripes et lui imposer une véritable sensation de dépendance, ce qui demeure un exploit pour une histoire qui frise les 4000 pages.
Tout est réuni pour faire de cette BD un classique : une action et une intrigue haletantes ayant pour cadre des lieux plutôt rarement décrits en BD et surtout en manga (Allemagne-Europe de l'Est), des personnages qui sont autant de références à des oeuvres antérieures : Kenzo Tenma et le commissaire Runge sont les pendants de Richard Kimble et du lieutenant Gerard de la série TV Le Fugitif, tandis que Johann est le digne successeur du démon à visage d'ange Michio Yuki, que l'on croise dans le magnifique manga d'Osamu Tezuka, MW. Ajoutez à cela une galerie de personnages secondaires épatants (mention toute particulière à Grimmer, mon personnage préféré) et un suspense à couper le souffle jusqu'à l'ultime planche (et quelle planche !!), et vous obtenez ce qui est pour moi un immanquable.
Merci à Kana/Dargaud de nous avoir offert cette si belle série, dans une édition de qualité (avec quelques petits bémols quand même concernant l'impression et les fautes d'ortogaffe).
Monster est fini (snif, snif), mais 20th Century Boys du même auteur continue, et ça c'est très chouette. Espérons que d'autres éditeurs se pencheront sur les oeuvres antérieures du sieur Urasawa, car elles méritent pour la plupart d'être découvertes par le public français.
Désolé pour tous les fans, mais je n'accroche absolument pas avec cette BD. Je n'ai jamais réussi à dépasser la lecture des 2 premiers tomes.
Le dessin est correct, mais je ne trouve aucun intérêt au scénario et dés le milieu du premier tome, je m'ennuie ferme.
Tomes 1 & 2: 5/5
Un vrai moment de bonheur, ces 2 tomes constituent un monument incontournable de la SF.
- Le scénario est bien construit et les personnages (Cyann en particulier) se construisent au fur et à mesure de la progression du récit.
- L'univers est extrêmement fouillé et le dessin est splendide.
Tome 3: 4/5
Ce tome est moins abouti que les précédents.
Le dessin reste néanmoins un vrai régal et la relation entre Aïeïa et Cyann est traitée avec soin.
Environ 2 ans à attendre (cf interview de l'auteur) pour le tome 4.
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Bluehope
J’ai pris du temps avant d’ouvrir le premier tome de Bluehope tant le dessin ne m’inspirait pas vraiment confiance. Et on peut dire que j’ai eu raison, c’est assez médiocre dans l'ensemble, ça manque de détails et de précisions, certaines cases sont complètement ratées. Les couleurs passent mais ne rattrapent pas cette grosse lacune. Heureusement que l’histoire est entraînante, le jeu des identités est intéressant et à la fin du 3ème tome on n’en sait assez mais il reste quelques zones d’ombre. Tout ça n’a rien de très novateur mais je me suis pris au jeu à ma plus grande surprise. Ce n’est tout de même pas une série à acheter, à lire en bibliothèque ou comme ça, mais c’est tout.
Step up love story
Voila pour moi un exemple parfait d'hypocrisie, l'auteur met en scène des phantasmes sexuels et essaie de faire croire au lecteur que c'est sous couvert d'éducation sexuelle. Les gars, sérieusement, qui a lu cette BD pour sont aspect éducatif ? Qui va lire cette BD pour ça ? Le héros tête à claques est tout juste bon à frustrer sa femme à chaque fois qu'ils décident de baiser (trop peu de passion dans les actes pour employer un autre mot désolé), sa femme elle, malgré le fait qu'elle soit avantageusement pourvue d'attributs idéaux pour attirer les regards, semble tout ignorer de la pensée que peuvent avoir les hommes en la croisant. Bien sûr sa sœur est une fille libérée et le frère du héros, Akira, est une bête de sexe. Si ça ce n'est pas un cliché... Bref pour moi ce manga n'est pas éducatif, c'est un manga de boules, c'est raté mais c'est un manga de boules. Et ce n'est pas les stats ou autres inserts d'images cliniques qui suffisent à présenter la chose comme étant une œuvre pédagogique. Les dessins, il y a mieux, c'est le strict minimum, pourquoi se fouler ce ne sera pas lu pour ça de toutes façons. Bref, j'en ai lu quelques tomes, feuilleté les derniers parus pour être sûr de ne pas me tromper, mais je n'en conseille ni la lecture ni l'achat. Pour l'éducation sexuelle il y a mieux. Pour ce qui est des BDs ou mangas axés cul il y a mieux aussi donc...
