Un scénario excellent, un monde dur, politiquement incorrect et sans pitié, un héros attachant que l'on va suivre de ses débuts jusqu'à son apogée intellectuelle puis sa décadence brutale pour coller au début de l'Incal.
J'ai préféré l'Incal à cette série apparue ensuite seulement, mais elle permet d'approfondir encore le monde de Difool et l'histoire en elle-même se vaut très bien.
Dommage que la nouvelle édition ait des couleurs aussi froides, et surtout qu'elle ait été censurée...
"La Foire aux Immortels" est un monument de la BD. Il est intelligent, beau, dense et bien construit.
Malheureusement, j'aime nettement moins "la Femme Piège", et en comparaison cet album paraît bien plus léger et vide.
Bilal se rattrape ensuite (à mes yeux évidemment) dans "Froid Equateur", qui se rapproche plus du tome 1 par sa construction, son scénario et sa meilleure densité.
L'histoire de cette série est très bonne et ce bon scénario est surtout merveilleusement servi par le dessin sublime de Bilal.
Le premier tome est de loin de le meilleur, valant tant par son graphisme que par son scénario. Concernant les deux autres, c'est davantage par leur graphisme et l'originalité de leur univers que je les conseille. Si vous avez l'occasion de lire le seul premier tome, ne vous sentez pas forcés de lire les suivants.
Si je devais trouver une BD que j'aime quasiment autant que "De Capes et de Crocs" et les "Watchmen", ce serait "la Nef des Fous".
Ce qui m'y plaît avant tout, c'est le dessin fin et détaillé de Turf, tout en restant très proche du cartoon et regorgeant de bonne humeur.
Puis vient l'univers original et amusant que Turf a créé avec "la Nef des Fous". Les personnages sont attachants, en particulier le méchant lui-même qui est excellent.
Le tout est présenté dans un scénario sans prétention mais surtout avec un humour discret et sans faille.
"La Nef des Fous" est un trésor de finesse et d'humour.
Tout d'abord, il y a le dessin et la mise en page d'Andreas, qui sont exceptionnels de beauté et d'originalité (qui d'autre que lui a mis plus de 200 cases dans une seule page, a agencé ses cases de telle manière que la lecture se fait à l'envers de l'habituelle sans même que l'on s'en rende compte, qu'on aie l'impression que les cases tombent en même temps que Rork dans une crevasse neigeuse...).
Ensuite vient le scénario !
Hormis les 2 premiers tomes qui n'étaient pas aussi réfléchis, les tomes 3 à 7 forment un tout qui scelle l'ensemble de l'oeuvre. Une intense réflexion est nécessaire pour expliquer tout ce qui se passe dans "Rork", et surtout dans les deux derniers tomes. Il faut avancer des hypothèses, les corroborer avec la foule de détails et d'indices qu'offre Andreas, vérifier qu'une fois l'hypothèse mise en place tout colle, et avoir le bonheur de découvrir ces aspects de l'histoire qu'on n'avait pas compris ou tout simplement pas remarqué.
"Rork" se lit, se relit, se détaille, se fouille, et c'est un vrai bonheur quand on réalise que son hypothèse d'explication de toute l'histoire colle parfaitement et qu'Andreas, qui a refusé d'offrir tout cru l'explication, avait tout prévu et en réalité fourni des indices à chaque page.
"Rork", une BD qui se réfléchit et s'apprécie en connaisseur.
Après lecture de l'avis de Don lope ci-dessous, je peux lui confirmer que tout colle parfaitement dans Rork. Tous les indices, tous les détails forment un tout cohérent et l'histoire, une fois déchiffrée, prend encore plus d'ampleur que ce qu'on peut comprendre de Rork en première lecture. Ca vaut vraiment la peine de s'y atteler et de réfléchir pour trouver la solution, car il y en a une.
De toutes les séries d'andreas, "Cyrrus/Mil" est réputée comme étant la plus hermétique et la plus difficile à comprendre. Et il faut avouer qu'une lecture linéaire simple de la BD laisse sur une impression d'incompréhension totale. Mais c'est tout l'art d'Andreas de demander au lecteur de relire son oeuvre, de la fouiller, de chercher tous les détails, d'élaborer des hypothèses pour enfin comprendre tous (ou presque) les tenants et aboutissants de son scénario.
Personnellement, il me reste encore 1 ou 2 parts de mystère dans cette BD, mais comme toujours j'ai grandement apprécié de voir que tout se tient, et qu'une fois la bonne hypothèse d'explication trouvée, tous les indices donnés par Andreas concordent.
L'histoire et le dessin néanmoins m'ont moins plu que dans la série Rork par exemple, du même auteur.
Cette série est une merveille de douceur, de bonne humeur, de rêverie. Par ses dessins si proches de ses illustrations, Florence Magnin nous entraîne dans un monde presque onirique qui donne envie d'y vivre.
Outre cette ambiance et cette beauté inhérente aux dessins, l'histoire elle-même est bien construite tout en restant dans la simplicité.
