Ben ça alors...Moi qui m’attendait juste à un truc sympa. Et voilà que je me prends une bonne claque! Cet album est une merveille! Bon, soyons clair, je ne suis pas sûr que grand monde partagera mon enthousiasme démesuré... Thepat et Kael ci-dessous ont juste apprécié cet album. Je suppose qu’il vous est déjà arrivé de tomber en pamoison devant un roman, une bd, un film sans que votre entourage partage cet entrain. L’objet exerce sur vous une vraie fascination, vous avez la sensation qu’il exprime quelque chose de rare, quelque chose que vous avez déjà en vain recherché ailleurs. Et bien, c’est l’effet que me procure ce Kizilkum. Au départ, bien sûr, on peut se demander en quoi un album se déroulant au début du siècle dans le fin fond de l’empire russe peut me toucher à ce point? C’est parce que Kizilkum est tout sauf une bd historique. Face à la réalité psychologique qui sous-tend l’album, le contexte est finalement bien secondaire, on pourrait même transposer avec facilité cet album dans d’autres situation, en Palestine, En Irak... dans n’importe quel point chaud du globe… dans n’importe quel situation où un peuple est soumis à une occupation illégitime et où certains individus vont recourir aux moyens les plus extrêmes pour s’en délivrer.
Il y a dans cet album une maturité tout à fait étonnante pour un premier album! Vous ne trouverez dans cet album aucun effet facile, tout est mesuré, calculé, rendu sensible avec savoir-faire. Des auteurs qui savent vous pondre 10 pages entièrement muettes sans actions démesurées sans pour autant ne rien perdre de la tension narrative, il n’y en a pas beaucoup. Des auteurs qui savent limiter les paroles de leurs personnages au minimum, sans pour autant perdre quelque chose de leur personnalité complexe, c’est encore plus rare, surtout en bd! Des auteurs qui savent vous pondre une intrigue prenante avec un personnage principal aussi antipathique, j’en connais peu. Et Lepingle, lui, il manie tout ça avec brio dès son premier album!
Une angoisse me vient... Qu’est devenu Lepingle? Depuis cet album qui date déjà de 2002, il n’a rien sorti... A-t-il arrêté la bd déçu par des ventes mauvaises? Ce serait, à mon sens, un beau gâchis…
Tome 1 : La maison qui n'existe pas.
Du pur Dumontheuil !!! Cette BD, c'est du n'importe quoi et c'est tout ce que j'adore.
Pensez donc, c'est l'histoire d'un voyageur et de son cheval (dont il ne reste que la tête, le reste ayant été mangé) qui recherche une femme dont il a une photo floue (à force d'être regardé) dont on ne sait si elle existe vraiment mais qui serait dans une maison qui n'existe pas (ce serait juste une illusion d'optique). Et cette femme floue provoque la jalousie de l'impératrice (que personne n'a vu par ailleurs) car si cette femme est floue, alors tout le monde peut s'imaginer la femme idéale... Bon, vous avez rien compris à mon résumé, c'est normal... L'important c'est de se laisser porter par l'humour décalé de Dumontheuil et en l'occurrence, je ne suis pas déçu.
La mise en couleur est moins soignée que pour Qui a tué l'idiot (plus de couleurs directes :(), peut être pour que Dumontheuil accélère son rythme de travail (dixit la remarque de soul). Et bien je ne vais pas m'en plaindre et si je veux en prendre plein la vue, je re-sortirai l'immense Qui a tué l'idiot (comment ça je suis lourd avec Qui a tué l'idiot ?) ;)
Tome 2 : Bas les masques !
Deuxième et dernier tome de cette histoire de "femme floue". Pour rappel, l'histoire relate la quête d'un voyageur à la recherche de sa fiancée dont il garde comme souvenir l'unique photo d'elle qu'il possède (photo rendue floue à force de la regarder). Cette femme floue serait dans l"a maison qui n'existe pas" (fruit d'une illusion d'optique). Et c'est là que l'on retrouve notre voyageur...
Cette histoire garde, dans ce 2ème tome, son esprit totalement déjanté. Les quiproquos s'enchaînent sur un bon rythme et Dumontheuil continue à bien exploiter l'idée selon laquelle chaque entrant dans "la maison qui n'existe pas" revêt l'apparence d'une autre personne précédemment rentrée. Petit bémol, le rythme des gags était un poil plus soutenu dans le premier tome (mais je ne vais pas faire la fine bouche).
