Qui ne connait pas Edika ?
La vie selon lui est faite d’une part de cocasse et d’autre part d’inimaginables détournements de situation!
Dans ses albums, on trouve plusieurs thèmes généraux du quotidien délirant de l’auteur et de nous-mêmes par la même occasion!
Il est porté sur les grosses poitrines et les gros nez aussi.
Y’en a donc pour tous les goûts.
Après avoir feuilleté ces pages, vous ne pourrez vous empêcher de regarder vos voisins ou les gens dans la rue d’un autre oeil.
L’attente d’un dérapage loufoque et parodique vous laissera peut-être sur votre faim.
Pour ma part, depuis que je connais cet auteur pilier de Fluide (falouide gloziol), je ne peux m'empêcher de laisser mon esprit terminer fatidiquement à la Edika toute scène un tant soit peut insipide de la vie quotidienne!
Et que dire du bouglou à sens giratoire inversé que je cherche désespérement depuis longtemps dans toutes pages accessoires des magazines vpc! (si vous le trouvez mailez moi, please!)
Un dessin caricatural et grotesque, selon le souhait de l’auteur je précise, car il manit le crayon bien mieux qu’il n’y paraît.
Le noir et blanc suffisent à la mise en page.
Seul hic, les textes à lire sont parfois très longs, mais valent la peine qu’on s’y colle , car l’inénarrable s’y trouve à chaque virgule ou point virgule.
En résumé, Edika est top marrant, mais à lire avec modération car les historiettes sont chargées de détails et de divagation rocambolesques et sont à digérer une par une et par jour.
Ceci dit, rien ne vous empêchera de vous plonger dans les autres albums « fluide glacial » si vous êtes en manque de délire. (oui j'ai des actions chez fluide ;) )
Excellentissime!
J’ai été totalement captivée par l’histoire et l’intrigue qui s’est nouée pendant ma lecture.
Un scénario très bien ficelé, au début je l’avoue, n’étant pas très « guerre » je me suis laissée influencée négativement par le titre (eh oui que voulez-vous on n'échappe pas au cliché)
Mais c’est en lisant les avis précédents que je suis passée outre mon impression négative et que j’ai plongé littéralement dans cette histoire inattendue.
Le graphisme est magnifique, des couleurs rayonnantes et explosives.
Le mélange dessin et modélisation 3D est bien dosé et donne surtout une atmosphére exceptionnellement chaleureuse. Du bel art avant-gardiste.
Quant aux personnages ils sont tout simplement capivants par leur personnalité, leur passé et ce qu’on imagine de leur destin futur.
J’ai fermé le tome, et j’ai presque cru avoir vu un film. Dingue non!
Je découvre seulement cette série et je n’ai qu’un hâte : acheté la suite dès demain, ou peut-être après demain, mais pas plus tard.
Et une éloge de plus! hop... J'ai aimé, beaucoup aimé ce conte.
Je dirais que le grand pouvoir de chninkel est une histoire hautement spirituelle, que tous les personnages, au-delà d'être touchants, sont l'essence même de ce qui vit au fond de nous. Ceci est l'impression que j'ai eu en achevant le récit et en le relisant moultzs fois. La parcelle de l'univers pleine d'une leçon divine est terrifiante d'immensité et de pouvoir absolu.
Il est clair que l'analogie entre l'aventure de ce petit esclave qui devient un symbole mystique et l'histoire d'un élu pas si éloigné de nous est évidente. Quoiqu'il en soit, il existe dans le déroulement et dans la conclusion une fatalité surprenante, et même déroutante.
Les auteurs ont su tracer une originalité dans un thème finalement récurrent dans la bd : des dieux ou entités suprêmes manipulants des êtres inférieurs, des leçons de vies pour des évolutions forcées et libératrices pour nos peurs et nos doutes.
La boucle est bouclée, l'univers est comme comme un cercle infini où tout ce qui a une fin créé un commencement...et ainsi de suite. Voilà donc un bon point, à mon sens, pour le scénario, passons maintenant au dessin.
