Encore une histoire de vampires ?
Ah ben merde, elle est sympa celle-là ! C'est même du très bon. Se faire servir une BD par Trillo et Risso est toujours (enfin disons souvent) agréable. En 4 tomes, ils bouclent et emballent une histoire de vampires (un peu à rallonge, certes), mais franchement classe, qui rappelle d'ailleurs un peu les romans d'Anne Rice, dans la manière de traverser les époques.
J'accroche beaucoup au tandem Trillo/Risso, le 1er que j'avais lu, Video noire, m'avait beaucoup plu et j'ai embrayé sur cette série en toute confiance.
A découvrir.
Une très belle BD, qui aurait bien sa place dans la collection Aire Libre des éditions Dupuis.
L’histoire n’est pas exceptionnelle, mais suffisamment intéressante et touchante pour nous captiver de la première à la dernière page. La révélation finale m’a vraiment surpris, et aborde un thème finalement assez rare en BD : jusqu’où irait-on pour l’amour de son enfant ?
Le dessin est très joli, et les couleurs vraiment superbes. Le “petit village typiquement français” est superbement représenté… Le style ressemble à celui de Gibrat je trouve…
Bref, pas la BD du siècle, mais si le genre Roman Graphique vous plait, je pense que vous pouvez investir dans ce très beau one-shot.
Des souvenirs de guerre, vous me direz, c'est bien gentil mais Papy me raconte la même chose à chaque fois que je vais le voir, et les films américains me montrent suffisement de gros plans pour que je connaisse bien l'épisode.
Mais cette fois, à travers des bouts de souvenirs, non pas de guerre, mais d'expériences, de tranches de vie pendant la guerre, Alan nous prouve qu'avant tout les soldats sont des hommes, avec des souvenirs, des regrets, des envies et des peurs.
C'est beau, c'est bien raconté, c'est touchant.
Le style de Guibert est particulièrement bien choisi et renforce cette impression que l'on entre dans la vie intime d'Alan, dans sa tête, qu'on voit à travers ses yeux.
Gaaaa ! c'est bien !
Ok, c'est pas forcément très beau, enfin pas du goût de tout le monde, mais perso, j'aime beaucoup le style.
J'attendais l'album avec impatience, mais je ne m'attendais à rien, et j'ai été agréablement surprise.
L'histoire est prenante, et la réaction des personnages après leur expérience traumatisante est assez inattendue. C'est un épisode que je ne connais pas, mais la réaction de Voltaire est particulièrement touchante... et juste ! Finalement, au bout de ce 1er tome, la grippe en question n'est pratiquement pas abordée, elle est le prétexte pour montrer les réactions des colons (qui passent franchement pour des cons).
Vivement la suite !
Culte ! Sans hésiter ! Ce batracien-là ne m'a pas lâché, du début à la fin, je suis restée scotchée à ses basques avec un plaisir évident.
C'est drôle, inventif (sauf la grenouille transformée en prince, celle-là, on me la sert depuis que je suis petite :) ), bien traité,
C'est beau, tout est fait en finesse, les personnages, les animaux, les "monstres", les décors...
Les deux cycles se complètent à merveille, d'ailleurs, j'ai rarement vu un rebondissement aussi crédible, aussi "juste". Le 2e, plus long, permet à l'histoire de s'étoffer un peu plus que dans le 1er, et donne lieu à des scènes inoubliables.
C'est l'une des rares BD que je relis souvent, avec toujours le même plaisir.
Aaah, des comme ça, j'en veux tous les jours !
Ouais ! Ca c'est du culte ! Comme quoi, pas besoin que la BD ait plus de 50 ans et que l'auteur soit mort pour accéder au statut de Culte (comme c'est le cas pour un peintre, bien souvent).
Les histoires sont souvent agréables (sauf "vacances de printemps", pas trop aimé), bien écrites, rythmées. Le ton est ironique, caustique, parfois grinçant, toujours drôle, et sans vulgarité (ou si peu, si l'on exclut Richard, mon personnage préféré).
