Isadora
Le destin d'Isadora Duncan en bande dessinée (à compléter avec Il était une fois dans l'Est des mêmes auteurs). A voir aussi : Il était une fois dans l'Est
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Isadora arrive à Paris en même temps que Picasso, mais, à l'Expo Universelle 1900, c'est Rodin qu'elle découvre. Et c'est une révélation. Elle qui ne croyait qu'en la beauté simple des Grecs, veut désormais connaître les passions que Rodin a frappées dans le marbre. Et d'abord l'Extase. Plus facile à dire qu'à faire... Pourtant, au gré de ses rencontres, entre le sculpteur et Loïe Fuller quel que soit le continent qu'elle foule, elle approfondit son art, la danse, et jamais ne renonce à l'absolu. Elle traverse les épreuves, les soubresauts, comme une petite flamme magique, qui ne s'éteint jamais.
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Date de parution | 14 Avril 2017 |
Statut histoire | One shot ("suite" de Il était une fois dans l'Est) 1 tome paru |
Les avis
J'avais bien aimé Il était une fois dans l'Est qui se concentrait sur la relation amoureuse assez chaotique entre le poète russe Serge Essenine et Isabella Duncan. Cette pseudo-suite semble plutôt se concentrer sur la vie de la célèbre danseuse américaine qui révolutionna d'ailleurs les codes de sa profession en revenant sur des figures antiques grecques. Elle fut également une belle mondaine de la belle époque et des années folles où elle fréquenta les plus grands (voir sa relation avec Rodin par exemple). Elle a eu également une triste vie avec la perte de deux enfants dans un accident de voiture par noyade dans la Seine. Et que dire encore de sa triste et célèbre mort par un long foulard de soie qui s'est enrayé avec les roues d'une voiture non loin de Nice ? On retiendra d'elle un immense apport à la danse contemporaine qui influença beaucoup d'écoles à travers le monde. Une bd qui lui rend véritablement un bel hommage.
Même si ce n’est précisé nulle part, il me semble bien qu’Isadora soit la suite de « Il était une fois dans l'Est » (qui, par conséquent, ne connaîtra sans doute jamais de deuxième tome… enfin si, celui-ci mais comme ce n’est précisé nulle part…) Mêmes auteurs, même personnage central et un récit qui complète parfaitement l’autre. Isadora se centre sur la vie d’Isadora Duncan sans s’attarder sur sa relation avec le poète Serge Essenine et sa période russe (si vous voulez en savoir plus sur cette période, lisez « Il était une fois dans l'Est »). C’est donc à une biographie à laquelle nous avons droit. Une biographie soignée, vivante, instructive pour qui, comme moi, ne connaissait pour ainsi dire rien du destin de la danseuse, qui rend un bel hommage à l’artiste, qui montre l’attachement des auteurs pour le personnage excentrique… mais qui n’aura pas réussi à me passionner pour son destin. J’insiste : l’album est bien fait et si le personnage vous intéresse, je pense que vous trouverez du plaisir à lire ce récit. Par contre, si vous cherchez à vous divertir, si vous voulez être surpris, je ne crois pas que cet album comblera vos attentes. Mais ce qui me dérange le plus, c’est vraiment ce « reclassement » de l’album. Cette façon de laisser tomber dans les oubliettes « Il était une fois dans l'Est » (jamais mentionné dans l’album) pour nous vendre Isadora comme s’il s’agissait d’un one-shot (et même s’il peut réellement se lire comme un one-shot) me déplait.
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