Encore une fois, je suis totalement en désaccord avec l'avis du posteur Cassidy. Mettons les choses au clair... La Bd, c'est comme la littérature ou tout autre art : Tout est affaire de subjectivité, qu'elle soit encensée ou non par la critique. Ceci dit, personnellement, j'ai plutôt apprécié.
L'histoire se tient et nous montre la société américaine des années 60, son ambiance contestataire si particulière à cette époque, mais d'un point de vue individuel: ni bon, ni mauvais, sans morale. Car le sujet principal est surtout la difficulté de trouver sa place quand on se sent "différent" des normes en place. Quand on sait que l'on sera rejeté, admettre SA différence, etc. , etc. ... C'est pas forcément nouveau... et alors !
Le traitement graphique est plutôt intéressant, j'ai bien accroché.
Notons enfin que Cruse a passé plus de 3 ans en auto-édition pour créer et éditer cette BD, les éditeurs américains n'en voulant pas. Certes elle peut déranger...
Je ne suis pas critique, et en tant que lectrice, je vous conseille chaudement cette BD !
Vivre la vie comme on l'entend, fuir ses soucis et faire abstraction du monde qui nous entoure, vivre au jour le jour, c'est ce que nos protagonistes vont tenter de vivre. Fuir son quotidien, c'est aussi ce que nous apportent, à nous lecteurs, Cazaux et Soufflard. Gilles Cazaux (Mémoires d'un incapable chez Vents d'Ouest) nous offre un dessin frais aux couleurs oniriques et atypiques. Une légèreté nous envahis, une décontraction totale devant ce trait vif et généreux que le dessinateur nous apporte. Quant à Soufflard, il sait allier la poésie à l'humour grinçant tout en entraînant le lecteur dans un road-movie haletant. Le scénariste fait preuve d'un talent indéniable et nous convie à partager son univers particulier avec grande attention.
Bref, ce premier tome de la collection "Un Monde" chez Casterman devrait séduire une large gamme de lecteurs. "Vieillir, c'est pas pour les p'tites natures" se lit rigoureusement, avec un intérêt total pour le travail des deux auteurs qu'on ne peut s'empêcher de féliciter.
Dorison et Alice nous propose une histoire extrêmement complexe qui nécessite parfois des relectures et un dessin très pointu dans cette très bonne BD moyen-ageuse. Le récit baigne dans la théologie et le mysticisme; on est à mi chemin entre le nom de la rose et les aventuriers de l'arche perdu. Ceci dit c'est vraiment efficace et les couvertures sont parmis les plus belles qu'il m'ait été donné de voir. Tout est parfois un peu trop alambiquée, notamment en ce qui concerne l'énigme mais les personnages sont superbement développés, la rédemption qui entoure chacun d'eux ne tombe jamais dans le pathos trop facile et la fin est tout bonnement haletante (en 4 tomes qui plus est, c'est bien) et le fameux comte de Veynes campe un "méchant" comme on en voit rarement.
Vraiment, ce one-shot est une très bonne surprise !
Très sentimental, il ne tombe pourtant pas dans le roman à l'eau de rose et pourrait faire quelque peu penser à Sambre non pas par l'histoire ni le scénario, mais plus par l'ambiance qui s'en dégage...
Pierre-Yves Gabrion se lance ici en solo dans un ouvrage de grande qualité, aussi bien au niveau du scénario, assez original, qu'au niveau des illustrations détaillées et en couleur directe.
L'histoire, qui s'étend sur 62 planches (en petit format, dommage), est bien amenée et permet de nous faire découvrir les personnages bien particuliers du petit village de Salicorne.
La narration quant à elle est assez originale, mellant une "voix off" assez discrete mais nécessaire, au déroulement de l'histoire entrecoupée de séquences en flashback, mais qui ne déroute pas le lecteur.
Les illustrations sont quant à elles de bonne qualité, et Gabrion utilise ici les cadrages à bon escient, laissant passer un message dans l'ensemble de ce qu'il dessine.
Le trait est à la fois rond et détaillé, et allié à la mise en couleur directe aux teintes pastels permet d'instaurer cette ambiance tres particulière, presque "hors du temps".
Lisez "les Rameaux de Salicorne", vous ne serez pas déçu !