Le dessin est évidemment allégé, c'est du Trondheim, mais cet homme-là sait dessiner, si vous ne me croyez pas, faites attention aux mimiques, les visages sont déconcertants.
Ooooh ! Mais dites donc ! c'est vachement beau !
Une histoire originale, rythmée, agréable. C'est complètement décalé...
Une mise en scène par un dessinateur de talent qui a su utiliser les bonnes couleurs (sable, ocre, qui rappellent le thème).
Un petit chef d'oeuvre !
Magnifiques albums que ceux réalisés par Béatrice Tillier. Elle nous jette à la figure un univers à la fois étincelant et à feu et à sang. D'ailleurs, ça me rappelle une scène de Blade Runner, chez Sebastian, avec ses automates.
L'histoire est touchante, très belle, un savant mélange de mélancolie, de poésie et de violence.
Par contre, j'ai été franchement déçue par le tome 3 : l'histoire n'est pas au niveau des précedentes, et le dessin, qui se veut fidèle au trait de Tillier pour ne pas déboussoler les lecteurs, n'est finalement qu'une bien pâle copie.
Etrange BD que Face de Lune. Sorti de nulle part, accompagné de personnages pour le moins bizarre, évoluant dans un monde de dictature (la dictature de l'Oeuf, faut-il y voir un symbole ?), le bienheureux idiot traverse tout sans en être affecté, mais en affectant ce qui l'entoure.
Etrange BD, donc, car on ne sait pas quoi en penser. Pour ma part, l'impression générale est bonne, j'ai beaucoup aimé. Les dessins sont réussis, les couleurs sont belles et rendent l'atmosphère "joyeuse" malgré le ton plutôt dramatique.
Et l'histoire, qu'en est-il ? Eh bien, je n'en sais rien. De toute évidence, il s'agit de traiter d'une dictature et de croyances si lointaines et détournées qu'elles ne correspondent plus à rien. Autrement dit, on ne sait pas trop où Jodo veut en venir, et on ne le saura qu'à la sortie du (des ?) dernier album.
En attendant, ça reste une bonne série.
Crimson est la seconde série de Ramos. Dédiée à un plus large public (si vous trouvez cette série glauque, jetez un oeil à DV8, vous m'en direz des nouvelles), elle présente des qualités qui la place au-dessus du lot de la production de Comics :
Graphisme : A l'époque Crimson était un véritable ovni de par son dessin très stylisé. Il est à noter que depuis, le "style" Ramos a fait école et de nombreux clones sont apparus sans pour autant égaler le maître.
Scénario : Depuis sa première série (DV8) jusqu'à sa dernière hors du giron de Marvel (Out There), Ramos a fait montre d'un réel désir de sortir le Comics de son carcan habituel, pour nous dépeindre une réalité souvent sombre mais toujours avec l'idée d'une possible rédemption. Crimson ne déroge pas à cette règle et l'on assiste au parcours initiatique d'un "Vampire malgré lui", qui n'a rien demandé à personne mais va se retrouver au beau milieu d'une guerre dont il est la clé.
Comme je l'ai signalé plus haut, cette série sort des lieux communs chers à tout fan de comics. Ici pas vraiment de bons ni de réels méchants, car tous ont des raisons légitimes de commettre leurs actes. Ainsi même si le héros est de prime abord sympathique, il n'en reste pas moins un vampire prompt à se transformer en bête sauvage, et il en est de même pour tous les protagonistes de l'histoire. Tous sont prêts à aller jusqu'au bout de leurs idées.
Au final, j'ai beaucoup aimé cette série pour son originalité de ton, même si je trouve que l'auteur, sans doute pour des raisons commerciales, a édulcoré son approche (je vous enjoins à lire DV8 pour vous en convaincre).
