Derrière un graphisme qui se veut trés stylisé et dépouillé de tout artifice (presque enfantin parfois), se cache une réflexion sur la religion juive, et sur tous les rapports à la foi d'ailleurs, très subtile et incroyablement drôle.
Enfin une bd qui ose traiter ce thème de manière à la fois simple et terriblement pertinente. J'ai littéralement éclaté de rire à certains moments tandis que d'autres passages m'ont appris des trucs, intrigué et aussi ému.
Dans le tome 2, la rencontre du rabbin et du soufi en est un exemple. Voir un juif et un arabe marcher de concert tout en communiquant sincèrement et sereinement, est tout simplement beau. La discussion de l'âne et du chat, et leur querelle à propos du nom de Sfar, est hilarante. Hilarante, vraiment. Et en filigrane Sfar (l'auteur) donne une superbe leçon de tolérance. Fabuleux, vraiment !
Pour moi "Lodoss" et "Berserk" sont les deux mangas cultes d'héroïc-fantasy, même s'ils sont très différents.
A la différence de "Lodoss", qui nous entraîne dans le monde de la noble chevalerie et de la magie, "Berserk" nous plonge dans un moyen-âge bien glauque et bien crade (les scènes gores ne manquent pas). C'est une vision plus réaliste des choses bien que des fois le gore soit poussé à l'extrême. les dessins font un peu vieux mais rendent parfaitement cette ambiance malsaine.
Pour ce qui est de l'histoire je dirais qu'elle est complètement géniale (je ne ferai pas l'affront de raconter) et la mise en scène aussi (rebondissements, flashs-back intervenant juste au bon moment pour laisser un suspense énorme, du grand art).
"Berserk" est donc vraiment un gand manga, même s'il y a beaucoup de bastons bourrines (mais moi j'aime ça et puis y a des messages sur l'amitié, la trahison,l'amour,la vengeance, ...)
PS: "Berserk" existe aussi en animé, tout aussi génial mais qui ne retrace que la période du flash-back.
"GTO... Ce manga est vraiment trop drôle" : c'est ce que je me dis en y repensant, et c'est vrai que c'est l'une des principales caractéristiques de ce manga.
C'est l'histoire d'une grosse caillera qui va devenir prof pour sortir avec des lycéennes, mais qui va vite s'apercevoir qu'il peut faire quelque chose pour aider ses élèves blasés par un système scolaire inadapté.
C'est là qu'on voit la profondeur de ce manga qui nous fait découvrir l'univers des yankees (racailles japonaises) en échec scolaire. Ce manga est une fenêtre délirante sur ce que pourrait être l'éducation adaptée pour les blasés de ce système pourri.
C'est donc un très bon manga, très drôle, plein de principes et bien dessiné. Que demander de plus?
En achetant l'intégrale, je ne m'attendais pas à quelque chose d'aussi bien ! En effet, je suis pas fan de ce genre d'histoires mais ô suprise, dans l'ensemble j'ai apprécié tous les tomes, mais il est clair que les premiers sont les meilleurs.
Ces 150 ans d'histoire de la famille Steenfort sont vraiment intéressants, chaque tome offre son lot de rebondissements et de sentiments.
Au niveaux des dessins, il y a des imperfections (comme le crachat qui change de botte dans le tome ... euh ... 3 je crois), mais c'est quand même très joli !
A ne pas manquer !
Ma première lecture de Lécroart (et de tout auteur de l'Association pour tout dire). C'est vraiment bien foutu, bien pensé. Après une préface un peu laborieuse (!), on assiste à un délire graphique de l'auteur. J'avoue avoir un peu hésité sur la note tant la partie basée sur d'autres auteurs est chaotique, on a l'impression de rater des pages entre 2 planches. Mais l'histoire et le dessin jouent avec le support même qu'est la bande dessinée, et ça c'est génial. La fin mérite également que j'attribue la note maximale à ce petit album par la taille mais grand par le contenu.
Excellent !! Au départ on a les bégaiements qui amènent déjà un petit effet comique mais alors passé la moitié de l'album, tout se déroule. C'est vraiment super bien fait, et on cherche l'erreur en vain. En théorie c'est simple mais il faut travailler et retravailler les dialogues super longtemps pour que ça colle au mieux je pense.
Encore un petit bijou décidément, merci monsieur Lécroart :)
Je ne connaissais pas Stassen. Avec Déogratias, j'ai découvert son univers graphique trés maîtrisé, trés précis et poétique. Et tout ceci au service de quelle histoire... c'est terrible de découvrir le destin des personnages qui traversent ce récit. J'ai vraiment éprouvé de l'appréhension, de l'incompréhension face aux agissements du héros au fur et à mesure que l'histoire touchait à sa fin. Et quand le "fou" se libère en un aveu complétement décalé et qui soudain explique sa folie, je suis resté comme le père à qui il s'adressait. Sidéré, écoeuré et plein de pitié. Je n'avais pas programmé mes lectures de cet été sur un thème précis, mais avec Maus, Déogratias illustre pour moi de manière trés puissante, la terrible facette de l'humanité, celle de la violence imbécile, du raçisme et de la bétise. Une trés grande bd.