Eh bien, c'est pas moi qui ferai baisser la moyenne de cette série... excellentissime !
Attention, c'est tout de même très triste. L'histoire de l'"idiot du village", muet de surcrois, et qui se fait brimer (le mot est faible) par tout le monde, des enfants aux plus vieux, ça n'engendre pas la franche rigolade.
Le scénario de Comès est tout simplement sans faille. Parfois dur, parfois tendre, il ne peut que nous émouvoir tant la narration semble franche et crue parfois.
On redécouvre en meme temps que Silence son passé, son présent, son avenir, et on comprend ce qui, du moins au début, est totalement étranger à ses yeux.
Silence est avant tout, par le biais de cette histoire, un constat et une accusation envers notre comportement général envers la différence, raciale, physique ou encore psychique, et rien à faire, c'est très troublant !
Le dessin de Comès est lui aussi chargé d'émotions. Moins bon que ses dernières réalisations, il est tout de même assez fin et vraiment très personnel, caractéristique de l'auteur.
D'origine en noir et blanc, la réédition couleur en deux tomes est tout à fait correct : des tons plutot pâles qui ne font pas tord a l'ensemble de l'oeuvre.
Silence... une oeuvre culte, vraiment.
Tout sort de l'ordinaire. L'histoire tout d'abord avec ce tueur cynique mais presque philosophe, qui bute de sang froid sans aimer ou détester particulièrement ce boulot qu'il sait si bien faire. Le dessin ensuite avec ces grandes cases enchainées, ce rythme globalement lent parcouru d'éclairs de violence.
L'ambiance est également étrange: on passe du huis clos des appartements parisiens aux immensités de la jungle amazonienne. Le style de la narration est enfin surprenant: beaucoup de voix off, le tueur nous livrant ses "états d'âme" et sa vision assez désenchantée du monde qui l'entoure.
Mais le tueur est également une oeuvre à part parce que c'est tout simplement une grande série, d'une densité et d'une qualité rare, dont chacun des cinq tomes vaut la note maximale sans hésitation. Un OVNI dans le paysage actuel, c'est sur.
Cet avis ne concerne que le premier tome :
Difficile de classer cet album dans un genre, j’ai hésité entre "inclassable" et "humour", mais j’ai préféré inclassable, cela rend plus justice, je pense, à la profonde originalité de cet étrange aventure.
Je vais essayer de vous expliquer tout cela sans trop en dévoiler mais en vous donnant l’eau à la bouche. Vous vous souvenez du dessin animé « il était une fois la vie » ? Cette série dans laquelle, à des fins pédagogiques, étaient racontées les mésaventures de nos globules rouges, globules blancs en guerre contre de méchants virus, tous incarnés par de drôle de petits bonshommes.
Et bien Norbert l’imaginaire, c’est un peu cela, on assiste à la mise en scène de l’intérieur du cerveau de Simon Glonek. A la différence qu’ici ce ne sont pas les neurones qui sont mis en scène mais plutôt les sentiments, l’enjeu est moins « scientifique » que « poétique » : la raison est un dictateur sans scrupule et l’imaginaire une espèce de lutin jaune farfelu. Evidemment ces deux entités se mènent une lutte d’influence sans merci, une lutte incessante, une espèce de parodie de la politique humaine, pour le contrôle de Simon Glonek. Ajouter à cela bien d’autres personnages : comme un monstre appelé « déprime »…
Ca vous semble tordu ? Oui, je ne peux vous le cacher, pourtant cette histoire tient la route jusqu’au bout, c’est passionnant, amusant et très original. J’ai une petite réserve sur le dessin, qui a parfois du mal avec les visages humains, et les couleurs informatiques, que je trouve un peu trop froides. Mais à la lecture, ces petits défauts graphiques se font vite oublier face à l’inventivité du scénario. A découvrir!
Un premier tome excellent, bourre d’hmour et de gags en arriere plan delirants une bonne histoire se met en place, pour le dessin un superbe premier tome des dessins terrible les couleurs directes sont superbe.
Le second tome est tout aussi excellent meme meilleur que le premier confirmation du tres bon scenar toujours autant d’humour et de gags, les dessins et les couleurs sont encore plus belles , que demander de plus
En resume une BD indispensable
SPOOGUE ATITUDE !!!
