"Le Vent dans les Sables", est la suite de la magnifique aventure du Vent dans les Saules. Quel plaisir de retrouver Rat, Taupe et Crapaud dans une aventure inédite.
Plessix est toujours aussi doué, le dessin et les couleurs sont magnifiques et le dialogue extrêmement bien ficelé. Ce qui donne des personnages toujours aussi attachants.
Je trouve même que ce tome 1 lance un cycle qui m’a l’air de s’annoncer beaucoup plus vivant et soutenu au niveau de l’histoire que le premier cycle qui pêchait un peu de ce côté là. En tout cas la fin de l’album laisse le lecteur dans une ignorance insoutenable : « Qu’est il advenu de Crapaud ? » et « La mouche, retrouvera-t-elle son copain Raymond ? »…
Aller, je vais bien trouver un petit défaut… Ah oui… C’est trop court trente pages quand une BD est aussi agréable à lire, on en veut plus.
Une histoire mystérieuse, "à chute" (dont la conclusion m'a réellement pris par surprise je dois l'avouer, mais peut-être ai-je l'esprit plus lent que la moyenne) qui n'est pas sans rappeler cette excellente série télé qu'était La Quatrième Dimension... Ca se dévore d'une traite, et les dessins sont plutôt pas mal dans leur genre (surtout les décors, très réussis). Si on veut chipoter, on peut dire que les personnages ne sont pas du tout attachants, et que si l'ambiance générale est réussie, que la chute est bonne et qu'on ne s'ennuie pas un instant, il faut quand même avouer que l'intrigue n'est pas hyper folichonne. Pas forcément un album à posséder (j'achète rarement quand je sais que je n'ai pas forcément l'intention de relire), mais une lecture originale, que je conseille fortement.
Le fameux Maus que tout bdphile doit avoir lu diront certains. Certes. J'ai été un peu surpris du contenu de ce livre. Je parle de l'aspect "je raconte l'histoire de la création du livre dans mon livre" et non pas de la thématique des camps que je connaissais. Et à vrai dire on passe d'un sujet à l'autre assez facilement même si la gravité n'est pas la même, et je dois dire que c'est tout aussi intéressant.
Côté dessin on ne peut pas dire que ce soit beau mais pas moche non plus (elle est pas à gauche lalala hum :))
Pour autant je ne lui mettrais pas 5/5 car ce livre ne m'a pas remué tant que ça au final, ni sortir une petite larme ou je ne sais quoi. Et je ne lui mettrai pas cette note juste sous prétexte que l'album parle de la seconde guerre et des camps, et malgré cette époque de devoir de mémoire, 60ème anniversaire de la fin des camps etc. (et on notera au passage que ça se voit plus en grande surface depuis)
Et pour la petite histoire j'ai dû entendre parler de cette bd quand j'étais en première, peut-être même en 3ème aussi d'ailleurs, et j'ai reconnu certaines pages qu'on nous avait montrées en cours. Ca m'a fait marrer, même si ce qu'il y avait dessus ne l'était pas :(
Le comic a eu sa période de révisionnisme et quand on voit la qualité des œuvres qui en ont découlé on se dit que c'est fort heureux. Des auteurs de la trempe de Miller (ou Moore parmi les plus célèbres) ont instauré cela, ça a bouleversé les codes établis et sorti les personnages de leur carcan super-héroïque niais pour leur donner le nouveau souffle qu'ils méritaient.
Au niveau du scénario "Batman year one" est une réécriture finalement assez fidèle des premières aventures du Batman des origines, à ceci près que la niaiserie bienveillante a disparue au profit d'une histoire bien plus sombre et froidement réaliste.
Cet album retrace les débuts du justicier le plus définitif de Gotham, on le voit fréquemment en proie au doute, et, en cette période ou la police n'est pas encore son alliée, il a de bonnes raisons de douter du bien fondé de ses actions.
Batman qui manque encore d'expérience et d'assurance malgré la peur qu'il commence a faire naître dans le milieu de la pègre de Gotham, est représenté ici d'une façon bien différente de ce qu'il sera avec plus de maturité.