Des personnages un peu caricaturaux (voire beaucoup), des coups de théâtre qu'on attend, des grands sentiments dont on se demande le degré de sérieux ... Mais qu'est ce que c'est bon !!! En fait, tous les ingrédients du feuilleton populaire. Et puis des personnages que l'on prend en sympathie, même les méchants. Du coup, j'ai dévoré les 8 tomes (8 x 250 pages) en 3 jours.
Quand on est papa, on cherche des BDs à lire à ses gamins qui ne soient pas trop barbantes à la lecture. Les Delcourt Jeunesse en font partie, et spécialement les "Monstrueux ...". Mon fils de 3 ans adore, et ce n'est pas du tout péjoratif. Un vague bémol pour une scène un peu gore à la fin du "monstrueux dindon".
Voilà un bien bel album à mettre à l'actif des éditions Cornélius qui nous offrent un recueil de quatre histoires traduites en français de Burns et de son héros Tony, alias Big Baby. Vendu avec un petit supplément broché d'illustrations en couleurs et qui en reprenant le style de couverture de Tintin, nous offre un premier aperçu du ton décalé de Burns.
Car le ton de Burns tout au long de ces 4 histoires est vraiment original, un mélange de souvenirs d'enfance (peut-être) et de vision rétrospective de l'adulte qu'il est devenu. La solitude de Tony est au centre de chaque aventure, et le thème du rêve éveillé, de l'étape initiatique (sur la dernière aventure au centre de vacances) sont des thèmes abondants dans la littérature mais qui sont ici interprétés de manière très efficace. Burns sait saupoudrer le tout d'une bonne dose de fiction noire et inquiétante qui aboutit à des scénarii à la fois intimistes et fédérateurs.
La dimension fantastique fait plus que combler ces histoires, elle les soutient et parfois même les tire en avant en créant une atmosphère à la fois lourde (l'environnement agressif) et innocente (les découvertes de l'enfance).
Le dessin est un noir et blanc très recherché sous des apparences de simplicité et il participe vraiment à la cohésion d'un ensemble graphisme/scénario particulièrement brillant. S'appuyant sur des codes rappelant les années 60, Big Baby est un album très prenant qui m'a fait découvrir l'univers de Burns toujours d'actualité, même si les monstres sanguinolents apportent un charme certes désuet mais attachant.
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Le Chat du Rabbin
Derrière un graphisme qui se veut trés stylisé et dépouillé de tout artifice (presque enfantin parfois), se cache une réflexion sur la religion juive, et sur tous les rapports à la foi d'ailleurs, très subtile et incroyablement drôle. Enfin une bd qui ose traiter ce thème de manière à la fois simple et terriblement pertinente. J'ai littéralement éclaté de rire à certains moments tandis que d'autres passages m'ont appris des trucs, intrigué et aussi ému. Dans le tome 2, la rencontre du rabbin et du soufi en est un exemple. Voir un juif et un arabe marcher de concert tout en communiquant sincèrement et sereinement, est tout simplement beau. La discussion de l'âne et du chat, et leur querelle à propos du nom de Sfar, est hilarante. Hilarante, vraiment. Et en filigrane Sfar (l'auteur) donne une superbe leçon de tolérance. Fabuleux, vraiment !
Berserk
Pour moi "Lodoss" et "Berserk" sont les deux mangas cultes d'héroïc-fantasy, même s'ils sont très différents. A la différence de "Lodoss", qui nous entraîne dans le monde de la noble chevalerie et de la magie, "Berserk" nous plonge dans un moyen-âge bien glauque et bien crade (les scènes gores ne manquent pas). C'est une vision plus réaliste des choses bien que des fois le gore soit poussé à l'extrême. les dessins font un peu vieux mais rendent parfaitement cette ambiance malsaine. Pour ce qui est de l'histoire je dirais qu'elle est complètement géniale (je ne ferai pas l'affront de raconter) et la mise en scène aussi (rebondissements, flashs-back intervenant juste au bon moment pour laisser un suspense énorme, du grand art). "Berserk" est donc vraiment un gand manga, même s'il y a beaucoup de bastons bourrines (mais moi j'aime ça et puis y a des messages sur l'amitié, la trahison,l'amour,la vengeance, ...) PS: "Berserk" existe aussi en animé, tout aussi génial mais qui ne retrace que la période du flash-back.
GTO - Great Teacher Onizuka
"GTO... Ce manga est vraiment trop drôle" : c'est ce que je me dis en y repensant, et c'est vrai que c'est l'une des principales caractéristiques de ce manga. C'est l'histoire d'une grosse caillera qui va devenir prof pour sortir avec des lycéennes, mais qui va vite s'apercevoir qu'il peut faire quelque chose pour aider ses élèves blasés par un système scolaire inadapté. C'est là qu'on voit la profondeur de ce manga qui nous fait découvrir l'univers des yankees (racailles japonaises) en échec scolaire. Ce manga est une fenêtre délirante sur ce que pourrait être l'éducation adaptée pour les blasés de ce système pourri. C'est donc un très bon manga, très drôle, plein de principes et bien dessiné. Que demander de plus?