Ce livre m'a vraiment marqué ! On est entraîné dès le début dans une dure, très dure réalité. Cette BD de l'américaine Debbie Dechsler nous fait sortir de nos gonds, hérisser le poil de terreur, hausser le sourcil d'imcompréhension, taper du pied d'exaspération, mais en tout cas, ne nous fait certainement pas sourire.
De plus le dessin sinistre ne fait que rajouter à l'atrocité des faits !
Quand j'y repense, j'ai des sueurs froides.
Elle n'est toutefois pas à mettre entre toutes les mains ! Âmes sensibles, s'abstenir !
Je n'ai découvert Valérian (et Laureline, allons, l'un de va pas sans l'autre comme le souligne justement Brunelle :)) que très récemment, et je suis vraiment agréablement surpris par cette série qui, ma fois, n'a vraiment pas vieilli dans sa conception (par contre, un peu dans son dessin concernant les premiers tomes, il faut bien l'avouer).
L'ensemble de la série est vraiment sympa, et la manière dont jouent les auteurs avec les paradoxe spatio-temporels l'est aussi ! certes ce n'est pas aussi détaillé que l'approche de Bajram dans sa série phare, mais le tout est vraiment cohérent, pas mal foutu du tout, et surtout bigrement distrayant !
Les différents scénarii sont excellents, toujours bien trouvés. Je l'avoue, je n'ai pas encore tout lu, mais l'apperçu que j'ai de la série est vraiment bon. Un renouvellement constant, une originalité sans faille, qui ne s'essouffle que peu au fil des tomes... vraiment, c'est assez bon !
Le dessin de Mézières à lui aussi beaucoup évolué ! les deux personnages principaux que sont Valérian et Laureline (ahhhhhh, Laureline... (soupir)) ont un design très sympa, meme si un poil oldschool tout de meme ; mais ca ajoute pas mal de charme à la série !
La mise en couleur des premiers opus est vraiment moyenne, mais ca s'arrangera vite au fil des tomes.
Valérian est vraiment une série a découvrir ou a redécouvrir sans tarder :)
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Stuck Rubber Baby (Un Monde de différence)
Encore une fois, je suis totalement en désaccord avec l'avis du posteur Cassidy. Mettons les choses au clair... La Bd, c'est comme la littérature ou tout autre art : Tout est affaire de subjectivité, qu'elle soit encensée ou non par la critique. Ceci dit, personnellement, j'ai plutôt apprécié. L'histoire se tient et nous montre la société américaine des années 60, son ambiance contestataire si particulière à cette époque, mais d'un point de vue individuel: ni bon, ni mauvais, sans morale. Car le sujet principal est surtout la difficulté de trouver sa place quand on se sent "différent" des normes en place. Quand on sait que l'on sera rejeté, admettre SA différence, etc. , etc. ... C'est pas forcément nouveau... et alors ! Le traitement graphique est plutôt intéressant, j'ai bien accroché. Notons enfin que Cruse a passé plus de 3 ans en auto-édition pour créer et éditer cette BD, les éditeurs américains n'en voulant pas. Certes elle peut déranger... Je ne suis pas critique, et en tant que lectrice, je vous conseille chaudement cette BD !
Le Grand Large
Vivre la vie comme on l'entend, fuir ses soucis et faire abstraction du monde qui nous entoure, vivre au jour le jour, c'est ce que nos protagonistes vont tenter de vivre. Fuir son quotidien, c'est aussi ce que nous apportent, à nous lecteurs, Cazaux et Soufflard. Gilles Cazaux (Mémoires d'un incapable chez Vents d'Ouest) nous offre un dessin frais aux couleurs oniriques et atypiques. Une légèreté nous envahis, une décontraction totale devant ce trait vif et généreux que le dessinateur nous apporte. Quant à Soufflard, il sait allier la poésie à l'humour grinçant tout en entraînant le lecteur dans un road-movie haletant. Le scénariste fait preuve d'un talent indéniable et nous convie à partager son univers particulier avec grande attention. Bref, ce premier tome de la collection "Un Monde" chez Casterman devrait séduire une large gamme de lecteurs. "Vieillir, c'est pas pour les p'tites natures" se lit rigoureusement, avec un intérêt total pour le travail des deux auteurs qu'on ne peut s'empêcher de féliciter.