La maison où rêvent les arbres
Personnellement, je ne connais pas d'autres oeuvres de Comès, ce qui est sûrement un manque, mais j'ai plutôt apprécié ce récit. C'est très enfantin et narré à la manière d'un conte avec quelques citations parsemées au long des pages. On sent quand même un fort relent écologiste de la part de l'auteur, protection des arbres etc. mais pas agaçant car on a plutôt tendance à être d'accord avec lui. Le dessin est très maîtrisé je trouve, les animaux sont superbes notamment. Je regrette juste l'aspect des vieilles gens dans ce livre car on dirait que leur face est toute craquelée comme une terre asséchée, pas vraiment ridée. Dommage que ça se lise aussi vite, à lire voire à garder pour les inconditionnels de l'auteur.
Maus
Le fameux Maus que tout bdphile doit avoir lu diront certains. Certes. J'ai été un peu surpris du contenu de ce livre. Je parle de l'aspect "je raconte l'histoire de la création du livre dans mon livre" et non pas de la thématique des camps que je connaissais. Et à vrai dire on passe d'un sujet à l'autre assez facilement même si la gravité n'est pas la même, et je dois dire que c'est tout aussi intéressant. Côté dessin on ne peut pas dire que ce soit beau mais pas moche non plus (elle est pas à gauche lalala hum :)) Pour autant je ne lui mettrais pas 5/5 car ce livre ne m'a pas remué tant que ça au final, ni sortir une petite larme ou je ne sais quoi. Et je ne lui mettrai pas cette note juste sous prétexte que l'album parle de la seconde guerre et des camps, et malgré cette époque de devoir de mémoire, 60ème anniversaire de la fin des camps etc. (et on notera au passage que ça se voit plus en grande surface depuis) Et pour la petite histoire j'ai dû entendre parler de cette bd quand j'étais en première, peut-être même en 3ème aussi d'ailleurs, et j'ai reconnu certaines pages qu'on nous avait montrées en cours. Ca m'a fait marrer, même si ce qu'il y avait dessus ne l'était pas :(
Batman - Année Un (Year One)
Le comic a eu sa période de révisionnisme et quand on voit la qualité des œuvres qui en ont découlé on se dit que c'est fort heureux. Des auteurs de la trempe de Miller (ou Moore parmi les plus célèbres) ont instauré cela, ça a bouleversé les codes établis et sorti les personnages de leur carcan super-héroïque niais pour leur donner le nouveau souffle qu'ils méritaient. Au niveau du scénario "Batman year one" est une réécriture finalement assez fidèle des premières aventures du Batman des origines, à ceci près que la niaiserie bienveillante a disparue au profit d'une histoire bien plus sombre et froidement réaliste. Cet album retrace les débuts du justicier le plus définitif de Gotham, on le voit fréquemment en proie au doute, et, en cette période ou la police n'est pas encore son alliée, il a de bonnes raisons de douter du bien fondé de ses actions. Batman qui manque encore d'expérience et d'assurance malgré la peur qu'il commence a faire naître dans le milieu de la pègre de Gotham, est représenté ici d'une façon bien différente de ce qu'il sera avec plus de maturité. Gordon est l'autre personnage capital du récit, flic intègre dans une ville de fous, Gordon doit servir et protéger les bons citoyens tout en affrontant ses problèmes personnels et en évitant les pièges que lui tendent les hautes instances corrompues de Gotham. Un personnage fier et fort, représenté ici comme un vrai dur qui ne baisse pas la tête et ne cède devant personne (Miller style). Pourtant, on le sent si menacé et en proie à ses angoisses qu'on ne peut que s'y attacher. Il réussit ici sans peine à avoir son heure de gloire, et vole sans problème la vedette à Batman. Les dessins de David Mazzuchelli (qui a longtemps travaillé avec Miller avant ce "year one") sont extraordinaires, au niveau des perspectives c'est toujours très percutant et le découpage est parfait. Mazzuchelli rend les personnages humains et expressifs sans tomber dans l'exubérance, c'est sobre, c'est idéal. Sa façon de représenter Batman est rétro, c'est un Batman "grosse tête" un peu façon Adam West, en tout cas c'est marquant et emblématique... quand je pense à Batman c'est une image de Mazzuchelli que j'ai en tête désormais. Quel dommage que ce dessinateur talentueux se soit retiré du mainstream. Pour moi cet album est culte avec ou sans le Dark knight du même Miller, et, même si les deux oeuvres fonctionnent très bien en parallèle, Year one ne peut être juste considéré comme un simple complément. C'est une œuvre forte possédant sa propre personnalité. Les morceaux de bravoure ne manquent pas, la fin est fantastique et certaines scènes sont d'anthologie. Indispensable!
