Un très bon album dont le script m'a, par moment, fait penser à "Pulp Fiction" (Quentin Tarantino) et "Suicide Kings" (Peter O'Fallon).
Après avoir scénarisé le cultissime "Tueur", Matz signe un polar noir d'excellente facture dont les personnages guère attachants possèdent tous des caractères bien trempés. Certes, jusqu'à présent, l'intrigue ne brille pas par son originalité, mais l'atmosphère générale du récit et une méthode narrative très efficace font que l'on se languit de connaître la suite. Si on ajoute qu'une bonne dose d’humour agrémente cette histoire, il est juste de dire que "Les Petits Poissons" semble être le premier tome d’une série prometteuse.
Le dessin classique et élégant de Colin Wilson confère à ses planches une ambiance sombre qui sied très bien à l'histoire. Les couleurs sont d'un bon niveau, même si l'informatique laisse transparaître un petit manque de chaleur.
Une belle réussite que je conseille vivement !
Avec "Des Lendemains Sans Nuages", Fabien Vehlmann nous livre un album découpé en nouvelles futuristes où l'ironie règne en maître.
Ce mode de narration est assez original puisque le fil conducteur l'histoire est constitué par les synopsis desdites nouvelles qui ne sont rien moins que les réalités futures vécues par l'un des personnages. En outre, chacune de ces histoires possède sa propre ambiance et nous projette dans un futur à la dérive pour mieux nous ramener au réel et à l'intrigue de fond.
Les dessins alternés de Bruno Gazzoti et Ralph Meyer sont sobres et bien mis en valeur par la colorisation tout au long du récit.
Au final, cet album sera un véritable plaisir pour les amateurs de de S-F (et les autres !) car nous avons là de la très bonne BD à lire et à relire.
Pour être honnête, j’ai été déçu par le tome 1. Caractère design irrégulier et histoire décousue sont les principaux défauts de ce premier tome. L’humour et des scènes de combat pas mal sont quand même là pour sauver les meubles mais bon. Alors allez vous demander pourquoi avoir mis 4/5. Et bien étant fan de l’animé, j’ai décidé d’acheter quand même le tome 2.
Et là, O joie: le dessin est bien plus beau même si il n est pas encore parfait. Puis l’histoire est unie et est assez recherchée (beaucoup plus que dans l’animé). Les scènes de combat déjà pas mal dans le tome 1 sont ici géniales et l’humour noir d’Alucard est encore plus présent.
Seul petit défaut que certain pourront trouver à ce tome 2, un petit moment où un combat part en couille (attention spoiler): Alucard et Anderson commencent un combat mais l’arrêtent car la femme flic fait visiter le musé ou ils sont à un groupe de petit vieux japonais.(fin de spoiler).
Mis à par ça (et encore moi ça m a bien fais délirer) ce tome 2 est génial. En conclusion ne vous arrêtez pas au tome 1 car la suite est (ou du moins s’annonce) bien meilleur.
Voila une BD au sujet assez inédit: Un type qui connait tout vos malheurs et leurs responsables, vous propose une vengeance à assouvir quasi sans risques.
Donc pour ce qui est du premier volume on a droit à deux histoires qui suivent ce shéma: Grave connait votre vie, il vous refile la mallette, et tous les renseignements nécessaires...
Pour le deuxième volume c'est pareil mais on commence à en savoir plus sur Grave et ses potes...
Mais 100 Bullets c'est bien parce que la façon de parler des personnages est "cool", les dialogues valent vraiment une lecture!
100 Bullets c'est bien aussi pour les dessins, les tronches des personnages (galerie de clichés mais ils ne sont pas là longtemps alors...) sont réussies les décors sont variés et c'est joliment mis en case, que du bon.
Un dernier truc que vraiment j'adore c'est les couleurs, pas de fioritures pas de couleurs pétantes et l'ensemble est trés homogène, ça apporte un confort de lecture non négligeable.
Conclusion: Vivement le n°3.
Je vais faire court avec V pour VENDETTA, tout d'abord je précise que: CE QUE JE DIS ICI EST UNE VISION PUREMENT PERSONNELLE.
D'habitude les scénars de Moore sont des genres de comédies (in)humaines alors que V est une histoire centrée sur son personnage principal, du coup je ne parlerai pas de celui ci de peur d'en dire trop, le titre est déjà très révélateur et est à prendre grandement en considération pour la lecture.
