Une des rares bds qui, comme De cape et de crocs, nous invitent à rentrer dans un monde complet, et de plus il est agréable d'y retourner maintes et maintes fois.
Les personnages sont vraiment attachants et la satire de notre société et vraiment intéressante. Une bd dans laquelle il faut se plonger sans hésiter.
Un ton percutant, des dialogues qui décoiffent, un style résolumment moderne tout sauf cucul la praline. Au bout de quelques pages, on bascule dans le fantastique et l'histoire gagne en intensité.
Quant au dessin, le trait dynamique fait très cartoon, mais il est plutôt fin, plein d'humour, les expressions des personnages, très soignées, les rendent incroyablement vivants. Les couleurs, elles, tantôt douces tantôt vives, sont très judicieusement associées. Le tout est un plaisir pour l'oeil.
Bref, une série prometteuse (pas encore lu le tome 2) et qui, j'espère plaira au public visé : les enfants amateurs d'aventure et de fantastique.
Un scénario vraiment génial, excellent, trépidant, émouvant, envoûtant, long, mais long…
J’ai parfois l’impression que le côté «série illimitée» à la mode du XXIe siècle dans les productions littéraires ou multimédia est particulièrement développé ici!
Quoiqu’il en soit, Urasawa est un maître dans l’art du rebondissement et de l’intrigue à rallonge.
Et je dois dire que malgré mon impatience je m’obstine à acheter 2 tomes par mois et je veux connaître la suite à chaque fois. Je trépigne mais suis récompensée dès que je lis un volume.
Le style et le trait sont d’un dynamisme différent de ce que j’ai pu lire en manga jusqu’à maintenant.
Le graphisme en noir blanc est clair et simple, sans jeux de déplacements rapides, mais étrangement rien n’est statique. Le mouvement est présent. Les personnages sont facilement reconnaissables.
En effet, ici on ne rencontre pas de duels et de combats physiques. Tout est dans l’intensité des situations et de leurs conséquences. Dans les agissements des protagonistes l’histoire prend forme.
Le thème démarre dans la réalité d’un hôpital allemand, avec un japonais neurochirurgien de talent. Ce personnage sera apparemment celui par qui tout commence. Il est le héros principal, et nous vivons avec lui dès le commencement du premier livre les conséquences de ses faits et gestes.
Mais, la multitude de personnages qui viennent se greffer à l’histoire continuellement nous perd dans des méandres. On doit faire appel à la mémoire tout le temps. Là est la force de l’auteur, il créé le mouvement perpétuel directement dans notre esprit. (Arggll !)
Donc le scénario pose très bien l’intrigue et l’alternance des scènes est équilibrée.
Je me suis attachée aux personnages et à leur histoire.
Ce qui est surprenant c’est que j’ai parfois l’envie que rien ne s’arrête, que les protagonistes ne fassent que se croiser sans jamais se rencontrer. Qu’ils soient intégrés à mon quotidien à tous jamais. C’est dingue ce qu’on peut se prendre à une histoire.
Il est fort pour l’accroche cet auteur quand même ! Il s’insinue dans l’esprit de manière rusée tel le gourou moyen.(ReArggll !)
Bref je me demande, en mon fort intérieur, si je ne serais pas tombée sur la réelle histoire sans fin !
Sans fin, non je vous rassure, la fin est dans la lignée de la série, sans manichéisme, une réflexion sur l’attitude de chaque protagoniste. J’aime bien cette série, sa dureté et son réalisme en font un très bon thriller, ce qui compense très bien le côté interminable de la série, en 18 volumes, maintenant terminée.
Donc je conseille l’achat, la lecture, l’attente insoutenable liée à une lecture inoubliable.
L'un de mes "Patte de mouche" préférés ! Le tandem Anne Baraou/David B. fonctionne à merveille. Le récit à la fois cruel et naïf nous prends aux tripes, on rit, mais jaune ; et le dessin de David B., si riche en symboles, si habile à restituer les maux intimes, fait un contrepoids parfait au ton faussement dégagé de la narration.
Pour une série culte, c'est une série culte !
Depuis maintenant 65 ans, Spirou ravit petits et grands, malgré des reprises plus ou moins heureuses, on retiendra l'aire Franquin (bien sur !) qui marque l'apogée du personnage.
Chaque auteur à su y apporter sa vision personnelle du héros, ce qui fait qu'il à pu surfer sur plusieurs générations.
