Cette BD fait déjà partie des BD majeure, un monument que tout fan de BD se doit d'avoir lu même si elle est très complexe.
Impossible de parler de l'histoire en dehors de la brève présentation faite, cela prendrait des pages et des pages (je me suis déjà essayé à cet exercice et il ne s'agissait que d'une présentation parcellaire). Quand au dessin, on peut dire qu’il est fin, plutôt éloigné des canons de la BD d’auteur, des publications indépendantes. Le trait est clair, précis, travaillé même s'il peut donner une impression de brouillon, une apparence parfois "lâchée". Si la mise en page, le découpage peuvent sembler assez classiques avec le sacro-saint "gaufrier" comme base (encore que le rythme et la taille des cases est très lié au temps qui passe, que l’alternance de vues subjectives et objectives peut dérouter, que le dessin jaillit des cases parfois), je trouve que cela a pour effet d’amplifier l’impact du contenu, les propos n’étant pas parasités par un contenant voyant, exubérant. Mais on ne pourra pas dire la même chose du dessin qui peut être très réaliste mais aussi très fantaisiste, l'utilisation régulière d'iconographies symboliques, de floutages peut surprendre. Il faut lire attentivement les textes, regarder les images une à une et dans leur ensemble pour mieux se rendre compte que derrière une certaine sobriété, on a une réflexion en profondeur de ce qui est présenté au lecteur.
On peut aussi se poser la question s'il s'agit véritablement de BD. La plupart du temps, les cases représentent plus des poses, des sentiments, des "points de vue" que des actions. On pourrait plus parler d'illustration d’un écrit ou de la représentation graphique d’un Journal intime que d’une bande dessinée à proprement dit. D'ailleurs il n'y a pas vraiment de récit, d'action, mais plutôt des tranches de vie, des dialogues ou même des monologues. On nous raconte ce qui s'est passé, on ne nous le montre pas en train de se passer, on ne le vit pas directement.
Personnellement, cette lecture, ainsi que la recherche sur Internet des différents propos tenus par Fabrice Neaud (interviews, participations à des forums), sans parler des discussions que j’ai pu avoir à ce propos avec certaines personnes fait de cette BD une expérience enrichissante. Enrichissante par l’émotion suscitée par certains passages (surtout dans le Journal III) mais aussi par la réflexion que chacun doit avoir devant une oeuvre aussi puissante (je pense tout particulièrement au Journal I et 4), obligeant à remettre en question certaines certitudes, certains comportements que l’on peut avoir, même (et surtout) inconsciemment.
Cette BD obtient sans effort la note maximale! Pour tous les amateurs d'héroïc-fantasy, il est impensable de ne pas lire cette oeuvre qui est l'une des premières du genre (note du modérateur : sur ce point Niourk se trompe). Les dessins sont magnifiques de précision et de profondeur, on peut en plus admirer en début d'ouvrage quelques planches en noir et blanc assez époustouflantes! Quant à l'histoire... s'il existe encore des gens qui n'ont pas lu cette BD mythique, je leur laisse découvrir la belle et piquante Pelisse, l'irritable chevalier Bragon et le mystérieux inconnu, tous lançés dans une quête désespérée pour tenter de sauver Akbar de l'empire d'un Dieu maudit. Les embûches ne manquent pas et chacun fini par partir en quête de sa propre identité et de son propre destin. L'histoire fourmille de personnages étranges et attachants: Fol de Dol le petit dieu de la rivière, le Fourreux compagnon inséparable de Pelisse doté d'étranges pouvoirs, le roi de la marche des milles verts, éternel rival de Bragon... et Mara, la reine sorcière qui les lançe tous dans cette étrange aventure. Finira bien, finira mal? cela n'a peut-être pas d'importance...
Cette note ne s'adresse cependant qu'aux 4 premiers tomes qui constituent un cycle indépendant. Le 5ème tome a des qualités certaines mais les personnages sont loin d'être aussi complexes que ceux du premier cycle! Le graphisme est plus arrondi et perd de son charme...
BD rafraîchissante qui se laisse apprécier. Malheureusement, pour en avoir discuté avec le scénariste Bouchard, cette série risque de s'arrêter le dessinateur Pica connaît en effet un plus grand succès commercial avec la série Les Profs et s'y consacre désormais à temps plein... dommage.
Un cinquième et dernier album fait de brique et de broque pourrait tout de même voir le jour prochainement...
C'est fun, c'est mignon, c'est rigolo, c'est "kawai" ... Certes il faut aimer mais en ce qui me concerne, je suis fan. Le style de dessin est très original et j'adore la couverture.
