Sandman - death

Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 4 avis)

"Et si la mort n'était pas cette horrible faucheuse ? Si elle était belle, séduisante, qu'elle se maquillait et portait des jeans ? Seriez-vous prêt, alors, comme le jeune et désabusé Sexton Furnival, à partager une journée avec elle ?"


Auteurs britanniques DC Comics La Mort Neil Gaiman Néo Gothique Sandman Vertigo

Intro sur "Mad Hetty", vieille femme à l'allure de clocharde qui se révèle un peu sorcière. Présentation de Sexton Furnival, que l'on suivra tout au long de l'histoire. Apparition d'une jeune femme souriante... Sexton est mis à la porte de sa chambre par sa mère décidée à faire le grand nettoyage de printemps. Désabusé et quelque peu suicidaire, il fait la rencontre d'une jeune femme qui lui vient en aide et avec qui il va passer toute la journée. De rencontres en rencontres, Sexton va apprendre à voir les choses d'une autre façon. Sa journée parmis les vivants terminée, la mort s'en retourne, heureuse. Sexton se retrouve seul sans vraiment comprendre mais n'est plus aussi solitaire. La vieille Hetty retrouve son coeur...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1997
Statut histoire One shot (Intégrale Urban Comics des 2 tomes originaux) 1 tome paru

Couverture de la série Sandman - death © Urban Comics 1997
Les notes
Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 4 avis)
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10/07/2003 | REZO Cali
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Par Solo
Note: 3/5
L'avatar du posteur Solo

Je découvre l'univers de Sandman à travers cette lecture. Je voulais acheter le volume 1 mais il était en rupture de stock. Le libraire m'a alors proposé de démarrer avec Death. Au vu de la date des précédents avis, je suis le premier à commenter la réédition réalisée par Urban Comics. Le contenu est très bien fourni. Non seulement cela vient compiler les différentes nouvelles publiées sur Death, mais on trouve aussi une trentaine d'illustrations du personnage en fin de livre et dessinée par des artistes différents, ainsi qu'une communication de prévention sur le SIDA au format BD et Dave McKean au crayon (qui reprend son style dans Cages). Sur ce dernier, je veux contrer un précédent avis qui critique le ton bien-pensant... Pour moi il n'y a pas à s'attarder sur la métaphysique du contenu, c'est juste une vulgarisation de ce qu'est le SIDA et de savoir comment éviter de choper le VIH, virus encore méconnu à l'époque et bourré d'idées reçues. Remis dans son contexte, je penche plutôt à dire que la comm' a pu être d'utilité publique. C'est un peu comme si on trouvait bien-pensant de dire que le top c'est de "manger au moins 5 fruits et légumes par jour". Bah oui, c'est vraiment bien de faire ça, point barre. Bref ce qui m'intéresse, ce sont les histoires de Death. Et à ce niveau, je sors de ma lecture relativement satisfait. J'avais beaucoup d'attente, trop je pense. Des avis que je lisais sur la saga Sandman, j'imaginais tomber dans un univers onirique, construit comme un puzzle où le lecteur est amené à imaginer et à interpréter les choses de lui-même car le déroulé ne serait pas linéaire, loin s'en faut. En réalité, l'onirisme n'est pas trop présent et la linéarité est de mise. Il n'y a pas beaucoup d'audaces graphiques. Quant aux dessins, en soi l'ensemble m'a plu, reste le souci de préférence donnée à un dessinateur plutôt qu'à un autre au gré des chapitres. Côté scénario, là encore ça dépend des histoires. Plus la problématique liée à la Mort était ancrée dans le récit, plus ça me plaisait. Ainsi j'ai vraiment aimé les 3 chapitres de "La vie a un prix" (et ses graphismes!), par contre le récit suivant, "Une vie de rêve", m'a paru trop simpliste. Enfin, sur les 3 nouvelles racontées à la fin, je retiendrai la simplicité de "Un conte d'hiver", mais La Roue et "La Mort et Venise" ne m'ont pas emballé outre mesure. Il est bien agréable de lire un point de vue sur la mort à travers sa personnification. Death est intéressante tout du long, elle est centrale en même temps qu'elle ne fait qu'accompagner les individus vivant sur le fil du rasoir. Elle porte les dialogues avec médiation et sait réconforter tout en étant réaliste. Elle précise la fatalité de son éternel travail. Mais sur fond de destin inéluctable, elle n'hésite à faire retarder l'échéance, notamment lorsque les individus qu'elle rencontre sont en proie au doute et au suicide. Une approche intéressante. Une chose dommage tout de même, le livre précise que La Mort se rend sur Terre une fois tous les cent ans. Or les histoires ne traduisent pas du tout ce principe, tout se passe au XXème siècle. J'aurais préféré ne pas lire cette phrase d'accroche sur le dos de couverture. Une entrée en matière peu convaincante par rapport à mes attentes. A priori, le livre ne reflète pas vraiment l'univers de Sandman. Et les avis de Ro m'ont de toute façon convaincu de continuer à découvrir cette saga, alors je garde l'espoir plein et me dit que j'avais là le moins bon pour commencer.