Cette BD est un vrai plaisir de lecture.
Tout d'abord, le dessin N&B d'Andreas est ici totalement superbe ! Même en ignorant le scénario, cette série vaut la peine d'être achetée uniquement pour la beauté indéniable de chacune de ses planches.
Ensuite, le scénario proche de l'univers de Lovecraft est ici sympathique, quoique parfois confus. Le tome 2, en cela, explique peut-être un peu trop les mystères que laisse le premier tome.
Même si l'histoire n'est à mes yeux pas à la hauteur d'une série comme Rork, l'esthétisme de cette BD est telle que je ne peux que la conseiller.
Un recueil de bonne humeur, une ambiance superbe et en plus un humour très frais. Lire et relire cette série revient à passer un moment agréable loin de la vie moderne et du stress.
Le dessin est fin et beau.
J'aime particulièrement l'ambiance dans les maisons de chacun des héros, le côté douillet du terrier de Blaireau, l'aspect accueillant et chaud de celui de Taupe, le confort de la maison de Rat, etc.
Ay, ay Sir! Tronchet est grand. :)
Le pays voisin de Houppeland n'est pas vraiment plus agréable que ce dernier. Une brigade tue les porteurs de vêtements non assortis, la poésie se vit comme une guerre (d'accord avec Cassidy, cette histoire est grandiose), la croisière ethnique fait un tabac, le gouvernements bat des records de rapidité pour remplacer les gens que des terroristes font exploser... tout est d'une originalité incroyable, d'un cynisme à toute épreuve et d'une causticité comme seule Tronchet sait la faire. C'est vraiment drôle et vraiment intelligent. Je suis un peu moins fan du dessin que je trouve un peu sommaire et brouillon parfois, même s'il colle assez bien à ce monde de fous. Tergal, Calbuth, Houppeland, Welcome Land, Toi et moi, Les damnés de la terre, Là-bas : une pluie de 4 et de 5 pour ma part. A lire absolument.
Dans "On vit une époque formidable", Reiser s'attaque plus particulièrement à la société de consommation, aux travers du capitalisme et à tout ce qui a fait bouger les années 70 en général. Ses chroniques très acerbes s'attaquent aux années post-68 et à la déception qu'elles ont pu générer. Et assez curieusement l'ensemble n'a pas pris une ride. Du Reiser au meilleur niveau, drôle et mordant.
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Avant l'Incal
Un scénario excellent, un monde dur, politiquement incorrect et sans pitié, un héros attachant que l'on va suivre de ses débuts jusqu'à son apogée intellectuelle puis sa décadence brutale pour coller au début de l'Incal. J'ai préféré l'Incal à cette série apparue ensuite seulement, mais elle permet d'approfondir encore le monde de Difool et l'histoire en elle-même se vaut très bien. Dommage que la nouvelle édition ait des couleurs aussi froides, et surtout qu'elle ait été censurée...
La Trilogie Nikopol
"La Foire aux Immortels" est un monument de la BD. Il est intelligent, beau, dense et bien construit. Malheureusement, j'aime nettement moins "la Femme Piège", et en comparaison cet album paraît bien plus léger et vide. Bilal se rattrape ensuite (à mes yeux évidemment) dans "Froid Equateur", qui se rapproche plus du tome 1 par sa construction, son scénario et sa meilleure densité. L'histoire de cette série est très bonne et ce bon scénario est surtout merveilleusement servi par le dessin sublime de Bilal. Le premier tome est de loin de le meilleur, valant tant par son graphisme que par son scénario. Concernant les deux autres, c'est davantage par leur graphisme et l'originalité de leur univers que je les conseille. Si vous avez l'occasion de lire le seul premier tome, ne vous sentez pas forcés de lire les suivants.
La Nef des fous
Si je devais trouver une BD que j'aime quasiment autant que "De Capes et de Crocs" et les "Watchmen", ce serait "la Nef des Fous". Ce qui m'y plaît avant tout, c'est le dessin fin et détaillé de Turf, tout en restant très proche du cartoon et regorgeant de bonne humeur. Puis vient l'univers original et amusant que Turf a créé avec "la Nef des Fous". Les personnages sont attachants, en particulier le méchant lui-même qui est excellent. Le tout est présenté dans un scénario sans prétention mais surtout avec un humour discret et sans faille. "La Nef des Fous" est un trésor de finesse et d'humour.