Côté dessin, le style de Dumontheuil est assez spécial, il faut l'avouer. Mais j'adore son originalité, que dis-je, je suis fan !! Bon, on retrouve les couleurs un peu fades du premier tome mais après 2 pages, on n'y fait plus attention (et pour les amoureux des belles couleurs directes, je vous ai déjà parlé de "Qui a tué l'idiot" du même auteur ?) :) ...
Une oeuvre originale, drôle, burlesque et qui possède une fin assez surprenante qui m'a fait mourir de rire.
Encore un nouvel album de Dumontheuil ! Une chose est sûre : depuis que l'auteur a abandonné la couleur directe (dommage), celui-ci a un rythme de travail plus que soutenu (tant mieux).
Le roi cassé raconte l'histoire d'une guerre bien particulière. En effet, avant chaque armistice, il y a toujours un dernier mort. Et le dernier mort de cette guerre c'est lui : Simon Virjusse. Or la mort, elle-même dégoûté par cette guerre décide de changer le cours du destin. Puisque l'on sait que le dernier mort de la guerre est Simon Virjusse, alors remontons le temps afin d'éviter de nombreuses morts inutiles et attendons la dernière heure de ce pauvre Simon, synonyme d'armistice. Et c'est ainsi que Simon devient une star nationale, la population attendant sagement le jour de son sacrifice. Mais la vie de héro sacrifié est parfois compliquée...
Vous l'aurez compris, l'histoire est assez absurde (en même temps, c'est la marque de fabrique de Dumontheuil) et certaines situations humoristiques de cet album sont à tomber. Il faut bien noter que le roi cassé est un peu moins barré que la femme floue. Aussi, certains adhérerons plus facilement à l'univers de Dumontheuil, d'autres le regretterons un peu (j'appartiens à la deuxième catégorie).
Par ailleurs, l'album est sublime (mais à quand le retour de la couleur directe ?) et j'ai trouvé que les dessins de certaines planches étaient plus détaillés que d'habitude. Ceux qui regrettaient le graphisme de La femme floue pourront apprécier les petits changements perceptibles du trait de l'auteur.
Encore une fois, je suis fan du travail de Dumontheuil et forcément je vous invite tous à me suivre.
Une jolie surprise, que ce petit album. Si le public visé me semble être principalement les plus jeunes, je pense que les plus grands peuvent facilement apprécier aussi, tant cet album est rempli d'humour et de poésie, et qu'on le lit avec un grand sourire aux lèvres. Si en terme d'évènements, il ne se passe rien, on n'en a pas besoin pour apprécier, car l'histoire de ce petit garçon et de son ami est très touchante. Seul regret : ça se lit bien vite.
Le trait si original de Nemiri se prête à merveille à cette jolie histoire. Il est assez différent de Je suis morte, et encore plus joli, pour moi.
Bref, c'est une réussite.
Ayé j'ai enfin acheté et lu cet album. Et ben je dois dire que c'est une belle réussite, et ce sur tous les plans. Les couleurs sont franchement chouettes (quels beaux coucher de soleil !), le dessin est très bon, très expressif (la tronche de certains animaux est à se tordre de rire parfois), et le scénario est sympa comme tout. C'est de l'humour comme j'aime; j'ai bien apprécié ce premier tome. Les situations, les personnages sont drôles à souhait : le lion qui veut bouffer l'antilope, et elle qui craque pour lui, le croco qui console ou bouffe, au choix :) et l'autre qui se fait sans arrêt becter par les vautours, c'est excellent tout ça !
Une bande dessinée mettant en scène une femme à une époque ou les femmes n'avaient qu'un rôle de potiche. De plus, l'héroïne n'est pas n'importe quelle femme, c'est une mousquetaire ayant plus d'élégance, plus de souplesse et plus de style que n'importe quel autre combattant.
Bref un scénario extrêmement bien ficelé. En plus, les dessins de Pierre Alary sont grandioses et font vivre la bande dessinée.
