Attention! chef d'oeuvre.
Il n'y a en effet pas d'autre mot pour définir ce comics.
Le scénario est un des meilleurs que j'aie lu. Tout est bien foutu :
- une histoire intéressante
- des personnages profonds (ah Laurel, blasée et cynique à souhait)
- de l'humour subtil
- des questions exsitentielles
- cohérence et facilité de lecture
Au niveau des dessins et des couleurs, rien à redire : tout est vraiment bien.
Alors, même si vous n'êtes pas attiré par les comics (tout comme moi), foncez sur celui-là, il est bien supérieur à beaucoup de BDs...
PS : et non, il n'y a pas de super héros avec des super pouvoirs de la mort qui tue. :)
Le talent au service de l'imagination... et l'originalité en plus, ce qui ne gâche rien !
Un univers à mi-chemin entre Terry Gilliam ("Brazil" notamment) et Franz Kafka ("Le procès", "La métamorphose", "La colonie pénitentiaire"...)
5/5 pour les tomes 1 et 3
4/5 pour les tomes 2 et 4
Après avoir lu de mauvaises critiques sur un autre site, je m’attendais à devoir faire un effort pour passer à travers cet album. J’ai donc été agréablement surpris. C’est dynamique, concis et toujours intéressant. Mig et Richez forment un tandem efficace et je suis bien d’accord avec garath, moi aussi je vous recommande « Sam Larry » des mêmes auteurs.
Par où commencer... Corto c'est :
- l'aventure et les voyages (Mandchourie, Caraïbes, le Brésil, le Mexique, l'Irlande, l'Ethiopie, l'Italie, la Turquie, la Sibérie, Samarkand, l'Argentine... cf. numéro spécial de Géo)
- la découverte de cultures ("caribéenne", maori, chinoise, russe, africaine, celte, helvétique...)
- le rêve et la poésie
- l'histoire (Jack London, Kipling, le baron rouge, Staline, Butch Cassidy & le Kid, le baron "Von Ugern", Hermann Hess...) et l'ésotérisme (vaudou, derviche, francs-maçons...)
Corto c'est également un homme attachant, intègre et paradoxal à la fois, transpirant l'indépendance et la tolérance, courageux et curieux, un des derniers "gentilhommes de fortune" !
Autrement c'est le plaisir de voir se "densifier une personnalité", de voir évoluer le style d'un dessinateur et d'explorer une des plus belle symbiose entre un homme et sa création.
J’ai été séduit par la couverture dès que je l’ai vu annoncée sur les sites BD. J’ai été un peu déçu par le dessin lorsque j’ai commencé à lire les premières planches, mais ça n’a pas duré. Les auteurs m’ont rapidement embarqué dans ce western dur, mais bien raconté.
Pour ma part, l’insertion des noms des personnages de contes biens connus ne m’a pas dérangé. C’était même intéressant de reconnaître les contes de mon enfance à travers ce western, qui ne connaît pas de temps mort.
Cette série démontre si besoin en était, notre attirance pour la marginalité et la violence.
Ce personnage de tueur attire en même temps sympathie et révulsion, présentant le criminel professionnel comme un "artisan quelconque"... avec une certaine éthique et un certain savoir-faire.
Le dessin est très habile car son esthétisme (trait simple et couleur pastel) nuance le propos et atténue la violence des actes (à l'opposé de Gilles Hamesh / Jodo).
Ce paradoxe dessin / histoire facilite même l'identification au personnage.
Réf. : Delon dans "Le Samouraï" (Melville) ou Serrault dans "Assassins" (Kassovitz)
Autant le dire tout de suite, je n'ai pas lu beaucoup de Trondheim (sisi, si, j'assume !). En plus, lors de ma rencontre avec lui, j'ai été un peu échaudé par son humour si particulier.
Je suis tombé par hasard sur cet opus dans une bibliothèque, et comme j'avais du temps, je l'ai lu sur le champ. Eh bien, je dois dire que j'ai encore du mal avec Trondheim, notamment son humour, mais que j'ai trouvé cette lecture tout à fait intéressante, de par sa forme d'abord (est-ce une suite de strips ou une histoire découpée en strips, comme le dit si bien ThePatrick ?), mais aussi par l'alibi que prend l'auteur (c'est à dire une histoire de quête peu banale) pour délivrer en quelque sorte sa vision du monde, mais aussi coucher sur le papier certaines questions existentielles bien senties.
