Les derniers avis (105142 avis)

Par pino13
Note: 2/5
Couverture de la série Vo'Hounâ
Vo'Hounâ

Je viens d'achever la lecture de cette bd et je suis un peu déçu ! Le cadre préhistorique est bien choisi : la coexistence des néandertaliens et de nos ancêtres dans le sud de la France. L'histoire est pas mal; même si je n'ai pas trop aimé les "transformations" des personnages en animaux... Ce qui me déçoit le plus, outre les dessins et les couleurs, ce sont les dialogues parfois un peu lourds. Il faudra voir le second tome...

08/07/2003 (modifier)
Couverture de la série L'Echangeur
L'Echangeur

Ah, la bonne surprise ! Premier album de cet auteur, et déjà la barre est haut placée ! Le début de l'histoire -- le retour de Lanzo dans sa cité natale -- fait très cliché, mais c'est si bien mis en scène, le dessin est si expressif et convaincant, qu'on est rapidement conquis. Les personnages sont dans l'ensemble simples, assez monolithiques de caractère (le grand-père Mattei par exemple, méchant comme une teigne, hargneux, ignoble : un vrai bonheur), mais... complètement efficaces par rapport à leur rôle, et vraiment attachants. De plus certains éléments sont très bien exploités. Quasiment aucune bête idée reçue sur les banlieues ou les cités, et quand il y en a ils sont utilisés intelligement. L'élément principal, le retour de l'enfant prodigue, trouve ici une interprétation magistrale : à la fois dure et tendre, elle laisse un sentiment de doux/amer, nous parle de nos rêves, de nos illusions, mais aussi de solitude, d'amitié, et de sacrifice. Et les policiers, aaah, ces policiers gentiment caricaturés, ils me plaisent ! :) Lanzo -- et nous avec -- est entraîné dans quelque chose qu'il ne maîtrise absolument pas, il ne fait rien, ce sont les choses qui se font d'elles-mêmes, et lui reste là à regarder, jurant parfois, mais finalement assez passif... Cet album m'a plu dès le premier chapitre, et jusqu'à la fin. Empli d'une vision joyeuse de l'Homme et du monde, il fait naître un sourire bêtement persistant. Bref, un véritable petit bijou ! :)

08/07/2003 (modifier)
Par Ilghorg
Note: 4/5
Couverture de la série Le Seigneur d'Ombre
Le Seigneur d'Ombre

Franchement, dès que j' ai vu la première partie dans Lanfeust mag, j' ai voulu l'acheter ! Y'a qu'à voir la couverture pour voir le talent du dessinateur, des doubles pages sublimes, des effets de lumière magnifiques... Côté scenario, on voit que Istin s'est beaucoup inspiré du "seigneur des anneaux", vu que c'est ce livre qui lui a donné envie de créer cette série. Mais, seulement graphiquement cela vaut le coup d'acheter cette bd !

08/07/2003 (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5
Couverture de la série S.O.S. Bonheur
S.O.S. Bonheur