Cette histoire est vraie. Marion a vraiment eu tous ces problèmes. Elle a vraiment été séduite par la secte fondée par Lafayette Ron Hubbard. Elle est partie à Copenhague où elle est devenue une sorte de robot insensible. Son histoire, elle l'a confiée à Louis Alloing, le dessinateur du présent album, qui a décidé d'en faire un livre. La jeune femme a enregistré son expérience sur magnétophone, ne pouvant elle-même l'écrire. La secte en question ne brutalise pas ses adeptes, ne les oblige pas à faire des choses sales avec d'autres, mais elle instille dans l'esprit de chacun une espèce de discipline mentale complètement démente, si bien qu'il a fallu à "Marion" (bien évidemment, ce n'est pas le véritable prénom de cette malheureuse) une bonne quinzaine d'années avant de pouvoir exorciser sa peur, ses démons, son traumatisme.
Ce qui est raconté dans l'album est donc vrai à 100 %, les auteurs n'ayant usé que d'artifices formels (tels des flash-back) afin de mieux l'adapter. Du coup, on est estomaqué par les méthodes d'embrigadement des scientologues, on a envie de leur casser la gueule pour sortir Marion et les autres de ce cauchemar. Le graphisme d'Alloing, entre celui de Dupuy/Berberian et de Peyraud, est extrêmement fluide, lisible par tous, y compris par les enfants (auxquels l'album est également destiné), rendant le propos universel. A noter que l'album est préfacé et postfacé (sous forme d'analyse de la méthode de la secte - très utile pour comprendre les mécanismes de l'embrigadement sectaire) par des membres de l'UNADFI (union Nationale des Associations de défense des Familles et de l'Individu).
Une oeuvre d'utilité publique.
En voilà une bonne surprise !
Les couvertures, quoique tres reussies, me rebutaient un peu car je craignais un énieme Sha, Xoco, voire pire Requiem, Chevalier Vampire ! Deuxieme raison de douter : Soleil ! A force de lire des sous Lanfeust De Troy à profusion avec la petite bestiole mignonne et les blagues grasses, je me mefiais un peu.
Mais il n'est est rien ! Cette courte série (3 tomes) est vraiment tres réussie !
Le monde dans lequel evoluent les personnages est un mélange de fantasy et de steampunk tres bien pensé.
Le scénario tient bien la route, distillant avec brio un peu d'humour fin, de magie, de suspense, de guerre intestine et quelques flash-backs.
Le dessin et les couleurs sont de toute beauté.
Bref, moi qui ne suis pas fan des séries à rallonges, j'ai lu les trois tomes d'une traite et je regrettais que ce soit déjà fini !
J'aime énormément cette bd, pour moi c'est un appel au rêve... Nathalie du haut de ses trois pommes nous crie "eh oh ! Toi qui court tout le temps, toi qui déprime, toi, l'adulte ! Tu te souviens quand t'étais petit ? T'as rêvé de voyage toi aussi un jour non ??"
:D Je me retrouve un peu dans le personnage de Nathalie et je crois que même à 20 ans on peut encore passer de bons moments avec elle ! ;)
GTO est un manga très réaliste sur la vie de tous les jours. L'auteur y dénonce de nombreux travers de la société et plus particulièrement du système éducatif nippon sur un ton humoristique. Bon dis comme ça, ça n'a l'air de rien. En bref c'est l'histoire d'un ex-Yankee complètement obsédé par les lycéennes qui souhaite devenir prof, on imagine les futurs relations entre notre héros un peu brusque et ses élèves un peu taquins...
Au delà de l'apparente vulgarité, naïveté et brutalité (justifiée pour la plupart) de ce héros hors norme, Onizuka a un grand sens des valeurs et des responsabilités. On ne peut s'empêcher de s'attacher à ce héros extra-ordinaire.
Pour moi ce manga fait partie des meilleurs voire des cultes! Tous les personnages ont une importance capitale et une personnalité propre à eux-même. L'Histoire n'est pas uniquement ciblée autour de Onizuka même si elle finit presque toujours par s'y rattacher. De plus comment ne pas s'identifier à l'un des personnages "secondaire", si ce n'est pas au héros.
L'humour est toujours présent même dans les situations les plus rocambolesques. C'est un humour pas toujours très fin il faut l'avouer mais quand on accroche on se pisse dessus de rire! Bref c'est un manga qui a beaucoup de facettes: on apprécie autant les moments drôles et décalés que les situations périlleuses et dramatiques (on y parle des problèmes de drogues, suicides, crises familiale...). On passe toujours un bon moment à lire ce manga!
