En 12 minutes, la vie du grand homme est savamment mixée par un autre grand homme, peut-être le seul à pouvoir faire ça. Les méandres de la mémoire sont bien rendus, entre hallucinations et retour à la raison, Pratt nous entraîne et nous n'avons plus qu'à nous laisser faire.
Un hymne au rêve, à la passion, un véritable hommage. Magnifique.
Que dire du theme de cette BD. Personnellement je ne connais pas d'autre oeuvre parlant de cette vision de la guerre. Et là, il faut avouer que c'est une réussite. C'est un bienfait d'utiliser cet art pour faire passer ce message et il me semble que tout un chacun devrait lire cette oeuvre.
L'histoire, très forte de par son fait historique et par le vécu qui transparaît tout au long du livre est mise en valeur par l'aspect de cet homme à la fin de sa vie. Le contraste qui s'installe poste d'emblée le problème de l'impact de la guerre sur une personnalité mais plus encore le problème de la nature profonde de l'homme. De ce point de vue là, le message passe c'est sûr.
Par contre son aspect purement fidèle au récit peut être vu comme avantage ou inconvénient. Personnellement je le ressens moins subtil qu'un Deogratias par exemple.
Le dessin quant à lui me laisse peu enthousiaste. Il reste assez terne et pas très joli.
Au final, j'ai beaucoup aimé et je l'ai vraiment lu avec plaisir mais je n'y vois pas l'une de mes BD préférées. Plutôt une sorte de passage obligé. Un petit 4.
"On n'aime pas partager. On se garde nos trésors pour nous, pas forcément par méchanceté. Mais plutôt parceq u'on pense que ce que l'on donne ne va pas être compris. Cette prétention nous contraint à blesser ceux qui nous aiment... Et puis quand on se rend compte du trop plein d'amour qui nous constipe, il est souvent trop tard."
Tout à fait, JBT900, on peut le dire : Larcenet est paranoïaque, à la limite du malaise, parfois. C'est du moins ce que nous apprend ce livre, le plus noir (encore que..) de la collection.
Mais l'auteur ne veut justement pas s'en cacher, et parvient une fois de plus à faire passer des messages clairs, par le biais de strips d'une page (une fois n'est pas coutume), dont les chutes, très noires, me rappellent parfois les ruminations de LD' (à lire aussi, même si au final c'est moins bon, moins construit).
Le dessin est moins sombre et gras que dans les autres albums de la collection, pour mieux se plier aux contraintes de la création des différentes strips. Parfois complètement paradoxal avec le thème abordé, pour mieux choquer ou faire réfléchir, mais parfois aussi cruellement réaliste, non pas dans le trait, mais dans la représentation des idées traitées par l'auteur, il est de toute façon en accord parfait, une fois de plus, avec le récit beaucoup plus abstrait, moins proche de la vie en temps que telle de l'auteur.
Une claque de plus pour un Larcenet "au pire de sa forme", il faut bien le dire.
Larcenet noir serré, sans crème...
Dallas Cowboy, c'est la vie de Manu, des yeux de Manu, et durant une période très sombre de son existence. Alors bien sûr, les remises en question se suivent au fil des pages, alors que le constat d'une existence de souffrance s'offre à nous.
C'est incroyable ce que cet auteur arrive à suggerer et a faire passer comme émotions par sa narration et son trait hors du commun.
Bien loin de ses productions à succès telles que Bill Baroud ou très récemment "Van Gogh", Larcenet nous fait découvrir ses pensées nocturnes, son enfance mal vécue, ses tourments, sans jamais en faire trop, sans vouloir à tout prix exposer ses tripes.
Entre autres, un thème qui lui est cher est évoqué ici, et dont il fera un album quelques temps plus tard : Le service militaire, abrutissement de masse, qui l'a marqué mais qui a aussi forgé sa personnalité, sa psychologie, comme il l'explique très bien lui-même.