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Je suis un vampire
Encore une histoire de vampires ? Ah ben merde, elle est sympa celle-là ! C'est même du très bon. Se faire servir une BD par Trillo et Risso est toujours (enfin disons souvent) agréable. En 4 tomes, ils bouclent et emballent une histoire de vampires (un peu à rallonge, certes), mais franchement classe, qui rappelle d'ailleurs un peu les romans d'Anne Rice, dans la manière de traverser les époques. J'accroche beaucoup au tandem Trillo/Risso, le 1er que j'avais lu, Video noire, m'avait beaucoup plu et j'ai embrayé sur cette série en toute confiance. A découvrir.
Lie-de-vin
Une très belle BD, qui aurait bien sa place dans la collection Aire Libre des éditions Dupuis. L’histoire n’est pas exceptionnelle, mais suffisamment intéressante et touchante pour nous captiver de la première à la dernière page. La révélation finale m’a vraiment surpris, et aborde un thème finalement assez rare en BD : jusqu’où irait-on pour l’amour de son enfant ? Le dessin est très joli, et les couleurs vraiment superbes. Le “petit village typiquement français” est superbement représenté… Le style ressemble à celui de Gibrat je trouve… Bref, pas la BD du siècle, mais si le genre Roman Graphique vous plait, je pense que vous pouvez investir dans ce très beau one-shot.
La guerre d'Alan
Des souvenirs de guerre, vous me direz, c'est bien gentil mais Papy me raconte la même chose à chaque fois que je vais le voir, et les films américains me montrent suffisement de gros plans pour que je connaisse bien l'épisode. Mais cette fois, à travers des bouts de souvenirs, non pas de guerre, mais d'expériences, de tranches de vie pendant la guerre, Alan nous prouve qu'avant tout les soldats sont des hommes, avec des souvenirs, des regrets, des envies et des peurs. C'est beau, c'est bien raconté, c'est touchant. Le style de Guibert est particulièrement bien choisi et renforce cette impression que l'on entre dans la vie intime d'Alan, dans sa tête, qu'on voit à travers ses yeux.
La Grippe Coloniale
Gaaaa ! c'est bien ! Ok, c'est pas forcément très beau, enfin pas du goût de tout le monde, mais perso, j'aime beaucoup le style. J'attendais l'album avec impatience, mais je ne m'attendais à rien, et j'ai été agréablement surprise. L'histoire est prenante, et la réaction des personnages après leur expérience traumatisante est assez inattendue. C'est un épisode que je ne connais pas, mais la réaction de Voltaire est particulièrement touchante... et juste ! Finalement, au bout de ce 1er tome, la grippe en question n'est pratiquement pas abordée, elle est le prétexte pour montrer les réactions des colons (qui passent franchement pour des cons). Vivement la suite !
Garulfo
Culte ! Sans hésiter ! Ce batracien-là ne m'a pas lâché, du début à la fin, je suis restée scotchée à ses basques avec un plaisir évident. C'est drôle, inventif (sauf la grenouille transformée en prince, celle-là, on me la sert depuis que je suis petite :) ), bien traité, C'est beau, tout est fait en finesse, les personnages, les animaux, les "monstres", les décors... Les deux cycles se complètent à merveille, d'ailleurs, j'ai rarement vu un rebondissement aussi crédible, aussi "juste". Le 2e, plus long, permet à l'histoire de s'étoffer un peu plus que dans le 1er, et donne lieu à des scènes inoubliables. C'est l'une des rares BD que je relis souvent, avec toujours le même plaisir. Aaah, des comme ça, j'en veux tous les jours !
Les Formidables Aventures de Lapinot
Ouais ! Ca c'est du culte ! Comme quoi, pas besoin que la BD ait plus de 50 ans et que l'auteur soit mort pour accéder au statut de Culte (comme c'est le cas pour un peintre, bien souvent). Les histoires sont souvent agréables (sauf "vacances de printemps", pas trop aimé), bien écrites, rythmées. Le ton est ironique, caustique, parfois grinçant, toujours drôle, et sans vulgarité (ou si peu, si l'on exclut Richard, mon personnage préféré). Le dessin est évidemment allégé, c'est du Trondheim, mais cet homme-là sait dessiner, si vous ne me croyez pas, faites attention aux mimiques, les visages sont déconcertants.