Gordon est l'autre personnage capital du récit, flic intègre dans une ville de fous, Gordon doit servir et protéger les bons citoyens tout en affrontant ses problèmes personnels et en évitant les pièges que lui tendent les hautes instances corrompues de Gotham. Un personnage fier et fort, représenté ici comme un vrai dur qui ne baisse pas la tête et ne cède devant personne (Miller style). Pourtant, on le sent si menacé et en proie à ses angoisses qu'on ne peut que s'y attacher. Il réussit ici sans peine à avoir son heure de gloire, et vole sans problème la vedette à Batman.
Les dessins de David Mazzuchelli (qui a longtemps travaillé avec Miller avant ce "year one") sont extraordinaires, au niveau des perspectives c'est toujours très percutant et le découpage est parfait.
Mazzuchelli rend les personnages humains et expressifs sans tomber dans l'exubérance, c'est sobre, c'est idéal.
Sa façon de représenter Batman est rétro, c'est un Batman "grosse tête" un peu façon Adam West, en tout cas c'est marquant et emblématique... quand je pense à Batman c'est une image de Mazzuchelli que j'ai en tête désormais.
Quel dommage que ce dessinateur talentueux se soit retiré du mainstream.
Pour moi cet album est culte avec ou sans le Dark knight du même Miller, et, même si les deux oeuvres fonctionnent très bien en parallèle, Year one ne peut être juste considéré comme un simple complément. C'est une œuvre forte possédant sa propre personnalité.
Les morceaux de bravoure ne manquent pas, la fin est fantastique et certaines scènes sont d'anthologie.
Indispensable!
Quel bonheur !!!
Un manga extraordinaire, à classer au panthéon de la bande dessinée policière, et du thriller en général. Naoki Urasawa est un conteur sensationnel qui sait faire rebondir son intrigue (trop, diront certains) à des moments stratégiques du récit pour saisir son lecteur aux tripes et lui imposer une véritable sensation de dépendance, ce qui demeure un exploit pour une histoire qui frise les 4000 pages.
Tout est réuni pour faire de cette BD un classique : une action et une intrigue haletantes ayant pour cadre des lieux plutôt rarement décrits en BD et surtout en manga (Allemagne-Europe de l'Est), des personnages qui sont autant de références à des oeuvres antérieures : Kenzo Tenma et le commissaire Runge sont les pendants de Richard Kimble et du lieutenant Gerard de la série TV Le Fugitif, tandis que Johann est le digne successeur du démon à visage d'ange Michio Yuki, que l'on croise dans le magnifique manga d'Osamu Tezuka, MW. Ajoutez à cela une galerie de personnages secondaires épatants (mention toute particulière à Grimmer, mon personnage préféré) et un suspense à couper le souffle jusqu'à l'ultime planche (et quelle planche !!), et vous obtenez ce qui est pour moi un immanquable.
Merci à Kana/Dargaud de nous avoir offert cette si belle série, dans une édition de qualité (avec quelques petits bémols quand même concernant l'impression et les fautes d'ortogaffe).
Monster est fini (snif, snif), mais 20th Century Boys du même auteur continue, et ça c'est très chouette. Espérons que d'autres éditeurs se pencheront sur les oeuvres antérieures du sieur Urasawa, car elles méritent pour la plupart d'être découvertes par le public français.
Tomes 1 & 2: 5/5
Un vrai moment de bonheur, ces 2 tomes constituent un monument incontournable de la SF.
- Le scénario est bien construit et les personnages (Cyann en particulier) se construisent au fur et à mesure de la progression du récit.
- L'univers est extrêmement fouillé et le dessin est splendide.
Tome 3: 4/5
Ce tome est moins abouti que les précédents.
Le dessin reste néanmoins un vrai régal et la relation entre Aïeïa et Cyann est traitée avec soin.
Environ 2 ans à attendre (cf interview de l'auteur) pour le tome 4.
Sortir des personnages célèbres de leur cadre classique et poussiéreux pour leur faire vivre sous forme de personnages de BD des aventures décalées au ton résolument moderne, c'est une idée qui m'a séduit.
L'histoire est très bien faite, revisiter un mythe et le détourner complètement de cette façon c'est adroit et le résultat est assez spectaculaire, sans parler des nombreux emprunts aux classiques de la littérature.
Les dessins sont simples, bien imaginés, la représentation des personnages est parfaite, la mise en couleur est idéale, de ce côté là aussi c'est très réussi.