Le dessin est vraiment très noir et souligne par la même le récit de la meilleure des façons. Le trait, gras, permet l'expression d'un mal-être limite cosmique tant les différentes pages du livre suintent d'une atmosphère dépressive.
Il m'est très difficile de donner un avis concret sur cet album, comme sur les trois autres de la collection "on verra bien..." des Rêveurs. Lisez-le, c'est ce que je peux vous souhaiter de mieux, tout simplement.
Dites à quelqu'un que vous ne connaissez pas Gaston Lagaffe et vous aurez une de ces trois réactions :
-"Tu te fous de ma gueule ?"
-"QUOI ?!? Tu connais pas ?"
-"Ouaaaaaaaaaah le nul ! Il connait pas Gaston !!!"
Il faut dire que Franquin dans cette BD a donné naissance à personnage que l'on est pas prêt d'oublier : fainéant, maladroit, véritable phénomène de foire... Gaston est un des meilleurs personnage que je connaisse. Qui ne se tordrait pas de rire en le voyant cuisiner sa fameuse morue aux fraises, bricoler des machines aussi inutileS les unes que les autres? Sans oublier la mouette rieuse, le chat, son affreux cactus, l'agent Longtarin et Prunelle !
Quand je l'ai vu, j'ai tout de suite pris cette BD ! Le titre m'a attiré car j'adore l'héroïc fantasy... Les magiciens et le reste ça me passionne... La couverture était aussi très alléchante : le dessin est magnifique. Mais je dois avouer que les dessins à l'intérieur sont beaucoup moins réussis... Néanmoins, l'histoire est originale et prenante... J'ai hésité à conseiller l'achat car je pense qu'il vaut mieux le louer.
Pour un premier album, moi je dis chapeau. C'est très réussi que ce soit sur le plan du dessin avec un style un peu gribouillé que sur le plan du scénario. C'est l'histoire d'un canard jazzman à fond dans sa passion, et du coup sa femme se barre avec un richard de chat. Il va alors décider de changer de vie et essayer d'oublier.
Ce que j'ai trouvé amusant, c'est la représentation des personnages "animalisés" qui, si elle n'est pas nouvelle en bd, n'est pas toujours traitée pareillement. Les personnages sont en effet plus ou moins humanisés. Betty apparaît plus comme une femme avec quelques attributs d'un canard alors que Rice c'est l'inverse, c'est plus un canard habillé à la Donald Duck qu'un homme.
L'album contient également quelques trouvailles sur le plan graphique, des trucs bien vus par l'auteur mélangeant le réel et l'irréel comme quand Rice veut chasser les images de Betty. On les voit voleter autour de lui telles des feuilles mortes.
Franchement un album qui vaut le détour, et je ne regrette pas que plusieurs en aient fait la pub sur ce site.
Je mets un 5 pour les 2 premiers tomes, qui sont indispensables pour tout amateur de SF et d'anticipation, le troisième n'étant pas aussi prenant et sent l'essoufflement.
Le dessin peut paraître rebutant mais colle en fait très bien à ce monde froid et désolé.
Les similitudes avec les romans de GJ Arnaud (La compagnie des glaces) sont frappantes et nombreuses, et on se prend à imaginer "le Transperceneige" comme un bon commencement avant d'attaquer les livres...
En résumé : un classique!
J'ai acheté le tome 1 du Retour à la Terre parce qu'à lire les 2 premières planches, je me suis dit : "c'est exactement moi, ça !".
Et effectivement, tout le long de l'album, je me suis reconnu et j'ai rigolé sur la plupart des gags. C'est frais, c'est sympa, c'est... jeune.
Difficile de décrire ce qu'on aime dans un style d'humour si ce n'est qu'on s'y sent bien quand on le lit et qu'on en rigole.
Très sympa, donc.
Et puis voilà, je viens de lire le tome 2. Après quelques planches où le rire avait du mal à venir, j'ai ensuite adoré à nouveau le reste, éclatant de rire bien souvent. C'est juste, frais, véridique, super sympa : drôle.