Bref, ça n'est pas intellectuellement décapant mais c'est assez divertissant.
Ne l'achetez pas juste sur mon avis mais feuilletez-le et si c'est le genre de chose qui vous plaît, vous ne serez pas déçu.
Je viens de faire l'achat des quatre tomes, et je viens d'entamer le quatrième ; je ne peux plus décoller mes yeux du bouquin, je veux savoir ce qu'il va se passer dans la suite des évènements ! Je ne regrette pas l'achat de ces magnifiques livres ! Il est vrai qu'ils sont un peu chers, mais "les bonnes choses n'ont pas de prix" !
Alors franchement je conseille à tous ceux qui ne savent pas s'ils vont acheter ces livres, faites-le, vous ne regretterez pas ! J'ai adoré l'idée, les dessins sont trés beaux (c'est pas logique de juger je sais pas dessiner...) ; par contre j'ai un petit reproche à faire, j'ai parfois eu un peu de mal à lire ; peut-être à cause du fait que je ne suis pas un adepte des bandes dessinées... Merci pour ces livres qui m'ont en quelque sorte donné envie de m'intéresser à la bande dessinée !
Petit coup de coeur également.
Toute en poésie et en finesse, cette BD n'est pas sans rappeler les émissions radio cultes à la Orson Wells... On y croit, j'étais presque "déçue" de savoir que ce n'était qu'un feuilleton de radio, mais jusqu'au bout on se laisse aller à suivre ces personnages et à écouter l'Histoire de notre planète.
Un graphisme simple mais "efficace", servant totalement le scénario (j'avoue avoir adoré la physionomie de l'extraterreste acheteur), et contribuant pour une large part à cette balade balade poétique et toute en sensibilité.
A découvrir.
Voila, les 8 premiers tomes de lus ! En fait, je lis assez peu les comics, sans doute trop habitué au format et au style "européen". Quoi qu'il en soit, "Bone", découvert grâce à BDT, est une agréable surprise. Fubuki a très bien décrit le style de Smith : un graphisme épuré avec une ligne claire et précise mise en valeur par un encrage soigné. Le dessin est simple mais très bien maîtrisé et terriblement efficace. "Bone" est une série atypique où Smith a su créer un monde riche et cohérent, proche du conte comme le souligne Piehr. La force de ce comics réside dans la galerie de portraits "hauts en couleurs". Déjà avec les 3 cousins Bone : Fone candide mais courageux, Phoney margoulin et arnaqueur et Smiley nonchalant et plaisantin. On a également la jeune Thorn bien sûr et l'énigmatique Mamie Ben, sans compter les nombreux personnages secondaires qui ont leur importance (Ted, les possums, ...).
D'habitude, un sentiment de frustration envahit le lecteur lorsque le dénouement d'une histoire tarde à venir. Ici, ce n'est pas le cas. On prend vraiment plaisir à suivre les péripéties des cousins bones qui croisent souvent le chemin des rats-garous bêtes et méchants... Le comportement de ces rats-garous me font curieusement penser aux films des "Monty Python" réputés pour leurs dialogues savoureux ! Pour ces passages, la VO doit être à se tordre de rire ! . . .
L'humour est bien présent dans les 3 premiers tomes où les méchants sont là mais semblent peu menaçants. Avec le 4ème, un tournant est pris, le ton est plus grave... le danger s'approche et Mamie Ben (Rose) en dévoile un peu plus sur le passé de sa petite fille Thorn. Le suspens est soutenu pendant les deux tomes suivants (5 et 6) puis la tention retombe avec le tome 7 où l'humour des premiers tomes se fait à nouveau présent. Enfin, le tome 8 est l'album de toutes les révélations et semble correspondre avec la fin d'un cycle (du moins, c'est mon interprétation !).
Bref, je n'ai que quelques mots à rajouter : Stupides, stupides rats-garous ! :D
NB : Juste une petite question, d'où Smiley peut-il bien sortir tous ses cigares ?
Cette BD est tout simplement géniale !
Le scénario semble léger, avec beaucoup d'humour, de bonne humeur, de dérision aussi et puis au fil des tomes l'histoire bascule doucement, elle devient plus intriguante, plus noire, et le conte de fée se transforme sans crier gare en une quête pour la survie de l'humanité.
Chaque personnage évolue de manière constante et surtout cohérente au fil des aventures. Une série qui peut rebuter certains mais qui mérite une bien plus grande reconnaissance.
PS : Cette série contient aussi 2 HS qui renforcent la profondeur des personnages, notamment "Rose".