J'ai lu la version N & B(non, non pas r'n&b!) et j'ai feuilleté la version couleurs... Je préfère de loin la première, je trouve que la simplicité dégagée par ces 2 tons donne l'ambiance du récit. Le lecteur peut se focaliser entiérement sur les personnages et le trait seul, sur leurs visages qui expriment vivement leurs sentiments, surtout les grands yeux noirs des chninkels. Et je n'imagine pas Volga autrement que en noir et blanc. J'ai pu plonger dans le trait directement et laisser mon imagination naviguer. (Pfiou j'sais pas si je vais revenir de là bas moi!)
En bref, j'ai aussi beaucoup apprécié le graphisme parfois très net et parfois plus sombre. Le découpage en courts chapitres facilite la lecture également, car la vie fait que parfois nous avons des tâches à accomplir, donc pas le temps de lire d'une traite (eh oui, les droits zet devoirs...). Par conséquent, on peut interrompre l'aventure sans autre souci que d'y retourner vite.
Cette BD est excellente à tous niveaux, tel est mon avis; je ne suis pas spécialement fan de "Thorgal", mais je trouve que les auteurs ont su différencier leur style pour une oeuvre dans laquelle ils ont mis peu de leur esprit et beaucoup de leur âme.
Alors, merci pour ce moment de lecture bien sympathique que je ne saurais que trop vous conseiller.
Cette épopée fantastique où les personnages sont envoûtants, a été pour moi la découverte du monde H-F. Depuis je suis mordue de chez mordue (j'en ai encore des marques). Trêve de plaisanteries, La quête fut pour moi une révélation, à deux niveau. La première, je dois absolument me procurer un fouet! La seconde, me teindre en rousse! ;)
Bon d'accord, je vous avoue être totalement subjective par rapport à Loisel, comme à mon habitude, je défend tous crocs sortis les auteurs que j'apprécie. Loisel en fait partie, je trouve son graphisme remarquable et coruscant (j'adore ce mot, donc il fallait que je le place). Ce dessinateur a une touche particulière et personnelle, teintée de couleurs chatoyantes, qui ne lasse jamais le regard porté à son oeuvre. Je l'encense me direz-vous!
Eh bien oui car il le mérite totalement, tout ce que j'ai pu lire de lui est superbe et marque vraimant l'esprit.
La quête est une aventure qui est à la base de la bd HF. Elle porte le blason de la réussite car elle séduit aussi bien les adultes que les enfants dès 10 ans.
Par contre le T5, qui ouvre une nouvelle série, m'a beaucoup moins enchanté. Donc je suis définitivement passionnée par les 4 premiers opus.
Et je vous conseille aussi bien la lecture que l'achat ou encore pour l'offrir. Que du bon et du bonheur ici.
C'est du grand art! Et je pèse mes mots (200 grammes par lettre à peu près!). La déraison règne dans cet univers exceptionnel.
La lecture de cette oeuvre est indispensable, Turf a su créer un univers intime, plein de clins d'oeil. Pour exemple : sur la Loco dans le 1er opus "Alligator 427" (pour les d'jeuns, il s'agit de Hubert-Félix-T. un vieux chanteur des années 80 :) ).
Qu'il s'agisse du scénario ou du graphisme, l'auteur fait réellement preuve d'innovation et de talent, surtout qu'il a travaillé seul sur ce projet, et ce qui en résulte est magnifique. Donc c'est tout à son honneur de lui reconnaître une habileté évidente dans le maniement des pinceaux et de l'originalité scénaristisque.
"La nef des Fous" mériterait de se développer encore et encore, car à mon sens je ne suis pas repue de cette histoire, et j'aimerais en savoir plus sur ce monde étrange. En bref, La nef est une série à découvrir et à relire, on y découvre toujours quelque chose, à croire que la bd, une fois que vous l'avez refermée, change des pages et rajoute des éléments! Serait-elle vivante? Ou alors je suis atteinte par un étrange syndrome?
Il y a certainement un peu des deux. Exemple typique de comportement issu de la lecture de "la nef des fous". Lecture que je ne saurais trop vous conseiller.
Excellente bd!
Le typique manga plein de rebondissements et de suspense!
Cette petite héroïne pleine de charme et de sensibilité cache en réalité un caractère de démon et une technique de combat ancestrale et radicale. I love it! En fait j'adore les p'tites nana qui savent se battre (identification oblige!). J'ai adoré "Gunm". La touchante demoiselle à l'air frêle m'a séduite dès les premiéres cases.