Bref, moi j'ai beaucoup aimé, à noter que j'ai commencé par le tome Ulysse et qu'ensuite Héraclès ne m'a pas déçu, en tout cas je ne manquerai pas la suite.
J'ai découvert cette série par hasard et j'ai acheté les deux premiers tomes d'un coup. J'ai apprécié les deux tomes sans préférences pour l'un ou l'autre. Le seul regret est l'aspect un peu trop sombre des planches. Le scénario est irréprochable, l'histoire prenante. Un des grands plus de cette série qu'on a une histoire complète à chaque fois, on ne doit pas attendre des mois pour avoir la suite d'une histoire en suspend.
Il n'y a plus qu'à attendre les prochaines histoires. A lire sans hésiter !!!
Le trio Larcenet/Sfar/Trondheim est une vraie réussite.
Le ton de cette série est complètement potache, et c'est souvent très, très drôle.
Les travers des persos sont poussés à l'extrême, ils sont soumis à des situations complètement délirantes et incongrues, et les dialogues sont vifs et hilarants.
Bon alors d'accord, c'est pas toujours super fin comme humour, on tombe souvent (et même littéralement dans "Des fleurs et des marmots") dans le pipi-caca, mais moi ça m'éclate.
Une valeur vraiment sûre et qui exploite à fond le côté absurde de l'univers Donjon. Bravo et encore !
J'aime beaucoup cette série.
Le dessin de Blain m'a un peu dérouté au début mais je me suis rapidement laissé séduire. Je trouve notamment qu'il est très doué pour rendre l'ambiance urbaine oppressante d'Antipolis et le côté picaresque des aventures de Hyacinthe.
L'histoire est riche en promesses. Elle nous fait comprendre et découvrir la genèse du donjon et assister à l'apparition progressive des principaux protagonistes de 'Zenith'.
Par ailleurs, l'évolution du héros, passant du statut de jeune adolescent naïf plein d'illusions à celui d'homme mûr et cynique, est vraiment intéressante, se faisant par petites touches progressives et bien amenées.
Probablement, celle que je préfère après 'Zenith'.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Le Vent dans les Sables
"Le Vent dans les Sables", est la suite de la magnifique aventure du Vent dans les Saules. Quel plaisir de retrouver Rat, Taupe et Crapaud dans une aventure inédite. Plessix est toujours aussi doué, le dessin et les couleurs sont magnifiques et le dialogue extrêmement bien ficelé. Ce qui donne des personnages toujours aussi attachants. Je trouve même que ce tome 1 lance un cycle qui m’a l’air de s’annoncer beaucoup plus vivant et soutenu au niveau de l’histoire que le premier cycle qui pêchait un peu de ce côté là. En tout cas la fin de l’album laisse le lecteur dans une ignorance insoutenable : « Qu’est il advenu de Crapaud ? » et « La mouche, retrouvera-t-elle son copain Raymond ? »… Aller, je vais bien trouver un petit défaut… Ah oui… C’est trop court trente pages quand une BD est aussi agréable à lire, on en veut plus.
Echec & automates
Une histoire mystérieuse, "à chute" (dont la conclusion m'a réellement pris par surprise je dois l'avouer, mais peut-être ai-je l'esprit plus lent que la moyenne) qui n'est pas sans rappeler cette excellente série télé qu'était La Quatrième Dimension... Ca se dévore d'une traite, et les dessins sont plutôt pas mal dans leur genre (surtout les décors, très réussis). Si on veut chipoter, on peut dire que les personnages ne sont pas du tout attachants, et que si l'ambiance générale est réussie, que la chute est bonne et qu'on ne s'ennuie pas un instant, il faut quand même avouer que l'intrigue n'est pas hyper folichonne. Pas forcément un album à posséder (j'achète rarement quand je sais que je n'ai pas forcément l'intention de relire), mais une lecture originale, que je conseille fortement.
