Lipstick

Note: 3/5
(3/5 pour 9 avis)

Une call-girl décide de refaire sa vie. Pour cela, elle va changer de nom, changer de visage, voler à un de ses clients plus d'un million de dollars, et s'enfuir au Brésil ! Mais le passé ne s'efface pas aussi facilement... Les tueurs lancés à sa poursuite ont des méthodes d'enquête expéditives qui leur permettent très vite d'obtenir une piste.


Brésil Bulle Noire La BD au féminin

Une call-girl décide de refaire sa vie. Pour cela, elle va changer de nom, changer de visage, voler à un de ses clients plus d'un million de dollars, et s'enfuir au Brésil ! Mais le passé ne s'efface pas aussi facilement... Les tueurs lancés à sa poursuite ont des méthodes d'enquête expéditives qui leur permettent très vite d'obtenir une piste. De plus, un gamin surdoué à lunettes se passionne pour cette histoire et risque de tout compromette par ses maladresses. La course-poursuite qui s'engage promet d'être longue et dangereuse, très dangereuse... Nouvelle série de la collection Bulle Noire, Lipstick est un thriller qui laisse la part belle à l'action. Une héroïne attachante qui se force à rester calme, deux jumeaux tueurs , un gamin monstrueux et un politicien véreux forment une galerie de personnages pittoresques qui se croisent et se pourchassent dans les rues de Rio de Janeiro, offrant aux lecteurs de multiples rebondissements. Une réussite ! Texte : Glénat

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Juin 1998
Statut histoire Série terminée 4 tomes parus

Couverture de la série Lipstick © Glénat 1998
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 9 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

11/04/2003 | ArzaK
Modifier


L'avatar du posteur Noirdésir

Mouais. C’est une lecture d’emprunt pour lecteurs peu exigeants je pense. Car dans le genre polar/thriller, il y a eu bien mieux. Le dessin n’est pas vraiment mon truc. Il est lisible, mais loin d’être exempt de défauts. Il n’est pas très fouillé, je ne le trouve pas vraiment beau, et je trouve même que ça se dégrade plutôt dans les deux derniers albums. Idem pour la colorisation, sans nuance, qui lisse tout. Mais l’intrigue m’a aussi grandement laissé sur ma faim. David use de trop de facilités, et l’histoire et les personnages manquent trop souvent de crédibilité. Niveau personnage, mention spéciale pour le gamin surdoué, qui joue presque le premier rôle dans les deux premiers albums, quelle tête à claque insupportable ! Et en plus improbable, tant son comportement (il fait la leçon à un vieux sénateur magouilleur !), ses propos sortent largement de ce qui est attendu d’un enfant de son âge – qui voyage seul pour aller disputer un tournoi international au Brésil (à ce propos, David aurait pu à peu de frais améliorer la crédibilité dans ce domaine, les nationalités des joueurs de ce tournois internationales sont elles aussi improbables, et le fait qu’il n’y ait aucun Russe est impossible à cette époque). Mais les deux jumeaux belges, sensés être des super tueurs sont surtout super cons (et super lourds !). Quant à Lipstick elle-même, elle a de la ressource ! Passant de prostituée magouilleuse (et encore, son arnaque du départ est déjà du niveau des grands truands, vu la préparation minutieuse et le déroulé) à aventurière internationale. Et les péripéties sont trop téléphonées (la façon dont tout le monde se retrouve dans la forêt amazonienne dans le deuxième tome…). Surtout, cela donne l’impression d’une certaine improvisation, et d’un étirement artificiel de l’histoire. Le troisième album est déjà de trop (les deux premiers auraient pu suffire pour conclure l’histoire, et forment une sorte de cycle à part), et le dernier encore plus (et la transition entre les deux est des plus brutales – je n’ai pas saisi comment l’héroïne, Lipstick, était passé du Brésil aux États-Unis), l’intrigue de ce dernier tome étant plus que quelconque, j’ai fini par survoler cet album. Une série décevante, trop quelconque et trop maladroite pour contenter des lecteurs qui, dans ce domaine, ont l’embarras du choix.

