Tome 1
Pour l'instant j'aime bien, le scénario est captivant et je le trouve aussi original, j'ai mis peu de temps pour lire ce premier tome. Le dessin est lui aussi bon voir très bon. Et enfin les couleurs sont bonnes et en parfaite harmonie avec les dessins.
Un premier tome qui m'a laissé sur ma faim. Vivement la suite ! 3/5
Tome 2
Une dessin aussi impeccable, très beau et très bien mis en couleur.
Parlons du scénario, il est meilleur qu le tome 1, il se passe beaucoup plus de chose mais ce que je reproche, c'est qu'on ne s'attache pas assez aux personnages, on a pas pitié d'eux.
Un second tome qui vaut tout de même 4/5 et il remonte la note du tome 1.
Le cahier bleu est une très belle bande dessinée, ode au coup de foudre, hommage à l'Amour avec un grand A. Tout est raconté ici très simplement, à la manière de "l'été meurtrier", ou chacun des protagonistes exposent leur version des faits.
Juillard a méticuleusement storyboardé son scénario afin de proposer une lecture efficace, coulante, et qui nous expose en fin de compte une histoire plutot classique, sans réelle originalité.
Pourtant, c'est cette précision scénaristique et graphique qui m'a réellement séduit, transcendant l'histoire pour lui donner un côté véritable, authentique.
Juillard maîtrise la ligne claire avec une évidence frappante, tout est coulant, même si le dynamisme de l'ensemble n'est pas extraordinaire - mais dans ce type de récit, on s'en moque particulièrement !
La couleur quant à elle n'est pas en reste, et l'auteur utilise des teintes pastels mais contrastées qui se complètent admirablement pour donner du volume au trait tout en finesse et en détail.
Un très bon tome, à lire, évidemment !
Je ne peux que confirmer les deux avis précédents: c'est un très bon premier tome.
Le scénario est très bien ficelé, tiens en haleine et ne comporte pas d'erreur. De plus, la fin donne envie d'en savoir plus.
Au niveau dessin, c'est pas trop top (encore quelques efforts à faire), mais ils sont loin d'être désagréables.
Note: j'ai particulièrement apprécié la scène de l'aéroport vue à travers les caméras de surveillance avec chaque fois une minute d'interval: c'est amusant de voir les différents personnages de la scène évolué...
Des dessins sympas.
Un scénario intéressant (même si assez classique et ressemblant fort à un film - le tombeau, pour ne pas le citer) qui donne envie de savoir la suite.
bref, une BD qui se laisse lire et qui est meilleures que beaucoup de nouveautés actuelles.
PS: Ne vous laissez pas influencer par certaines critiques vues sur un autre site qui démolissent l'album à cause des erreurs historiques: cela ne gêne en rien la lecture et, personnellement, je trouve qu'il faut vraiment être callé dans le domaine pour les trouver, ces erreurs qui ne sont que des détails...
PS2: n'oublier pas de lire Sam Lawry des mêmes auteurs, vous ne serez pas déçu...
N'en déplaise à certains, Achille Talon fait partie pour moi, de ce qui se fait de mieux dans la BD d'humour ! Personnages attachants et fidèles à leur personnalité. Pour les histoires complètes, de vrais scénarios très bien ficelés ; mais surtout, ce qui frappe chez Achille Talon, c'est la réelle qualité littéraire que mes divers profs de lettres n'auront cessé de vanter durant toute ma scolarité. Bref, du tout bon ! (même si je peux comprendre que certains lisent la BD pour se détendre et ne veulent pas faire l'effort de tout comprendre !)
Cette mini-série atypique fait se rencontrer deux stars actuelles de l’écurie Marvel. Deux brutes également.
Le petit poilu, c’est Logan, alias Wolverine, le mutant griffu des X-Men. Son squelette indestructible, son pouvoir auto-guérisseur et sa hargne le sortent de biens des mauvais pas, et lui permettent d’entretenir son mauvais caractère.
Le colosse de Jade, c’est Hulk, l’alter ego incontrôlable du docteur Bruce Banner. Il a beau faire ce pauvre Bruce, il a beau essayer de se contrôler, à chaque montée d’adrénaline, à chaque énervement, c’est Hulk qui prend le dessus. Le monstre vert tout en muscle remplace le frêle scientifique, en même temps que l’esprit simple de Hulk remplace l’intelligence de Banner. Avec Hulk c’est simple : rien ne lui fait peur, tout l’énerve. Et plus Hulk s’énerve, plus il devient fort !