J'aime.
Quelle bel album !
Je ne sais pas ce qui me plait le plus dans Sandman ? L'imagination débridée de Gaiman ? Son talent littéraire ? Le fait que des personnages si puissants puissent être si attachants ? Ou l'incroyable diversité graphique, toujours si finement adaptée au scénario...
. Les histoires de Death et de "Destruction" sont illustrées de manière très classique mais qui correspond parfaitement à notre époque actuelle, où elles se déroulent. Celle de Death est très poétique, mystérieuse...
. "Desire"... J'ai été agréablement surprise... Moi qui suis loin d'être fan du dessin de Manara, je l'ai trouvé parfait. Quand à l'histoire... C'est un vrai bijou de poésie et de finesse...
. Dream... Une merveille ! Des couleurs douces et brumeuses pour une atmosphère onirique, irréelle, une ambiance de rêverie...
. "Despair"... Il ne s'agit pas vraiment de bande dessinée, mais plutôt de petites nouvelles, et de réfléxions inllustrées... Si je suis passée à côté du message pour une ou deux d'entre elles, j'ai trouvé la majorité réellement poignante.
. "Delirium"... Là, je dois avouer avoir eu quelques soucis pour comprendre l'intrigue et, même après coût, je suis à peu près certaine d'avoir raté quelque chose... N'étant pas une grande fan d'art moderne et d'atmosphères psychédéliques, cette histoire ne m'a pas tellement touchée.
. "Destiny"... Cette histoire a un rôle purement conclusif et le joue bien... Rien d'exceptionnel mais un dessin très épuré que l'on n'attendait pas forcément, et qui se révèle parfait.
Bref, cet album est indispensable pour tous les fans de Sandman... Quand aux autres, ils ne manqueront pas de l'apprécier pour lui-même... Et il devrait leur donner envie de découvrir la série...
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Saint-Exupéry - Le dernier vol
En 12 minutes, la vie du grand homme est savamment mixée par un autre grand homme, peut-être le seul à pouvoir faire ça. Les méandres de la mémoire sont bien rendus, entre hallucinations et retour à la raison, Pratt nous entraîne et nous n'avons plus qu'à nous laisser faire. Un hymne au rêve, à la passion, un véritable hommage. Magnifique.
Maus
Que dire du theme de cette BD. Personnellement je ne connais pas d'autre oeuvre parlant de cette vision de la guerre. Et là, il faut avouer que c'est une réussite. C'est un bienfait d'utiliser cet art pour faire passer ce message et il me semble que tout un chacun devrait lire cette oeuvre. L'histoire, très forte de par son fait historique et par le vécu qui transparaît tout au long du livre est mise en valeur par l'aspect de cet homme à la fin de sa vie. Le contraste qui s'installe poste d'emblée le problème de l'impact de la guerre sur une personnalité mais plus encore le problème de la nature profonde de l'homme. De ce point de vue là, le message passe c'est sûr. Par contre son aspect purement fidèle au récit peut être vu comme avantage ou inconvénient. Personnellement je le ressens moins subtil qu'un Deogratias par exemple. Le dessin quant à lui me laisse peu enthousiaste. Il reste assez terne et pas très joli. Au final, j'ai beaucoup aimé et je l'ai vraiment lu avec plaisir mais je n'y vois pas l'une de mes BD préférées. Plutôt une sorte de passage obligé. Un petit 4.