Le scénario tient bien en haleine, le suspense est intense! Courez vous procurer ce petit chef d'oeuvre japonais, vous ne serez pas déçu du tout. Pour ma part, j'ai lu en version manga petit format N & B (c'est plus pratique dans le métro), ce qui enlève pas mal de mouvement au dessin! Cela n'entâche pas le graphisme, ni l'histoire.
Allez, zou lancez-vous dans le manga... si ce n'est pas déjà fait.
Pour moi c'est LA réussite du moment. Dans ces deux premiers tomes, les auteurs maîtrisent à merveille ce qui, à mon avis, fait la qualité d'un récit : créer l'ambiance. Et là, c'est réussi ! Décors crasseux, bars glauque, imperméables et chapeaux mous, gros flingues... On dirait du Raymond Chandler ! Tout y est. J'adore !
Et le dessin... wouaïeaïeaïe le dessin !!! J'ai acheté les deux tomes, rien qu'en regardant la première page du 1. C'est magnifique ! Non seulement Guardino pourrait être peintre animalier (mais à mon avis on y perdrait...) car les animaux sont vraiment très bien représentés, mais en plus il arrive à leur donner des expressions tellement humaines... c'est dingue ! Comment peut-on donner à un taureau ou à un rhinocéros une expression qui fait dire au lecteur "j'ai vu un gars dans le métro, l'autre jour, qui faisait exactement cette tête". Bref, c'est trop fort. Et le choix de l'espèce animale pour chaque personnage est toujours parfait.
Et maintenant... JE VEUX UNE DEDICACE !!!
Parmi les œuvres qui traitent de l’Holocauste, Maus se distingue de plusieurs manières.
D’abord par le support choisi : Spiegelman n’est pas le premier à utiliser la BD pour raconter l’Histoire, mais peu en ont fait le support d’une œuvre majeure, d'un témoignage aussi fondamental. Et pour ne rien gâcher, c’est une très, très bonne BD : le graphisme, qui peut faire reculer au premier abord, est en fait agréable à suivre. Le côté un peu naïf du trait donne aux personnages et à l’histoire un caractère simple et émouvant. Le récit est servi par un découpage clair, encore accentué par la représentation en animaux. Le texte est simple et va droit au but. Pas de fioriture, et pourtant l’émotion de l’auteur transparaît tout au long du récit. Du grand art en matière de BD.
Ensuite, le récit basé sur l’expérience d’un seul personnage. La narration n’a plus rien à voir avec les nombreuses œuvres documentaires sur le sujet. En racontant tantôt la vie, tantôt le témoignage de son père Vladek, Art Spiegelman nous attache à cet homme, et nous oblige à prendre à cœur ce qu’il a subi.
Le contraste entre le jeune homme des années 40 et le petit vieux de la fin des années 70 empêche de perdre de vue qu’il n’a pas survécu parce qu’il était un héros ou un surhomme mais juste parce que la chance l’a porté plus longtemps que d’autres.
Ce que raconte cet homme, avec des phrases et des mots simples, c’est l’hallucinante escalade de la folie des nazis. Des premières maltraitances et rafles du tome 1 aux conditions de vie inhumaines des camps dans le tome 2, l’auteur nous entraîne vers l’atroce « solution finale » : les « salles de douches », les fours, les exécutions massives… Tout ça ressemble à un roman de science-fiction dont l’auteur aurait eu l’imagination particulièrement morbide. Mais il suffit de se rappeler que c’est bien arrivé, en Europe, au 20ème siècle, pour avoir envie de pleurer. Ajoutez à ça quelques chiffres donnés par l’auteur au début du tome 2, dont un des plus marquants est : 100 000 juifs hongrois ont été tués à Auschwitz en mai 1944 en l’espace de 8 jours !!! Là, on a carrément envie de vomir. Cette Histoire-là, on a beau la connaître, ça refait mal à chaque fois.
Maus n’est donc pas vraiment ce qu’on peut appeler une BD divertissante. C’est même plutôt cauchemardesque. Et pourtant, il faut la lire.
