Au départ, je comprenais pas super ce concept d'aventures sans Lapinot, mais à vrai dire, connaissant un peu l'auteur à travers des entrecoupements bordéliques ( mais tellement sympathiques ) tels que les séries de donjon, je me suis dit que j'allais testé un tome de cette série .
Je suis donc tombé sur ordinateur mon ami.
Je dois dire qu'un tome, c'est bien peu pour juger une série, mais que pour le moment j'ai été conquis par la simplicité, l'humour et l'ambiance qui ont emergé de cet album.
Pour le moment je reste à 4/5, car je ne me suis pas autant marré que pour les aventures avec lapinot, mais c'est en attendant d'aller en acheter d'autres :)
Un manga très difficile à lire, surtout le tome 1, qui paradoxalement contient moins de scènes de combat, mais qui est beaucoup plus choquant.
Cette série qui raconte l'histoire d'un enfant brillant qui tue ses parents, et va attérir en maison de correction, est narré sur un ton extremement crû, dur, comme pour mieux renforcer le sentiment de malaise et de gêne que l'auteur veut nous faire partager.
Pour le moment nous n'en sommes qu'au tome deux, et pas mal de chose ce sont passé, que ce soit au niveau de l'évolution du personnage principal, Narushima, ou de l'action, puisqu'à la fin du second opus, ce dernier sort de maison de correction avec un énorme bagage martial.
Cette série ne s'adresse pas qu'aux fans de combats, ces derniers seront néanmoins comblés par le réalisme et la violence de ceux ci, mais aussi à tous fans de mangas en règle général.
Beaucoup de qualités, que ce soient dans le dessin ou l'histoire.
Epatant, hallucinant, fantasmagorique, caustique, ironique, fabuleux... Qu'est-ce que c'est chouette... Je comprend que cela ne plaise pas à tout le monde, que ce ne soit pas interessant pour certains... Il se trouve que j'adore, tout simplement.
Peut-être parce que ces filles pourraient être parmi mes meilleures amies...Peut-être parce que certaines de leurs réactions ou de leurs discussions me sont vraiment familières...Peut-être parce que d'une certaine manière je me sens proche d'elles...de leur manière de vivre, de s'exclure en quelque sorte du monde qui les entoure...De se donner cette impression d'être uniques et différentes par de petits actes anodins...
Il s'agit en fait d'une sorte de recueil, d'une succession de chapitres, qui sont autant de tranches de vie, de moments d'existence de Rebecca et Enid...Le tout est cependant très cohérent, et il se dégage de l'ensemble une atmosphère presque surréaliste liée à l'étroitesse de la ville, au confinement forcé dans ces lieux où la marginalité constitue un échappatoire vers un "ailleurs" au même titre que la ligne de bus n°5...
Le graphisme est vraiment idéal et extremement adapté à l'histoire. Je n'imagine pas du tout un autre style, ou même une colorisation différente. Cet épurement, ce dépouillement du trait et des couleurs (ou plutôt des non-couleurs...) permet de faire passer de nombreux sentiments, et réflexions de manière très intelligente. Les personnages ne sont jamais "parfaits", ils ont tous une humanité apparente, ce sont des gens ordinaires, ni des modèles, ni des anti-héros, juste des êtres normaux, comme on pourrait en croiser au coin de la rue.
Ghost World, le monde fantôme, celui où on ne peut vivre ni avec les autres, ni sans eux, celui où malgré tout on reste prisonnier d'un système, sauf quand on est deux, et qu'on est deux "barges", socialement parlant, se construisant une vie plus belle que celle qui nous est destinée, en faisant de l'ordinaire un extraordinaire perpetuel, en faisant de la monotonie une aventure, en faisant du quotidien un certain moment de rêve.
Aprés la lecture des deux premiers tomes, je dois dire que le savoir faire de Léo fonctionne toujours aussi bien, même s'il faut avouer que la mécanique de départ a des points communs plus que sensibles avec aldebaran. On retrouve en effet, le même type de question (à quoi sont dues les mystérieuses manifestations auxquelles nous assistons ?), le même type de personnages (l'héroïne pleine de charme et de ressources), et la même envie d'en savoir toujours plus pour le lecteur (moi en tous les cas).
Je ne vais pas m'attarder sur le graphisme de Léo. Tout a été dit et écrit à ce sujet lors des post d'aldebaran. Là aussi, ma position est toujours tranchée : moi j'aime bien.
bref, kenya n'a sans doute pas la fraicheur et l'inventivité d'aldebaran, mais ca reste quand même de la trés bonne bd.
