On a là une intrigue minimaliste, et des personnages, qui auraient sans doute gagné à être davantage creusés. De même, le manque de nuance, un certain manichéisme (en particulier autour de la bande de jeunes loubards, très « bêtes et méchants »), peuvent limiter quelque peu l’enthousiasme des lecteurs.
Mais, cela étant dit, c’est un album feel good qui se laisse lire, le sourire aux lèvres. Les deux SDF sont attachants, y compris quand ils s’engueulent, et on est prêt à accepter certaines facilités (voir la course poursuite avec les flics après le vol du poulet, ou le happy-end final), tant la narration – très aérée – nous transporte sur du positif.
Le dessin de Ratte est aussi pour beaucoup dans le ressenti général. Dynamique et fluide, agréable, il colle parfaitement au ton joyeux et sucré de l’ensemble.
La BD qui ne fait pas dans la facilité en nous montrant un humain et son chat : miroir pour qui en a, compensation pour qui aimerait avoir un chat ! Non, il y a de l'aventure. Et pas fantastique, alors que le chat est un plus dans les aventures un peu étranges… Non, non et non, ici on est dans la quête de la compréhension des chats !
Et on va sur leur terrain, dans la rue, pour les découvrir, et éventuellement, les aider. Il y a aussi un dessin qui prend le chat au sérieux. Oyez, les gens ! Si on veut représenter un chat, c'est à ses risques et périls, les plus grands peintres n'ayant pas trouvé la chose facile. Ici, les chats sont vraiment des chats, pas des espèces de quadrupèdes style baudruche pour faire chat, avec des humains aussi approximatifs. L'humour est mieux que dans certaines séries qui se veulent humoristiques. Si j'étais un chat, je noterais plus haut, mais je suis un humain.
Le dessin est vraiment nul : pauvre et moche à la fois ! Dire qu'on trouve une tonne de meilleures bd avec des chats ! Si aucun chat ou quelque autre animal ne doit être abandonné, on peut se dispenser de cette lecture.
BD qui relève un défi : faire de la théologie, de la philosophie, et montrer l'enfer. Sans sombrer dans ces hérésies jumelles : l'ennui ou le sadomasochisme des tourments alloués aux damnés. Il faut dire qu'on ne voie que les limbes…. Jésus remet en cause le choix de Satan, qui remet en cause la bonté de Dieu, avec comme argument imparable l'enfer.
Les captifs sont à plaindre, les monstres font leur job de monstre, Jésus est une sorte de héros, Satan un opposant de bon niveau, mais subtilement, ils sont fraternels. Parce que question : à qui peuvent-ils vraiment parler, avec qui aller au fond des choses, sauf avec l'autre ? Et puis, finir sur une croix ou seigneur des enfers n'est pas follement folichon, cela me semble créer une solidarité obligée. Jésus est plus ou moins comme on l'imagine, un peu moins incarné puisque chez les morts, cependant, l'enfer a ce qu'il faut d'étrangeté, bravo au dessinateur ! Satan change d'apparence, peut-être pour désorienter ou séduire, comme on dit, peut-être pour se désennuyer un peu… Et le lecteur, par la même occasion.
Excellent donc.
J’ai été beaucoup touché par cette bd ! Très belle écriture d’une identité queer presque subie construite par le rejet extérieur. Je recommande chaudement.
J'ai arrêté ma lecture au cours du deuxième tome tellement j'en avais marre.
J'aime bien le genre magical girls, autant les séries normales que les parodies et c'est peut-être en partie pourquoi je n'ai pas accroché. J'ai déjà lu ou vu des parodies de magical girls mieux faites. Là j'ai l'impression que l'auteur a juste une idée de gimmick et va l'exploiter au maximum même si ce n'est pas marrant. Les gags tombent à plat.