Certes, les derniers en date (Morvan et Munuera) n'ont pas encore trouvé leurs marques, mais nul doute que bientôt ils livreront une nouvelle page des grandes aventures de Spirou et Fantasio.
Longue vie à eux !!!
Voilà une série qui mérite bien 5/5!
En effet, rare de nos jours sont les gags qui me font rire rien qu'en regardant les dessins, en fait, depuis Gaston (non, je n'y vais pas trop fort!).
Même si les gags sont parfois bébêtes, le dessin est tellement marrant.
Ce blaireau qui veut être chien est vraiment mignon, et les expressions de Parker!...
Bravo Mr Cuadrado!
Matz ? J'achète !
Voila pourquoi elle est mienne. Après avoir lu le tueur impatiemment à chaque sortie des 5 tome, j’ai acheté Du plomb dans la tête les yeux fermé et quel bonheur. Le premier tome met les choses en place comme pour le tueur. Un crime, une enquête qui commence.
Dans le tueur, on faisait parti de son monde. On suivait son histoire. Laissant l’enquête des flics de coté. Ici, c’est 50/50 on dirait. On suit autant les tueurs que les flics. Méchants contre gentils… Je ne pense pas. Hommes contre hommes plutôt.
Ce premier tome introduit donc l’histoire. Certes classique pour le moment mais faisons confiance à Matz.
Les dessins sont eux aussi plus classiques mais plus « abordable » que ceux de Jacamon pour le tueur. Jacamon a vraiment un style à part qui rebute pas mal de monde mais au combien somptueux.
Les couleurs photoshop se font assez discrets et colle bien à l’ambiance sombre par moment.
On a une multitude de personnage (tueurs, flics, journalistes…) à caractère fort pour un développement qui a beaucoup de potentiel.
Vivement la suite après une fin tendue de ce premier tome !
Le duo Magnin-Rodolphe fonctionne décidément trés bien. Cette mini série dispose en effet d'un scénario trés interessant et d'un graphisme lumineux qui lui sied comme un gant. Le côté fantastique offre qui plus est, une intérêt supplémentaire à l'ensemble. Il évoque en effet, les grandes légendes maritimes comme celles du hollandais volant, ce qui donne à l'histoire une dimension magique et envoûtante trés, trés prenante.
Je ne vais pas en dire plus. Je préciserai seulement ce qui semble évident à la lecture de ces quelques lignes. Mary la noire, est une série qui vaut largement le détour.
Préjugé n°1 : Ki-oon est un nom qui sonne coréen, donc forcément les titres de cet éditeur vont encore être du manwha tout pourri.
Préjugé n°2 : la couverture fait un peu tape à l'oeil et la mise en couleurs n'est pas géniale.
Voilà, comme quoi c'est super facile de passer complètement à côté d'un bon titre ! Déjà il s'agit bel et bien d'un manga. Ensuite le dessin de l'auteur est assez superbe à sa façon, très lisse et net, et rappelle beaucoup la nouvelle génération d'animés tels que Monster, Planètes, ou "Read or Die". La petite Chihiro et sa mère surtout, ont de vrais visages d'ange, elles sont tout simplement adorables ! Certaines scènes sont d'ailleurs assez émouvantes.
Et pourtant, le sujet ne l'est pas, adorable. Ce jeu où tous les coups sont permis ne peut évidemment que mener au pire, ressemblant en cela à Battle Royale (le film, je n'ai pas lu le manga). Mais il comporte un background qui paraît nettement plus développé, pas forcément en terme de nombre de pages, mais en terme de ressenti du scénario : le fond est bien pensé et se laisse dévoiler à travers une histoire qui n'a a priori pas grand chose à voir avec lui. La deuxième référence évidente est "Fight Club" -- rien que ça ! -- avec lequel il présente quelques points communs...
La petite histoire de fin, d'ailleurs, "Rêves éveillés", très courte et pourtant découpée en 11 parties, s'en rapproche encore plus (allez, on va encore citer "Identity" comme référence). La variété graphique est impressionnante et... magnifique, tout simplement, et vraiment pas gâchée par la mise en scène, très intelligente. Pour le coup j'ai vraiment adoré !