L'univers maintenant est, c'est une constante chez l'auteur, réussi, envoûtant, prenant etc...
Et pourtant le truc du: Monde totalitaire et facho ça sort pas vraiment des sentiers battus. Alors pour être original Moore au lieu d'essayer de nous décrire une réalité froide nous fait le coup de la mise en scène, le personnage de V ersatz de la COMEDIA D'EL ARTE quasi invincible et surhumain, trouve naturellement sa place dans un décor de théâtre. Une petite précision sur V tout de même: Paradoxalement, malgré son omniprésence, il est plus un "esprit de libération" qu'un véritable personnage, son visage figé, ses citations éloquentes, sa façon de parler par énigme à sa petite protégée (histoire de la guider sans pour autant lui imposer une voie) lui donnent un coté abstrait, irréel.
Venons en au style de dessin, l'effet peinture et figé des personnages, parfaitement assumé, est là pour bien souligner l'espèce de lourdeur d'esprit de la populace qui a été prompte a cautionner un régime sécuritaire. Pour ce qui est des environnements, le style graphique utilisé illustre parfaitement la sensation d'oppression et de malaise vécue par les différents protagonistes.
Pour conclure je dirais que V est une des meilleures créations de Moore.
Donc oui je conseille fortement la lecture, et oui c'est une BD culte.
La première chose qui me vient à l'esprit est un regret concernant le choix de la couverture... Certe elle est jolie et symbolique (elle prend tout son sens après lecture du tome) mais j'aurais vu quelque chose plus en phase avec les planches.
Hormis cela, ce premier tome est une énorme surprise. Je lorgnais dessus depuis quelque temps via les previews Delcourt et me suis donc empréssé de l'acheter. C'est beau, voire superbe. Un trait rond tout en douceur et proche du dessin animé. De splendides couleurs. Bref c'est admirable pour un premier tome
Concernant l'histoire, bien qu'elle ne soit pas originale, elle est bigrement bien conté et donne envie de connaître la suite. Les persos sont attachants, Bul est carrément craquante ;)
SUPERBE !!!!
Hé bien moi j'ai trouvé cette BD vraiment formidable.
Les dessins sont magnifiques, les couleurs vraiment lumineuses et enchanteresses. Quant à l'histoire, je me suis régalé. Certes, le déroulement de ce premier tome est classique, mais on sent que c'est voulu. Il y a d'ailleurs de nombreux points qui devraient être éclairés dans les tomes suivants. Je pense au contraire que les pistes lancées par ce premier tome vont nous réserver de belles surprises.
Mais c'est surtout la manière de raconter l'histoire qui m'a plu, les dialogues sont enlevées, le phrasé très réussi.
Pour finir ma critique (pas très critique d'ailleurs), pour moi Pixie s'inscrit parmi les très bonnes Bd Delcourt, et contrairement à d'autres avis, elle a bien plus sa place dans le catalogue Delcourt que d'autres.
J'adore ! David B. nous embarque toujours dans des histoires à la symbolique riche. Au niveau du dessin, c'est plus sobre, on ne retrouve pas la géniale exubérance et le foisonnement de L'Ascension du Haut Mal (son chef-d'oeuvre qu'il FAUT lire ABSOLUMENT !) mais c'est le sujet qui impose cette sobriété, ce ... dépouillement, devrais-je dire ! On est dans une allégorie et même si on se doute de la fin, c'est le cheminement et son traitement visuel qui sont intéressants.
Féroce ! Cette petite variation à la carte à gratter sur "l'enfer c'est les autres". Satire cynique et cruelle d'une certaine société obsédée de sécurité, M. Lehmann démontre, avec une belle technique tant graphique que narrative, que l'on n'est jamais à l'abri de la bêtise humaine.
Ici M-A M. reprends ses thèmes chers : la solitude existentielle dans les grandes foules anonymes, un univers urbain oppressant, et même si le récit est très linéaire, on se laisse entraîner en se demandant où l'auteur veut en venir... et c'est peut-être là qu'on peut éventuellement être un peu déçu. Mais on peut aussi accepter cette fin, et, si on aime le style graphique si particulier de M-A Matthieu pourquoi se priver d'un petit plaisir pas cher ?