Si je prends comme exemple une autre série humoristique avec un quadra japonais, dans 'From bureaucrat to villainess'' le héros agissait comme un bon père de famille alors qu'il est censé être la méchante rivale riche d'un jeux vidéos ce qui créait un décalage rigolo alors qu'ici le gag c'est que le petit vieux est super-fort lorsqu'il se transforme en magical girl. Je pensais qu'on allait voir comment un employé de bureau dans la quarantaine allait devenir une magical girl, mais ce n'est pas le cas. Aussi, dans ''From bureaucrat to villainess'' le scénario devenait vite un peu plus profond que des gags sur le quadra qui n'agit pas comme son personnage le devrait. Bon peut-être que par la suite le scénario de cette série va évoluer en mieux, mais le début m'a tellement ennuyé que j'ai juste pas envie d'en lire plus pour voir si ça va être le cas.
Ajoutons que le dessin est vraiment moyen avec mention spéciale à l'héroïne dont les gros seins sont moches.
2.5
Un manga qui a fini par me décevoir.
Le premier tome est pas trop mal. Même si l'univers créé par l'auteur n'est pas des plus originaux, mais il y a des bonnes trouvailles tant au niveau du dessin que du scénario et il y a une bonne ambiance. Malheureusement, les deux tomes suivants sont moins bons. La quête de l'héroïne après son évasion ne m'a pas trop passionné et vers la fin je trouvais que c'était un peu long alors que la série ne dure que 3 tomes. Je n'ai pas ressenti de tension lorsque les personnages étaient en danger. Dommage parce que cela commençait bien et je voulais vraiment apprécier cette série.
Heureusement que la narration est fluide et que le dessin est vraiment bon, cela m'a aidé à finir une série que je ne pense pas relire un jour. Le gros point positif est que le format est plus grand qu'un manga ordinaire et cela permet d'admirer le dessin.
Je suis moi aussi mitigé face à cette relecture très personnelle de l'histoire de Dracula.
Au moins, on peut dire que le traitement de l'auteur est original quoiqu'un peu trop. Je ne suis pas trop fan de Mina qui est fan de catch et en fait je n'aime pas trop le fait que la plupart des personnages soient maintenant des ados. À la limite, ça pouvait passer lorsque l'action se passait dans le collège, mais j'ai un peu décroché lorsqu'on fait un bond dans le passé avec ce Jonathan Harker de 16 ans qui a l'air d'en avoir moins et qui s'en va tout seul faire un boulot important. Cela se laisse tout de même lire sans problème et j'avais toujours bien envie de savoir ce que le mangaka allait imaginer ensuite.
La mise en scène est très artistique et parfois même un peu trop. Il y a des passages qui ne font pas trop de sens et qui semblent exister juste pour faire de jolies scènes oniriques. J'ai été surpris d'apprendre que ce manga parait dans un magazine seinen parce que le style du dessin ressemble plus à ce que l'on retrouve dans un magazine féminin. Mention spéciale pour Luke/Lucy qui semble sortir d'un vieux manga shojos des années 70.
Une curiosité à emprunter à la bibliothèque si vous voulez un Dracula très différent de ce que l'on retrouve habituellement.
Quand j’ai ouvert Stranger Things : Le Voyage, j’ai immédiatement été plongé dans un thriller maritime oppressant. Être coincé sur un cargo avec une créature monstrueuse m’a tout de suite fait penser à Alien, mais transposé sur l’océan glacial plutôt que dans l’espace. La tension monte à chaque page.
J’ai beaucoup aimé que Michael Moreci et Todor Hristov, les mêmes auteurs que Stranger Things : Kamchatka, aient réussi à créer un second one shot dans l’univers de Stranger Things.
Les dessins de Hristov m’ont vraiment immergé dans l’ambiance. Les couleurs froides et sombres renforcent le sentiment de danger et d’isolement, et chaque planche me donnait presque l’impression de voir un film.
Le seul petit bémol que j’ai ressenti, c’est que certains personnages secondaires manquent un peu de profondeur. J’aurais aimé pouvoir m’attacher davantage à eux, mais la tension constante rattrape largement ce point.