Le Troisième Testament
Dorison et Alice nous propose une histoire extrêmement complexe qui nécessite parfois des relectures et un dessin très pointu dans cette très bonne BD moyen-ageuse. Le récit baigne dans la théologie et le mysticisme; on est à mi chemin entre le nom de la rose et les aventuriers de l'arche perdu. Ceci dit c'est vraiment efficace et les couvertures sont parmis les plus belles qu'il m'ait été donné de voir. Tout est parfois un peu trop alambiquée, notamment en ce qui concerne l'énigme mais les personnages sont superbement développés, la rédemption qui entoure chacun d'eux ne tombe jamais dans le pathos trop facile et la fin est tout bonnement haletante (en 4 tomes qui plus est, c'est bien) et le fameux comte de Veynes campe un "méchant" comme on en voit rarement.
Les Rameaux de Salicorne
Vraiment, ce one-shot est une très bonne surprise ! Très sentimental, il ne tombe pourtant pas dans le roman à l'eau de rose et pourrait faire quelque peu penser à Sambre non pas par l'histoire ni le scénario, mais plus par l'ambiance qui s'en dégage... Pierre-Yves Gabrion se lance ici en solo dans un ouvrage de grande qualité, aussi bien au niveau du scénario, assez original, qu'au niveau des illustrations détaillées et en couleur directe. L'histoire, qui s'étend sur 62 planches (en petit format, dommage), est bien amenée et permet de nous faire découvrir les personnages bien particuliers du petit village de Salicorne. La narration quant à elle est assez originale, mellant une "voix off" assez discrete mais nécessaire, au déroulement de l'histoire entrecoupée de séquences en flashback, mais qui ne déroute pas le lecteur. Les illustrations sont quant à elles de bonne qualité, et Gabrion utilise ici les cadrages à bon escient, laissant passer un message dans l'ensemble de ce qu'il dessine. Le trait est à la fois rond et détaillé, et allié à la mise en couleur directe aux teintes pastels permet d'instaurer cette ambiance tres particulière, presque "hors du temps". Lisez "les Rameaux de Salicorne", vous ne serez pas déçu !
Silence
Eh bien, c'est pas moi qui ferai baisser la moyenne de cette série... excellentissime ! Attention, c'est tout de même très triste. L'histoire de l'"idiot du village", muet de surcrois, et qui se fait brimer (le mot est faible) par tout le monde, des enfants aux plus vieux, ça n'engendre pas la franche rigolade. Le scénario de Comès est tout simplement sans faille. Parfois dur, parfois tendre, il ne peut que nous émouvoir tant la narration semble franche et crue parfois. On redécouvre en meme temps que Silence son passé, son présent, son avenir, et on comprend ce qui, du moins au début, est totalement étranger à ses yeux. Silence est avant tout, par le biais de cette histoire, un constat et une accusation envers notre comportement général envers la différence, raciale, physique ou encore psychique, et rien à faire, c'est très troublant ! Le dessin de Comès est lui aussi chargé d'émotions. Moins bon que ses dernières réalisations, il est tout de même assez fin et vraiment très personnel, caractéristique de l'auteur. D'origine en noir et blanc, la réédition couleur en deux tomes est tout à fait correct : des tons plutot pâles qui ne font pas tord a l'ensemble de l'oeuvre. Silence... une oeuvre culte, vraiment.
Le Tueur
Tout sort de l'ordinaire. L'histoire tout d'abord avec ce tueur cynique mais presque philosophe, qui bute de sang froid sans aimer ou détester particulièrement ce boulot qu'il sait si bien faire. Le dessin ensuite avec ces grandes cases enchainées, ce rythme globalement lent parcouru d'éclairs de violence. L'ambiance est également étrange: on passe du huis clos des appartements parisiens aux immensités de la jungle amazonienne. Le style de la narration est enfin surprenant: beaucoup de voix off, le tueur nous livrant ses "états d'âme" et sa vision assez désenchantée du monde qui l'entoure. Mais le tueur est également une oeuvre à part parce que c'est tout simplement une grande série, d'une densité et d'une qualité rare, dont chacun des cinq tomes vaut la note maximale sans hésitation. Un OVNI dans le paysage actuel, c'est sur.
