Un album qui a du charme mais dont les deux histoires, un brin trop courtes, me laissent un peu sur ma faim. Preuve, déjà, que leur exotisme tempéré et leur côté "croisière de luxe" m'avaient donné de l'appétit. Le dessin de Loustal est toujours aussi figé. Si vous avez déjà un avis sur le travail particulier de cet artiste, vous n'en changerez pas à la lecture de "Jolie mer de Chine". Personnellement, je trouve ce dessin plein de charme, sans en être totalement fan pour autant.
Le scénario est abracadabrantesque, mélangeant alègrement démons, réincarnations, tribunaux de l'Inquisition et sexe à tout va. Bon, moi les trucs avec des monstres j'ai du mal, ça me gonfle (cf Druna). Sinon le dessin noir et blanc de Kovacq est vraiment beau et sa vision de la religion plutôt "originale". Il faut dire que l'auteur est un ancien professeur jésuite, il me semble, il a un peu changé de voie.
Le dessin est sale (étonnant de la part de Jacobsen), les scènes sont grotesques et le scénario inexistant (ah , si, il y a un spectre qui se matérialise, un peu comme dans "Prosopopus" -- p'tain, la comparaison qui tue). A oublier au plus vite (mais vu que personne ne connaît...).
Scénario convenu mais pas désagréable, on suit la jeune Flora dans la découverte de sa sexualité, passant d'une oie blanche à la plus libertine des épouses. Ca n'a évidemment pas gagné l'Alph Art du meilleur scénario mais le dessin passe bien même si les couleurs bavent un peu.
Alors oui, Meynet dessine vraiment bien, surtout qu'il profite de l'aide de son pote Marini pour la couleur. Il est surtout très fort pour dessiner de belles femmes: Tatiana est à tomber, notamment parce que les planches où elle est en tenue courte ou dénudée ne manquent pas.
Mais le scénario est d'une telle indigence que j'ai du me forcer pour terminer ces deux tomes. C'est encore plus brouillon que Insiders (dans le genre on comprend rien): cette série mêle clonage, espionnage, agence de protection de l'environnement (on se demande ce que ça fout là) et géopolitique. Il ne manque plus que quelques monstres ou Aliens (mais le concept a été déposé par Le Lièvre de Mars et le dernier Alix).
A noter que Meynet abandonne la série pour se consacrer aux "Eternels": j'espère que Barison assure autant au dessin (ça va être dur) ou le tome 3 risque d'être encore plus pénible (je ne l'ai pas lu).
Je ne suis pour ma part, pas trop d'accord avec Kael, c'est une bonne BD, et pour une fois, il s'agit d'une BD qui sort un peu du lot des grosses productions du style "moyen-age fantastique" habituel !
Les gens qui n'ont pas aimé, sont accros de la BD "tout public" et ont certainement du mal à accepter de bonnes choses venant de petits dessinateurs !
On attend la suite avec impatience ! A lire et à avoir dans sa bdthèque.
Culte ? Qu'est ce que cela veut dire ? Indispensable aux yeux de son lecteur ou incontournable dans l'histoire de la BD ?
Car la "vie" de cette BD est une véritable épopée à elle seule : parue peu après la mort du Che, cette BD a fait l'objet d'une censure toute particulière durant la période de la dictature argentine (pressions sur les auteurs, interdiction de publication, planches détruites, BD existantes détruites...). Puis, réédition à partir d'un exemplaire qui avait été enterré dans un jardin par l'un des auteurs (Breccia, si je ne m'abuse).
Le contenu : la genèse, le succès et la mort de l'icône du révolutionnaire romantique, inapte au compromis, le plus médiatisé de la moitié du 20ème siècle (n'en déplaise au sous-commandant Marcos). Histoire intéressante mais qui manque néanmoins de relief/détails (résumé synthétique de la vie du personnage) et se rapproche un peu trop de la biographie officielle (ex : la BD présentant le Che comme un formidable ministre de l'industrie et gouverneur du Trésor, alors que les historiens d'aujourd'hui s'accordent dans leur ensemble, pour affirmer qu'il était un piètre économiste...).
L'histoire est traitée de façon originale (surtout pour l'époque à mon avis), racontée sous forme de chapitres qui alternent le présent (dernière opération en Colombie) et le passé du Che (de son enfance à sa consécration).
Les planches sont magnifiques : Breccia père et fils respectivement pour le présent et le passé du Che (à moins que ce soit l'inverse? à vérifier), le style "noir et blanc" se veut incisif par moment, nostalgique ou mystérieux/onirique à d'autre.
Si vous souhaitez approfondir vos connaissances sur le personnage, je vous recommande la biographie du Che par Pierre Kalfon.
Conseil d'achat ? Oui... et non.
Mitigé en fait. C'est assez beau, c'est un univers bien construit même si ce n'est pas franchement original. Mais c'est vraiment un album d'introduction. Alors oui, il en faut un, mais à 12,50 euros, ça fait cher. Je suis pas certain d'acheter le T2. Je le lirai quelque part et je reverrai alors ma note.
Bon, faut aimer les albums d'hommage et il faut aimer "Lucky Luke". Pas de chance, j'aime que "Lucky Luke". J'ai peut être souri une ou deux fois. Mais plus vite que mon ombre.
A feuilleter dans une bibliothèque.
Ce vieil album traîne chez moi depuis bien longtemps et il ne m'a jamais fait ni chaud ni froid. Certaines pages sont bonnes, d'autre carrément ratées, mais toutes dénaturent complètement l'esprit bon enfant de "Lucky Luke" et c'est pourquoi beaucoup de fans ne s'y retrouveront certainement pas.