Dès les premières pages, j’ai eu l’impression de partir en voyage. Au début, tout semblait simple, presque tranquille. Mais très vite, j’ai senti que quelque chose se préparait. Il y a eu des moments où j’ai eu le cœur qui battait un peu plus vite, surtout quand les héros se retrouvent face à des choix difficiles. J’ai aimé me laisser surprendre. Parfois, j’étais perdu, mais ça ne m’a pas dérangé : ça faisait partie de l’aventure. À la fin, j’ai refermé la BD avec ce sentiment d’avoir vécu quelque chose d’important.
Ce qui m’a touché, ce sont les idées derrière l’histoire. On parle de traditions, de secrets, de ce que les légendes peuvent faire à un peuple. J’ai senti une réflexion sur la peur et sur le poids du passé. Il y a aussi des moments sombres, où je me suis demandé : « Et moi, qu’est-ce que j’aurais fait à leur place ? ». Ce n’est pas juste une histoire de héros contre des monstres. C’est plus profond, et ça m’a fait réfléchir.
Au début, je ne savais pas trop quoi penser des héros. Mais au fil des pages, j’ai appris à les aimer. Firfin m’a fait sourire avec son côté malin. Les nains, eux, m’ont impressionné par leur courage, même quand tout semble perdu. J’ai aussi eu des frissons avec certains personnages mystérieux. Parfois, j’avais envie de leur faire confiance, parfois non. Et c’est ça qui m’a plu : je me suis senti proche d’eux, comme si je faisais partie du voyage.
Le dessin m’a donné une sensation étrange au début. C’est très détaillé, presque trop parfois. J’ai dû m’arrêter pour regarder chaque case. Mais plus j’avançais, plus j’ai compris que c’était ça qui donnait cette ambiance unique. Les couleurs sont un peu anciennes, mais elles collent parfaitement à l’histoire. J’ai adoré les paysages, qui m’ont fait rêver, et les créatures, qui m’ont parfois fait frissonner. À la fin, j’ai eu l’impression d’avoir traversé un monde entier.
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Whisky (Duhamel/Ratte)
On a là une intrigue minimaliste, et des personnages, qui auraient sans doute gagné à être davantage creusés. De même, le manque de nuance, un certain manichéisme (en particulier autour de la bande de jeunes loubards, très « bêtes et méchants »), peuvent limiter quelque peu l’enthousiasme des lecteurs. Mais, cela étant dit, c’est un album feel good qui se laisse lire, le sourire aux lèvres. Les deux SDF sont attachants, y compris quand ils s’engueulent, et on est prêt à accepter certaines facilités (voir la course poursuite avec les flics après le vol du poulet, ou le happy-end final), tant la narration – très aérée – nous transporte sur du positif. Le dessin de Ratte est aussi pour beaucoup dans le ressenti général. Dynamique et fluide, agréable, il colle parfaitement au ton joyeux et sucré de l’ensemble.
Félin pour l'autre !
La BD qui ne fait pas dans la facilité en nous montrant un humain et son chat : miroir pour qui en a, compensation pour qui aimerait avoir un chat ! Non, il y a de l'aventure. Et pas fantastique, alors que le chat est un plus dans les aventures un peu étranges… Non, non et non, ici on est dans la quête de la compréhension des chats ! Et on va sur leur terrain, dans la rue, pour les découvrir, et éventuellement, les aider. Il y a aussi un dessin qui prend le chat au sérieux. Oyez, les gens ! Si on veut représenter un chat, c'est à ses risques et périls, les plus grands peintres n'ayant pas trouvé la chose facile. Ici, les chats sont vraiment des chats, pas des espèces de quadrupèdes style baudruche pour faire chat, avec des humains aussi approximatifs. L'humour est mieux que dans certaines séries qui se veulent humoristiques. Si j'étais un chat, je noterais plus haut, mais je suis un humain.
Le Vieil Homme et son chat
Le dessin est vraiment nul : pauvre et moche à la fois ! Dire qu'on trouve une tonne de meilleures bd avec des chats ! Si aucun chat ou quelque autre animal ne doit être abandonné, on peut se dispenser de cette lecture.