L'Ascension et autres récits
J'ai été étonné par les histoires adaptées de Jean-Luc Mathieu. Marc-Antoine Mathieu y a changé son dessin pour obtenir un style un peu plus réaliste et le ton est plus poétique et moins absurde que dans ses précédentes BDs. Ca ne veut pas dire que c'est mauvais, loin de là même, certaines de ces histoires m'ont bien plu... mais ce n'est pas franchement ce que j'attendais de MAM en fait. En revanche, l'histoire "principale", l'ascension, est tout à fait dans la veine habituelle de MAM et je regrette juste que ce ne soit pas un peu plus long, un peu plus fouillé.
Vagabond
J'ai lu 7 tomes de Vagabond avant de laisser tomber, fatigué par cette série qui n'en finit pas. Cette série n'est pas réellement mauvaise, mais elle a quand même le gros défaut de ne pas tellement avancer de tomes en tomes, et d'être assez rapidement répétitive. Chaque combat se ressemble, et comme il y en a un paquet j'ai parfois carrément sauté quelques pages pour "gagner du temps" et passer à la suite que j'espérais plus originale. Même le héros n'a pas réussi à me toucher, à se rendre sympathique... Finalement, je ne vois pas l'intérêt de poursuivre la lecture, cette histoire de Samouraï n'est vraiment pas pour moi.
Monster
Quel bonheur !!! Un manga extraordinaire, à classer au panthéon de la bande dessinée policière, et du thriller en général. Naoki Urasawa est un conteur sensationnel qui sait faire rebondir son intrigue (trop, diront certains) à des moments stratégiques du récit pour saisir son lecteur aux tripes et lui imposer une véritable sensation de dépendance, ce qui demeure un exploit pour une histoire qui frise les 4000 pages. Tout est réuni pour faire de cette BD un classique : une action et une intrigue haletantes ayant pour cadre des lieux plutôt rarement décrits en BD et surtout en manga (Allemagne-Europe de l'Est), des personnages qui sont autant de références à des oeuvres antérieures : Kenzo Tenma et le commissaire Runge sont les pendants de Richard Kimble et du lieutenant Gerard de la série TV Le Fugitif, tandis que Johann est le digne successeur du démon à visage d'ange Michio Yuki, que l'on croise dans le magnifique manga d'Osamu Tezuka, MW. Ajoutez à cela une galerie de personnages secondaires épatants (mention toute particulière à Grimmer, mon personnage préféré) et un suspense à couper le souffle jusqu'à l'ultime planche (et quelle planche !!), et vous obtenez ce qui est pour moi un immanquable. Merci à Kana/Dargaud de nous avoir offert cette si belle série, dans une édition de qualité (avec quelques petits bémols quand même concernant l'impression et les fautes d'ortogaffe). Monster est fini (snif, snif), mais 20th Century Boys du même auteur continue, et ça c'est très chouette. Espérons que d'autres éditeurs se pencheront sur les oeuvres antérieures du sieur Urasawa, car elles méritent pour la plupart d'être découvertes par le public français.
Le Monde d'Edena
Désolé pour tous les fans, mais je n'accroche absolument pas avec cette BD. Je n'ai jamais réussi à dépasser la lecture des 2 premiers tomes. Le dessin est correct, mais je ne trouve aucun intérêt au scénario et dés le milieu du premier tome, je m'ennuie ferme.
Le Cycle de Cyann
Tomes 1 & 2: 5/5 Un vrai moment de bonheur, ces 2 tomes constituent un monument incontournable de la SF. - Le scénario est bien construit et les personnages (Cyann en particulier) se construisent au fur et à mesure de la progression du récit. - L'univers est extrêmement fouillé et le dessin est splendide. Tome 3: 4/5 Ce tome est moins abouti que les précédents. Le dessin reste néanmoins un vrai régal et la relation entre Aïeïa et Cyann est traitée avec soin. Environ 2 ans à attendre (cf interview de l'auteur) pour le tome 4.