Les 7 vies du dévoreur d'ombres

Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)

Poursuite folle dans un monde plat pour une valise qui contient l'étoile quantique...


Ciboulette

Le savant Alberto Alberti fuit à toutes vapeurs la cour de son roi car il est persuadé que la Terre est plate, ce qui est contraire à l'idée établie. En compagnie de son chat, le très prétentieux homme de science met les bouts dans sa voiture super rapide au milieu des éléments naturels, calcaires, minéraux et végétaux de ce drôle de monde encore méconnu. Mais dans sa voiture il y a une malle qui renferme un secret précieux : l'étoile quantique. Et le terrible dévoreur d'ombres est prêt à tout pour la lui dérober. Surtout qu'il a 7 vies pour y parvenir !

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Mai 1998
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Les 7 vies du dévoreur d'ombres © L'Association 1998
Les notes
Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)
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24/09/2003 | JBT900
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Par Ems
Note: 3/5

J'ai bien aimé ce one shot de Duffour. Il commence à dater et peut être considérer comme une oeuvre de jeunesse. Le dessin N&B est très géométrique et basique. Il est typique de l'auteur avec ses personnages reconnaissables. C'est simple mais agréable au regard. Le scénario est constitué de 7 chapitres s'imbriquant les uns après les autres. Chaque chapitre a son propre univers et parfois les personnages changent. C'est ce que j'aime avec Duffour. Son imaginaire offre des univers oniriques avec des personnages néfastes cherchant à nuire aux autres. J'ai eu un regret lors de cette lecture : il aurait été préférable de coloriser cette BD car le trait s'y prête. Une bonne petite BD pour un bon petit moment de lecture.

16/07/2009 (modifier)
Par Pierig
Note: 2/5
L'avatar du posteur Pierig

Voici une bd type de J.P. Duffour avec ses défauts et ses défauts. Comme souvent avec lui, l’histoire démarre par une poursuite : Alberti le scientifique (déguisé en fou du roi) et Fulbert le chat son pourchassés par le Roi pour cause d’hérésie. Il a en effet clamé haut et fort que la terre était plate. Sûr de ne pas être rattrapé, il croise pourtant sur sa route le dévoreur d’ombre (personnage récurrent chez Duffour) qui en a après l’étoile quantique contenue dans la mallette d’Alberti. Il s’en suit alors un chassé croisé entre le dévoreur d’ombre et Alberti d’une monde à l’autre. L’auteur déborde d’imagination et a de bonnes idées mais c’est un piètre compositeur. En effet, il crée des tonalités intéressantes mais ne sait pas les mettre en musique. Il en résulte un album "fourre tout" qui voit se croiser des pseudo mathématiciens, des philosophes, des théologiens et des créatures mythologiques. La fin est abrupte et décevante car inexistante. J.P. Duffour aurait pu encore continuer sur sa lancée et projetant ses personnages dans un autre monde avec d’autres loufoqueries. Mais finalement, cela aurait été vain. Je pense plutôt qu’il aurait dû s’arrêter un chapitre plus tôt pour garder un minimum de cohésion. Par contre, j’accroche toujours autant à ses dessins teintés d’onirisme. Décidément, J.P. Duffour devrait se faire seconder dans ses scénarii car c’est souvent une petite (voire une grosse) déception.

21/11/2006 (modifier)
Par JBT900
Note: 3/5

Avec cette mimolette (N.d. Modo : Ciboulette, banane !), Duffour semble hésiter entre l'absurde et la physique quantique ou entre le délirant et la critique humaine : il y a beaucoup à dire… Avec son dessin simple mais qui fait mouche, Duffour entraîne son lecteur dans un récit dont le tempo va crescendo : parti calmement et de façon conventionnelle, il va peu à peu atteindre des sommets d'agitation et de frénésie rythmique. Au delà de cette vertigineuse ascension qui s'accompagne de personnages et de situations de plus en plus inattendus, on se demande quand même si cela était vraiment nécessaire et surtout : où va t-on ? Car le lecteur s'enfonce de plus en plus profondément dans la lecture des 7 vies du dévoreur d'ombres et ignore jusqu'où cela va le mener. Aussi quand la dernière planche intervient, il se retrouve un peu perplexe, peut-être même déçu ? Ce fut mon cas, et cela m'a laissé une impression mitigée sur cet album. Car il y a d'évidentes qualités qui rendent la lecture de cette BD vraiment divertissante, joyeuse et même parfois succulente. Le dessin tout d'abord : il s'agit d'un noir et blanc fin, sans fioritures mais très efficace. Les personnages ensuite : tous plein de défauts, de véritables hommes avec leurs travers ou des figures symboliques. Bêtes, dieux, démons, humains et animaux (mythologiques ou non) cohabitent joyeusement dans ce feu d'artifice de non-sens et de théories quantiques que n'aurait certainement pas renié un Marc-Antoine Mathieu. Certaines planches de Duffour sont en effet vraiment réussies, autant par leur dynamisme graphique que par leur interprétation (mythologique, culturelle, religieuse…). La construction sous forme de 7 sous-histoires se suivant et mettant en scène des univers différents (mais complémentaires) qui reprennent les mêmes personnages participent à ce sentiment de rythme effréné. La fin abrupte n'en est que plus étrange…

24/09/2003 (modifier)