Faire une telle histoire en un seul volume, la développer aussi bien, tenir autant le lecteur en haleine, proposer un graphisme si séduisant, et en plus se payer le luxe d'ajouter une petite histoire d'une telle qualité, je suis épaté ! Pour le coup je mettrais presque un 5/5.
Petit bémol tout de même, la fin est un peu décevante. Un peu facile peut-être, et certainement caricaturale. Mais ça n'enlève rien à la qualité de ce qui précède.
Au fait... Ki-oon est un tout petit éditeur : ils sont deux personnes pour tout faire, et la qualité de l'album est malgré cela excellente. En plus la deuxième histoire (une vingtaine de pages) est entièrement en couleurs. Par rapport à certaines autres maisons d'édition qui ont pourtant plus de moyens et qui font nettement moins bien, ça laisse rêveur.
Les débuts de Daredevil "réécrits" par Frank Miller et John Romita jr, c'est une BD à lire pour tout ceux qui apprécient un minimum DD.
On assiste ici à ses choix, imposés par les circonstances et sa nature propre, qui feront de lui un héros vengeur un peu particulier car il ne dispose ni de supers pouvoirs hallucinants ni d'une grande fortune, et de plus son handicap (bien que compensé) en fait un être vulnérable. De ce fait Daredevil ne sauvera jamais l'univers, mais sera le héros des laissés pour compte.
Cette histoire est donc sa "naissance", en fait le début de sa carrière de justicier masqué, et il était temps que cela arrive, car ses origines de "l'époque" bonjour la niaiserie. Pour ma part j'ai eu cette BD en 1994 éditée par Semic dans sa collection TOP BD et déjà je trouvais qu'il n'était pas trop tôt que ce personnage ait enfin un récit de ses débuts digne de lui!
Cerise sur le gâteau: Elektra est omniprésente dans cette BD et de plus sous son meilleur jour.
Bien que le scénario soit très simple, il fonctionne et reste linéaire sans s'embarrasser de pistes inutiles.
C'est du Miller...
Au dessin Romita jr assure un max!
Il faut dire que le bonhomme est infatiguable et peut à peu prés tout dessiner.
L'homme sans peur est un bon point de départ pour qui voudrait commencer à s'intéresser à DD.
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Garulfo
Une des rares bds qui, comme De cape et de crocs, nous invitent à rentrer dans un monde complet, et de plus il est agréable d'y retourner maintes et maintes fois. Les personnages sont vraiment attachants et la satire de notre société et vraiment intéressante. Une bd dans laquelle il faut se plonger sans hésiter.
Gargouilles
Un ton percutant, des dialogues qui décoiffent, un style résolumment moderne tout sauf cucul la praline. Au bout de quelques pages, on bascule dans le fantastique et l'histoire gagne en intensité. Quant au dessin, le trait dynamique fait très cartoon, mais il est plutôt fin, plein d'humour, les expressions des personnages, très soignées, les rendent incroyablement vivants. Les couleurs, elles, tantôt douces tantôt vives, sont très judicieusement associées. Le tout est un plaisir pour l'oeil. Bref, une série prometteuse (pas encore lu le tome 2) et qui, j'espère plaira au public visé : les enfants amateurs d'aventure et de fantastique.