Bon alors, je vais pas faire court… Désolé mais cette bd mérite qu’on en fasse une tartine. Je vais commencer par donner un avis traditionnel : tout d’abord le scénario. C’est du Jean Van Hamme du meilleur cru. Il fait preuve d’un sens particulièrement aigu de la dramaturgie. Surtout dans les deux premiers albums constitués de courtes histoires (pratiquement indépendantes) d’une quinzaine de pages chacune. C’est très carré et super efficace, en quinze page, Van Hamme présente chaque fois un personnage pris dans la tourmente, avec une dramaturgie toujours complète : intro, développement, conclusion. C’est criant de maîtrise et de concision, y’a beaucoup de scénaristes qui vous auraient fait chaque fois un album entier avec les idées qu’il y a dans chacune de ces histoires. Van Hamme a décidé de faire court et son savoir-faire narratif en matière d’ellipse et de rythme est éclatant. Le dessin est moins captivant. Même si la mise en scène est plutôt bien faite, toutes les cases n’ont pas été faites avec le même soin et les couleurs ne sont pas toujours bien choisies. Griffo a fait mieux depuis. Mais cela se lit très bien, et captivé par le scénario, on passe vite outre les quelques défauts de ce dessin. J’en viens maintenant au fond de l’histoire, son sujet très complexe. Dans les deux premiers tomes, on a surtout la sensation d’avoir à faire à une bd qui épingle les excès d’une société imaginaire très bureaucratique. Sans conteste, Van Hamme met en exergue ici sa crainte de la bureaucratie et sans doute la peur que lui inspirent les régimes soviétiques et ses satellites. (Pour rappel c’est une bd des années 80, avant la chute du mur). Il montre bien la manière dont une société, au nom de la collectivité et du « bonheur » pour tous, peut complètement annihiler les libertés individuelles. Jusque là, on a affaire à une bd d’inspiration vaguement Kafkaïenne qui s’inscrit dans les critiques habituelles que faisait les gens de droite (surtout) mais parfois les gens de gauche (plus rarement, les socialistes et les communistes ont toujours eu du mal à se situer) envers les bureaucraties de l'Est. Jusque là, même si le sujet est éminament politique, difficile de classer "SOS bonheur" comme une bd de droite ou de gauche, tout ce que l’on sait c’est que c’est une bd anticommuniste… Puis arrive le troisième tome qui redistribue les cartes d’une manière toute particulière. Même si je trouve ce troisième tome un peu moins réussi que les deux premiers, je trouve qu’il amène la série à un niveau de réflexion supérieur, malgré certaines maladresses. Bon, à partir d'ici, ceux qui ne veulent pas connaître la fin feraient mieux de ne pas lire ce qui suit... Ce troisième tome porte en dérision les tentatives révolutionnaristes. Dans le sens où il montre bien qu’une révolution porte en elle déjà les germes de la révolution suivante. Marx ne disait pas autre chose (même s’il croyait que la révolution prolétarienne serait l’ultime révolution, la révolution parfaite). Mais ce que nous dit en plus Van Hamme, c’est que quoi qu'on fasse, et les révolutions n’y changent rien, le nerf de la guerre, le vrai maître reste l’argent, encore et toujours… Et là, on sent poindre l’homme de droite et son prétendu « réalisme ». Et là, ça me plait moins. C’est en fait un message assez pessimiste que nous transmet Van Hamme et ce qui ne plait pas vraiment c’est le caractère un peu irrémédiable de la chose. Et c’est sans doute face au monde actuel que cette bd a déjà vieilli. Parce que Van Hamme présente les choses comme si n'existaient que deux choix : l’acceptation ou la révolution. Entre ces deux options, pas d’intermédiaires, pas d’entre-deux. Une société produit toujours des exclus, quoi qu’on fasse et il faut bien l’accepter. Ce qui m’embête dans ce type de message, qui annihile toute idéologie, c’est que, non seulement il ne laisse pas d’espoir mais n’évoque même pas la possibilité de changement SANS révolution. Van Hamme ne dit pas qu’on peut être contre le néo-libéralisme sans être communiste ou anti-capitaliste, pour lui, cette position n’existe pas. Or c’est celle de la plupart des alter mondialistes d’aujourd’hui. Tout système à des côtés pervers et des exclus, ok, mais cela ne veut pas dire qu’il n’existe pas de moyens de lutter contre ces effets pervers sans pour autant provoquer une révolution. L’évolution, ça existe aussi. Un système est toujours perfectible. Et Van Hamme sur ces questions est loin d’être un progressiste (mais on le savait déjà). Voilà, pour moi, c’est cette perspective qui manque à cette bd, malgré toutes ses qualités. Je n’en veux pas spécialement aux auteurs. Je suis sûr que Van Hamme, s’il devait refaire cette bd aujourd’hui, ferait quelque chose de plus actualisé et de plus complet. Mais il ne faut pas se leurrer, c’est un gars de droite, et je ne crois pas que j’aurais été de toute façon d’accord avec lui. Alors voilà, c’est cette petite divergence idéologique qui explique mon trois étoiles. Mais cela n’a pas gâché mon plaisir pour autant.

07/07/2003 (modifier)
Par JBT900
Note: 2/5
Couverture de la série Slender Fungus
Slender Fungus

Le plus surprenant, et peut-être aussi l’élément le plus attirant de cet album concerne le dessin. C’est un trait marqué, un peu brouillon parfois, et qui s’approche vraiment de la caricature. Les couleurs sont chaudes, marrons, oranges, rouges, mauves, et cette utilisation de la palette des teintes donne une impression d’étouffement qui se marie très bien à l’ambiance de l’histoire. L’histoire justement, c’est un polar musclé, avec un rôle de choix pour « le crapaud », un mélange de Jim Carrey dans "The Mask" et de tueur fou façon mafia. L’Italie est bien présente avec ses codes d’honneur, ses personnages bouffis et qui aiment les bijoux clinquants. Le scénario n’est pas vraiment inventif et encore une fois le plus gros intérêt réside dans le personnage du crapaud, car pour le reste, c’est une impression de déjà-vu qui se dégage de cet album. Une lecture agréable toutefois, un bon moment à passer dans cette ambiance glauque et comique à la fois, parodique et déjantée.