En nous offrant ce récit sous forme de BD, et en choisissant de donner la parole à son père (personnage attachant malgré ses défauts), Art Spiegelman permet à un autre public de savoir et de ne pas oublier. Lire Maus, le faire lire à d’autre, en parler, c’est participer au « travail de mémoire » dont on parle tant et qu’il est si important de faire. Parce que même si tous ces évènements nous paraissent à des lieues de notre vie quotidienne, ils ont eu lieu il y a seulement quelques dizaines d’années. Pour la plupart d’entre nous (amis de Bdthèque) ce sont nos grands parents qui ont vécu tout ça « en direct ». Ca fait seulement 2 générations ! Il serait trop facile d’oublier. D’autant plus que si l’on en croit Spiegelman, le génocide a encore des répercutions douloureuses : la culpabilité des survivants, justement parce qu’ils ont survécu, et celle des descendants parce qu’ils n’ont pas vécu les camps à la place de leurs aînés.
Maus est une très grande BD qui réussit à traiter avec beaucoup de force et d’émotion un sujet pénible entre tous. Chef-d’œuvre à lire et à faire lire.
Tout le monde connaît Gaston Lagaffe. c'est à cela que l'on reconnaît une BD culte, non ? C'est sûr, il est peut être sorti d'autres choses au moins aussi bonnes depuis, mais Franquin est vraiment un précurseur et un humoriste génial.
Je n'irai pas jusqu'à conseiller l'achat de la série complète, mais quelques tomes dans la bibliothèque, c'est indispensable!
Je rejoins les deux avis précédents : cette BD est bien faite et vaut la peine qu'on s'y arrête.
La variété des univers (virtuels ou non) donnent un plus à l'ambiance. Les dessins sont un peu caricaturaux par moment, et certaines cases m'ont bien fait rire! Le scénario se tient et propose plus qu'une mise en place.
Seul reproche : on a vraiment affaire à des cracks de l'informatique, qui trouvent facilement les solutions (exemple : la manière dont les codes sécurisés sont crackés). Mais bon, c'est un détail...
Un plus pour la présentation des personnages et les deux interviews des deux concepteurs.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Edika
Qui ne connait pas Edika ? La vie selon lui est faite d’une part de cocasse et d’autre part d’inimaginables détournements de situation! Dans ses albums, on trouve plusieurs thèmes généraux du quotidien délirant de l’auteur et de nous-mêmes par la même occasion! Il est porté sur les grosses poitrines et les gros nez aussi. Y’en a donc pour tous les goûts. Après avoir feuilleté ces pages, vous ne pourrez vous empêcher de regarder vos voisins ou les gens dans la rue d’un autre oeil. L’attente d’un dérapage loufoque et parodique vous laissera peut-être sur votre faim. Pour ma part, depuis que je connais cet auteur pilier de Fluide (falouide gloziol), je ne peux m'empêcher de laisser mon esprit terminer fatidiquement à la Edika toute scène un tant soit peut insipide de la vie quotidienne! Et que dire du bouglou à sens giratoire inversé que je cherche désespérement depuis longtemps dans toutes pages accessoires des magazines vpc! (si vous le trouvez mailez moi, please!) Un dessin caricatural et grotesque, selon le souhait de l’auteur je précise, car il manit le crayon bien mieux qu’il n’y paraît. Le noir et blanc suffisent à la mise en page. Seul hic, les textes à lire sont parfois très longs, mais valent la peine qu’on s’y colle , car l’inénarrable s’y trouve à chaque virgule ou point virgule. En résumé, Edika est top marrant, mais à lire avec modération car les historiettes sont chargées de détails et de divagation rocambolesques et sont à digérer une par une et par jour. Ceci dit, rien ne vous empêchera de vous plonger dans les autres albums « fluide glacial » si vous êtes en manque de délire. (oui j'ai des actions chez fluide ;) )
Universal War One
Excellentissime! J’ai été totalement captivée par l’histoire et l’intrigue qui s’est nouée pendant ma lecture. Un scénario très bien ficelé, au début je l’avoue, n’étant pas très « guerre » je me suis laissée influencée négativement par le titre (eh oui que voulez-vous on n'échappe pas au cliché) Mais c’est en lisant les avis précédents que je suis passée outre mon impression négative et que j’ai plongé littéralement dans cette histoire inattendue. Le graphisme est magnifique, des couleurs rayonnantes et explosives. Le mélange dessin et modélisation 3D est bien dosé et donne surtout une atmosphére exceptionnellement chaleureuse. Du bel art avant-gardiste. Quant aux personnages ils sont tout simplement capivants par leur personnalité, leur passé et ce qu’on imagine de leur destin futur. J’ai fermé le tome, et j’ai presque cru avoir vu un film. Dingue non! Je découvre seulement cette série et je n’ai qu’un hâte : acheté la suite dès demain, ou peut-être après demain, mais pas plus tard.
