Isadora

Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)

Le destin d'Isadora Duncan en bande dessinée (à compléter avec Il était une fois dans l'Est des mêmes auteurs). A voir aussi : Il était une fois dans l'Est


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Isadora arrive à Paris en même temps que Picasso, mais, à l'Expo Universelle 1900, c'est Rodin qu'elle découvre. Et c'est une révélation. Elle qui ne croyait qu'en la beauté simple des Grecs, veut désormais connaître les passions que Rodin a frappées dans le marbre. Et d'abord l'Extase. Plus facile à dire qu'à faire... Pourtant, au gré de ses rencontres, entre le sculpteur et Loïe Fuller quel que soit le continent qu'elle foule, elle approfondit son art, la danse, et jamais ne renonce à l'absolu. Elle traverse les épreuves, les soubresauts, comme une petite flamme magique, qui ne s'éteint jamais.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 14 Avril 2017
Statut histoire One shot ("suite" de Il était une fois dans l'Est) 1 tome paru

Couverture de la série Isadora © Dargaud 2017
Les notes
Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)
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08/05/2017 | Mac Arthur
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Par gruizzli
Note: 2/5
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C'est assez dur à dire, mais je crois que je suis passé complètement à côté de cette BD. Notamment parce qu'à la fin de ma lecture, légèrement désemparé par celle-ci, je suis allé lire l'article Wikipedia de Isadora Duncan et j'étais bien plus intéressé par celui-ci que par ma lecture ! En fait, je crois que la BD a raté sa construction d'histoire. Le début commence avec son mariage, assez tardif puisque officié dans les années 20, avant de revenir à sa jeunesse et ses premiers succès. Sauf que le récit s'attarde sur peu de choses et de façon assez sporadique. Son rapport aux hommes est présent régulièrement dans la BD, son rapport à la danse (évidemment) et son amour de l'art grec. Sauf que c'est à peu près tout ... Et là j'ai envie de dire que Isadora Duncan est connue pour être bisexuelle, qu'elle a ouvert des écoles de danses, est allée en URSS par conviction politique et affichait son foulard rouge lors de sa tournée en Amérique, qu'elle a révolutionné la danse par une approche qui a crée ce qu'on appelle aujourd'hui la danse contemporaine. Et tout ça manque dans la BD ! On occulte quasi intégralement l'aspect sexuel (je rappelle qu'elle a vécu au début du XIXè siècle) et politique, alors que ce sont deux axes majeurs, semble-t-il, de sa vie ! D'autre part, je trouve que la BD n'arrive pas à nous rendre le personnage attachant et surtout, il manque tout l'aspect transmission de sa danse. Elle ne faisait pas que danser sur scène, elle a formée pendant des années des nouvelles générations de danseuses. Sans l'article wikipedia, je n'aurais même pas su qu'elle en avait ouvert une, et je pense que c'est ça qui manque cruellement à la BD : l'impact et la portée de son art, ce qu'elle a accomplie et l'aura incroyable dont elle jouissait à l'époque. En lisant la BD, j'avais l'impression que les journalistes étaient juste intéressée par elle parce qu'elle dansait. Alors qu'elle a fait bien plus que ça. Au final, la BD m'a laissée sur une série d'interrogations. Mais après analyse plus poussée, je dois dire que je ne l'ai pas aimée. Si un simple article wikipédia m'a plus intéressé au personnage qu'une BD de plus de 100 pages, il y a effectivement un problème.

23/06/2024 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

J'avais bien aimé Il était une fois dans l'Est qui se concentrait sur la relation amoureuse assez chaotique entre le poète russe Serge Essenine et Isabella Duncan. Cette pseudo-suite semble plutôt se concentrer sur la vie de la célèbre danseuse américaine qui révolutionna d'ailleurs les codes de sa profession en revenant sur des figures antiques grecques. Elle fut également une belle mondaine de la belle époque et des années folles où elle fréquenta les plus grands (voir sa relation avec Rodin par exemple). Elle a eu également une triste vie avec la perte de deux enfants dans un accident de voiture par noyade dans la Seine. Et que dire encore de sa triste et célèbre mort par un long foulard de soie qui s'est enrayé avec les roues d'une voiture non loin de Nice ? On retiendra d'elle un immense apport à la danse contemporaine qui influença beaucoup d'écoles à travers le monde. Une bd qui lui rend véritablement un bel hommage.

01/04/2018 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Même si ce n’est précisé nulle part, il me semble bien qu’Isadora soit la suite de « Il était une fois dans l'Est » (qui, par conséquent, ne connaîtra sans doute jamais de deuxième tome… enfin si, celui-ci mais comme ce n’est précisé nulle part…) Mêmes auteurs, même personnage central et un récit qui complète parfaitement l’autre. Isadora se centre sur la vie d’Isadora Duncan sans s’attarder sur sa relation avec le poète Serge Essenine et sa période russe (si vous voulez en savoir plus sur cette période, lisez « Il était une fois dans l'Est »). C’est donc à une biographie à laquelle nous avons droit. Une biographie soignée, vivante, instructive pour qui, comme moi, ne connaissait pour ainsi dire rien du destin de la danseuse, qui rend un bel hommage à l’artiste, qui montre l’attachement des auteurs pour le personnage excentrique… mais qui n’aura pas réussi à me passionner pour son destin. J’insiste : l’album est bien fait et si le personnage vous intéresse, je pense que vous trouverez du plaisir à lire ce récit. Par contre, si vous cherchez à vous divertir, si vous voulez être surpris, je ne crois pas que cet album comblera vos attentes. Mais ce qui me dérange le plus, c’est vraiment ce « reclassement » de l’album. Cette façon de laisser tomber dans les oubliettes « Il était une fois dans l'Est » (jamais mentionné dans l’album) pour nous vendre Isadora comme s’il s’agissait d’un one-shot (et même s’il peut réellement se lire comme un one-shot) me déplait.

08/05/2017 (modifier)