22/10/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

C'est le genre de Bd qui partage, parce qu'elle est trop ceci ou pas assez cela, bref ça plait ou ça plait pas. Pour ma part, j'ai bien aimé, même si c'est de la BD commerciale, il en faut pour tout le monde. On sent pleinement que c'est le genre de polar-aventure qui lorgne vers des bandes comme XIII, Largo Winch, Sienna ou Sam Bracken, c'est à dire un cocktail d'action, de magouilles, de rebondissements et d'un peu de sensualité. Le récit nous balade en plusieurs endroits de la planète avec une touche d'exotisme en mêlant des recettes plus qu'éprouvées, en multipliant les péripéties, en enchainant les séquences et les situations, ça va très vite ; l'héroïne est plongée dans une sorte d'engrenage infernal et doit tout faire pour s'en sortir. Le problème est là, c'est que cette Bd a le tort de trop marcher sur les plate-bandes de ses modèles, d'où un côté imitation qui peut déranger certains lecteurs, il y a beaucoup d'évenements qui s'additionnent comme pour meubler une action sans trop de profondeur. Malgré tous ces clichés et tout un tas de facilités, c'est un récit qui m'a bien diverti, je crois que c'est le but visé qui est de ne pas rentrer dans des trucs trop complexes ou géopolitiques à la Desberg, je ne souhaite donc pas enfoncer cette Bd parce que finalement c'est bien écrit, correctement élaboré (grâce à de bonnes références il est vrai) et bien mené. Le dessin est peu poussé, juste correct, il semble s'inspirer de celui de Berthet, ce qui est assez normal vu que Dominique David a beaucoup collaboré sur les Bd de Berhet. Je n'ai lu que le premier diptyque, et si le second me tombe sous la main, je ne cracherai pas dessus.

29/04/2022 (modifier)
Par sloane
Note: 3/5
L'avatar du posteur sloane

Pas mal mais c'est vraiment limite et parce que je suis de bon poil. Voilà une série qui démarrait plutôt pas mal sans toutefois casser des briques mais au moins nous avions là un produit divertissant et pas prise de tête. A l'issue du tome deux j'ai eu l'impression de lire une histoire totalement différente puisque nous retrouvons notre héroïne confortablement installée dans une petite vie pépère dont le scénariste ne semble pas se contenter puisqu'il lui invente de nouvelles péripéties. Disons le, tout cela est fortement capillotracté et les grosses ficelles du début sont encore plus évidentes. L'ensemble se laisse lire mais j'ai bien peur que d'ici peu mon cerveau n'ait rien retenu de la chose. Au niveau graphique cela manque cruellement de détails, le trait est propre lisse, je serais tenté de dire inodore et quasi sans saveur. Au final une bande qui manque cruellement de profondeur, à réserver aux bédéphages.

01/04/2016 (modifier)
Par Ems
Note: 2/5

Après la lecture des 2 premiers tomes (1er cycle) : Voilà le type de BD que je n'apprécie plus du tout : les ficelles sont beaucoup trop grosses, on peut parler de cordes à ce stade !!! Dominique David n'y va pas avec le dos de la cuillère sur son scénario, le rendant tout simplement incohérent ou caricatural. Je dois être trop cartésien pour cette histoire. Certes d'autres ont fait des séries à succès avec des recettes similaires, Vance en premier. Mais voilà, XIII s'arrête au tome 5 pour moi et Largo Winch est abominable (pour rester poli). Pour la partie graphique, c'est juste la moyenne. Il est basique avec des couleurs classiques. Je mets gentiment un 2/5 pour les quelques qualités car je n'ai pas apprécié cette série. Je ne chercherai pas à lire la suite.

30/12/2009 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Une série … à rallonge. J’ai, en effet, le sentiment que cette série change d’intrigue au fur et à mesure de ses développements. On démarre avec une prostituée qui tente de quitter le milieu après un gros coup, et on se retrouve avec une aventurière qui trempe dans une drôle de magouille au cœur de l’Amazonie. Ajoutez à cela un petit génie des échecs, deux portes-flingues plutôt crétins, un sénateur véreux, un médecin scrofuleux et vous comprendrez peut-être mieux mon sentiment d’une série fourre-tout sans réel fil conducteur, d’une série maintenue artificiellement en vie grâce à l’adjonction de nouveaux éléments plus improbables les uns que les autres. Ceci dit, la série se laisse lire. Le trait est agréable quoiqu’un peu chiche à mon goût (j’aurais apprécié, à l’occasion, plus de détails). Les rebondissements ne manquent pas (plus improbables les uns que les autres) et l’héroïne est plutôt agréable à regarder. Bon, les deux gardes du corps belges sont plutôt lourds et le génie des échecs est, au début du moins, franchement tête à claque (il a même, à mes yeux, tendance à le rester jusqu’à la fin), mais je me suis laissé prendre par cette courte série vide-cerveau. Proche d’un « Sam Bracken » dans ses incohérences et ses facilités scénaristiques, mais finalement plus plaisant grâce à une héroïne plus attachante et un ton plus léger dans l’ensemble. Pas mal, sans plus … et à réserver aux amateurs du genre.