Je craque pour ces histoires un petit peu (mais un tout petit peu) mièvres. Sans doute parce derrière tous ces bons sentiments, je ressens une vraie humanité, une sincérité et un véritable talent pour dépeindre les sentiments humains. Chaque histoire cherche à susciter l’émotion, et c’est réussi.
Le dessin fait fort manga façon année 80 (ça date d’ailleurs de cette époque là), lorsque l’on feuillette ce manga, on trouve que le dessin ne casse pas la baraque. Mais à la lecture, il s’avère assez habile, dans son découpage et sa mise en scène.
Mais ce qui me plaît par-dessus tout, c’est le caractère assez imprévisible de ces histoires. Adachi propose parfois des fins vraiment subtiles. Parfois évasives, elles nous laissent un peu dans le vide, face à notre propre imagination.
Je ne connaissais pas Adachi, apparemment, au japon, il est aussi connu que Katsura. Malheureusement, de son abondante production, seul Short program a été édité en français. Mais pour ceux que ça intéresse, vous trouverez des traductions de certains de ses mangas faites par des fans sur http://www.iscariote.org/. En attendant que plus de ses œuvres soient un jour traduites…
Tout simplement excellent :
- Tout d'abord le scénario peut paraître pour le moins basique mais la manière dont il est traité nous maintient en haleine tout le long des trois albums ; voir 3 points de vue différents du même évènement, et surtout les 2 premiers albums nous montrent comment le même évènement peut être interprété totalement différemment ; ainsi l'histoire avance par petites touches, comme les pièces d'un puzzle qui s'assemblent au fur et à mesure
- ensuite le dessin, réaliste, correspondant parfaitement à l'ambiance sombre, lourde de l'histoire ; sans oublier les couleurs, ou devrait-on plutôt dire LA couleur, toujours présente, comme un fil directeur, qui donne aux images un côté sombre, délavé, passé, tout du moins jusqu'aux dernières pages qui laissent pointer l'espoir, la renaissance
P.S. : une chose m'intrigue : dans les dernières pages lorsqu'on voit Martha dans la chambre et que Dillon arrive, je trouve que Martha n'est pas dessinée de la même façon, principalement son visage
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Journal
Cette BD fait déjà partie des BD majeure, un monument que tout fan de BD se doit d'avoir lu même si elle est très complexe. Impossible de parler de l'histoire en dehors de la brève présentation faite, cela prendrait des pages et des pages (je me suis déjà essayé à cet exercice et il ne s'agissait que d'une présentation parcellaire). Quand au dessin, on peut dire qu’il est fin, plutôt éloigné des canons de la BD d’auteur, des publications indépendantes. Le trait est clair, précis, travaillé même s'il peut donner une impression de brouillon, une apparence parfois "lâchée". Si la mise en page, le découpage peuvent sembler assez classiques avec le sacro-saint "gaufrier" comme base (encore que le rythme et la taille des cases est très lié au temps qui passe, que l’alternance de vues subjectives et objectives peut dérouter, que le dessin jaillit des cases parfois), je trouve que cela a pour effet d’amplifier l’impact du contenu, les propos n’étant pas parasités par un contenant voyant, exubérant. Mais on ne pourra pas dire la même chose du dessin qui peut être très réaliste mais aussi très fantaisiste, l'utilisation régulière d'iconographies symboliques, de floutages peut surprendre. Il faut lire attentivement les textes, regarder les images une à une et dans leur ensemble pour mieux se rendre compte que derrière une certaine sobriété, on a une réflexion en profondeur de ce qui est présenté au lecteur. On peut aussi se poser la question s'il s'agit véritablement de BD. La plupart du temps, les cases représentent plus des poses, des sentiments, des "points de vue" que des actions. On pourrait plus parler d'illustration d’un écrit ou de la représentation graphique d’un Journal intime que d’une bande dessinée à proprement dit. D'ailleurs il n'y a pas vraiment de récit, d'action, mais plutôt des tranches de vie, des dialogues ou même des monologues. On nous raconte ce qui s'est passé, on ne nous le montre pas en train de se passer, on ne le vit pas directement. Personnellement, cette lecture, ainsi que la recherche sur Internet des différents propos tenus par Fabrice Neaud (interviews, participations à des forums), sans parler des discussions que j’ai pu avoir à ce propos avec certaines personnes fait de cette BD une expérience enrichissante. Enrichissante par l’émotion suscitée par certains passages (surtout dans le Journal III) mais aussi par la réflexion que chacun doit avoir devant une oeuvre aussi puissante (je pense tout particulièrement au Journal I et 4), obligeant à remettre en question certaines certitudes, certains comportements que l’on peut avoir, même (et surtout) inconsciemment.