Pour contrebalancer la présence de ces deux pros de la baston, le troisième personnage de cette histoire n’est autre qu’une petite fille malicieuse, fragile et en détresse : Po.
Po va entraîner les deux frères-ennemis dans une aventure qui mélange avec réussite humour, fantastique et poésie.
Sam Kieth, aux textes et aux dessins parvient à l’adéquation parfaite entre le trait et les mots. Son dessin associe l’action, le punch, au délire et à l’humour. L’incursion de dessins d’enfant au beau milieu de son style très fouillé, très détaillé est surprenant mais finalement plutôt bienvenue et harmonieuse.
Kieth a réussi là son pari de nous présenter des icônes de la Marvel d’une manière innovante, légère et drôle, dans des contre-emplois parfaits.
Vous ne supportez pas les super-héros costumés, les bastons gentils contre méchants, tout ce qui contribue pense-t-on à la banalité des comics ? Alors essayez ce bouquin, découvrez Sam Kieth si ce n’est pas déjà fait, vous ne devriez pas être déçus !
Midnight Nation est un de mes plus gros coups de cœur de ces dernières années, tous genres de BD confondus.
C’est une mini-série de 12 épisodes de 24 pages, issue du studio Top Cow et éditée par Image. En France, c’est Semic qui s’est chargé d’une première sortie en kiosques, et à présent en librairie dans sa collection Semic Book.
Aux commandes du scénario, un monsieur sorti de l’audiovisuel, Joe Michael Straczynski, à l’origine entre autres de la série télévisée Babylon 5. Depuis peu, JMS (c’est plus simple non ?) s’est intéressé au medium comics, et il enchaîne succès après succès. Midnight Nation est l’une de ses toutes premières incursions dans la BD.
Il a choisi pour l’accompagner aux dessins, l’excellent Gary Frank, qui a longtemps usé ses crayons sur des séries à succès comme Incredible Hulk ou Gen 13 par exemple. Son talent n’a cessé de s’affirmer, jusqu’à arriver à son paroxysme sur Midnight Nation (ainsi que sa précédente mini-série où il était dessinateur et scénariste : Kin).
La grande force de cet artiste, ce sont avant tout ses personnages, très travaillés, très expressifs. Les émotions se lisent sur les visages de manière saisissante. Un vrai tour de force.
Quant à l’histoire à proprement parler, c’est celle d’un homme ordinaire plongé dans une situation extraordinaire.
David Grey, enquêteur au LAPD, bascule dans un autre monde, superposé au notre, hanté par des créatures inquiétantes, croquemitaines de l’ombre : le monde des marcheurs … Là où se retrouvent aussi les oubliés de la société, ceux qui à force de ne pas être vus finissent par devenir transparents. Et dans ce monde, une seule chose importe : ne pas perdre son âme, ou plutôt arriver à la reconquérir pour s’en sortir.
David va disposer de moins d’un an pour faire le voyage à pied jusqu’à New-York, lieu de sa possible rédemption. Il voyagera avec un guide, en la personne de Laurel, une jeune femme condamnée à accompagner inlassablement les hommes dans leurs quêtes.
Midnight Nation c’est donc ça, l’histoire d’un homme qui court après le salut de son âme, dans un monde dont il ne comprend pas les règles.
Le dénouement de l’intrigue est à l’avenant du reste : original et sans concession. Ne craignez pas la déception d’une fin plate après une idée de départ excitante, JMS et G. Frank nous tiennent en haleine jusqu’au bout, et ont concocté une fin forte et très réussie.
Vraiment, sur tous les points, Midnight Nation est un comics d’exception, à découvrir de toute urgence.
L'histoire est carrément bien, un scénario qui amène une fin intelligente, le tout en one shot, on peut dire bravo au scénariste, certains devraient prendre exemple sur lui.
Alors l'album parfait, ben non malheureusement, car si le dessin n'est pas affreux, il est aussi loin d'être parfait; il suffit de regarder les visages des personnages sur certaines images pour voir ce que je veux dire.
C'est pareil pour les couleurs, un certain nombre d'imperfections qui ne nuisent pas à la lecture, mais on aurait pu espérer mieux.