02/10/2009 (modifier)
Par tolllo
Note: 3/5

Une histoire correcte, distrayante et agréable, voila qui n'est déjà pas mal… Les bons points : L’intrigue est bien menée " une prostituée se barre avec l’argent d’un homme pas net… " Elle se fera aider d’un petit gamin génie et champion d’échec à ses heures perdues. Bateau comme départ mais l’auteur s’en tire bien. Les personnages sont pas mal eux aussi, développés superficiellement mais suffisamment pour ce genre d’histoire. Surtout que le rapport du gamin et l’héroïne qui pourrait passer comme complètement artificiel est finalement crédible, et on y croit. Ce qui m’a déçu : Déjà, le dessin est un chouilla juste, bien lisible quand même mais il me manquait quelque chose… Ensuite l’héroïne est, ne l’oublions pas, une prostituée ou pour faire plus soft comme ils disent dans la série une "call girl". Je trouve que cette facette n’est pas assez développée. D’accord elle a souffert, elle nous le dit, mais je ne la trouve pas torturée psychologiquement… Cette série veut pouvoir surfer sur une grande partie des lecteurs et donc ne se focalise pas sur son désarroi, son dégoût, son malheur. Cela manque cruellement a cette histoire, le fait qu’elle prenne 1 million de dollar à un de ses clients aurait d’autant pu s’expliquer si nous avions pu la "victimisé" quelque peu, et c’est la que cette histoire s'égare dans une histoire banale, qui aurait put être vraiment bien en poussant un peut plus loin la personnalité de notre héroïne et que le tout ne soit pas si " positif ". Un scénario intéressant juste bien. Des dessins corrects, rien de transcendant. Un cadre pas assez bien représenté pour certain point. Des personnages sympathiques malgré quelques survolent psychologiques. (10/20)

19/04/2009 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
L'avatar du posteur pol

Au niveau du dessin, c'est pas mal mais pas sensationnel. Je trouve notamment que les bouches des personnages sont particulièrement mal faites. Le dessin du tome 4 s'améliore nettement par rapport au 3 premiers tomes. Ca se lit vite, pas besoin de se faire des noeuds au cerveau pour comprendre l'intrigue. L'idée de départ est sympa et on se laisse bien entraîner dans les aventures de Lipstick. Je trouve un peu énorme la manière dont Arnold, 12 ans, met à mal 2 tueurs professionnels de la pègre. A part ce petit détail, l'histoire se tient bien et on obtient une série bien rythmée. On aurait pu croire que la série s'arrête après le 3eme, mais le tome 4 nous entraîne vers une toute autre histoire. Je trouve d'ailleurs que c'est plutôt réussi d'avoir pu repartir sur une histoire complètement différente sans nuire à la qualité de la série. Au final un bon moment de distraction, quant à conseiller l'achat je ne sais pas trop, à vous de voir. Je mets quand même non, parce qu'il y a un paquet de trucs que je préférerais relire avant celle là.

10/02/2006 (modifier)
Par Picado
Note: 4/5

Je suis surpris du peu d'avis pour cette BD, je m'attendais à voir encore une BD sur laquelle je me dis, je vais pas aviser après tant d'avis surtout que tout a été dit, sur tous les tons, sous toutes les formes... Remarquez je ne vais pas faire preuve de beaucoup de nouveautés avec mon prédécesseur... Lipstick est effectivement quelque chose de classique et ne paraît pas comme l'idée scénaristique du siècle, mais le scénario marche drôlement bien surtout avec le tandem de la fugitive et du petit génie relou... Ca donne beaucoup de charme à la série et je trouve que ce tandem donne vraiment du relier à l'histoire, en apportant tour à tour humour, aventure, voire romantisme (hum, hum je m'emballe)... Le dessin est aussi classique mais efficace. J'apprécie clairement la variété des ambiances choisies et le traitement des couleurs, même si on peut le qualifier de quelconque voire de commercial. Reste que tout simple et "commercial" que c'est on passe vraiment un bon moment de lecture, on rigole et on accroche bien. C'est parti pour le bon moment pas prise de tête...

04/05/2005 (modifier)
Par ArzaK
Note: 4/5

En lisant les deux premiers albums de cette série qui constitue un premier cycle, je ne m'attendais à rien de particulier. Et j'ai été très agréablement surpris. Ca se lit d'une traite comme un bon polar. C'est classique mais diablement efficace. Le rythme est bon, la narration est simple mais très rondement menée. Les personnages sont attachants. Le dessin de Dominique David ressemble beaucoup à celui de son mari, Berthet. Sans qu'on puisse savoir lequel des ces deux-là a copié sur l'autre ou si cette similitude est venue au fil des années passées à dessiner côte à côte.

11/04/2003 (modifier)