01/03/2023 (modifier)

Je termine le premier tome de ‘Death’. J’ai dû me forcer… Il y a peu de chance que je lise la suite ! Le point de départ du premier opus est la rencontre entre Sexton, un adolescent transpirant le mal être, et Didi, une jolie jeune femme au look gothique. Sexton s’interroge rapidement sur l’état mental de cette dernière, qui soutient, le plus naturellement du monde, qu’elle n’est autre que la Mort personnifiée. Si le premier chapitre éveille quelqu'intérêt, l’ennui survient malheureusement dès le deuxième pour s’installer jusqu’au terme du troisième. Le personnage de Death apparaît à l’origine dans Sandman. Dans la mesure où je n’ai pas lu cette série (je comptais y remédier prochainement, mais, là, je suis un peu refroidi…), les mésaventures de la jeune femme – relativement attachante du reste – ne m’ont pas vraiment passionné. Par ailleurs, je n’ai pas du tout goûté la poésie et la profondeur que certains semblent avoir trouvées à ce récit. Heureusement que le dessin est de bonne facture et relève quelque peu le niveau ! Le dernier segment de ce premier tome consiste en un discours paternaliste de Death relatif à la prévention contre le SIDA. La demoiselle nous met ainsi en garde : « Ne faites pas l’amour sous l’empire de l’alcool ou de la drogue. Votre sens des responsabilités étant diminué, vous feriez n’importe quoi. Planifiez à l’avance. » Cela peut certes se révéler instructif si l’on a douze ans, mais, personnellement, je ne m’attendais pas à un cours d’éducation sexuelle en choisissant ce comic book… Bref, à réserver aux fans de Sandman (et à ceux qui ne veulent pas mourir du SIDA…)

26/04/2010 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Voilà un album qui devrait plaire aux fans de Sandman, enfin au moins leur plaire un peu. J'étais content de retrouver le personnage de Death et cette BD m'a permis d'en apprendre un peu plus sur elle. Maintenant, concernant l'album en lui-même, le dessin n'est pas mauvais mais je trouve les couleurs trop sombres. Le tout ressort de manière un peu trop noire et je trouve que malgré le personnage de la série, cela ne servait à rien de donner ce rendu aussi sombre, d'autant que finalement l'histoire est assez gaie : elle se termine sur une note d'espoir et d'amour de la vie qui contraste un peu avec Death (même si justement c'est elle qui amène cet amour de la vie, c'est elle qui est à double face, appliquant son devoir sans sourciller, tout en étant un peu folle et aimant la vie et les gens). Mais à part ça, je dirais que l'histoire n'est pas exceptionnelle, voire un poil ennuyeuse par moment. Aucune grande révélation, aucune véritable émotion, juste une tranche de la "vie de Death" et des gens qu'elle a rencontrés ce jour-là, une toute petite aventure quand on résume l'album... Mais bon, ça se lit bien.

28/03/2004 (modifier)
Par REZO Cali
Note: 4/5

Une histoire plus profonde à la seconde lecture que de prime abord. Les personnages sont touchants, émouvants et humains, même pour les plus innatendus. Le scénario touche par son bel humanisme et l'on ressort de la lecture plus optimiste que jamais...

10/07/2003 (modifier)