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Du plomb dans la tête
Un très bon album dont le script m'a, par moment, fait penser à "Pulp Fiction" (Quentin Tarantino) et "Suicide Kings" (Peter O'Fallon). Après avoir scénarisé le cultissime "Tueur", Matz signe un polar noir d'excellente facture dont les personnages guère attachants possèdent tous des caractères bien trempés. Certes, jusqu'à présent, l'intrigue ne brille pas par son originalité, mais l'atmosphère générale du récit et une méthode narrative très efficace font que l'on se languit de connaître la suite. Si on ajoute qu'une bonne dose d’humour agrémente cette histoire, il est juste de dire que "Les Petits Poissons" semble être le premier tome d’une série prometteuse. Le dessin classique et élégant de Colin Wilson confère à ses planches une ambiance sombre qui sied très bien à l'histoire. Les couleurs sont d'un bon niveau, même si l'informatique laisse transparaître un petit manque de chaleur. Une belle réussite que je conseille vivement !
Des lendemains sans nuage
Avec "Des Lendemains Sans Nuages", Fabien Vehlmann nous livre un album découpé en nouvelles futuristes où l'ironie règne en maître. Ce mode de narration est assez original puisque le fil conducteur l'histoire est constitué par les synopsis desdites nouvelles qui ne sont rien moins que les réalités futures vécues par l'un des personnages. En outre, chacune de ces histoires possède sa propre ambiance et nous projette dans un futur à la dérive pour mieux nous ramener au réel et à l'intrigue de fond. Les dessins alternés de Bruno Gazzoti et Ralph Meyer sont sobres et bien mis en valeur par la colorisation tout au long du récit. Au final, cet album sera un véritable plaisir pour les amateurs de de S-F (et les autres !) car nous avons là de la très bonne BD à lire et à relire.
Hellsing
Pour être honnête, j’ai été déçu par le tome 1. Caractère design irrégulier et histoire décousue sont les principaux défauts de ce premier tome. L’humour et des scènes de combat pas mal sont quand même là pour sauver les meubles mais bon. Alors allez vous demander pourquoi avoir mis 4/5. Et bien étant fan de l’animé, j’ai décidé d’acheter quand même le tome 2. Et là, O joie: le dessin est bien plus beau même si il n est pas encore parfait. Puis l’histoire est unie et est assez recherchée (beaucoup plus que dans l’animé). Les scènes de combat déjà pas mal dans le tome 1 sont ici géniales et l’humour noir d’Alucard est encore plus présent. Seul petit défaut que certain pourront trouver à ce tome 2, un petit moment où un combat part en couille (attention spoiler): Alucard et Anderson commencent un combat mais l’arrêtent car la femme flic fait visiter le musé ou ils sont à un groupe de petit vieux japonais.(fin de spoiler). Mis à par ça (et encore moi ça m a bien fais délirer) ce tome 2 est génial. En conclusion ne vous arrêtez pas au tome 1 car la suite est (ou du moins s’annonce) bien meilleur.
100 bullets
Voila une BD au sujet assez inédit: Un type qui connait tout vos malheurs et leurs responsables, vous propose une vengeance à assouvir quasi sans risques. Donc pour ce qui est du premier volume on a droit à deux histoires qui suivent ce shéma: Grave connait votre vie, il vous refile la mallette, et tous les renseignements nécessaires... Pour le deuxième volume c'est pareil mais on commence à en savoir plus sur Grave et ses potes... Mais 100 Bullets c'est bien parce que la façon de parler des personnages est "cool", les dialogues valent vraiment une lecture! 100 Bullets c'est bien aussi pour les dessins, les tronches des personnages (galerie de clichés mais ils ne sont pas là longtemps alors...) sont réussies les décors sont variés et c'est joliment mis en case, que du bon. Un dernier truc que vraiment j'adore c'est les couleurs, pas de fioritures pas de couleurs pétantes et l'ensemble est trés homogène, ça apporte un confort de lecture non négligeable. Conclusion: Vivement le n°3.