On fera avec
"On n'aime pas partager. On se garde nos trésors pour nous, pas forcément par méchanceté. Mais plutôt parceq u'on pense que ce que l'on donne ne va pas être compris. Cette prétention nous contraint à blesser ceux qui nous aiment... Et puis quand on se rend compte du trop plein d'amour qui nous constipe, il est souvent trop tard." Tout à fait, JBT900, on peut le dire : Larcenet est paranoïaque, à la limite du malaise, parfois. C'est du moins ce que nous apprend ce livre, le plus noir (encore que..) de la collection. Mais l'auteur ne veut justement pas s'en cacher, et parvient une fois de plus à faire passer des messages clairs, par le biais de strips d'une page (une fois n'est pas coutume), dont les chutes, très noires, me rappellent parfois les ruminations de LD' (à lire aussi, même si au final c'est moins bon, moins construit). Le dessin est moins sombre et gras que dans les autres albums de la collection, pour mieux se plier aux contraintes de la création des différentes strips. Parfois complètement paradoxal avec le thème abordé, pour mieux choquer ou faire réfléchir, mais parfois aussi cruellement réaliste, non pas dans le trait, mais dans la représentation des idées traitées par l'auteur, il est de toute façon en accord parfait, une fois de plus, avec le récit beaucoup plus abstrait, moins proche de la vie en temps que telle de l'auteur. Une claque de plus pour un Larcenet "au pire de sa forme", il faut bien le dire.
Dallas Cowboy
Larcenet noir serré, sans crème... Dallas Cowboy, c'est la vie de Manu, des yeux de Manu, et durant une période très sombre de son existence. Alors bien sûr, les remises en question se suivent au fil des pages, alors que le constat d'une existence de souffrance s'offre à nous. C'est incroyable ce que cet auteur arrive à suggerer et a faire passer comme émotions par sa narration et son trait hors du commun. Bien loin de ses productions à succès telles que Bill Baroud ou très récemment "Van Gogh", Larcenet nous fait découvrir ses pensées nocturnes, son enfance mal vécue, ses tourments, sans jamais en faire trop, sans vouloir à tout prix exposer ses tripes. Entre autres, un thème qui lui est cher est évoqué ici, et dont il fera un album quelques temps plus tard : Le service militaire, abrutissement de masse, qui l'a marqué mais qui a aussi forgé sa personnalité, sa psychologie, comme il l'explique très bien lui-même. Le dessin est vraiment très noir et souligne par la même le récit de la meilleure des façons. Le trait, gras, permet l'expression d'un mal-être limite cosmique tant les différentes pages du livre suintent d'une atmosphère dépressive. Il m'est très difficile de donner un avis concret sur cet album, comme sur les trois autres de la collection "on verra bien..." des Rêveurs. Lisez-le, c'est ce que je peux vous souhaiter de mieux, tout simplement.
Gaston Lagaffe
Dites à quelqu'un que vous ne connaissez pas Gaston Lagaffe et vous aurez une de ces trois réactions : -"Tu te fous de ma gueule ?" -"QUOI ?!? Tu connais pas ?" -"Ouaaaaaaaaaah le nul ! Il connait pas Gaston !!!" Il faut dire que Franquin dans cette BD a donné naissance à personnage que l'on est pas prêt d'oublier : fainéant, maladroit, véritable phénomène de foire... Gaston est un des meilleurs personnage que je connaisse. Qui ne se tordrait pas de rire en le voyant cuisiner sa fameuse morue aux fraises, bricoler des machines aussi inutileS les unes que les autres? Sans oublier la mouette rieuse, le chat, son affreux cactus, l'agent Longtarin et Prunelle !
Le Jour des Magiciens
Quand je l'ai vu, j'ai tout de suite pris cette BD ! Le titre m'a attiré car j'adore l'héroïc fantasy... Les magiciens et le reste ça me passionne... La couverture était aussi très alléchante : le dessin est magnifique. Mais je dois avouer que les dessins à l'intérieur sont beaucoup moins réussis... Néanmoins, l'histoire est originale et prenante... J'ai hésité à conseiller l'achat car je pense qu'il vaut mieux le louer.