Le dessin est très particulier, mais colle parfaitement à l'histoire.
Merci à Arzak de m'avoir permis de découvrir cette série.
Un personnage complexe et attachant, déprimé et révolté, romantique insatisfait. Un homme en marge de la société américaine. Avec un recul parfois cynique, jamais fataliste, il témoigne de l'abrutissement des masses, des laissés pour compte du modèle capitaliste US, des communautarismes, du ségrégationnisme et de la répression policière.
Un dessin évolutif de Munoz traduisant de façon exceptionnelle les ambiances et les sentiments (disciple de Breccia et Pratt). Attention cependant, le graphisme épuré des derniers volumes ne facilite pas la lecture et pourrait apparaître comme bâclé aux yeux de certains.
Fan de série noire, ce personnage m'est presque familier.
Par moment les dialogues sont dignes d'Audiard, de Mallet ou même de Pouy. Par contre, les scénarios sont de qualité variable : du très bon au moyen.
Après lecture du 5 et 6ème tome, je suis obligé d'admettre que la qualité des scenarios est de plus en plus moyenne... ce qui m'amène à baisser ma note de 4.5/5 à 3.5/5... et me conduit également à vous conseiller d'acheter les 4 premiers tomes uniquement...
Fan du dessin et des couleurs de Lax depuis "Azrayen", je vous recommande vivement, tout de même, de plonger dans l'univers du Choucas.
Contrairement à mon prédécesseur, j'ai vraiment accroché avec le dessin et les couleurs de Lax.
Quant au scénario, il m'a totalement séduit. C'est une "façon plutôt intelligente / élégante" de parler de la guerre d'Algérie (considérée comme guerre civile par l'armée française) - après tout cela reste et doit rester une BD.
Je ne trouve pas que cette BD soit spécialement partiale (voir avis plus bas) : pour l'avoir fait lire à un ancien appelé français en Algérie, je me permets de vous rapporter qu'il a apprécié la justesse des propos et validé quelques anecdotes de l'Oued rapportées par le père de Giroud.
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Midnight Nation
Attention! chef d'oeuvre. Il n'y a en effet pas d'autre mot pour définir ce comics. Le scénario est un des meilleurs que j'aie lu. Tout est bien foutu : - une histoire intéressante - des personnages profonds (ah Laurel, blasée et cynique à souhait) - de l'humour subtil - des questions exsitentielles - cohérence et facilité de lecture Au niveau des dessins et des couleurs, rien à redire : tout est vraiment bien. Alors, même si vous n'êtes pas attiré par les comics (tout comme moi), foncez sur celui-là, il est bien supérieur à beaucoup de BDs... PS : et non, il n'y a pas de super héros avec des super pouvoirs de la mort qui tue. :)
Julius Corentin Acquefacques
Le talent au service de l'imagination... et l'originalité en plus, ce qui ne gâche rien ! Un univers à mi-chemin entre Terry Gilliam ("Brazil" notamment) et Franz Kafka ("Le procès", "La métamorphose", "La colonie pénitentiaire"...) 5/5 pour les tomes 1 et 3 4/5 pour les tomes 2 et 4
Le Messager
Après avoir lu de mauvaises critiques sur un autre site, je m’attendais à devoir faire un effort pour passer à travers cet album. J’ai donc été agréablement surpris. C’est dynamique, concis et toujours intéressant. Mig et Richez forment un tandem efficace et je suis bien d’accord avec garath, moi aussi je vous recommande « Sam Larry » des mêmes auteurs.
Corto Maltese
Par où commencer... Corto c'est : - l'aventure et les voyages (Mandchourie, Caraïbes, le Brésil, le Mexique, l'Irlande, l'Ethiopie, l'Italie, la Turquie, la Sibérie, Samarkand, l'Argentine... cf. numéro spécial de Géo) - la découverte de cultures ("caribéenne", maori, chinoise, russe, africaine, celte, helvétique...) - le rêve et la poésie - l'histoire (Jack London, Kipling, le baron rouge, Staline, Butch Cassidy & le Kid, le baron "Von Ugern", Hermann Hess...) et l'ésotérisme (vaudou, derviche, francs-maçons...) Corto c'est également un homme attachant, intègre et paradoxal à la fois, transpirant l'indépendance et la tolérance, courageux et curieux, un des derniers "gentilhommes de fortune" ! Autrement c'est le plaisir de voir se "densifier une personnalité", de voir évoluer le style d'un dessinateur et d'explorer une des plus belle symbiose entre un homme et sa création.