Quoi qu'il en soit, j'ai passé un très bon moment à le lire.
Contrairement aux avis un peu négatifs sur le scénario classique, je trouve précisément que c'est un des meilleurs scénarios que j'ai pu lire. Pas manichéen pour deux sous, alors que justement il en a l'air pendant les 3/4 du temps. La fin a été une révélation pour moi. Evidemment je ne vais pas la raconter ici, mais je trouve que ça vaut le coup de dépasser l'aspect un peu convenu que peut avoir la bédé dans son premier tome pour arriver à l'aspect moins lisse du second. Tout n'est pas tout noir ni tout blanc. Le dessin de Marini est évidemment magnifique, je suis un grand fan depuis très longtemps (et précisément déçu par ses plus récents travaux).
Tout d'abord, j'aimerais expliquer pourquoi j'ai mis non pour l'achat de ce manga, malgré une note de 4/5. Cela n'est pas dû au contenu dont je parlerai plus tard, mais au prix qu'il faut investir pour avoir toute la collection, car là le porte-monnaie en prend un coup sévère, je tenais à le préciser pour que les lecteurs de cet avis comprennent.
Concernant le scénario, malgré quelques longueurs, on reste captivé du début à la fin, avec un monde post-apocalyptique avec ses cultes et ses personnages hauts en couleur. Les héros sont plus ou moins intéressants, on a Tetsuo avec ses problèmes mentaux qui est incroyable, et de l'autre côté Kaneda, qui je trouve a une personnalité trop classique (c'est sensé être un rebelle ??) : le héros qui sauve le monde, enfin qui essaye.
Ensuite, les dessins alternent entre le très bon et le moyen : les décors, la technologie, l'environnement, là rien à redire, tout est parfait; et de l'autre, les personnages qui sont dans la majorité -- en particulier les femmes -- moches au possible, comme leur façon de s'habiller.
Ok, cela n'enlève rien à l'histoire, donc voilà 4/5, un manga qui aurait atteint facilement les 5/5 avec quelques efforts supplémentaires.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Le Réseau Bombyce
Tome 1 Pour l'instant j'aime bien, le scénario est captivant et je le trouve aussi original, j'ai mis peu de temps pour lire ce premier tome. Le dessin est lui aussi bon voir très bon. Et enfin les couleurs sont bonnes et en parfaite harmonie avec les dessins. Un premier tome qui m'a laissé sur ma faim. Vivement la suite ! 3/5 Tome 2 Une dessin aussi impeccable, très beau et très bien mis en couleur. Parlons du scénario, il est meilleur qu le tome 1, il se passe beaucoup plus de chose mais ce que je reproche, c'est qu'on ne s'attache pas assez aux personnages, on a pas pitié d'eux. Un second tome qui vaut tout de même 4/5 et il remonte la note du tome 1.
Le cahier bleu
Le cahier bleu est une très belle bande dessinée, ode au coup de foudre, hommage à l'Amour avec un grand A. Tout est raconté ici très simplement, à la manière de "l'été meurtrier", ou chacun des protagonistes exposent leur version des faits. Juillard a méticuleusement storyboardé son scénario afin de proposer une lecture efficace, coulante, et qui nous expose en fin de compte une histoire plutot classique, sans réelle originalité. Pourtant, c'est cette précision scénaristique et graphique qui m'a réellement séduit, transcendant l'histoire pour lui donner un côté véritable, authentique. Juillard maîtrise la ligne claire avec une évidence frappante, tout est coulant, même si le dynamisme de l'ensemble n'est pas extraordinaire - mais dans ce type de récit, on s'en moque particulièrement ! La couleur quant à elle n'est pas en reste, et l'auteur utilise des teintes pastels mais contrastées qui se complètent admirablement pour donner du volume au trait tout en finesse et en détail. Un très bon tome, à lire, évidemment !
Les cercles d'Akamoth
Je ne peux que confirmer les deux avis précédents: c'est un très bon premier tome. Le scénario est très bien ficelé, tiens en haleine et ne comporte pas d'erreur. De plus, la fin donne envie d'en savoir plus. Au niveau dessin, c'est pas trop top (encore quelques efforts à faire), mais ils sont loin d'être désagréables. Note: j'ai particulièrement apprécié la scène de l'aéroport vue à travers les caméras de surveillance avec chaque fois une minute d'interval: c'est amusant de voir les différents personnages de la scène évolué...