Le Grand Pouvoir du Chninkel
Et une éloge de plus! hop... J'ai aimé, beaucoup aimé ce conte. Je dirais que le grand pouvoir de chninkel est une histoire hautement spirituelle, que tous les personnages, au-delà d'être touchants, sont l'essence même de ce qui vit au fond de nous. Ceci est l'impression que j'ai eu en achevant le récit et en le relisant moultzs fois. La parcelle de l'univers pleine d'une leçon divine est terrifiante d'immensité et de pouvoir absolu. Il est clair que l'analogie entre l'aventure de ce petit esclave qui devient un symbole mystique et l'histoire d'un élu pas si éloigné de nous est évidente. Quoiqu'il en soit, il existe dans le déroulement et dans la conclusion une fatalité surprenante, et même déroutante. Les auteurs ont su tracer une originalité dans un thème finalement récurrent dans la bd : des dieux ou entités suprêmes manipulants des êtres inférieurs, des leçons de vies pour des évolutions forcées et libératrices pour nos peurs et nos doutes. La boucle est bouclée, l'univers est comme comme un cercle infini où tout ce qui a une fin créé un commencement...et ainsi de suite. Voilà donc un bon point, à mon sens, pour le scénario, passons maintenant au dessin. J'ai lu la version N & B(non, non pas r'n&b!) et j'ai feuilleté la version couleurs... Je préfère de loin la première, je trouve que la simplicité dégagée par ces 2 tons donne l'ambiance du récit. Le lecteur peut se focaliser entiérement sur les personnages et le trait seul, sur leurs visages qui expriment vivement leurs sentiments, surtout les grands yeux noirs des chninkels. Et je n'imagine pas Volga autrement que en noir et blanc. J'ai pu plonger dans le trait directement et laisser mon imagination naviguer. (Pfiou j'sais pas si je vais revenir de là bas moi!) En bref, j'ai aussi beaucoup apprécié le graphisme parfois très net et parfois plus sombre. Le découpage en courts chapitres facilite la lecture également, car la vie fait que parfois nous avons des tâches à accomplir, donc pas le temps de lire d'une traite (eh oui, les droits zet devoirs...). Par conséquent, on peut interrompre l'aventure sans autre souci que d'y retourner vite. Cette BD est excellente à tous niveaux, tel est mon avis; je ne suis pas spécialement fan de "Thorgal", mais je trouve que les auteurs ont su différencier leur style pour une oeuvre dans laquelle ils ont mis peu de leur esprit et beaucoup de leur âme. Alors, merci pour ce moment de lecture bien sympathique que je ne saurais que trop vous conseiller.
La Quête de l'Oiseau du Temps
Cette épopée fantastique où les personnages sont envoûtants, a été pour moi la découverte du monde H-F. Depuis je suis mordue de chez mordue (j'en ai encore des marques). Trêve de plaisanteries, La quête fut pour moi une révélation, à deux niveau. La première, je dois absolument me procurer un fouet! La seconde, me teindre en rousse! ;) Bon d'accord, je vous avoue être totalement subjective par rapport à Loisel, comme à mon habitude, je défend tous crocs sortis les auteurs que j'apprécie. Loisel en fait partie, je trouve son graphisme remarquable et coruscant (j'adore ce mot, donc il fallait que je le place). Ce dessinateur a une touche particulière et personnelle, teintée de couleurs chatoyantes, qui ne lasse jamais le regard porté à son oeuvre. Je l'encense me direz-vous! Eh bien oui car il le mérite totalement, tout ce que j'ai pu lire de lui est superbe et marque vraimant l'esprit. La quête est une aventure qui est à la base de la bd HF. Elle porte le blason de la réussite car elle séduit aussi bien les adultes que les enfants dès 10 ans. Par contre le T5, qui ouvre une nouvelle série, m'a beaucoup moins enchanté. Donc je suis définitivement passionnée par les 4 premiers opus. Et je vous conseille aussi bien la lecture que l'achat ou encore pour l'offrir. Que du bon et du bonheur ici.