Jésus aux Enfers
BD qui relève un défi : faire de la théologie, de la philosophie, et montrer l'enfer. Sans sombrer dans ces hérésies jumelles : l'ennui ou le sadomasochisme des tourments alloués aux damnés. Il faut dire qu'on ne voie que les limbes…. Jésus remet en cause le choix de Satan, qui remet en cause la bonté de Dieu, avec comme argument imparable l'enfer. Les captifs sont à plaindre, les monstres font leur job de monstre, Jésus est une sorte de héros, Satan un opposant de bon niveau, mais subtilement, ils sont fraternels. Parce que question : à qui peuvent-ils vraiment parler, avec qui aller au fond des choses, sauf avec l'autre ? Et puis, finir sur une croix ou seigneur des enfers n'est pas follement folichon, cela me semble créer une solidarité obligée. Jésus est plus ou moins comme on l'imagine, un peu moins incarné puisque chez les morts, cependant, l'enfer a ce qu'il faut d'étrangeté, bravo au dessinateur ! Satan change d'apparence, peut-être pour désorienter ou séduire, comme on dit, peut-être pour se désennuyer un peu… Et le lecteur, par la même occasion. Excellent donc.
Rebis
J’ai été beaucoup touché par cette bd ! Très belle écriture d’une identité queer presque subie construite par le rejet extérieur. Je recommande chaudement.
Magical quadra
J'ai arrêté ma lecture au cours du deuxième tome tellement j'en avais marre. J'aime bien le genre magical girls, autant les séries normales que les parodies et c'est peut-être en partie pourquoi je n'ai pas accroché. J'ai déjà lu ou vu des parodies de magical girls mieux faites. Là j'ai l'impression que l'auteur a juste une idée de gimmick et va l'exploiter au maximum même si ce n'est pas marrant. Les gags tombent à plat. Si je prends comme exemple une autre série humoristique avec un quadra japonais, dans 'From bureaucrat to villainess'' le héros agissait comme un bon père de famille alors qu'il est censé être la méchante rivale riche d'un jeux vidéos ce qui créait un décalage rigolo alors qu'ici le gag c'est que le petit vieux est super-fort lorsqu'il se transforme en magical girl. Je pensais qu'on allait voir comment un employé de bureau dans la quarantaine allait devenir une magical girl, mais ce n'est pas le cas. Aussi, dans ''From bureaucrat to villainess'' le scénario devenait vite un peu plus profond que des gags sur le quadra qui n'agit pas comme son personnage le devrait. Bon peut-être que par la suite le scénario de cette série va évoluer en mieux, mais le début m'a tellement ennuyé que j'ai juste pas envie d'en lire plus pour voir si ça va être le cas. Ajoutons que le dessin est vraiment moyen avec mention spéciale à l'héroïne dont les gros seins sont moches.
Soloist in a Cage
2.5 Un manga qui a fini par me décevoir. Le premier tome est pas trop mal. Même si l'univers créé par l'auteur n'est pas des plus originaux, mais il y a des bonnes trouvailles tant au niveau du dessin que du scénario et il y a une bonne ambiance. Malheureusement, les deux tomes suivants sont moins bons. La quête de l'héroïne après son évasion ne m'a pas trop passionné et vers la fin je trouvais que c'était un peu long alors que la série ne dure que 3 tomes. Je n'ai pas ressenti de tension lorsque les personnages étaient en danger. Dommage parce que cela commençait bien et je voulais vraiment apprécier cette série. Heureusement que la narration est fluide et que le dessin est vraiment bon, cela m'a aidé à finir une série que je ne pense pas relire un jour. Le gros point positif est que le format est plus grand qu'un manga ordinaire et cela permet d'admirer le dessin.