Monster
Un scénario vraiment génial, excellent, trépidant, émouvant, envoûtant, long, mais long… J’ai parfois l’impression que le côté «série illimitée» à la mode du XXIe siècle dans les productions littéraires ou multimédia est particulièrement développé ici! Quoiqu’il en soit, Urasawa est un maître dans l’art du rebondissement et de l’intrigue à rallonge. Et je dois dire que malgré mon impatience je m’obstine à acheter 2 tomes par mois et je veux connaître la suite à chaque fois. Je trépigne mais suis récompensée dès que je lis un volume. Le style et le trait sont d’un dynamisme différent de ce que j’ai pu lire en manga jusqu’à maintenant. Le graphisme en noir blanc est clair et simple, sans jeux de déplacements rapides, mais étrangement rien n’est statique. Le mouvement est présent. Les personnages sont facilement reconnaissables. En effet, ici on ne rencontre pas de duels et de combats physiques. Tout est dans l’intensité des situations et de leurs conséquences. Dans les agissements des protagonistes l’histoire prend forme. Le thème démarre dans la réalité d’un hôpital allemand, avec un japonais neurochirurgien de talent. Ce personnage sera apparemment celui par qui tout commence. Il est le héros principal, et nous vivons avec lui dès le commencement du premier livre les conséquences de ses faits et gestes. Mais, la multitude de personnages qui viennent se greffer à l’histoire continuellement nous perd dans des méandres. On doit faire appel à la mémoire tout le temps. Là est la force de l’auteur, il créé le mouvement perpétuel directement dans notre esprit. (Arggll !) Donc le scénario pose très bien l’intrigue et l’alternance des scènes est équilibrée. Je me suis attachée aux personnages et à leur histoire. Ce qui est surprenant c’est que j’ai parfois l’envie que rien ne s’arrête, que les protagonistes ne fassent que se croiser sans jamais se rencontrer. Qu’ils soient intégrés à mon quotidien à tous jamais. C’est dingue ce qu’on peut se prendre à une histoire. Il est fort pour l’accroche cet auteur quand même ! Il s’insinue dans l’esprit de manière rusée tel le gourou moyen.(ReArggll !) Bref je me demande, en mon fort intérieur, si je ne serais pas tombée sur la réelle histoire sans fin ! Sans fin, non je vous rassure, la fin est dans la lignée de la série, sans manichéisme, une réflexion sur l’attitude de chaque protagoniste. J’aime bien cette série, sa dureté et son réalisme en font un très bon thriller, ce qui compense très bien le côté interminable de la série, en 18 volumes, maintenant terminée. Donc je conseille l’achat, la lecture, l’attente insoutenable liée à une lecture inoubliable.
Maman a des problèmes
L'un de mes "Patte de mouche" préférés ! Le tandem Anne Baraou/David B. fonctionne à merveille. Le récit à la fois cruel et naïf nous prends aux tripes, on rit, mais jaune ; et le dessin de David B., si riche en symboles, si habile à restituer les maux intimes, fait un contrepoids parfait au ton faussement dégagé de la narration.
Spirou et Fantasio
Pour une série culte, c'est une série culte ! Depuis maintenant 65 ans, Spirou ravit petits et grands, malgré des reprises plus ou moins heureuses, on retiendra l'aire Franquin (bien sur !) qui marque l'apogée du personnage. Chaque auteur à su y apporter sa vision personnelle du héros, ce qui fait qu'il à pu surfer sur plusieurs générations. Certes, les derniers en date (Morvan et Munuera) n'ont pas encore trouvé leurs marques, mais nul doute que bientôt ils livreront une nouvelle page des grandes aventures de Spirou et Fantasio. Longue vie à eux !!!
Parker et Badger
Voilà une série qui mérite bien 5/5! En effet, rare de nos jours sont les gags qui me font rire rien qu'en regardant les dessins, en fait, depuis Gaston (non, je n'y vais pas trop fort!). Même si les gags sont parfois bébêtes, le dessin est tellement marrant. Ce blaireau qui veut être chien est vraiment mignon, et les expressions de Parker!... Bravo Mr Cuadrado!
Du plomb dans la tête
Matz ? J'achète ! Voila pourquoi elle est mienne. Après avoir lu le tueur impatiemment à chaque sortie des 5 tome, j’ai acheté Du plomb dans la tête les yeux fermé et quel bonheur. Le premier tome met les choses en place comme pour le tueur. Un crime, une enquête qui commence. Dans le tueur, on faisait parti de son monde. On suivait son histoire. Laissant l’enquête des flics de coté. Ici, c’est 50/50 on dirait. On suit autant les tueurs que les flics. Méchants contre gentils… Je ne pense pas. Hommes contre hommes plutôt. Ce premier tome introduit donc l’histoire. Certes classique pour le moment mais faisons confiance à Matz. Les dessins sont eux aussi plus classiques mais plus « abordable » que ceux de Jacamon pour le tueur. Jacamon a vraiment un style à part qui rebute pas mal de monde mais au combien somptueux. Les couleurs photoshop se font assez discrets et colle bien à l’ambiance sombre par moment. On a une multitude de personnage (tueurs, flics, journalistes…) à caractère fort pour un développement qui a beaucoup de potentiel. Vivement la suite après une fin tendue de ce premier tome !