Les Maîtres de l'Orge
En achetant l'intégrale, je ne m'attendais pas à quelque chose d'aussi bien ! En effet, je suis pas fan de ce genre d'histoires mais ô suprise, dans l'ensemble j'ai apprécié tous les tomes, mais il est clair que les premiers sont les meilleurs. Ces 150 ans d'histoire de la famille Steenfort sont vraiment intéressants, chaque tome offre son lot de rebondissements et de sentiments. Au niveaux des dessins, il y a des imperfections (comme le crachat qui change de botte dans le tome ... euh ... 3 je crois), mais c'est quand même très joli ! A ne pas manquer !
Le Cycle
Ma première lecture de Lécroart (et de tout auteur de l'Association pour tout dire). C'est vraiment bien foutu, bien pensé. Après une préface un peu laborieuse (!), on assiste à un délire graphique de l'auteur. J'avoue avoir un peu hésité sur la note tant la partie basée sur d'autres auteurs est chaotique, on a l'impression de rater des pages entre 2 planches. Mais l'histoire et le dessin jouent avec le support même qu'est la bande dessinée, et ça c'est génial. La fin mérite également que j'attribue la note maximale à ce petit album par la taille mais grand par le contenu.
Cercle vicieux
Excellent !! Au départ on a les bégaiements qui amènent déjà un petit effet comique mais alors passé la moitié de l'album, tout se déroule. C'est vraiment super bien fait, et on cherche l'erreur en vain. En théorie c'est simple mais il faut travailler et retravailler les dialogues super longtemps pour que ça colle au mieux je pense. Encore un petit bijou décidément, merci monsieur Lécroart :)
Déogratias
Je ne connaissais pas Stassen. Avec Déogratias, j'ai découvert son univers graphique trés maîtrisé, trés précis et poétique. Et tout ceci au service de quelle histoire... c'est terrible de découvrir le destin des personnages qui traversent ce récit. J'ai vraiment éprouvé de l'appréhension, de l'incompréhension face aux agissements du héros au fur et à mesure que l'histoire touchait à sa fin. Et quand le "fou" se libère en un aveu complétement décalé et qui soudain explique sa folie, je suis resté comme le père à qui il s'adressait. Sidéré, écoeuré et plein de pitié. Je n'avais pas programmé mes lectures de cet été sur un thème précis, mais avec Maus, Déogratias illustre pour moi de manière trés puissante, la terrible facette de l'humanité, celle de la violence imbécile, du raçisme et de la bétise. Une trés grande bd.
Monster
Des personnages un peu caricaturaux (voire beaucoup), des coups de théâtre qu'on attend, des grands sentiments dont on se demande le degré de sérieux ... Mais qu'est ce que c'est bon !!! En fait, tous les ingrédients du feuilleton populaire. Et puis des personnages que l'on prend en sympathie, même les méchants. Du coup, j'ai dévoré les 8 tomes (8 x 250 pages) en 3 jours.
Monstrueux...
Quand on est papa, on cherche des BDs à lire à ses gamins qui ne soient pas trop barbantes à la lecture. Les Delcourt Jeunesse en font partie, et spécialement les "Monstrueux ...". Mon fils de 3 ans adore, et ce n'est pas du tout péjoratif. Un vague bémol pour une scène un peu gore à la fin du "monstrueux dindon".
Big Baby
Voilà un bien bel album à mettre à l'actif des éditions Cornélius qui nous offrent un recueil de quatre histoires traduites en français de Burns et de son héros Tony, alias Big Baby. Vendu avec un petit supplément broché d'illustrations en couleurs et qui en reprenant le style de couverture de Tintin, nous offre un premier aperçu du ton décalé de Burns. Car le ton de Burns tout au long de ces 4 histoires est vraiment original, un mélange de souvenirs d'enfance (peut-être) et de vision rétrospective de l'adulte qu'il est devenu. La solitude de Tony est au centre de chaque aventure, et le thème du rêve éveillé, de l'étape initiatique (sur la dernière aventure au centre de vacances) sont des thèmes abondants dans la littérature mais qui sont ici interprétés de manière très efficace. Burns sait saupoudrer le tout d'une bonne dose de fiction noire et inquiétante qui aboutit à des scénarii à la fois intimistes et fédérateurs. La dimension fantastique fait plus que combler ces histoires, elle les soutient et parfois même les tire en avant en créant une atmosphère à la fois lourde (l'environnement agressif) et innocente (les découvertes de l'enfance). Le dessin est un noir et blanc très recherché sous des apparences de simplicité et il participe vraiment à la cohésion d'un ensemble graphisme/scénario particulièrement brillant. S'appuyant sur des codes rappelant les années 60, Big Baby est un album très prenant qui m'a fait découvrir l'univers de Burns toujours d'actualité, même si les monstres sanguinolents apportent un charme certes désuet mais attachant.