La fille du professeur
Ooooh ! Mais dites donc ! c'est vachement beau ! Une histoire originale, rythmée, agréable. C'est complètement décalé... Une mise en scène par un dessinateur de talent qui a su utiliser les bonnes couleurs (sable, ocre, qui rappellent le thème). Un petit chef d'oeuvre !
Fée et tendres Automates
Magnifiques albums que ceux réalisés par Béatrice Tillier. Elle nous jette à la figure un univers à la fois étincelant et à feu et à sang. D'ailleurs, ça me rappelle une scène de Blade Runner, chez Sebastian, avec ses automates. L'histoire est touchante, très belle, un savant mélange de mélancolie, de poésie et de violence. Par contre, j'ai été franchement déçue par le tome 3 : l'histoire n'est pas au niveau des précedentes, et le dessin, qui se veut fidèle au trait de Tillier pour ne pas déboussoler les lecteurs, n'est finalement qu'une bien pâle copie.
Face de Lune
Etrange BD que Face de Lune. Sorti de nulle part, accompagné de personnages pour le moins bizarre, évoluant dans un monde de dictature (la dictature de l'Oeuf, faut-il y voir un symbole ?), le bienheureux idiot traverse tout sans en être affecté, mais en affectant ce qui l'entoure. Etrange BD, donc, car on ne sait pas quoi en penser. Pour ma part, l'impression générale est bonne, j'ai beaucoup aimé. Les dessins sont réussis, les couleurs sont belles et rendent l'atmosphère "joyeuse" malgré le ton plutôt dramatique. Et l'histoire, qu'en est-il ? Eh bien, je n'en sais rien. De toute évidence, il s'agit de traiter d'une dictature et de croyances si lointaines et détournées qu'elles ne correspondent plus à rien. Autrement dit, on ne sait pas trop où Jodo veut en venir, et on ne le saura qu'à la sortie du (des ?) dernier album. En attendant, ça reste une bonne série.
Crimson
Crimson est la seconde série de Ramos. Dédiée à un plus large public (si vous trouvez cette série glauque, jetez un oeil à DV8, vous m'en direz des nouvelles), elle présente des qualités qui la place au-dessus du lot de la production de Comics : Graphisme : A l'époque Crimson était un véritable ovni de par son dessin très stylisé. Il est à noter que depuis, le "style" Ramos a fait école et de nombreux clones sont apparus sans pour autant égaler le maître. Scénario : Depuis sa première série (DV8) jusqu'à sa dernière hors du giron de Marvel (Out There), Ramos a fait montre d'un réel désir de sortir le Comics de son carcan habituel, pour nous dépeindre une réalité souvent sombre mais toujours avec l'idée d'une possible rédemption. Crimson ne déroge pas à cette règle et l'on assiste au parcours initiatique d'un "Vampire malgré lui", qui n'a rien demandé à personne mais va se retrouver au beau milieu d'une guerre dont il est la clé. Comme je l'ai signalé plus haut, cette série sort des lieux communs chers à tout fan de comics. Ici pas vraiment de bons ni de réels méchants, car tous ont des raisons légitimes de commettre leurs actes. Ainsi même si le héros est de prime abord sympathique, il n'en reste pas moins un vampire prompt à se transformer en bête sauvage, et il en est de même pour tous les protagonistes de l'histoire. Tous sont prêts à aller jusqu'au bout de leurs idées. Au final, j'ai beaucoup aimé cette série pour son originalité de ton, même si je trouve que l'auteur, sans doute pour des raisons commerciales, a édulcoré son approche (je vous enjoins à lire DV8 pour vous en convaincre).