Du coté des dessins pour moi qui ne suis pas un grand connaisseurs je les trouve sublimes! Il y a toujours un foisonnement de détails. Je dis chapeau à l'équipe de Torû Fûjisawa qui s'est bien améliorée depuis shonan junaï gumi (young GTO pour les novices)! Dommage qu'il n'y ait "que" 25 tomes car je ne me lasse pas des différentes histoires même si elle peuvent se ressembler sur certains points (fallait bien un petit point noir ;-))
Je voulais aussi préciser qu'on n'accroche pas toujours tout de suite il faut essayer de lire au moins 2 tomes
Voilà je conseille à tous ce superbe manga qui m'a fait passer de très très bon moments!!
Sur-ceux amis du soir bonsoir!
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Kizilkum
Ben ça alors...Moi qui m’attendait juste à un truc sympa. Et voilà que je me prends une bonne claque! Cet album est une merveille! Bon, soyons clair, je ne suis pas sûr que grand monde partagera mon enthousiasme démesuré... Thepat et Kael ci-dessous ont juste apprécié cet album. Je suppose qu’il vous est déjà arrivé de tomber en pamoison devant un roman, une bd, un film sans que votre entourage partage cet entrain. L’objet exerce sur vous une vraie fascination, vous avez la sensation qu’il exprime quelque chose de rare, quelque chose que vous avez déjà en vain recherché ailleurs. Et bien, c’est l’effet que me procure ce Kizilkum. Au départ, bien sûr, on peut se demander en quoi un album se déroulant au début du siècle dans le fin fond de l’empire russe peut me toucher à ce point? C’est parce que Kizilkum est tout sauf une bd historique. Face à la réalité psychologique qui sous-tend l’album, le contexte est finalement bien secondaire, on pourrait même transposer avec facilité cet album dans d’autres situation, en Palestine, En Irak... dans n’importe quel point chaud du globe… dans n’importe quel situation où un peuple est soumis à une occupation illégitime et où certains individus vont recourir aux moyens les plus extrêmes pour s’en délivrer. Il y a dans cet album une maturité tout à fait étonnante pour un premier album! Vous ne trouverez dans cet album aucun effet facile, tout est mesuré, calculé, rendu sensible avec savoir-faire. Des auteurs qui savent vous pondre 10 pages entièrement muettes sans actions démesurées sans pour autant ne rien perdre de la tension narrative, il n’y en a pas beaucoup. Des auteurs qui savent limiter les paroles de leurs personnages au minimum, sans pour autant perdre quelque chose de leur personnalité complexe, c’est encore plus rare, surtout en bd! Des auteurs qui savent vous pondre une intrigue prenante avec un personnage principal aussi antipathique, j’en connais peu. Et Lepingle, lui, il manie tout ça avec brio dès son premier album! Une angoisse me vient... Qu’est devenu Lepingle? Depuis cet album qui date déjà de 2002, il n’a rien sorti... A-t-il arrêté la bd déçu par des ventes mauvaises? Ce serait, à mon sens, un beau gâchis…
La femme floue
Tome 1 : La maison qui n'existe pas. Du pur Dumontheuil !!! Cette BD, c'est du n'importe quoi et c'est tout ce que j'adore. Pensez donc, c'est l'histoire d'un voyageur et de son cheval (dont il ne reste que la tête, le reste ayant été mangé) qui recherche une femme dont il a une photo floue (à force d'être regardé) dont on ne sait si elle existe vraiment mais qui serait dans une maison qui n'existe pas (ce serait juste une illusion d'optique). Et cette femme floue provoque la jalousie de l'impératrice (que personne n'a vu par ailleurs) car si cette femme est floue, alors tout le monde peut s'imaginer la femme idéale... Bon, vous avez rien compris à mon résumé, c'est normal... L'important c'est de se laisser porter par l'humour décalé de Dumontheuil et en l'occurrence, je ne suis pas déçu. La mise en couleur est moins soignée que pour Qui a tué l'idiot (plus de couleurs directes :(), peut être pour que Dumontheuil accélère son rythme de travail (dixit la remarque de soul). Et bien je ne vais pas m'en plaindre et si je veux en prendre