Voilà une série de science-fiction très intéressante. Servain assure un dessin clair et précis. La mise en scène et le scénario sont bien réalisés et l'intrigue assez déroutante.
On est véritablement captivé par cette histoire.
Bref, une bonne BD à posséder tout comme l' histoire de Siloë du même auteur.
Très bon début pour ces jeunes auteurs !
J'ai beacoup aimé le scénario, alliant SF, HF et Aventure mais aussi les dessins de Floch (très sympatique) qui me rappelle un certain Tarquin.
J'ai trouvé le tome 2 vraiment bien réalisé ! Une série qui s'annonce très prometeuse !
Yeah !!!
La sortie d'un nouveau tome de Morvan est toujours un évènement (et j'ai de la chance ! il est productif le bougre), Al'Togo ne déroge donc pas à la règle.
Et c'est une excellente surprise !
Généralement, les premiers tomes des différentes séries de Morvan ne sont pas les meilleurs - l'auteur prend ses marques, et installe tranquillement mais efficacement son monde.
Pourtant, ici comme dans "TDB", tout part très vite ! Normal : nous sommes en terrain connu, à notre époque, dans un cadre réaliste, et l'auteur ne perd donc pas de temps à décrire un univers qui de toute façon nous est familier.
On découvre vite les différents personnages du premier tome de ce few-shots, qui sont attendrissants, attachants, travaillés, comme souvent sous la plume de Morvan (vision idyllique : m'est avis que Jean David n'ecrit plus ses scénar' à la plume depuis un petit moment :)).
On assiste à un véritable pétage de plomb qui suit un crime passionnel, à un meurtrier malgré lui, aux abois, qui va tout faire pour s'en sortir et va rentrer dans une sphère d'absurdité pour cacher la vérité à ses deux filles qu'il kidnappera par la même occasion.
La mise en scène est géniale : Morvan, c'est de la BD Hollywoodienne, dans le bon sens du terme : ça va vite, très vite, on ne s'ennuie pas une minute et tout se déroule très naturellement, c'est un plaisir.
Le style de Savoia a quant à lui évolué, et même si les inspirations manga sont toujours présentes, le style devient tout de même beaucoup plus personnel, et le côté direct du trait donne à l'ensemble un coté clean, efficace, nickel.
Les colors twins quant à eux, nous proposent une mise en couleur vraiment nette, toujours dans le ton (je l'aime bien celui la ;)), une mise en couleur à l'ordi de bonne qualité, quoi.
Vraiment, parfait tome d'intro d'une série (encore une !) qui promet de faire parler d'elle... en bien !
Un tres bon premier tome, les dessins et les couleurs sont superbes et donnent une très bonne ambiance à cette BD de ce côté là rien à redire.
Niveau scénar pour un premier tome en tant que scenariste, Loïc Malnati s’en sort très bien, c’est vraiment bien parti, intéressant, pas prise de tête et très agréable à lire. L’histoire et les différents persos se mettent rapidement en place, les persos sont bien foutus attachants ou détestables...
Une découverte et une surprise. Je ne m'attendais pas à lire un aussi bon bouquin chez cet éditeur.
Graphiquement et scénaristiquement, cet album est une réussite totale.
Sergio Bleda est vraiment tres bon au pinceau. Il nous sert là des ambiances comme on en a dans de bons films d'horreurs (les vrais, je parle pas des niaiserie comme scream) c'est à dire très sombre, très feutrées, très glauques. Je ne cache pas que ça m'a mis mal à l'aise, et quand on finit la lecture, c'est presque une libération ! :)
L'Histoire en elle même est loin d'être originale, mais elle est bien menée du début à la fin. Il n'y a pas de faille grossière, au contraire, tout est bien carré.
En fait, la grosse force de cette bd est d'avoir réussi à me faire frissoner à certains moment. C'est rare en lisant une bd...
Les petits contes noirs de Buscavidas sont d'excellentes nouvelles, très marquantes, mais aussi divertissantes. Le trait de Breccia est aussi empreint de virtuosité que celui de Rabaté, d'une efficacité et d'une originalité rare. Dans chaque historiette, des allusions, des ambiances qui ne font aucun doute : cette bd a un passé, une origine sombre. Elle sent la ruine et l'amertume... Mais elle exprime aussi la critique, la moquerie, le témoignage, et une certaine forme de résistance.
A découvrir.