V pour Vendetta
Je vais faire court avec V pour VENDETTA, tout d'abord je précise que: CE QUE JE DIS ICI EST UNE VISION PUREMENT PERSONNELLE. D'habitude les scénars de Moore sont des genres de comédies (in)humaines alors que V est une histoire centrée sur son personnage principal, du coup je ne parlerai pas de celui ci de peur d'en dire trop, le titre est déjà très révélateur et est à prendre grandement en considération pour la lecture. L'univers maintenant est, c'est une constante chez l'auteur, réussi, envoûtant, prenant etc... Et pourtant le truc du: Monde totalitaire et facho ça sort pas vraiment des sentiers battus. Alors pour être original Moore au lieu d'essayer de nous décrire une réalité froide nous fait le coup de la mise en scène, le personnage de V ersatz de la COMEDIA D'EL ARTE quasi invincible et surhumain, trouve naturellement sa place dans un décor de théâtre. Une petite précision sur V tout de même: Paradoxalement, malgré son omniprésence, il est plus un "esprit de libération" qu'un véritable personnage, son visage figé, ses citations éloquentes, sa façon de parler par énigme à sa petite protégée (histoire de la guider sans pour autant lui imposer une voie) lui donnent un coté abstrait, irréel. Venons en au style de dessin, l'effet peinture et figé des personnages, parfaitement assumé, est là pour bien souligner l'espèce de lourdeur d'esprit de la populace qui a été prompte a cautionner un régime sécuritaire. Pour ce qui est des environnements, le style graphique utilisé illustre parfaitement la sensation d'oppression et de malaise vécue par les différents protagonistes. Pour conclure je dirais que V est une des meilleures créations de Moore. Donc oui je conseille fortement la lecture, et oui c'est une BD culte.
Alim le tanneur
La première chose qui me vient à l'esprit est un regret concernant le choix de la couverture... Certe elle est jolie et symbolique (elle prend tout son sens après lecture du tome) mais j'aurais vu quelque chose plus en phase avec les planches. Hormis cela, ce premier tome est une énorme surprise. Je lorgnais dessus depuis quelque temps via les previews Delcourt et me suis donc empréssé de l'acheter. C'est beau, voire superbe. Un trait rond tout en douceur et proche du dessin animé. De splendides couleurs. Bref c'est admirable pour un premier tome Concernant l'histoire, bien qu'elle ne soit pas originale, elle est bigrement bien conté et donne envie de connaître la suite. Les persos sont attachants, Bul est carrément craquante ;) SUPERBE !!!!
Pixie
Hé bien moi j'ai trouvé cette BD vraiment formidable. Les dessins sont magnifiques, les couleurs vraiment lumineuses et enchanteresses. Quant à l'histoire, je me suis régalé. Certes, le déroulement de ce premier tome est classique, mais on sent que c'est voulu. Il y a d'ailleurs de nombreux points qui devraient être éclairés dans les tomes suivants. Je pense au contraire que les pistes lancées par ce premier tome vont nous réserver de belles surprises. Mais c'est surtout la manière de raconter l'histoire qui m'a plu, les dialogues sont enlevées, le phrasé très réussi. Pour finir ma critique (pas très critique d'ailleurs), pour moi Pixie s'inscrit parmi les très bonnes Bd Delcourt, et contrairement à d'autres avis, elle a bien plus sa place dans le catalogue Delcourt que d'autres.
Le cercueil de course
J'adore ! David B. nous embarque toujours dans des histoires à la symbolique riche. Au niveau du dessin, c'est plus sobre, on ne retrouve pas la géniale exubérance et le foisonnement de L'Ascension du Haut Mal (son chef-d'oeuvre qu'il FAUT lire ABSOLUMENT !) mais c'est le sujet qui impose cette sobriété, ce ... dépouillement, devrais-je dire ! On est dans une allégorie et même si on se doute de la fin, c'est le cheminement et son traitement visuel qui sont intéressants.
Isolacity
Féroce ! Cette petite variation à la carte à gratter sur "l'enfer c'est les autres". Satire cynique et cruelle d'une certaine société obsédée de sécurité, M. Lehmann démontre, avec une belle technique tant graphique que narrative, que l'on n'est jamais à l'abri de la bêtise humaine.
Le coeur des ombres
Ici M-A M. reprends ses thèmes chers : la solitude existentielle dans les grandes foules anonymes, un univers urbain oppressant, et même si le récit est très linéaire, on se laisse entraîner en se demandant où l'auteur veut en venir... et c'est peut-être là qu'on peut éventuellement être un peu déçu. Mais on peut aussi accepter cette fin, et, si on aime le style graphique si particulier de M-A Matthieu pourquoi se priver d'un petit plaisir pas cher ?