Les derniers avis (105476 avis)

Par Tony Ross
Note: 3/5
Couverture de la série Passe-moi l'ciel
Passe-moi l'ciel

Une gentille série d'humour Dupuis sans rien de particulier, scénarisée par l'un des papa du petit Spirou, et dessinée sans grande originalité par un Stuf soigneux et plutôt talentueux dans son genre. Les histoires sont sympas, les chutes sont souvent drôles, l'idée de base est assez morbide... Bref, une jolie série, qui passe parfaitement bien dans le journal Spirou mais encore une fois, sans grande surprise. Marrant...

25/09/2003 (modifier)
Par hebus
Note: 5/5
Couverture de la série Lanfeust de Troy
Lanfeust de Troy

Franchement ma bd preferée. Un excellent scenario alliant humour, imagination, aventure, etc. L'imagination de ses créateurs (Arleston et Tarquin) est impressionnante. On voit l'évolution du dessinateur au cours des différents tomes. Une histoire qui se suit par "Lanfeust des étoiles" ainsi que par les différents tomes de l'encyclopédie anarchique du monde de Troy, ainsi que la cartographie illustrée du monde de Troy. Une bd culte à acheter en urgence.

25/09/2003 (modifier)
Par J.F.
Note: 3/5
Couverture de la série Bob Morane
Bob Morane

En bouquins (marabout junior), "Bob Morane" a fait réver ma jeunesse. Les B.D. sans doute moins. L'abominable Mr. Ming et ses pouvoirs qui, au fil du temps, sont devenus surnaturels, revient régulièrement. Série inégale, mais qui ne se prend pas au sérieux, et dont les personnages, très typés, sont ausi manichéens... Sauf peut-être la nièce de l'ombre jaune, qui aide en secret B.M. Tous les albums ne sont pas à lire, mais certains font preuve d'une réelle invention.

25/09/2003 (modifier)
Par J.F.
Note: 3/5
Couverture de la série Dan Cooper
Dan Cooper

Albert Weinberg, de l'école belge, est de la génération des Jacobs, Hubinon et Charlier. Le style des aventures est similaire. Série avec de grosses inégalités dans les scénarii, allant du simple pilote d'essai à la science-fiction la plus totale. ( "le maitre du soleil"). Se laisse lire sans être culte. Rien à voir avec le style des B.D. modernes. Un peu de nostalgie...Toutefois, il faut se rendre compte que les histoires sont parfois abracadabrantes, et en voulant se renouveler, A. Weinberg se perd parfois en frôlant l'irréaliste. Mais A. Weinberg est un des derniers "monstres" de le B.D., et en plus quelqu'un de très attachant.Même si tout n'est pas à conserver dans son oeuvre, Dan Cooper ne peut être passé sous silence.

25/09/2003 (modifier)
Par J.F.
Note: 5/5
Couverture de la série Prince Valiant
Prince Valiant

Remarquable. A lire absolument ! Une des plus grandes séries. Fait partie de l'Histoire de la B.D. (avec un grand H !) A l'époque où les bulles n'existaient pas, on lisait le texte sous l'image. Pour un collectionneur, cette série est précieuse.

25/09/2003 (modifier)
Couverture de la série La Fille aux Ibis
La Fille aux Ibis

Malgré le graphisme que je trouve parfois imprécis dans les personnages : visages, silhouettes et mouvements, j'ai bien accroché aux dessins, notamment grâce à la mise en couleurs style aquarelle, avec de très beaux rendus. Nous y suivons un professeur dans une Roumanie encore sous l'emprise du régime, lorsqu'il sort de 10 années d'emprisonnement pour un viol qu'il n'a pas commis, sur une étudiante dont il était fort épris. Il veut la retrouver, savoir pourquoi elle l'a piégé. Politique et sentiments se mêlent, pour un récit tout en subtilité. Pas un chef d'oeuvre, mais à lire.

24/09/2003 (modifier)
Couverture de la série Watchmen
Watchmen

Je ne vais pas me lancer dans la grande critique que mériterait l'oeuvre, je suis sûr de m'y perdre. Mais je pense que je peux aisément affirmer que c'est la BD de super-héros ultime, qui devrait plaire à certains qui n'aiment pas le genre, et déplaire à certains qui en sont fans. L'illustration fait au premier abord un peu vieux comics (ben... c'en est un en fait), surtout à cause de la colorisation, mais en avançant, on se rend compte des qualités du dessinateur, capable de mettre des choses en scène avec une suggestion toute particulière. J'ai beaucoup aimé certains plans en ombres chinoises. Il fait ce qu'il veut de ses mises en scène. On sent la maîtrise du dessinateur tout en avançant dans l'histoire. Bon. Si je fais le bilan de ma lecture, je me dis que cela ne m'a pas transporté à des summums d'intensité émotionelle, que cela ne m'a pas touché au plus profond de ma sensibilité, mais pourtant, je la considère comme indispensable. Pourquoi ? Parce qu'une fois qu'on est plongé dans le récit, on ne peut s'empêcher de penser : "Moore est fou. C'est un foutu génie, mais il doit être fou, pas possible autrement". Comment mener un récit de cette façon ? Comment mêler toutes ces choses avec tant de subtilité ? Mettre dans un contexte réel des éléments absurdes avec tant de force ? Je n'ai ressenti ça qu'en lisant du Dick. Nous sommes quasiment là entre le roman et la bande dessinée, avec les "dossiers" et extraits "d'ouvrages" qui viennent clore chaque chapitre. Faire rimer "réalisme" et "super-héros", c'est déjà un superbe tour de force. Mais ça va beaucoup plus loin, puisqu'ils sont en fait une sorte d'imagerie qui permet d'exprimer une vision sur la situation politique et sociale à l'époque. Un compte à rebours en fil rouge. Une oeuvre très riche.

