Les derniers avis (36286 avis)

Par Domier
Note: 5/5
Couverture de la série Le phalanstère du bout du monde
Le phalanstère du bout du monde

Troublant !!! J'ai acheté cette BD suite à la lecture de vos avis, globalement très positifs, et merci bien!! Je m'attendais à une plongée dans le phalanstère de Fourier mais cette référence n'est qu'un prétexte. Prétexte à mon avis à une dénonciation des systèmes collectivistes qui ont une facheuse manie de se transformer en machine à broyer les individus... Mais aussi une interrogation : seules les circonstances font-elles de nous ce que nous sommes ? Papier, stylo : vous avez deux heures... Et le dessin ? C'est celui qu'il fallait à cette sombre histoire...

19/03/2003 (modifier)
Par garath
Note: 5/5
Couverture de la série Tommy Egg
Tommy Egg

Cette BD est tout simplement géniale. C'est peut-être celle qui m'a le plus marquée dans ma BDThèque. Pourtant, je suis tombé dessus par hasard (à l'occasion d'une dédicace). Il faut dire qu'au départ, le dessin ne me tentait pas vraiment (pas vraiment mon style, manque de décor,...). Cependant, à la lecture du tome 1, je me suis vu replonger dans mon enfance, en arrivant même à me retrouver dans la peau de Tommy pour certaines de ces idées... Et, au fil de l'album, j'ai commencé à apprécié le dessin, qui cadre vraiment bien avec l'ambiance créée par le scénario. A la fin de l'album, je me suis d'ailleurs surpris à recommencer la lecture, tellement cette BD m'avait envouté. Le tome 2 est de la même vaine. Mais en plus, on voit Tommy évoluer et une touche de fantastique pointe même son nez. L'histoire est prévue en trois tome, et je suis vraiment curieux de voir comment cela va évoluer... Pour finir, je voudrais juste dire qu'ECO est vraiment très sympa et fait de très belles dédicaces (bon, d'accord, ça ne sert pas vraiment de le savoir pour lire la BD, mais je tenais à le dire quand même à le dire :-) )

19/03/2003 (modifier)
Par ganhima
Note: 5/5
Couverture de la série L'Homme qui marche
L'Homme qui marche

L'homme qui marche... Ce n'est pas vraiment une histoire, un récit au sens conventionnel du terme... C'est plutôt un état d'esprit... C'est bizarre de me dire que je me retrouve un peu dans ce gars si simple et si heureux d'être simple... Pratiquement pas de dialogues, un dessin évocateur aux traits explicites, précis et soignés, une ambiance d'innocence légère, aérienne, fraiche... L'homme qui marche est un recueil de moments de joie et de bonheur...Un homme marche sous la pluie ou sous le soleil, seul ou parfois avec son chien,dans une ville ou une foret...Mais toujours en y prenant beaucoup de plaisir. En se fondant ainsi dans le paysage, il en absorbe l'essence, l'âme; et il devient, lui, détenteur d'un beau secret, celui qui rend heureux... L'homme qui marche, portrait d'une vie sans histoires, sans problèmes, un homme, sa femme, son chien...ils feraient presque couple modèle petit bourgeois...Oui, mais voilà...L'homme marche, rencontre des gens normaux (ou peut être pas...), découvre des endroits banals (ou peut être pas...), partage avec ces routes, ces chemins, ces trottoirs, ces sentiers une sorte de communion, d'ôde à à la vie contemplative, au mouvement, à la paix et au plaisir de se retrouver seul avec soi-même... Des scènes éloquentes dans leurs non-dits qui révèlent tellement de choses par le simple sourire d'un type ordinaire... L'homme qui marche, beaucoup devraient faire un bout de chemin avec lui...

18/03/2003 (modifier)
Par ganhima
Note: 4/5
Couverture de la série Lock
Lock

Une très bonne surprise !!! Cela faisait un moment que je n'avais pas lu de série fantastique aussi bien menée... Le scénario est vraiment consistant, l'histoire fondée sur des bases solides. Le monde de Lock est bien décrit, bien organisé, mais possède encore assez de mystères pour être attirant et terriblement intriguant !!! Le style de Valp est, au niveau des graphismes, anticonventionnel, personnel, original et vraiment réussi. Si je n'aime pas trop Noé (il est pas super beau...), Eve et Celestia sont charmantes et tous les autres personnages sont plutôt attachants (notamment Lux...). Ce qui est vraiment hallucinant et qui fait la force de cette série, ce sont les décors, les lieux et les paysages illuminés d'une mise en couleur exceptionnelle, le réveil de la statue, l'horloge de la vie, autant d'images qui à elles seules valent le détour... La suite, SVP :)

18/03/2003 (modifier)
Par Perle
Note: 4/5
Couverture de la série L'Epée de Cristal
L'Epée de Cristal

A la base, une idée vraiment bateau : l'heroïne (le bien) doit se battre contre le méchant (le mal) pour sauver le monde. Au final, une série palpitante, franchement originale, avec des héros aux personnalités bien trempées, de nombreuses surprises, et une fin inattendue. C'est une des séries qui m'a fait découvrir la bande dessinée "adulte". Je la conseille sans réserve !