Maus
Le fameux Maus que tout bdphile doit avoir lu diront certains. Certes. J'ai été un peu surpris du contenu de ce livre. Je parle de l'aspect "je raconte l'histoire de la création du livre dans mon livre" et non pas de la thématique des camps que je connaissais. Et à vrai dire on passe d'un sujet à l'autre assez facilement même si la gravité n'est pas la même, et je dois dire que c'est tout aussi intéressant. Côté dessin on ne peut pas dire que ce soit beau mais pas moche non plus (elle est pas à gauche lalala hum :)) Pour autant je ne lui mettrais pas 5/5 car ce livre ne m'a pas remué tant que ça au final, ni sortir une petite larme ou je ne sais quoi. Et je ne lui mettrai pas cette note juste sous prétexte que l'album parle de la seconde guerre et des camps, et malgré cette époque de devoir de mémoire, 60ème anniversaire de la fin des camps etc. (et on notera au passage que ça se voit plus en grande surface depuis) Et pour la petite histoire j'ai dû entendre parler de cette bd quand j'étais en première, peut-être même en 3ème aussi d'ailleurs, et j'ai reconnu certaines pages qu'on nous avait montrées en cours. Ca m'a fait marrer, même si ce qu'il y avait dessus ne l'était pas :(
Batman - Année Un (Year One)
Le comic a eu sa période de révisionnisme et quand on voit la qualité des œuvres qui en ont découlé on se dit que c'est fort heureux. Des auteurs de la trempe de Miller (ou Moore parmi les plus célèbres) ont instauré cela, ça a bouleversé les codes établis et sorti les personnages de leur carcan super-héroïque niais pour leur donner le nouveau souffle qu'ils méritaient. Au niveau du scénario "Batman year one" est une réécriture finalement assez fidèle des premières aventures du Batman des origines, à ceci près que la niaiserie bienveillante a disparue au profit d'une histoire bien plus sombre et froidement réaliste. Cet album retrace les débuts du justicier le plus définitif de Gotham, on le voit fréquemment en proie au doute, et, en cette période ou la police n'est pas encore son alliée, il a de bonnes raisons de douter du bien fondé de ses actions. Batman qui manque encore d'expérience et d'assurance malgré la peur qu'il commence a faire naître dans le milieu de la pègre de Gotham, est représenté ici d'une façon bien différente de ce qu'il sera avec plus de maturité. Gordon est l'autre personnage capital du récit, flic intègre dans une ville de fous, Gordon doit servir et protéger les bons citoyens tout en affrontant ses problèmes personnels et en évitant les pièges que lui tendent les hautes instances corrompues de Gotham. Un personnage fier et fort, représenté ici comme un vrai dur qui ne baisse pas la tête et ne cède devant personne (Miller style). Pourtant, on le sent si menacé et en proie à ses angoisses qu'on ne peut que s'y attacher. Il réussit ici sans peine à avoir son heure de gloire, et vole sans problème la vedette à Batman. Les dessins de David Mazzuchelli (qui a longtemps travaillé avec Miller avant ce "year one") sont extraordinaires, au niveau des perspectives c'est toujours très percutant et le découpage est parfait. Mazzuchelli rend les personnages humains et expressifs sans tomber dans l'exubérance, c'est sobre, c'est idéal. Sa façon de représenter Batman est rétro, c'est un Batman "grosse tête" un peu façon Adam West, en tout cas c'est marquant et emblématique... quand je pense à Batman c'est une image de Mazzuchelli que j'ai en tête désormais. Quel dommage que ce dessinateur talentueux se soit retiré du mainstream. Pour moi cet album est culte avec ou sans le Dark knight du même Miller, et, même si les deux oeuvres fonctionnent très bien en parallèle, Year one ne peut être juste considéré comme un simple complément. C'est une œuvre forte possédant sa propre personnalité. Les morceaux de bravoure ne manquent pas, la fin est fantastique et certaines scènes sont d'anthologie. Indispensable!