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Les Formidables Aventures sans Lapinot
Au départ, je comprenais pas super ce concept d'aventures sans Lapinot, mais à vrai dire, connaissant un peu l'auteur à travers des entrecoupements bordéliques ( mais tellement sympathiques ) tels que les séries de donjon, je me suis dit que j'allais testé un tome de cette série . Je suis donc tombé sur ordinateur mon ami. Je dois dire qu'un tome, c'est bien peu pour juger une série, mais que pour le moment j'ai été conquis par la simplicité, l'humour et l'ambiance qui ont emergé de cet album. Pour le moment je reste à 4/5, car je ne me suis pas autant marré que pour les aventures avec lapinot, mais c'est en attendant d'aller en acheter d'autres :)
Coq de combat
Un manga très difficile à lire, surtout le tome 1, qui paradoxalement contient moins de scènes de combat, mais qui est beaucoup plus choquant. Cette série qui raconte l'histoire d'un enfant brillant qui tue ses parents, et va attérir en maison de correction, est narré sur un ton extremement crû, dur, comme pour mieux renforcer le sentiment de malaise et de gêne que l'auteur veut nous faire partager. Pour le moment nous n'en sommes qu'au tome deux, et pas mal de chose ce sont passé, que ce soit au niveau de l'évolution du personnage principal, Narushima, ou de l'action, puisqu'à la fin du second opus, ce dernier sort de maison de correction avec un énorme bagage martial. Cette série ne s'adresse pas qu'aux fans de combats, ces derniers seront néanmoins comblés par le réalisme et la violence de ceux ci, mais aussi à tous fans de mangas en règle général. Beaucoup de qualités, que ce soient dans le dessin ou l'histoire.
Ghost World
Epatant, hallucinant, fantasmagorique, caustique, ironique, fabuleux... Qu'est-ce que c'est chouette... Je comprend que cela ne plaise pas à tout le monde, que ce ne soit pas interessant pour certains... Il se trouve que j'adore, tout simplement. Peut-être parce que ces filles pourraient être parmi mes meilleures amies...Peut-être parce que certaines de leurs réactions ou de leurs discussions me sont vraiment familières...Peut-être parce que d'une certaine manière je me sens proche d'elles...de leur manière de vivre, de s'exclure en quelque sorte du monde qui les entoure...De se donner cette impression d'être uniques et différentes par de petits actes anodins... Il s'agit en fait d'une sorte de recueil, d'une succession de chapitres, qui sont autant de tranches de vie, de moments d'existence de Rebecca et Enid...Le tout est cependant très cohérent, et il se dégage de l'ensemble une atmosphère presque surréaliste liée à l'étroitesse de la ville, au confinement forcé dans ces lieux où la marginalité constitue un échappatoire vers un "ailleurs" au même titre que la ligne de bus n°5... Le graphisme est vraiment idéal et extremement adapté à l'histoire. Je n'imagine pas du tout un autre style, ou même une colorisation différente. Cet épurement, ce dépouillement du trait et des couleurs (ou plutôt des non-couleurs...) permet de faire passer de nombreux sentiments, et réflexions de manière très intelligente. Les personnages ne sont jamais "parfaits", ils ont tous une humanité apparente, ce sont des gens ordinaires, ni des modèles, ni des anti-héros, juste des êtres normaux, comme on pourrait en croiser au coin de la rue. Ghost World, le monde fantôme, celui où on ne peut vivre ni avec les autres, ni sans eux, celui où malgré tout on reste prisonnier d'un système, sauf quand on est deux, et qu'on est deux "barges", socialement parlant, se construisant une vie plus belle que celle qui nous est destinée, en faisant de l'ordinaire un extraordinaire perpetuel, en faisant de la monotonie une aventure, en faisant du quotidien un certain moment de rêve.
Kenya
Aprés la lecture des deux premiers tomes, je dois dire que le savoir faire de Léo fonctionne toujours aussi bien, même s'il faut avouer que la mécanique de départ a des points communs plus que sensibles avec aldebaran. On retrouve en effet, le même type de question (à quoi sont dues les mystérieuses manifestations auxquelles nous assistons ?), le même type de personnages (l'héroïne pleine de charme et de ressources), et la même envie d'en savoir toujours plus pour le lecteur (moi en tous les cas). Je ne vais pas m'attarder sur le graphisme de Léo. Tout a été dit et écrit à ce sujet lors des post d'aldebaran. Là aussi, ma position est toujours tranchée : moi j'aime bien. bref, kenya n'a sans doute pas la fraicheur et l'inventivité d'aldebaran, mais ca reste quand même de la trés bonne bd.