Betty Blues
Pour un premier album, moi je dis chapeau. C'est très réussi que ce soit sur le plan du dessin avec un style un peu gribouillé que sur le plan du scénario. C'est l'histoire d'un canard jazzman à fond dans sa passion, et du coup sa femme se barre avec un richard de chat. Il va alors décider de changer de vie et essayer d'oublier. Ce que j'ai trouvé amusant, c'est la représentation des personnages "animalisés" qui, si elle n'est pas nouvelle en bd, n'est pas toujours traitée pareillement. Les personnages sont en effet plus ou moins humanisés. Betty apparaît plus comme une femme avec quelques attributs d'un canard alors que Rice c'est l'inverse, c'est plus un canard habillé à la Donald Duck qu'un homme. L'album contient également quelques trouvailles sur le plan graphique, des trucs bien vus par l'auteur mélangeant le réel et l'irréel comme quand Rice veut chasser les images de Betty. On les voit voleter autour de lui telles des feuilles mortes. Franchement un album qui vaut le détour, et je ne regrette pas que plusieurs en aient fait la pub sur ce site.
Le Transperceneige
Je mets un 5 pour les 2 premiers tomes, qui sont indispensables pour tout amateur de SF et d'anticipation, le troisième n'étant pas aussi prenant et sent l'essoufflement. Le dessin peut paraître rebutant mais colle en fait très bien à ce monde froid et désolé. Les similitudes avec les romans de GJ Arnaud (La compagnie des glaces) sont frappantes et nombreuses, et on se prend à imaginer "le Transperceneige" comme un bon commencement avant d'attaquer les livres... En résumé : un classique!
Le retour à la terre
J'ai acheté le tome 1 du Retour à la Terre parce qu'à lire les 2 premières planches, je me suis dit : "c'est exactement moi, ça !". Et effectivement, tout le long de l'album, je me suis reconnu et j'ai rigolé sur la plupart des gags. C'est frais, c'est sympa, c'est... jeune. Difficile de décrire ce qu'on aime dans un style d'humour si ce n'est qu'on s'y sent bien quand on le lit et qu'on en rigole. Très sympa, donc. Et puis voilà, je viens de lire le tome 2. Après quelques planches où le rire avait du mal à venir, j'ai ensuite adoré à nouveau le reste, éclatant de rire bien souvent. C'est juste, frais, véridique, super sympa : drôle. J'aime.
Sandman - Nuits Éternelles
Quelle bel album ! Je ne sais pas ce qui me plait le plus dans Sandman ? L'imagination débridée de Gaiman ? Son talent littéraire ? Le fait que des personnages si puissants puissent être si attachants ? Ou l'incroyable diversité graphique, toujours si finement adaptée au scénario... . Les histoires de Death et de "Destruction" sont illustrées de manière très classique mais qui correspond parfaitement à notre époque actuelle, où elles se déroulent. Celle de Death est très poétique, mystérieuse... . "Desire"... J'ai été agréablement surprise... Moi qui suis loin d'être fan du dessin de Manara, je l'ai trouvé parfait. Quand à l'histoire... C'est un vrai bijou de poésie et de finesse... . Dream... Une merveille ! Des couleurs douces et brumeuses pour une atmosphère onirique, irréelle, une ambiance de rêverie... . "Despair"... Il ne s'agit pas vraiment de bande dessinée, mais plutôt de petites nouvelles, et de réfléxions inllustrées... Si je suis passée à côté du message pour une ou deux d'entre elles, j'ai trouvé la majorité réellement poignante. . "Delirium"... Là, je dois avouer avoir eu quelques soucis pour comprendre l'intrigue et, même après coût, je suis à peu près certaine d'avoir raté quelque chose... N'étant pas une grande fan d'art moderne et d'atmosphères psychédéliques, cette histoire ne m'a pas tellement touchée. . "Destiny"... Cette histoire a un rôle purement conclusif et le joue bien... Rien d'exceptionnel mais un dessin très épuré que l'on n'attendait pas forcément, et qui se révèle parfait. Bref, cet album est indispensable pour tous les fans de Sandman... Quand aux autres, ils ne manqueront pas de l'apprécier pour lui-même... Et il devrait leur donner envie de découvrir la série...