#DRCL Midnight children
Je suis moi aussi mitigé face à cette relecture très personnelle de l'histoire de Dracula. Au moins, on peut dire que le traitement de l'auteur est original quoiqu'un peu trop. Je ne suis pas trop fan de Mina qui est fan de catch et en fait je n'aime pas trop le fait que la plupart des personnages soient maintenant des ados. À la limite, ça pouvait passer lorsque l'action se passait dans le collège, mais j'ai un peu décroché lorsqu'on fait un bond dans le passé avec ce Jonathan Harker de 16 ans qui a l'air d'en avoir moins et qui s'en va tout seul faire un boulot important. Cela se laisse tout de même lire sans problème et j'avais toujours bien envie de savoir ce que le mangaka allait imaginer ensuite. La mise en scène est très artistique et parfois même un peu trop. Il y a des passages qui ne font pas trop de sens et qui semblent exister juste pour faire de jolies scènes oniriques. J'ai été surpris d'apprendre que ce manga parait dans un magazine seinen parce que le style du dessin ressemble plus à ce que l'on retrouve dans un magazine féminin. Mention spéciale pour Luke/Lucy qui semble sortir d'un vieux manga shojos des années 70. Une curiosité à emprunter à la bibliothèque si vous voulez un Dracula très différent de ce que l'on retrouve habituellement.
Stranger Things - Le voyage
Quand j’ai ouvert Stranger Things : Le Voyage, j’ai immédiatement été plongé dans un thriller maritime oppressant. Être coincé sur un cargo avec une créature monstrueuse m’a tout de suite fait penser à Alien, mais transposé sur l’océan glacial plutôt que dans l’espace. La tension monte à chaque page. J’ai beaucoup aimé que Michael Moreci et Todor Hristov, les mêmes auteurs que Stranger Things : Kamchatka, aient réussi à créer un second one shot dans l’univers de Stranger Things. Les dessins de Hristov m’ont vraiment immergé dans l’ambiance. Les couleurs froides et sombres renforcent le sentiment de danger et d’isolement, et chaque planche me donnait presque l’impression de voir un film. Le seul petit bémol que j’ai ressenti, c’est que certains personnages secondaires manquent un peu de profondeur. J’aurais aimé pouvoir m’attacher davantage à eux, mais la tension constante rattrape largement ce point.
Légendes des Contrées Oubliées
Dès les premières pages, j’ai eu l’impression de partir en voyage. Au début, tout semblait simple, presque tranquille. Mais très vite, j’ai senti que quelque chose se préparait. Il y a eu des moments où j’ai eu le cœur qui battait un peu plus vite, surtout quand les héros se retrouvent face à des choix difficiles. J’ai aimé me laisser surprendre. Parfois, j’étais perdu, mais ça ne m’a pas dérangé : ça faisait partie de l’aventure. À la fin, j’ai refermé la BD avec ce sentiment d’avoir vécu quelque chose d’important. Ce qui m’a touché, ce sont les idées derrière l’histoire. On parle de traditions, de secrets, de ce que les légendes peuvent faire à un peuple. J’ai senti une réflexion sur la peur et sur le poids du passé. Il y a aussi des moments sombres, où je me suis demandé : « Et moi, qu’est-ce que j’aurais fait à leur place ? ». Ce n’est pas juste une histoire de héros contre des monstres. C’est plus profond, et ça m’a fait réfléchir. Au début, je ne savais pas trop quoi penser des héros. Mais au fil des pages, j’ai appris à les aimer. Firfin m’a fait sourire avec son côté malin. Les nains, eux, m’ont impressionné par leur courage, même quand tout semble perdu. J’ai aussi eu des frissons avec certains personnages mystérieux. Parfois, j’avais envie de leur faire confiance, parfois non. Et c’est ça qui m’a plu : je me suis senti proche d’eux, comme si je faisais partie du voyage. Le dessin m’a donné une sensation étrange au début. C’est très détaillé, presque trop parfois. J’ai dû m’arrêter pour regarder chaque case. Mais plus j’avançais, plus j’ai compris que c’était ça qui donnait cette ambiance unique. Les couleurs sont un peu anciennes, mais elles collent parfaitement à l’histoire. J’ai adoré les paysages, qui m’ont fait rêver, et les créatures, qui m’ont parfois fait frissonner. À la fin, j’ai eu l’impression d’avoir traversé un monde entier.