Rork
Tout d'abord, il y a le dessin et la mise en page d'Andreas, qui sont exceptionnels de beauté et d'originalité (qui d'autre que lui a mis plus de 200 cases dans une seule page, a agencé ses cases de telle manière que la lecture se fait à l'envers de l'habituelle sans même que l'on s'en rende compte, qu'on aie l'impression que les cases tombent en même temps que Rork dans une crevasse neigeuse...). Ensuite vient le scénario ! Hormis les 2 premiers tomes qui n'étaient pas aussi réfléchis, les tomes 3 à 7 forment un tout qui scelle l'ensemble de l'oeuvre. Une intense réflexion est nécessaire pour expliquer tout ce qui se passe dans "Rork", et surtout dans les deux derniers tomes. Il faut avancer des hypothèses, les corroborer avec la foule de détails et d'indices qu'offre Andreas, vérifier qu'une fois l'hypothèse mise en place tout colle, et avoir le bonheur de découvrir ces aspects de l'histoire qu'on n'avait pas compris ou tout simplement pas remarqué. "Rork" se lit, se relit, se détaille, se fouille, et c'est un vrai bonheur quand on réalise que son hypothèse d'explication de toute l'histoire colle parfaitement et qu'Andreas, qui a refusé d'offrir tout cru l'explication, avait tout prévu et en réalité fourni des indices à chaque page. "Rork", une BD qui se réfléchit et s'apprécie en connaisseur. Après lecture de l'avis de Don lope ci-dessous, je peux lui confirmer que tout colle parfaitement dans Rork. Tous les indices, tous les détails forment un tout cohérent et l'histoire, une fois déchiffrée, prend encore plus d'ampleur que ce qu'on peut comprendre de Rork en première lecture. Ca vaut vraiment la peine de s'y atteler et de réfléchir pour trouver la solution, car il y en a une.
Cyrrus / Mil
De toutes les séries d'andreas, "Cyrrus/Mil" est réputée comme étant la plus hermétique et la plus difficile à comprendre. Et il faut avouer qu'une lecture linéaire simple de la BD laisse sur une impression d'incompréhension totale. Mais c'est tout l'art d'Andreas de demander au lecteur de relire son oeuvre, de la fouiller, de chercher tous les détails, d'élaborer des hypothèses pour enfin comprendre tous (ou presque) les tenants et aboutissants de son scénario. Personnellement, il me reste encore 1 ou 2 parts de mystère dans cette BD, mais comme toujours j'ai grandement apprécié de voir que tout se tient, et qu'une fois la bonne hypothèse d'explication trouvée, tous les indices donnés par Andreas concordent. L'histoire et le dessin néanmoins m'ont moins plu que dans la série Rork par exemple, du même auteur.
L'Autre Monde
Cette série est une merveille de douceur, de bonne humeur, de rêverie. Par ses dessins si proches de ses illustrations, Florence Magnin nous entraîne dans un monde presque onirique qui donne envie d'y vivre. Outre cette ambiance et cette beauté inhérente aux dessins, l'histoire elle-même est bien construite tout en restant dans la simplicité. Cette BD est un vrai plaisir de lecture.
Cromwell Stone
Tout d'abord, le dessin N&B d'Andreas est ici totalement superbe ! Même en ignorant le scénario, cette série vaut la peine d'être achetée uniquement pour la beauté indéniable de chacune de ses planches. Ensuite, le scénario proche de l'univers de Lovecraft est ici sympathique, quoique parfois confus. Le tome 2, en cela, explique peut-être un peu trop les mystères que laisse le premier tome. Même si l'histoire n'est à mes yeux pas à la hauteur d'une série comme Rork, l'esthétisme de cette BD est telle que je ne peux que la conseiller.
Le Vent dans les Saules
Un recueil de bonne humeur, une ambiance superbe et en plus un humour très frais. Lire et relire cette série revient à passer un moment agréable loin de la vie moderne et du stress. Le dessin est fin et beau. J'aime particulièrement l'ambiance dans les maisons de chacun des héros, le côté douillet du terrier de Blaireau, l'aspect accueillant et chaud de celui de Taupe, le confort de la maison de Rat, etc.
Welcome Land
Ay, ay Sir! Tronchet est grand. :) Le pays voisin de Houppeland n'est pas vraiment plus agréable que ce dernier. Une brigade tue les porteurs de vêtements non assortis, la poésie se vit comme une guerre (d'accord avec Cassidy, cette histoire est grandiose), la croisière ethnique fait un tabac, le gouvernements bat des records de rapidité pour remplacer les gens que des terroristes font exploser... tout est d'une originalité incroyable, d'un cynisme à toute épreuve et d'une causticité comme seule Tronchet sait la faire. C'est vraiment drôle et vraiment intelligent. Je suis un peu moins fan du dessin que je trouve un peu sommaire et brouillon parfois, même s'il colle assez bien à ce monde de fous. Tergal, Calbuth, Houppeland, Welcome Land, Toi et moi, Les damnés de la terre, Là-bas : une pluie de 4 et de 5 pour ma part. A lire absolument.
On vit une époque formidable
Dans "On vit une époque formidable", Reiser s'attaque plus particulièrement à la société de consommation, aux travers du capitalisme et à tout ce qui a fait bouger les années 70 en général. Ses chroniques très acerbes s'attaquent aux années post-68 et à la déception qu'elles ont pu générer. Et assez curieusement l'ensemble n'a pas pris une ride. Du Reiser au meilleur niveau, drôle et mordant.