La Quête de l'Oiseau du Temps
Cette BD obtient sans effort la note maximale! Pour tous les amateurs d'héroïc-fantasy, il est impensable de ne pas lire cette oeuvre qui est l'une des premières du genre (note du modérateur : sur ce point Niourk se trompe). Les dessins sont magnifiques de précision et de profondeur, on peut en plus admirer en début d'ouvrage quelques planches en noir et blanc assez époustouflantes! Quant à l'histoire... s'il existe encore des gens qui n'ont pas lu cette BD mythique, je leur laisse découvrir la belle et piquante Pelisse, l'irritable chevalier Bragon et le mystérieux inconnu, tous lançés dans une quête désespérée pour tenter de sauver Akbar de l'empire d'un Dieu maudit. Les embûches ne manquent pas et chacun fini par partir en quête de sa propre identité et de son propre destin. L'histoire fourmille de personnages étranges et attachants: Fol de Dol le petit dieu de la rivière, le Fourreux compagnon inséparable de Pelisse doté d'étranges pouvoirs, le roi de la marche des milles verts, éternel rival de Bragon... et Mara, la reine sorcière qui les lançe tous dans cette étrange aventure. Finira bien, finira mal? cela n'a peut-être pas d'importance... Cette note ne s'adresse cependant qu'aux 4 premiers tomes qui constituent un cycle indépendant. Le 5ème tome a des qualités certaines mais les personnages sont loin d'être aussi complexes que ceux du premier cycle! Le graphisme est plus arrondi et perd de son charme...
Croco & Fastefoude
BD rafraîchissante qui se laisse apprécier. Malheureusement, pour en avoir discuté avec le scénariste Bouchard, cette série risque de s'arrêter le dessinateur Pica connaît en effet un plus grand succès commercial avec la série Les Profs et s'y consacre désormais à temps plein... dommage. Un cinquième et dernier album fait de brique et de broque pourrait tout de même voir le jour prochainement...
Cat's World
C'est fun, c'est mignon, c'est rigolo, c'est "kawai" ... Certes il faut aimer mais en ce qui me concerne, je suis fan. Le style de dessin est très original et j'adore la couverture. Bref, ça n'est pas intellectuellement décapant mais c'est assez divertissant. Ne l'achetez pas juste sur mon avis mais feuilletez-le et si c'est le genre de chose qui vous plaît, vous ne serez pas déçu.
Le Troisième Testament
Je viens de faire l'achat des quatre tomes, et je viens d'entamer le quatrième ; je ne peux plus décoller mes yeux du bouquin, je veux savoir ce qu'il va se passer dans la suite des évènements ! Je ne regrette pas l'achat de ces magnifiques livres ! Il est vrai qu'ils sont un peu chers, mais "les bonnes choses n'ont pas de prix" ! Alors franchement je conseille à tous ceux qui ne savent pas s'ils vont acheter ces livres, faites-le, vous ne regretterez pas ! J'ai adoré l'idée, les dessins sont trés beaux (c'est pas logique de juger je sais pas dessiner...) ; par contre j'ai un petit reproche à faire, j'ai parfois eu un peu de mal à lire ; peut-être à cause du fait que je ne suis pas un adepte des bandes dessinées... Merci pour ces livres qui m'ont en quelque sorte donné envie de m'intéresser à la bande dessinée !
Balade Balade
Petit coup de coeur également. Toute en poésie et en finesse, cette BD n'est pas sans rappeler les émissions radio cultes à la Orson Wells... On y croit, j'étais presque "déçue" de savoir que ce n'était qu'un feuilleton de radio, mais jusqu'au bout on se laisse aller à suivre ces personnages et à écouter l'Histoire de notre planète. Un graphisme simple mais "efficace", servant totalement le scénario (j'avoue avoir adoré la physionomie de l'extraterreste acheteur), et contribuant pour une large part à cette balade balade poétique et toute en sensibilité. A découvrir.