Règlement de contes
J’ai été séduit par la couverture dès que je l’ai vu annoncée sur les sites BD. J’ai été un peu déçu par le dessin lorsque j’ai commencé à lire les premières planches, mais ça n’a pas duré. Les auteurs m’ont rapidement embarqué dans ce western dur, mais bien raconté. Pour ma part, l’insertion des noms des personnages de contes biens connus ne m’a pas dérangé. C’était même intéressant de reconnaître les contes de mon enfance à travers ce western, qui ne connaît pas de temps mort.
Le Tueur
Cette série démontre si besoin en était, notre attirance pour la marginalité et la violence. Ce personnage de tueur attire en même temps sympathie et révulsion, présentant le criminel professionnel comme un "artisan quelconque"... avec une certaine éthique et un certain savoir-faire. Le dessin est très habile car son esthétisme (trait simple et couleur pastel) nuance le propos et atténue la violence des actes (à l'opposé de Gilles Hamesh / Jodo). Ce paradoxe dessin / histoire facilite même l'identification au personnage. Réf. : Delon dans "Le Samouraï" (Melville) ou Serrault dans "Assassins" (Kassovitz)
Le pays des trois sourires
Autant le dire tout de suite, je n'ai pas lu beaucoup de Trondheim (sisi, si, j'assume !). En plus, lors de ma rencontre avec lui, j'ai été un peu échaudé par son humour si particulier. Je suis tombé par hasard sur cet opus dans une bibliothèque, et comme j'avais du temps, je l'ai lu sur le champ. Eh bien, je dois dire que j'ai encore du mal avec Trondheim, notamment son humour, mais que j'ai trouvé cette lecture tout à fait intéressante, de par sa forme d'abord (est-ce une suite de strips ou une histoire découpée en strips, comme le dit si bien ThePatrick ?), mais aussi par l'alibi que prend l'auteur (c'est à dire une histoire de quête peu banale) pour délivrer en quelque sorte sa vision du monde, mais aussi coucher sur le papier certaines questions existentielles bien senties. Le dessin est très particulier, mais colle parfaitement à l'histoire.
Alack Sinner
Merci à Arzak de m'avoir permis de découvrir cette série. Un personnage complexe et attachant, déprimé et révolté, romantique insatisfait. Un homme en marge de la société américaine. Avec un recul parfois cynique, jamais fataliste, il témoigne de l'abrutissement des masses, des laissés pour compte du modèle capitaliste US, des communautarismes, du ségrégationnisme et de la répression policière. Un dessin évolutif de Munoz traduisant de façon exceptionnelle les ambiances et les sentiments (disciple de Breccia et Pratt). Attention cependant, le graphisme épuré des derniers volumes ne facilite pas la lecture et pourrait apparaître comme bâclé aux yeux de certains.
Le Choucas
Fan de série noire, ce personnage m'est presque familier. Par moment les dialogues sont dignes d'Audiard, de Mallet ou même de Pouy. Par contre, les scénarios sont de qualité variable : du très bon au moyen. Après lecture du 5 et 6ème tome, je suis obligé d'admettre que la qualité des scenarios est de plus en plus moyenne... ce qui m'amène à baisser ma note de 4.5/5 à 3.5/5... et me conduit également à vous conseiller d'acheter les 4 premiers tomes uniquement... Fan du dessin et des couleurs de Lax depuis "Azrayen", je vous recommande vivement, tout de même, de plonger dans l'univers du Choucas.
Azrayen'
Contrairement à mon prédécesseur, j'ai vraiment accroché avec le dessin et les couleurs de Lax. Quant au scénario, il m'a totalement séduit. C'est une "façon plutôt intelligente / élégante" de parler de la guerre d'Algérie (considérée comme guerre civile par l'armée française) - après tout cela reste et doit rester une BD. Je ne trouve pas que cette BD soit spécialement partiale (voir avis plus bas) : pour l'avoir fait lire à un ancien appelé français en Algérie, je me permets de vous rapporter qu'il a apprécié la justesse des propos et validé quelques anecdotes de l'Oued rapportées par le père de Giroud.