Le Messager
Des dessins sympas. Un scénario intéressant (même si assez classique et ressemblant fort à un film - le tombeau, pour ne pas le citer) qui donne envie de savoir la suite. bref, une BD qui se laisse lire et qui est meilleures que beaucoup de nouveautés actuelles. PS: Ne vous laissez pas influencer par certaines critiques vues sur un autre site qui démolissent l'album à cause des erreurs historiques: cela ne gêne en rien la lecture et, personnellement, je trouve qu'il faut vraiment être callé dans le domaine pour les trouver, ces erreurs qui ne sont que des détails... PS2: n'oublier pas de lire Sam Lawry des mêmes auteurs, vous ne serez pas déçu...
Achille Talon
N'en déplaise à certains, Achille Talon fait partie pour moi, de ce qui se fait de mieux dans la BD d'humour ! Personnages attachants et fidèles à leur personnalité. Pour les histoires complètes, de vrais scénarios très bien ficelés ; mais surtout, ce qui frappe chez Achille Talon, c'est la réelle qualité littéraire que mes divers profs de lettres n'auront cessé de vanter durant toute ma scolarité. Bref, du tout bon ! (même si je peux comprendre que certains lisent la BD pour se détendre et ne veulent pas faire l'effort de tout comprendre !)
Wolverine Hulk - La Délivrance
Cette mini-série atypique fait se rencontrer deux stars actuelles de l’écurie Marvel. Deux brutes également. Le petit poilu, c’est Logan, alias Wolverine, le mutant griffu des X-Men. Son squelette indestructible, son pouvoir auto-guérisseur et sa hargne le sortent de biens des mauvais pas, et lui permettent d’entretenir son mauvais caractère. Le colosse de Jade, c’est Hulk, l’alter ego incontrôlable du docteur Bruce Banner. Il a beau faire ce pauvre Bruce, il a beau essayer de se contrôler, à chaque montée d’adrénaline, à chaque énervement, c’est Hulk qui prend le dessus. Le monstre vert tout en muscle remplace le frêle scientifique, en même temps que l’esprit simple de Hulk remplace l’intelligence de Banner. Avec Hulk c’est simple : rien ne lui fait peur, tout l’énerve. Et plus Hulk s’énerve, plus il devient fort ! Pour contrebalancer la présence de ces deux pros de la baston, le troisième personnage de cette histoire n’est autre qu’une petite fille malicieuse, fragile et en détresse : Po. Po va entraîner les deux frères-ennemis dans une aventure qui mélange avec réussite humour, fantastique et poésie. Sam Kieth, aux textes et aux dessins parvient à l’adéquation parfaite entre le trait et les mots. Son dessin associe l’action, le punch, au délire et à l’humour. L’incursion de dessins d’enfant au beau milieu de son style très fouillé, très détaillé est surprenant mais finalement plutôt bienvenue et harmonieuse. Kieth a réussi là son pari de nous présenter des icônes de la Marvel d’une manière innovante, légère et drôle, dans des contre-emplois parfaits. Vous ne supportez pas les super-héros costumés, les bastons gentils contre méchants, tout ce qui contribue pense-t-on à la banalité des comics ? Alors essayez ce bouquin, découvrez Sam Kieth si ce n’est pas déjà fait, vous ne devriez pas être déçus !