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Jolie mer de Chine
Un album qui a du charme mais dont les deux histoires, un brin trop courtes, me laissent un peu sur ma faim. Preuve, déjà, que leur exotisme tempéré et leur côté "croisière de luxe" m'avaient donné de l'appétit. Le dessin de Loustal est toujours aussi figé. Si vous avez déjà un avis sur le travail particulier de cet artiste, vous n'en changerez pas à la lecture de "Jolie mer de Chine". Personnellement, je trouve ce dessin plein de charme, sans en être totalement fan pour autant.
Hilda
Le scénario est abracadabrantesque, mélangeant alègrement démons, réincarnations, tribunaux de l'Inquisition et sexe à tout va. Bon, moi les trucs avec des monstres j'ai du mal, ça me gonfle (cf Druna). Sinon le dessin noir et blanc de Kovacq est vraiment beau et sa vision de la religion plutôt "originale". Il faut dire que l'auteur est un ancien professeur jésuite, il me semble, il a un peu changé de voie.
Le Jardin des perversions - Maxime
Le dessin est sale (étonnant de la part de Jacobsen), les scènes sont grotesques et le scénario inexistant (ah , si, il y a un spectre qui se matérialise, un peu comme dans "Prosopopus" -- p'tain, la comparaison qui tue). A oublier au plus vite (mais vu que personne ne connaît...).
La Vie de Flora
Scénario convenu mais pas désagréable, on suit la jeune Flora dans la découverte de sa sexualité, passant d'une oie blanche à la plus libertine des épouses. Ca n'a évidemment pas gagné l'Alph Art du meilleur scénario mais le dessin passe bien même si les couleurs bavent un peu.
Tatiana K.
Alors oui, Meynet dessine vraiment bien, surtout qu'il profite de l'aide de son pote Marini pour la couleur. Il est surtout très fort pour dessiner de belles femmes: Tatiana est à tomber, notamment parce que les planches où elle est en tenue courte ou dénudée ne manquent pas. Mais le scénario est d'une telle indigence que j'ai du me forcer pour terminer ces deux tomes. C'est encore plus brouillon que Insiders (dans le genre on comprend rien): cette série mêle clonage, espionnage, agence de protection de l'environnement (on se demande ce que ça fout là) et géopolitique. Il ne manque plus que quelques monstres ou Aliens (mais le concept a été déposé par Le Lièvre de Mars et le dernier Alix). A noter que Meynet abandonne la série pour se consacrer aux "Eternels": j'espère que Barison assure autant au dessin (ça va être dur) ou le tome 3 risque d'être encore plus pénible (je ne l'ai pas lu).
Agence Barbare
Je ne suis pour ma part, pas trop d'accord avec Kael, c'est une bonne BD, et pour une fois, il s'agit d'une BD qui sort un peu du lot des grosses productions du style "moyen-age fantastique" habituel ! Les gens qui n'ont pas aimé, sont accros de la BD "tout public" et ont certainement du mal à accepter de bonnes choses venant de petits dessinateurs ! On attend la suite avec impatience ! A lire et à avoir dans sa bdthèque.
Che
Culte ? Qu'est ce que cela veut dire ? Indispensable aux yeux de son lecteur ou incontournable dans l'histoire de la BD ? Car la "vie" de cette BD est une véritable épopée à elle seule : parue peu après la mort du Che, cette BD a fait l'objet d'une censure toute particulière durant la période de la dictature argentine (pressions sur les auteurs, interdiction de publication, planches détruites, BD existantes détruites...). Puis, réédition à partir d'un exemplaire qui avait été enterré dans un jardin par l'un des auteurs (Breccia, si je ne m'abuse). Le contenu : la genèse, le succès et la mort de l'icône du révolutionnaire romantique, inapte au compromis, le plus médiatisé de la moitié du 20ème siècle (n'en déplaise au sous-commandant Marcos). Histoire intéressante mais qui manque néanmoins de relief/détails (résumé synthétique de la vie du personnage) et se rapproche un peu trop de la biographie officielle (ex : la BD présentant le Che comme un formidable ministre de l'industrie et gouverneur du Trésor, alors que les historiens d'aujourd'hui s'accordent dans leur ensemble, pour affirmer qu'il était un piètre économiste...). L'histoire est traitée de façon originale (surtout pour l'époque à mon avis), racontée sous forme de chapitres qui alternent le présent (dernière opération en Colombie) et le passé du Che (de son enfance à sa consécration). Les planches sont magnifiques : Breccia père et fils respectivement pour le présent et le passé du Che (à moins que ce soit l'inverse? à vérifier), le style "noir et blanc" se veut incisif par moment, nostalgique ou mystérieux/onirique à d'autre. Si vous souhaitez approfondir vos connaissances sur le personnage, je vous recommande la biographie du Che par Pierre Kalfon.
Le Régulateur
Conseil d'achat ? Oui... et non. Mitigé en fait. C'est assez beau, c'est un univers bien construit même si ce n'est pas franchement original. Mais c'est vraiment un album d'introduction. Alors oui, il en faut un, mais à 12,50 euros, ça fait cher. Je suis pas certain d'acheter le T2. Je le lirai quelque part et je reverrai alors ma note.
Rocky Luke - Banlieue west
Bon, faut aimer les albums d'hommage et il faut aimer "Lucky Luke". Pas de chance, j'aime que "Lucky Luke". J'ai peut être souri une ou deux fois. Mais plus vite que mon ombre. A feuilleter dans une bibliothèque.
Rocky Luke - Banlieue west
Ce vieil album traîne chez moi depuis bien longtemps et il ne m'a jamais fait ni chaud ni froid. Certaines pages sont bonnes, d'autre carrément ratées, mais toutes dénaturent complètement l'esprit bon enfant de "Lucky Luke" et c'est pourquoi beaucoup de fans ne s'y retrouveront certainement pas. Très très dispensable.