Bone
Voila, les 8 premiers tomes de lus ! En fait, je lis assez peu les comics, sans doute trop habitué au format et au style "européen". Quoi qu'il en soit, "Bone", découvert grâce à BDT, est une agréable surprise. Fubuki a très bien décrit le style de Smith : un graphisme épuré avec une ligne claire et précise mise en valeur par un encrage soigné. Le dessin est simple mais très bien maîtrisé et terriblement efficace. "Bone" est une série atypique où Smith a su créer un monde riche et cohérent, proche du conte comme le souligne Piehr. La force de ce comics réside dans la galerie de portraits "hauts en couleurs". Déjà avec les 3 cousins Bone : Fone candide mais courageux, Phoney margoulin et arnaqueur et Smiley nonchalant et plaisantin. On a également la jeune Thorn bien sûr et l'énigmatique Mamie Ben, sans compter les nombreux personnages secondaires qui ont leur importance (Ted, les possums, ...). D'habitude, un sentiment de frustration envahit le lecteur lorsque le dénouement d'une histoire tarde à venir. Ici, ce n'est pas le cas. On prend vraiment plaisir à suivre les péripéties des cousins bones qui croisent souvent le chemin des rats-garous bêtes et méchants... Le comportement de ces rats-garous me font curieusement penser aux films des "Monty Python" réputés pour leurs dialogues savoureux ! Pour ces passages, la VO doit être à se tordre de rire ! . . . L'humour est bien présent dans les 3 premiers tomes où les méchants sont là mais semblent peu menaçants. Avec le 4ème, un tournant est pris, le ton est plus grave... le danger s'approche et Mamie Ben (Rose) en dévoile un peu plus sur le passé de sa petite fille Thorn. Le suspens est soutenu pendant les deux tomes suivants (5 et 6) puis la tention retombe avec le tome 7 où l'humour des premiers tomes se fait à nouveau présent. Enfin, le tome 8 est l'album de toutes les révélations et semble correspondre avec la fin d'un cycle (du moins, c'est mon interprétation !). Bref, je n'ai que quelques mots à rajouter : Stupides, stupides rats-garous ! :D NB : Juste une petite question, d'où Smiley peut-il bien sortir tous ses cigares ?
Bone
Cette BD est tout simplement géniale ! Le scénario semble léger, avec beaucoup d'humour, de bonne humeur, de dérision aussi et puis au fil des tomes l'histoire bascule doucement, elle devient plus intriguante, plus noire, et le conte de fée se transforme sans crier gare en une quête pour la survie de l'humanité. Chaque personnage évolue de manière constante et surtout cohérente au fil des aventures. Une série qui peut rebuter certains mais qui mérite une bien plus grande reconnaissance. PS : Cette série contient aussi 2 HS qui renforcent la profondeur des personnages, notamment "Rose".
Short program
Je craque pour ces histoires un petit peu (mais un tout petit peu) mièvres. Sans doute parce derrière tous ces bons sentiments, je ressens une vraie humanité, une sincérité et un véritable talent pour dépeindre les sentiments humains. Chaque histoire cherche à susciter l’émotion, et c’est réussi. Le dessin fait fort manga façon année 80 (ça date d’ailleurs de cette époque là), lorsque l’on feuillette ce manga, on trouve que le dessin ne casse pas la baraque. Mais à la lecture, il s’avère assez habile, dans son découpage et sa mise en scène. Mais ce qui me plaît par-dessus tout, c’est le caractère assez imprévisible de ces histoires. Adachi propose parfois des fins vraiment subtiles. Parfois évasives, elles nous laissent un peu dans le vide, face à notre propre imagination. Je ne connaissais pas Adachi, apparemment, au japon, il est aussi connu que Katsura. Malheureusement, de son abondante production, seul Short program a été édité en français. Mais pour ceux que ça intéresse, vous trouverez des traductions de certains de ses mangas faites par des fans sur http://www.iscariote.org/. En attendant que plus de ses œuvres soient un jour traduites…
Berceuse assassine
Tout simplement excellent : - Tout d'abord le scénario peut paraître pour le moins basique mais la manière dont il est traité nous maintient en haleine tout le long des trois albums ; voir 3 points de vue différents du même évènement, et surtout les 2 premiers albums nous montrent comment le même évènement peut être interprété totalement différemment ; ainsi l'histoire avance par petites touches, comme les pièces d'un puzzle qui s'assemblent au fur et à mesure - ensuite le dessin, réaliste, correspondant parfaitement à l'ambiance sombre, lourde de l'histoire ; sans oublier les couleurs, ou devrait-on plutôt dire LA couleur, toujours présente, comme un fil directeur, qui donne aux images un côté sombre, délavé, passé, tout du moins jusqu'aux dernières pages qui laissent pointer l'espoir, la renaissance P.S. : une chose m'intrigue : dans les dernières pages lorsqu'on voit Martha dans la chambre et que Dillon arrive, je trouve que Martha n'est pas dessinée de la même façon, principalement son visage