Midnight Nation
Midnight Nation est un de mes plus gros coups de cœur de ces dernières années, tous genres de BD confondus. C’est une mini-série de 12 épisodes de 24 pages, issue du studio Top Cow et éditée par Image. En France, c’est Semic qui s’est chargé d’une première sortie en kiosques, et à présent en librairie dans sa collection Semic Book. Aux commandes du scénario, un monsieur sorti de l’audiovisuel, Joe Michael Straczynski, à l’origine entre autres de la série télévisée Babylon 5. Depuis peu, JMS (c’est plus simple non ?) s’est intéressé au medium comics, et il enchaîne succès après succès. Midnight Nation est l’une de ses toutes premières incursions dans la BD. Il a choisi pour l’accompagner aux dessins, l’excellent Gary Frank, qui a longtemps usé ses crayons sur des séries à succès comme Incredible Hulk ou Gen 13 par exemple. Son talent n’a cessé de s’affirmer, jusqu’à arriver à son paroxysme sur Midnight Nation (ainsi que sa précédente mini-série où il était dessinateur et scénariste : Kin). La grande force de cet artiste, ce sont avant tout ses personnages, très travaillés, très expressifs. Les émotions se lisent sur les visages de manière saisissante. Un vrai tour de force. Quant à l’histoire à proprement parler, c’est celle d’un homme ordinaire plongé dans une situation extraordinaire. David Grey, enquêteur au LAPD, bascule dans un autre monde, superposé au notre, hanté par des créatures inquiétantes, croquemitaines de l’ombre : le monde des marcheurs … Là où se retrouvent aussi les oubliés de la société, ceux qui à force de ne pas être vus finissent par devenir transparents. Et dans ce monde, une seule chose importe : ne pas perdre son âme, ou plutôt arriver à la reconquérir pour s’en sortir. David va disposer de moins d’un an pour faire le voyage à pied jusqu’à New-York, lieu de sa possible rédemption. Il voyagera avec un guide, en la personne de Laurel, une jeune femme condamnée à accompagner inlassablement les hommes dans leurs quêtes. Midnight Nation c’est donc ça, l’histoire d’un homme qui court après le salut de son âme, dans un monde dont il ne comprend pas les règles. Le dénouement de l’intrigue est à l’avenant du reste : original et sans concession. Ne craignez pas la déception d’une fin plate après une idée de départ excitante, JMS et G. Frank nous tiennent en haleine jusqu’au bout, et ont concocté une fin forte et très réussie. Vraiment, sur tous les points, Midnight Nation est un comics d’exception, à découvrir de toute urgence.
Le Bataillon des lâches
L'histoire est carrément bien, un scénario qui amène une fin intelligente, le tout en one shot, on peut dire bravo au scénariste, certains devraient prendre exemple sur lui. Alors l'album parfait, ben non malheureusement, car si le dessin n'est pas affreux, il est aussi loin d'être parfait; il suffit de regarder les visages des personnages sur certaines images pour voir ce que je veux dire. C'est pareil pour les couleurs, un certain nombre d'imperfections qui ne nuisent pas à la lecture, mais on aurait pu espérer mieux. Quoi qu'il en soit, j'ai passé un très bon moment à le lire.
l'Etoile du Désert
Contrairement aux avis un peu négatifs sur le scénario classique, je trouve précisément que c'est un des meilleurs scénarios que j'ai pu lire. Pas manichéen pour deux sous, alors que justement il en a l'air pendant les 3/4 du temps. La fin a été une révélation pour moi. Evidemment je ne vais pas la raconter ici, mais je trouve que ça vaut le coup de dépasser l'aspect un peu convenu que peut avoir la bédé dans son premier tome pour arriver à l'aspect moins lisse du second. Tout n'est pas tout noir ni tout blanc. Le dessin de Marini est évidemment magnifique, je suis un grand fan depuis très longtemps (et précisément déçu par ses plus récents travaux).
Akira
Tout d'abord, j'aimerais expliquer pourquoi j'ai mis non pour l'achat de ce manga, malgré une note de 4/5. Cela n'est pas dû au contenu dont je parlerai plus tard, mais au prix qu'il faut investir pour avoir toute la collection, car là le porte-monnaie en prend un coup sévère, je tenais à le préciser pour que les lecteurs de cet avis comprennent. Concernant le scénario, malgré quelques longueurs, on reste captivé du début à la fin, avec un monde post-apocalyptique avec ses cultes et ses personnages hauts en couleur. Les héros sont plus ou moins intéressants, on a Tetsuo avec ses problèmes mentaux qui est incroyable, et de l'autre côté Kaneda, qui je trouve a une personnalité trop classique (c'est sensé être un rebelle ??) : le héros qui sauve le monde, enfin qui essaye. Ensuite, les dessins alternent entre le très bon et le moyen : les décors, la technologie, l'environnement, là rien à redire, tout est parfait; et de l'autre, les personnages qui sont dans la majorité -- en particulier les femmes -- moches au possible, comme leur façon de s'habiller. Ok, cela n'enlève rien à l'histoire, donc voilà 4/5, un manga qui aurait atteint facilement les 5/5 avec quelques efforts supplémentaires.