La Nef des fous
C'est du grand art! Et je pèse mes mots (200 grammes par lettre à peu près!). La déraison règne dans cet univers exceptionnel. La lecture de cette oeuvre est indispensable, Turf a su créer un univers intime, plein de clins d'oeil. Pour exemple : sur la Loco dans le 1er opus "Alligator 427" (pour les d'jeuns, il s'agit de Hubert-Félix-T. un vieux chanteur des années 80 :) ). Qu'il s'agisse du scénario ou du graphisme, l'auteur fait réellement preuve d'innovation et de talent, surtout qu'il a travaillé seul sur ce projet, et ce qui en résulte est magnifique. Donc c'est tout à son honneur de lui reconnaître une habileté évidente dans le maniement des pinceaux et de l'originalité scénaristisque. "La nef des Fous" mériterait de se développer encore et encore, car à mon sens je ne suis pas repue de cette histoire, et j'aimerais en savoir plus sur ce monde étrange. En bref, La nef est une série à découvrir et à relire, on y découvre toujours quelque chose, à croire que la bd, une fois que vous l'avez refermée, change des pages et rajoute des éléments! Serait-elle vivante? Ou alors je suis atteinte par un étrange syndrome? Il y a certainement un peu des deux. Exemple typique de comportement issu de la lecture de "la nef des fous". Lecture que je ne saurais trop vous conseiller.
Gunnm
Excellente bd! Le typique manga plein de rebondissements et de suspense! Cette petite héroïne pleine de charme et de sensibilité cache en réalité un caractère de démon et une technique de combat ancestrale et radicale. I love it! En fait j'adore les p'tites nana qui savent se battre (identification oblige!). J'ai adoré "Gunm". La touchante demoiselle à l'air frêle m'a séduite dès les premiéres cases. Le scénario tient bien en haleine, le suspense est intense! Courez vous procurer ce petit chef d'oeuvre japonais, vous ne serez pas déçu du tout. Pour ma part, j'ai lu en version manga petit format N & B (c'est plus pratique dans le métro), ce qui enlève pas mal de mouvement au dessin! Cela n'entâche pas le graphisme, ni l'histoire. Allez, zou lancez-vous dans le manga... si ce n'est pas déjà fait.
Blacksad
Pour moi c'est LA réussite du moment. Dans ces deux premiers tomes, les auteurs maîtrisent à merveille ce qui, à mon avis, fait la qualité d'un récit : créer l'ambiance. Et là, c'est réussi ! Décors crasseux, bars glauque, imperméables et chapeaux mous, gros flingues... On dirait du Raymond Chandler ! Tout y est. J'adore ! Et le dessin... wouaïeaïeaïe le dessin !!! J'ai acheté les deux tomes, rien qu'en regardant la première page du 1. C'est magnifique ! Non seulement Guardino pourrait être peintre animalier (mais à mon avis on y perdrait...) car les animaux sont vraiment très bien représentés, mais en plus il arrive à leur donner des expressions tellement humaines... c'est dingue ! Comment peut-on donner à un taureau ou à un rhinocéros une expression qui fait dire au lecteur "j'ai vu un gars dans le métro, l'autre jour, qui faisait exactement cette tête". Bref, c'est trop fort. Et le choix de l'espèce animale pour chaque personnage est toujours parfait. Et maintenant... JE VEUX UNE DEDICACE !!!