Le Traque Mémoire
Voilà une série de science-fiction très intéressante. Servain assure un dessin clair et précis. La mise en scène et le scénario sont bien réalisés et l'intrigue assez déroutante. On est véritablement captivé par cette histoire. Bref, une bonne BD à posséder tout comme l' histoire de Siloë du même auteur.
Slhoka
Très bon début pour ces jeunes auteurs ! J'ai beacoup aimé le scénario, alliant SF, HF et Aventure mais aussi les dessins de Floch (très sympatique) qui me rappelle un certain Tarquin. J'ai trouvé le tome 2 vraiment bien réalisé ! Une série qui s'annonce très prometeuse !
Al'Togo
Yeah !!! La sortie d'un nouveau tome de Morvan est toujours un évènement (et j'ai de la chance ! il est productif le bougre), Al'Togo ne déroge donc pas à la règle. Et c'est une excellente surprise ! Généralement, les premiers tomes des différentes séries de Morvan ne sont pas les meilleurs - l'auteur prend ses marques, et installe tranquillement mais efficacement son monde. Pourtant, ici comme dans "TDB", tout part très vite ! Normal : nous sommes en terrain connu, à notre époque, dans un cadre réaliste, et l'auteur ne perd donc pas de temps à décrire un univers qui de toute façon nous est familier. On découvre vite les différents personnages du premier tome de ce few-shots, qui sont attendrissants, attachants, travaillés, comme souvent sous la plume de Morvan (vision idyllique : m'est avis que Jean David n'ecrit plus ses scénar' à la plume depuis un petit moment :)). On assiste à un véritable pétage de plomb qui suit un crime passionnel, à un meurtrier malgré lui, aux abois, qui va tout faire pour s'en sortir et va rentrer dans une sphère d'absurdité pour cacher la vérité à ses deux filles qu'il kidnappera par la même occasion. La mise en scène est géniale : Morvan, c'est de la BD Hollywoodienne, dans le bon sens du terme : ça va vite, très vite, on ne s'ennuie pas une minute et tout se déroule très naturellement, c'est un plaisir. Le style de Savoia a quant à lui évolué, et même si les inspirations manga sont toujours présentes, le style devient tout de même beaucoup plus personnel, et le côté direct du trait donne à l'ensemble un coté clean, efficace, nickel. Les colors twins quant à eux, nous proposent une mise en couleur vraiment nette, toujours dans le ton (je l'aime bien celui la ;)), une mise en couleur à l'ordi de bonne qualité, quoi. Vraiment, parfait tome d'intro d'une série (encore une !) qui promet de faire parler d'elle... en bien !
La Mémoire du Bamboo
Un tres bon premier tome, les dessins et les couleurs sont superbes et donnent une très bonne ambiance à cette BD de ce côté là rien à redire. Niveau scénar pour un premier tome en tant que scenariste, Loïc Malnati s’en sort très bien, c’est vraiment bien parti, intéressant, pas prise de tête et très agréable à lire. L’histoire et les différents persos se mettent rapidement en place, les persos sont bien foutus attachants ou détestables...
Dors, petite fille
Une découverte et une surprise. Je ne m'attendais pas à lire un aussi bon bouquin chez cet éditeur. Graphiquement et scénaristiquement, cet album est une réussite totale. Sergio Bleda est vraiment tres bon au pinceau. Il nous sert là des ambiances comme on en a dans de bons films d'horreurs (les vrais, je parle pas des niaiserie comme scream) c'est à dire très sombre, très feutrées, très glauques. Je ne cache pas que ça m'a mis mal à l'aise, et quand on finit la lecture, c'est presque une libération ! :) L'Histoire en elle même est loin d'être originale, mais elle est bien menée du début à la fin. Il n'y a pas de faille grossière, au contraire, tout est bien carré. En fait, la grosse force de cette bd est d'avoir réussi à me faire frissoner à certains moment. C'est rare en lisant une bd...
Buscavidas
Les petits contes noirs de Buscavidas sont d'excellentes nouvelles, très marquantes, mais aussi divertissantes. Le trait de Breccia est aussi empreint de virtuosité que celui de Rabaté, d'une efficacité et d'une originalité rare. Dans chaque historiette, des allusions, des ambiances qui ne font aucun doute : cette bd a un passé, une origine sombre. Elle sent la ruine et l'amertume... Mais elle exprime aussi la critique, la moquerie, le témoignage, et une certaine forme de résistance. A découvrir.