07/07/2003 (modifier)
Par JBT900
Note: 2/5
Couverture de la série Extra-Muros
Extra-Muros

Le dessin réaliste ce n’est pas vraiment ma tasse de thé, je le ressens souvent comme une contrainte, une façon qu’a l’auteur de nous forcer à ressentir les caractères de la façon qu’il le désire, sans laisser à notre imagination de quoi travailler. Le dessin d’"Extra-Muros" rentre exactement dans ce cas : je le trouve froid, sans personnalité, et très moyen. Techniquement c’est plutôt bien fait mais encore une fois, ce n’est pas ce que je recherche dans une BD. L’histoire, elle, est originale, et dénote une volonté de créer quelque chose de différent qui honore les auteurs. Un jeu de rôles qui explore les mythes d’une ruine, avec un crime qui se greffe à l’aventure, ça change un peu. La dimension psychologique des personnages est hélas très mince et n’incite pas le lecteur à s’attacher à ce groupe de rôlistes très fades. Un premier tome qui met des éléments en place est en général peu dynamique mais ici il se passe déjà pas mal de choses. Toutefois il manque quelque chose pour nous passionner, un petit rien qui implique le lecteur et qui le fait accrocher. Ce petit quelque chose qui le pousse à attendre la suite, je ne l’ai jamais trouvé.

07/07/2003 (modifier)
Par JBT900
Note: 3/5
Couverture de la série Donjon Zenith
Donjon Zenith

Dans la veine de "Donjon Crépuscule", l’époque « Zénith » m’est apparue paradoxalement moins comique. Peut-être l’effet de surprise en moins peut-il expliquer cette constatation. Toujours est-il que les deux premiers tomes de Zénith sont agréables à lire, avec une préférence personnelle pour le tome 2. Trondheim laisse à Walter le soin de mettre en couleurs et c’est plus gai, plus lumineux, bref, c’est mieux que sur le premier tome. Les scènes sont amusantes et le scénario fourmille de détails et d’éléments vraiment intéressants, mais le ton adopté et les dialogues font pâle figure. Je n’ai pas retrouvé le décalage des deux premiers tomes de Crépuscule qui m’avait fait vraiment rire. Deux premiers tomes qui se lisent avec plaisir mais qui m’ont laissé sur ma faim au niveau du comique, avec des scènes qui auraient mérité une verve plus délirante que celle-ci bien trop timide, et conventionnelle. Heureusement les deux tomes suivants sont plus riches et m'ont nettement plus intéressé. Il faut aussi dire une fois de plus que l'intérêt de Donjon est intimement lié à la lecture de toutes les séries sous jacentes. Il faut s'approprier les personnages et les époques, les destins (ah ! ah!) des uns et des autres pour pleinement apprécier l'univers Donjon.

07/07/2003 (modifier)
Par JBT900
Note: 2/5
Couverture de la série L'ours de la Spadaccia
L'ours de la Spadaccia

Un album difficile à aviser car recelant de grandes qualités mais aussi des éléments qui m’ont nettement moins convaincu. C’est une histoire que j’ai trouvée confuse et hachée avec un découpage parfois maladroit, qui donne une lecture qui requiert de la concentration. Peut-être aussi que c’est la faute à un manque de dynamisme et un rythme parfois carrément trop lent ? Le nain qui tient le rôle principal a des réactions bizarres tout au long de cette histoire, bien trop artificielles pour nous faire vraiment accrocher à son aventure. Beaucoup de personnages interviennent au cours de ces planches et on ne s’attarde jamais vraiment sur l’un ou l’autre, ce qui donne une impression de superficialité, de remplissage inutile. Il reste toutefois un dessin très agréable, des peintures colorées qui scellent une ambiance à part, vraiment réussie. Parfois un peu trop sombres, ces planches recèlent toutefois de riches graphismes qui valent le coup d’œil. La monotonie du scénario n’en est que plus dommage.

07/07/2003 (modifier)
Par JBT900
Note: 3/5
Couverture de la série Focu
Focu

T2 : Les 110 Commandements Des strips de qualité inégale, mais qui peuvent finir par être répétitifs. Autour d’une idée intéressante, l’auteur semble parfois vouloir en faire trop. Ce guide du « parfait faux cul » s’appuie toutefois sur des dessins très expressifs, caricaturaux et gais, agréables à l’œil. Certains strips sont franchement très réussis, et atteignent le but pour lequel ils ont été faits : faire marrer le lecteur. D’autres sont plus discrets mais surtout l’impression de tourner en rond se fait trop vite ressentir. Les mêmes idées sont exploitées jusqu’à la corde, réutilisées plusieurs fois, démontrant que l’auteur a du mal à renouveler son concept. A découvrir malgré tout pour certaines scènes vraiment réussies.

07/07/2003 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
Couverture de la série Marc Lebut et son voisin
Marc Lebut et son voisin

Cette bande dessinée est distrayante, drôle mais pas hilarante non plus. Ca délasse. Les enfants aiment bien ce genre d'histoires qui tournent souvent à la loufoquerie. Si vous avez un voisin sans gêne et insupportable, vous apprécierez d'autant plus cette série ... La série a été créée par Maurice Tillieux (scénario) et Francis (dessins). A la mort de Maurice Tillieux (1978), elle est continuée par Francis seul. Quelques épisodes (je n'ai pas réussi à identifier lesquels) ont été écrits par Maric.

07/07/2003 (modifier)