Maus
Parmi les œuvres qui traitent de l’Holocauste, Maus se distingue de plusieurs manières. D’abord par le support choisi : Spiegelman n’est pas le premier à utiliser la BD pour raconter l’Histoire, mais peu en ont fait le support d’une œuvre majeure, d'un témoignage aussi fondamental. Et pour ne rien gâcher, c’est une très, très bonne BD : le graphisme, qui peut faire reculer au premier abord, est en fait agréable à suivre. Le côté un peu naïf du trait donne aux personnages et à l’histoire un caractère simple et émouvant. Le récit est servi par un découpage clair, encore accentué par la représentation en animaux. Le texte est simple et va droit au but. Pas de fioriture, et pourtant l’émotion de l’auteur transparaît tout au long du récit. Du grand art en matière de BD. Ensuite, le récit basé sur l’expérience d’un seul personnage. La narration n’a plus rien à voir avec les nombreuses œuvres documentaires sur le sujet. En racontant tantôt la vie, tantôt le témoignage de son père Vladek, Art Spiegelman nous attache à cet homme, et nous oblige à prendre à cœur ce qu’il a subi. Le contraste entre le jeune homme des années 40 et le petit vieux de la fin des années 70 empêche de perdre de vue qu’il n’a pas survécu parce qu’il était un héros ou un surhomme mais juste parce que la chance l’a porté plus longtemps que d’autres. Ce que raconte cet homme, avec des phrases et des mots simples, c’est l’hallucinante escalade de la folie des nazis. Des premières maltraitances et rafles du tome 1 aux conditions de vie inhumaines des camps dans le tome 2, l’auteur nous entraîne vers l’atroce « solution finale » : les « salles de douches », les fours, les exécutions massives… Tout ça ressemble à un roman de science-fiction dont l’auteur aurait eu l’imagination particulièrement morbide. Mais il suffit de se rappeler que c’est bien arrivé, en Europe, au 20ème siècle, pour avoir envie de pleurer. Ajoutez à ça quelques chiffres donnés par l’auteur au début du tome 2, dont un des plus marquants est : 100 000 juifs hongrois ont été tués à Auschwitz en mai 1944 en l’espace de 8 jours !!! Là, on a carrément envie de vomir. Cette Histoire-là, on a beau la connaître, ça refait mal à chaque fois. Maus n’est donc pas vraiment ce qu’on peut appeler une BD divertissante. C’est même plutôt cauchemardesque. Et pourtant, il faut la lire. En nous offrant ce récit sous forme de BD, et en choisissant de donner la parole à son père (personnage attachant malgré ses défauts), Art Spiegelman permet à un autre public de savoir et de ne pas oublier. Lire Maus, le faire lire à d’autre, en parler, c’est participer au « travail de mémoire » dont on parle tant et qu’il est si important de faire. Parce que même si tous ces évènements nous paraissent à des lieues de notre vie quotidienne, ils ont eu lieu il y a seulement quelques dizaines d’années. Pour la plupart d’entre nous (amis de Bdthèque) ce sont nos grands parents qui ont vécu tout ça « en direct ». Ca fait seulement 2 générations ! Il serait trop facile d’oublier. D’autant plus que si l’on en croit Spiegelman, le génocide a encore des répercutions douloureuses : la culpabilité des survivants, justement parce qu’ils ont survécu, et celle des descendants parce qu’ils n’ont pas vécu les camps à la place de leurs aînés. Maus est une très grande BD qui réussit à traiter avec beaucoup de force et d’émotion un sujet pénible entre tous. Chef-d’œuvre à lire et à faire lire.
Gaston Lagaffe
Tout le monde connaît Gaston Lagaffe. c'est à cela que l'on reconnaît une BD culte, non ? C'est sûr, il est peut être sorti d'autres choses au moins aussi bonnes depuis, mais Franquin est vraiment un précurseur et un humoriste génial. Je n'irai pas jusqu'à conseiller l'achat de la série complète, mais quelques tomes dans la bibliothèque, c'est indispensable!
Fléau.world
Je rejoins les deux avis précédents : cette BD est bien faite et vaut la peine qu'on s'y arrête. La variété des univers (virtuels ou non) donnent un plus à l'ambiance. Les dessins sont un peu caricaturaux par moment, et certaines cases m'ont bien fait rire! Le scénario se tient et propose plus qu'une mise en place. Seul reproche : on a vraiment affaire à des cracks de l'informatique, qui trouvent facilement les solutions (exemple : la manière dont les codes sécurisés sont crackés). Mais bon, c'est un détail... Un plus pour la présentation des personnages et les deux interviews des deux concepteurs.