18/03/2003 (modifier)
Par Perle
Note: 4/5
Couverture de la série Le Chat
Le Chat

Une des rares séries de gags que je peux lire et relire sans me lasser. C'est fin, percutant, bien trouvé... Bref, j'adore ! Des albums qu'il FAUT lire ! Quand à l'achat... Préférez quand même les best off, les autres comportant des gags un peu inégaux.

18/03/2003 (modifier)
Par JBT900
Note: 4/5
Couverture de la série Hicksville
Hicksville

Quelle BD hors normes! Le format (plus de 200 planches), les histoires qui se mêlent et avec elles les points de vue narratifs, mais aussi les références à la culture du comics font de Hicksville un pavé vraiment à part dans la production BD. J'avoue que les premières pages sont assez obscures, dans le sens qu'on ne sait vraiment pas vers où on s'embarque. Mais c'est le lot habituel de toutes les histoires recelant une partie de mystère. Là où l'auteur fait fort c'est qu'il parvient à tout de suite nous intéresser, à capter l'attention du lecteur et qu'il réussit à nous attirer vers les personnages qu'il s'amuse à mettre les uns en face des autres. Et pourtant ce n'était pas un pari facile au vu de la structure narrative de cette BD… Le fond de l'histoire est toute bête mais présenté de façon ingénieuse, mêlant narration standard et flash-back alternés avec des scènes de comics servant de support à l'histoire. Dylan Horrocks réalise une véritable prouesse technique sur le plan de la narration, c'est incontestablement le point fort de cette BD. C'est un exercice difficile dont il se sort avec plus que les honneurs. Plus on progresse, plus le mystère s'épaissit mais paradoxalement plus la lecture devient aisée, agréable. Deuxième point : Hicksville est une véritable déclaration d'amour de Dylan Horrocks pour le monde des comics. Comme dans toute histoire d'amour, il y a le côté positif, la passion, l'adoration avec des références par dizaines à des auteurs réels de comics; mais il y a aussi le côté obscur de l'amour passion et les interrogations que pose l'auteur au sujet de ce monde là : ses méthodes, ses histoires de création, de pognon, de talent… Et bien entendu si Dylan Horrocks choisit le sujet qu'il adore, le comics, cette histoire peut très facilement se transposer à n'importe quel autre univers créatif, ciné, bouquin, poésie, etc… Pas besoin d'être un fan inconditionnel de comics pour apprécier Hicskville donc, pour ma part qui suis un béotien en la matière, j'ai appris beaucoup de choses avec cette BD, par l'histoire mais aussi par le glossaire joint à la fin, qui donne les noms et de très brèves (mais utiles) informations sur tel ou tel grand auteur de comics des années 50, 60, ainsi que sur les héros (Hulk, le surfer d'argent, etc…) Parlons un peu du point "faible" de Hicksville, et encore c'est un bien grand mot, mais à côté du scénario excellent, le faible s'apparente à du bon/très bon… Je veux parler ici du dessin… C'est du noir et blanc, sans fioritures, sans faute de goût et qui colle très bien à l'ambiance vraiment à part de cette BD. Les dessins en eux-mêmes ne sont pas révolutionnaires, les visages sont quasiment tous les mêmes, femmes ou hommes, vieux ou jeunes. Le trait est parfois gras, parfois moins, c'est assez irrégulier et le moyen côtoie le très bon. Mais c'est un dessin qui colle très bien à l'histoire mais aussi au décor, au fond du récit, et du coup qui passe bien. Au final une BD très réussie, plus de 200 planches pendant lesquelles on n'a pas le temps de s'ennuyer. Une BD qui réussit admirablement bien ce patchwork narratif. Il n'y a pas qu'un seul niveau de lecture, il y en a bien plus et à vrai dire, deux jours après la lecture d'Hicskville je suis certain d'en trouver d'autres plus tard. Cette BD parlera aux amoureux de BD, de comics, d'histoire humaine mais aussi de tout lecteur nanti d'un minimum d'esprit créatif.