Norbert l'imaginaire
Cet avis ne concerne que le premier tome : Difficile de classer cet album dans un genre, j’ai hésité entre "inclassable" et "humour", mais j’ai préféré inclassable, cela rend plus justice, je pense, à la profonde originalité de cet étrange aventure. Je vais essayer de vous expliquer tout cela sans trop en dévoiler mais en vous donnant l’eau à la bouche. Vous vous souvenez du dessin animé « il était une fois la vie » ? Cette série dans laquelle, à des fins pédagogiques, étaient racontées les mésaventures de nos globules rouges, globules blancs en guerre contre de méchants virus, tous incarnés par de drôle de petits bonshommes. Et bien Norbert l’imaginaire, c’est un peu cela, on assiste à la mise en scène de l’intérieur du cerveau de Simon Glonek. A la différence qu’ici ce ne sont pas les neurones qui sont mis en scène mais plutôt les sentiments, l’enjeu est moins « scientifique » que « poétique » : la raison est un dictateur sans scrupule et l’imaginaire une espèce de lutin jaune farfelu. Evidemment ces deux entités se mènent une lutte d’influence sans merci, une lutte incessante, une espèce de parodie de la politique humaine, pour le contrôle de Simon Glonek. Ajouter à cela bien d’autres personnages : comme un monstre appelé « déprime »… Ca vous semble tordu ? Oui, je ne peux vous le cacher, pourtant cette histoire tient la route jusqu’au bout, c’est passionnant, amusant et très original. J’ai une petite réserve sur le dessin, qui a parfois du mal avec les visages humains, et les couleurs informatiques, que je trouve un peu trop froides. Mais à la lecture, ces petits défauts graphiques se font vite oublier face à l’inventivité du scénario. A découvrir!
Spoogue
Un premier tome excellent, bourre d’hmour et de gags en arriere plan delirants une bonne histoire se met en place, pour le dessin un superbe premier tome des dessins terrible les couleurs directes sont superbe. Le second tome est tout aussi excellent meme meilleur que le premier confirmation du tres bon scenar toujours autant d’humour et de gags, les dessins et les couleurs sont encore plus belles , que demander de plus En resume une BD indispensable SPOOGUE ATITUDE !!!
Daddy's Girl
Ce livre m'a vraiment marqué ! On est entraîné dès le début dans une dure, très dure réalité. Cette BD de l'américaine Debbie Dechsler nous fait sortir de nos gonds, hérisser le poil de terreur, hausser le sourcil d'imcompréhension, taper du pied d'exaspération, mais en tout cas, ne nous fait certainement pas sourire. De plus le dessin sinistre ne fait que rajouter à l'atrocité des faits ! Quand j'y repense, j'ai des sueurs froides. Elle n'est toutefois pas à mettre entre toutes les mains ! Âmes sensibles, s'abstenir !
Valérian
Je n'ai découvert Valérian (et Laureline, allons, l'un de va pas sans l'autre comme le souligne justement Brunelle :)) que très récemment, et je suis vraiment agréablement surpris par cette série qui, ma fois, n'a vraiment pas vieilli dans sa conception (par contre, un peu dans son dessin concernant les premiers tomes, il faut bien l'avouer). L'ensemble de la série est vraiment sympa, et la manière dont jouent les auteurs avec les paradoxe spatio-temporels l'est aussi ! certes ce n'est pas aussi détaillé que l'approche de Bajram dans sa série phare, mais le tout est vraiment cohérent, pas mal foutu du tout, et surtout bigrement distrayant ! Les différents scénarii sont excellents, toujours bien trouvés. Je l'avoue, je n'ai pas encore tout lu, mais l'apperçu que j'ai de la série est vraiment bon. Un renouvellement constant, une originalité sans faille, qui ne s'essouffle que peu au fil des tomes... vraiment, c'est assez bon ! Le dessin de Mézières à lui aussi beaucoup évolué ! les deux personnages principaux que sont Valérian et Laureline (ahhhhhh, Laureline... (soupir)) ont un design très sympa, meme si un poil oldschool tout de meme ; mais ca ajoute pas mal de charme à la série ! La mise en couleur des premiers opus est vraiment moyenne, mais ca s'arrangera vite au fil des tomes. Valérian est vraiment une série a découvrir ou a redécouvrir sans tarder :)