Monster
Quel bonheur !!! Un manga extraordinaire, à classer au panthéon de la bande dessinée policière, et du thriller en général. Naoki Urasawa est un conteur sensationnel qui sait faire rebondir son intrigue (trop, diront certains) à des moments stratégiques du récit pour saisir son lecteur aux tripes et lui imposer une véritable sensation de dépendance, ce qui demeure un exploit pour une histoire qui frise les 4000 pages. Tout est réuni pour faire de cette BD un classique : une action et une intrigue haletantes ayant pour cadre des lieux plutôt rarement décrits en BD et surtout en manga (Allemagne-Europe de l'Est), des personnages qui sont autant de références à des oeuvres antérieures : Kenzo Tenma et le commissaire Runge sont les pendants de Richard Kimble et du lieutenant Gerard de la série TV Le Fugitif, tandis que Johann est le digne successeur du démon à visage d'ange Michio Yuki, que l'on croise dans le magnifique manga d'Osamu Tezuka, MW. Ajoutez à cela une galerie de personnages secondaires épatants (mention toute particulière à Grimmer, mon personnage préféré) et un suspense à couper le souffle jusqu'à l'ultime planche (et quelle planche !!), et vous obtenez ce qui est pour moi un immanquable. Merci à Kana/Dargaud de nous avoir offert cette si belle série, dans une édition de qualité (avec quelques petits bémols quand même concernant l'impression et les fautes d'ortogaffe). Monster est fini (snif, snif), mais 20th Century Boys du même auteur continue, et ça c'est très chouette. Espérons que d'autres éditeurs se pencheront sur les oeuvres antérieures du sieur Urasawa, car elles méritent pour la plupart d'être découvertes par le public français.
Le Cycle de Cyann
Tomes 1 & 2: 5/5 Un vrai moment de bonheur, ces 2 tomes constituent un monument incontournable de la SF. - Le scénario est bien construit et les personnages (Cyann en particulier) se construisent au fur et à mesure de la progression du récit. - L'univers est extrêmement fouillé et le dessin est splendide. Tome 3: 4/5 Ce tome est moins abouti que les précédents. Le dessin reste néanmoins un vrai régal et la relation entre Aïeïa et Cyann est traitée avec soin. Environ 2 ans à attendre (cf interview de l'auteur) pour le tome 4.
Socrate le demi-chien
Sortir des personnages célèbres de leur cadre classique et poussiéreux pour leur faire vivre sous forme de personnages de BD des aventures décalées au ton résolument moderne, c'est une idée qui m'a séduit. L'histoire est très bien faite, revisiter un mythe et le détourner complètement de cette façon c'est adroit et le résultat est assez spectaculaire, sans parler des nombreux emprunts aux classiques de la littérature. Les dessins sont simples, bien imaginés, la représentation des personnages est parfaite, la mise en couleur est idéale, de ce côté là aussi c'est très réussi. Bref, moi j'ai beaucoup aimé, à noter que j'ai commencé par le tome Ulysse et qu'ensuite Héraclès ne m'a pas déçu, en tout cas je ne manquerai pas la suite.
Millénaire
J'ai découvert cette série par hasard et j'ai acheté les deux premiers tomes d'un coup. J'ai apprécié les deux tomes sans préférences pour l'un ou l'autre. Le seul regret est l'aspect un peu trop sombre des planches. Le scénario est irréprochable, l'histoire prenante. Un des grands plus de cette série qu'on a une histoire complète à chaque fois, on ne doit pas attendre des mois pour avoir la suite d'une histoire en suspend. Il n'y a plus qu'à attendre les prochaines histoires. A lire sans hésiter !!!
Donjon Parade
Le trio Larcenet/Sfar/Trondheim est une vraie réussite. Le ton de cette série est complètement potache, et c'est souvent très, très drôle. Les travers des persos sont poussés à l'extrême, ils sont soumis à des situations complètement délirantes et incongrues, et les dialogues sont vifs et hilarants. Bon alors d'accord, c'est pas toujours super fin comme humour, on tombe souvent (et même littéralement dans "Des fleurs et des marmots") dans le pipi-caca, mais moi ça m'éclate. Une valeur vraiment sûre et qui exploite à fond le côté absurde de l'univers Donjon. Bravo et encore !
Donjon Potron-minet
J'aime beaucoup cette série. Le dessin de Blain m'a un peu dérouté au début mais je me suis rapidement laissé séduire. Je trouve notamment qu'il est très doué pour rendre l'ambiance urbaine oppressante d'Antipolis et le côté picaresque des aventures de Hyacinthe. L'histoire est riche en promesses. Elle nous fait comprendre et découvrir la genèse du donjon et assister à l'apparition progressive des principaux protagonistes de 'Zenith'. Par ailleurs, l'évolution du héros, passant du statut de jeune adolescent naïf plein d'illusions à celui d'homme mûr et cynique, est vraiment intéressante, se faisant par petites touches progressives et bien amenées. Probablement, celle que je préfère après 'Zenith'.