La Vengeance de Masheng

Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)

En Chine la rencontre d’un gamin avec un infirme à l’incroyable talent de conteur. En particulier celui de retracer des récits de vengeances…


1930 - 1938 : De la Grande Dépression aux prémisces de la Seconde Guerre Mondiale Chine La BD au féminin : le manga

Masheng, colporteur infirme, traîne sa misère sur les marchés de la Chine profonde. Il n'a plus qu'une seule jambe, un seul bras et un seul oeil, mais il exerce sur tous une fascination étrange. Son immense talent pour sculpter des figurines représentant des personnages de légende n'a d'égal que son art de conteur et son penchant pour la boisson. Un galopin des rues lui tient compagnie... Il sera le seul à comprendre la dimension mythique de Masheng et sa vengeance sanglante. Car Masheng ne vit dans la rue que pour y attendre celui qu'il doit punir...

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 2013
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Vengeance de Masheng © Mosquito 2013
Les notes
Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

11/05/2014 | Erik
Modifier


Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Après Le Temple flottant, c'est le deuxième ouvrage de Zhang Xiaoyu que je lis où il met en scène une forme de conte folklorique chinois. Comme cet autre album, c'est surtout son graphisme qui vaut le coup d'oeil. Zhang Xiaoyu offre de très belles planches, grandes illustrations réalistes et détaillées, offrant souvent des angles de vue originaux, beaux et efficaces. Le style se rapproche de la peinture chinoise académique. C'est de la belle ouvrage. A noter que, alors que le décor laisse penser durant la majorité de l'album que l'histoire se déroule dans la Chine médiévale, j'ai été un peu surpris d'apprendre vers la fin que cela se passe durant la présidence de Tchang Kaï-chek donc plutôt dans les années 1930. J'imagine que dans la Chine de l'époque, il y avait effectivement un tel contraste de modernité entre les petites villes de province et le monde plus ouvert à la technologie occidentale. Le scénario pour sa part n'est cependant pas aussi emballant que le dessin. Son résumé pourrait tenir en moins de 2 lignes et ne tient pas trop la route. C'est plus un prétexte à mettre en image des visions de récits folkloriques et de formidables combattants des légendes chinoises. Il y règne du coup une ambiance entre fable et réalisme qui n'est pas désagréable. Cependant, un scénario aussi succinct ne suffit pas à me permettre d'en conseiller l'achat.

22/07/2016 (modifier)
Par Alix
Note: 2/5
L'avatar du posteur Alix

J’aime beaucoup la maison d’édition Mosquito, et j’avais adoré l’autre bouquin de cet auteur publié chez cet éditeur (Le Temple flottant) mais sur le coup j’avoue être d’accord avec Erik quand il écrit que ce conte « manque cruellement d'épaisseur ». Je sais bien que le genre « conte » est par définition assez restrictif, mais en finissant l’album on reste vraiment sur une impression de trop peu. Surtout que j’ai trouvé la narration un peu confuse et pas toujours maitrisée. Reste le dessin, dont je suis toujours fan. Mais c’est bien peu… dommage !

14/05/2014 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

C'est la première fois que je vois sur une BD le nom de l'auteur Xiaoyu plus grand que le titre de la BD ce qui pourrait d'ailleurs prêter à confusion. Encore faut-il connaître l'auteur chinois qui est pour nous tous un illustre inconnu. Je n'aime guère cette forme de prétention qui est visiblement imposée par l'éditeur. En ce qui concerne ce titre, il s'agit de l'histoire de la vengeance d'un homme du peuple marionnettiste contre un politique de la Chine profonde au milieu des années 50 probablement. Un galopin des rues lui tiendra compagnie. Il s'agira de gober des mouches et de la morve qui sort par les narines : bref, de la crasse sous toutes ses formes. Après, on pourra y voir de l'art ou de la poésie. Je veux bien mais pas pour moi. De toute façon, le scénario manque cruellement d'épaisseur.

11/05/2014 (modifier)