24/09/2003 (modifier)
Couverture de la série Pleine lune
Pleine lune

Déjà, comme les autres livres de la collection, l'album en lui-même me fascine : grand format, couverture souple et noire avec une superbe illusutration, dessins noirs et blancs avec un superbe rendu. Mais, contrairement aux autres Chabouté que je connais, celui-ci se révèle aussi passionant par son contenu. Autant l'avouer, sur tout ce que j'ai lu ce mois-ci, c'est là que j'ai le plus pris mon panard. Le personnage principal est immonde, un fonctionnaire plus que caricatural du raciste, mysogine, et enfoiré de la pire espèce. C'est bien simple, on a envie de le tuer dès la deuxième page. Et là où ce "Pleine Lune" devient un délice, c'est qu'il contient les pires crasses que l'on puisse imaginer, et cela lui arrive, tout en s'enchaînant. Et c'est vraiment jubilatoire. J'aime beaucoup les traits qui travaillent beaucoup avec les ombres, et la narration jouissive, on sent que l'auteur s'est éclaté en réalisant cet album. Cependant, petit bémol,je resterai peut-être réservé sur l'achat tout de même, car pour le prix de 18 euros, cela se lit assez vite, et aussi bon que soit le moment qu'il nous fait passer, il ne reste pas impérissable. A lire en tous les cas. Un très bon album qui se permet, cerise sur le gateau, une petite révélation finale surprenante.

24/09/2003 (modifier)
Par Molosba
Note: 5/5
Couverture de la série Achille Talon
Achille Talon

"Achille Talon" est une BD que beaucoup de jeunes maintenant n'aiment pas car ils ne comprennent pas les mots utilisés ou le jeu de mot, la contrepéterie cachée... Greg a réussi à créer une série de BD qui, à chaque page de chaque tome, m'amène à me dire qu'il m'aurait fallu un an pour trouver un jeu de mot comme celui s'y trouvant. Le seul point négatif que je verrais est qu'il répète certaines blagues ou fait des histoires courtes assez stupides. Je pense que ce genre de BD doit être recommandé à toute personne aimant la langue française et l'humour en général. :)

24/09/2003 (modifier)
Par JBT900
Note: 3/5
Couverture de la série Les 7 vies du dévoreur d'ombres
Les 7 vies du dévoreur d'ombres

Avec cette mimolette (N.d. Modo : Ciboulette, banane !), Duffour semble hésiter entre l'absurde et la physique quantique ou entre le délirant et la critique humaine : il y a beaucoup à dire… Avec son dessin simple mais qui fait mouche, Duffour entraîne son lecteur dans un récit dont le tempo va crescendo : parti calmement et de façon conventionnelle, il va peu à peu atteindre des sommets d'agitation et de frénésie rythmique. Au delà de cette vertigineuse ascension qui s'accompagne de personnages et de situations de plus en plus inattendus, on se demande quand même si cela était vraiment nécessaire et surtout : où va t-on ? Car le lecteur s'enfonce de plus en plus profondément dans la lecture des 7 vies du dévoreur d'ombres et ignore jusqu'où cela va le mener. Aussi quand la dernière planche intervient, il se retrouve un peu perplexe, peut-être même déçu ? Ce fut mon cas, et cela m'a laissé une impression mitigée sur cet album. Car il y a d'évidentes qualités qui rendent la lecture de cette BD vraiment divertissante, joyeuse et même parfois succulente. Le dessin tout d'abord : il s'agit d'un noir et blanc fin, sans fioritures mais très efficace. Les personnages ensuite : tous plein de défauts, de véritables hommes avec leurs travers ou des figures symboliques. Bêtes, dieux, démons, humains et animaux (mythologiques ou non) cohabitent joyeusement dans ce feu d'artifice de non-sens et de théories quantiques que n'aurait certainement pas renié un Marc-Antoine Mathieu. Certaines planches de Duffour sont en effet vraiment réussies, autant par leur dynamisme graphique que par leur interprétation (mythologique, culturelle, religieuse…). La construction sous forme de 7 sous-histoires se suivant et mettant en scène des univers différents (mais complémentaires) qui reprennent les mêmes personnages participent à ce sentiment de rythme effréné. La fin abrupte n'en est que plus étrange…

24/09/2003 (modifier)