17/03/2003 (modifier)
Par Don Lope
Note: 4/5
Couverture de la série Sanctuaire
Sanctuaire

Dorison pond un scénario claustrophobique à souhait et c'est une vraie réussite. On est littéralement étouffé par l'angoisse que ressentent chacun des personnages; on sent parfaitement monter la folie parmis l'équipage. La touche de fantastique est ammenée peu à peu et apporte dès lors une autre dimension à cette histoire. Dorison et Bec jouent ici beaucoup dans le non-dit: beaucoup de choses sont suggérées ou se passent hors champs, évitant la facilité de la scène d'action explicite et renforçant le suspens. Môth est de plus une créature assez terrifiante et le troisième tome, qui porte son nom, ne décoit pas et clot magnifiquement la série. Malgré des couvertures absolument sublimes, j'ai vraiment du mal avec les dessins et surtout les couleurs. On a du mal à reconnaître les personnages au gré des péripéties et, même si tout ceci se passe à 1100 mètres de profondeur, tout est vraiment trop sombre, ça en devient pénible. Je ne sais pas si c'est la colorisation par ordinateur qui foire ou une réelle volonté des auteurs mais je ne suis pas persuadé de l'excellence de leur choix qui est sans doute très réaliste mais gache un peu le plaisir. Une excellente BD malgré cela avec un scénario rappelant Abyss, Alien et Prédator, mélant angoisse et folie latente des hommes à une touche fantastique. Une série quasi-culte selon moi. Ca ne m'étonnerait pas du tout que quelqu'un se décide à l'adapter au cinéma, ça s'y prête parfaitement.

17/03/2003 (modifier)
Par Don Lope
Note: 5/5
Couverture de la série Le combat ordinaire
Le combat ordinaire

Quoique l'histoire de Marco me touche, elle ne m'a pas confronté à mes propres interrogations. Pour répondre à JBT, à aucun moment je ne me suis dit "c'est moi là!". Je ne sais pas si je suis trop normal ou au contraire si je ne le suis pas assez mais je ne me retrouve pas dans les doutes et les angoisses de Marco, même si elles me touchent beaucoup. Après un tome 1, à juste titre unanimement reconnu, mais qui avait à mes yeux le défaut de présenter une fin aussi soudaine que "mal" amenée, le tome 2, chef d'oeuvre absolu et meilleure bande dessinée de l'année, efface cela et nous entraine dans les tourments de la vie d'un enfant des chantiers navals affrontant son passé et ses angoisses. D'une puissance et d'une pudeur rare, sans faux semblant ni égo mal placé, Manu Larcenet nous enchante et nous fait partager sa peine et ses peurs avec une justesse jamais atteinte en bande dessinée. Le trait a encore gagné en lisibilité et en simplicité. Ses personnages toujours aussi attachants et ses décors profitent d'une mise en couleur du frêrot impécable qui s'adapte comme un gant. Une très belle réussite graphique pour une série formidable en tout point.

17/03/2003 (modifier)
Par Don Lope
Note: 5/5
Couverture de la série Monsieur Noir
Monsieur Noir

Rahhh... J'ai adoré! La meilleure histoire de Dufaux (auteur à succès assez décrié semble t-il) que j'ai pu lire. Il sort une histoire tordue à souhait, dans un univers fantasmagorique des plus réussis ayant pour cadre un chateau en constante croissance et plante dans ce cadre incroyable une satire sociale, une lutte implacable pour le pouvoir sous fond de vengeance et parsemée de meurtres. Alors certes ça part dans tous les sens, il faut aimer l'absurde et l'humour noir pour apprécier ces deux tomes à leur juste valeur mais moi qui n'aime pas la nef des fous (dans le style histoire décousue), je ne me suis jamais senti perdu. Les personnages sont tous plus inquiétants et fous les uns que les autres: des jumeaux empoisoneurs en passant par le cuisinier leader de l'opposition Bohu (qui n'est pas sans rappeler Jean-Claude Dreyfus, boucher de Delicatessen), jusqu'à Lord Charleston qui manque de fusiller quelqu'un chaque matin. La galerie de personnages est impressionante et d'une richesse incroyable. Les dessins de Griffo vont du beau au sublime (cf l'image du chateau mise dans la galerie); la palette de couleur rappelle effectivement un peu Sambre (l'utilisation du rouge notamment) mais c'est le seul lien que j'y vois; on n'est pas vraiment dans le même style de dessin et Griffo ne me parait pas égaler Yslaire, sans bien sur démériter pour autant, loin de là. Je trouve de plus la fin dans les couloirs aux tableaux divinatoires tout à fait brillante. Je ne vois pas trop en quoi elle cadre mal avec le reste, elle accentue juste un peu plus le côté fantastique. Cette histoire de tableau m'a d'ailleurs rappelé Meurtre dans un jardin Anglais de Greenaway. Pas besoin de suite, tout est parfait comme ça.

17/03/2003 (modifier)