Mary la Noire
Le duo Magnin-Rodolphe fonctionne décidément trés bien. Cette mini série dispose en effet d'un scénario trés interessant et d'un graphisme lumineux qui lui sied comme un gant. Le côté fantastique offre qui plus est, une intérêt supplémentaire à l'ensemble. Il évoque en effet, les grandes légendes maritimes comme celles du hollandais volant, ce qui donne à l'histoire une dimension magique et envoûtante trés, trés prenante. Je ne vais pas en dire plus. Je préciserai seulement ce qui semble évident à la lecture de ces quelques lignes. Mary la noire, est une série qui vaut largement le détour.
Duds Hunt
Préjugé n°1 : Ki-oon est un nom qui sonne coréen, donc forcément les titres de cet éditeur vont encore être du manwha tout pourri. Préjugé n°2 : la couverture fait un peu tape à l'oeil et la mise en couleurs n'est pas géniale. Voilà, comme quoi c'est super facile de passer complètement à côté d'un bon titre ! Déjà il s'agit bel et bien d'un manga. Ensuite le dessin de l'auteur est assez superbe à sa façon, très lisse et net, et rappelle beaucoup la nouvelle génération d'animés tels que Monster, Planètes, ou "Read or Die". La petite Chihiro et sa mère surtout, ont de vrais visages d'ange, elles sont tout simplement adorables ! Certaines scènes sont d'ailleurs assez émouvantes. Et pourtant, le sujet ne l'est pas, adorable. Ce jeu où tous les coups sont permis ne peut évidemment que mener au pire, ressemblant en cela à Battle Royale (le film, je n'ai pas lu le manga). Mais il comporte un background qui paraît nettement plus développé, pas forcément en terme de nombre de pages, mais en terme de ressenti du scénario : le fond est bien pensé et se laisse dévoiler à travers une histoire qui n'a a priori pas grand chose à voir avec lui. La deuxième référence évidente est "Fight Club" -- rien que ça ! -- avec lequel il présente quelques points communs... La petite histoire de fin, d'ailleurs, "Rêves éveillés", très courte et pourtant découpée en 11 parties, s'en rapproche encore plus (allez, on va encore citer "Identity" comme référence). La variété graphique est impressionnante et... magnifique, tout simplement, et vraiment pas gâchée par la mise en scène, très intelligente. Pour le coup j'ai vraiment adoré ! Faire une telle histoire en un seul volume, la développer aussi bien, tenir autant le lecteur en haleine, proposer un graphisme si séduisant, et en plus se payer le luxe d'ajouter une petite histoire d'une telle qualité, je suis épaté ! Pour le coup je mettrais presque un 5/5. Petit bémol tout de même, la fin est un peu décevante. Un peu facile peut-être, et certainement caricaturale. Mais ça n'enlève rien à la qualité de ce qui précède. Au fait... Ki-oon est un tout petit éditeur : ils sont deux personnes pour tout faire, et la qualité de l'album est malgré cela excellente. En plus la deuxième histoire (une vingtaine de pages) est entièrement en couleurs. Par rapport à certaines autres maisons d'édition qui ont pourtant plus de moyens et qui font nettement moins bien, ça laisse rêveur.
DareDevil - L'Homme sans peur (Miller/Romita Jr)
Les débuts de Daredevil "réécrits" par Frank Miller et John Romita jr, c'est une BD à lire pour tout ceux qui apprécient un minimum DD. On assiste ici à ses choix, imposés par les circonstances et sa nature propre, qui feront de lui un héros vengeur un peu particulier car il ne dispose ni de supers pouvoirs hallucinants ni d'une grande fortune, et de plus son handicap (bien que compensé) en fait un être vulnérable. De ce fait Daredevil ne sauvera jamais l'univers, mais sera le héros des laissés pour compte. Cette histoire est donc sa "naissance", en fait le début de sa carrière de justicier masqué, et il était temps que cela arrive, car ses origines de "l'époque" bonjour la niaiserie. Pour ma part j'ai eu cette BD en 1994 éditée par Semic dans sa collection TOP BD et déjà je trouvais qu'il n'était pas trop tôt que ce personnage ait enfin un récit de ses débuts digne de lui! Cerise sur le gâteau: Elektra est omniprésente dans cette BD et de plus sous son meilleur jour. Bien que le scénario soit très simple, il fonctionne et reste linéaire sans s'embarrasser de pistes inutiles. C'est du Miller... Au dessin Romita jr assure un max! Il faut dire que le bonhomme est infatiguable et peut à peu prés tout dessiner. L'homme sans peur est un bon point de départ pour qui voudrait commencer à s'intéresser à DD.