plein la vue, je re-sortirai l'immense Qui a tué l'idiot (comment ça je suis lourd avec Qui a tué l'idiot ?) ;) Tome 2 : Bas les masques ! Deuxième et dernier tome de cette histoire de "femme floue". Pour rappel, l'histoire relate la quête d'un voyageur à la recherche de sa fiancée dont il garde comme souvenir l'unique photo d'elle qu'il possède (photo rendue floue à force de la regarder). Cette femme floue serait dans l"a maison qui n'existe pas" (fruit d'une illusion d'optique). Et c'est là que l'on retrouve notre voyageur... Cette histoire garde, dans ce 2ème tome, son esprit totalement déjanté. Les quiproquos s'enchaînent sur un bon rythme et Dumontheuil continue à bien exploiter l'idée selon laquelle chaque entrant dans "la maison qui n'existe pas" revêt l'apparence d'une autre personne précédemment rentrée. Petit bémol, le rythme des gags était un poil plus soutenu dans le premier tome (mais je ne vais pas faire la fine bouche). Côté dessin, le style de Dumontheuil est assez spécial, il faut l'avouer. Mais j'adore son originalité, que dis-je, je suis fan !! Bon, on retrouve les couleurs un peu fades du premier tome mais après 2 pages, on n'y fait plus attention (et pour les amoureux des belles couleurs directes, je vous ai déjà parlé de "Qui a tué l'idiot" du même auteur ?) :) ... Une oeuvre originale, drôle, burlesque et qui possède une fin assez surprenante qui m'a fait mourir de rire.
Le Roi cassé
Encore un nouvel album de Dumontheuil ! Une chose est sûre : depuis que l'auteur a abandonné la couleur directe (dommage), celui-ci a un rythme de travail plus que soutenu (tant mieux). Le roi cassé raconte l'histoire d'une guerre bien particulière. En effet, avant chaque armistice, il y a toujours un dernier mort. Et le dernier mort de cette guerre c'est lui : Simon Virjusse. Or la mort, elle-même dégoûté par cette guerre décide de changer le cours du destin. Puisque l'on sait que le dernier mort de la guerre est Simon Virjusse, alors remontons le temps afin d'éviter de nombreuses morts inutiles et attendons la dernière heure de ce pauvre Simon, synonyme d'armistice. Et c'est ainsi que Simon devient une star nationale, la population attendant sagement le jour de son sacrifice. Mais la vie de héro sacrifié est parfois compliquée... Vous l'aurez compris, l'histoire est assez absurde (en même temps, c'est la marque de fabrique de Dumontheuil) et certaines situations humoristiques de cet album sont à tomber. Il faut bien noter que le roi cassé est un peu moins barré que la femme floue. Aussi, certains adhérerons plus facilement à l'univers de Dumontheuil, d'autres le regretterons un peu (j'appartiens à la deuxième catégorie). Par ailleurs, l'album est sublime (mais à quand le retour de la couleur directe ?) et j'ai trouvé que les dessins de certaines planches étaient plus détaillés que d'habitude. Ceux qui regrettaient le graphisme de La femme floue pourront apprécier les petits changements perceptibles du trait de l'auteur. Encore une fois, je suis fan du travail de Dumontheuil et forcément je vous invite tous à me suivre.
Hyper l'hippo
Une jolie surprise, que ce petit album. Si le public visé me semble être principalement les plus jeunes, je pense que les plus grands peuvent facilement apprécier aussi, tant cet album est rempli d'humour et de poésie, et qu'on le lit avec un grand sourire aux lèvres. Si en terme d'évènements, il ne se passe rien, on n'en a pas besoin pour apprécier, car l'histoire de ce petit garçon et de son ami est très touchante. Seul regret : ça se lit bien vite. Le trait si original de Nemiri se prête à merveille à cette jolie histoire. Il est assez différent de Je suis morte, et encore plus joli, pour moi. Bref, c'est une réussite.
Les Garnimos
Ayé j'ai enfin acheté et lu cet album. Et ben je dois dire que c'est une belle réussite, et ce sur tous les plans. Les couleurs sont franchement chouettes (quels beaux coucher de soleil !), le dessin est très bon, très expressif (la tronche de certains animaux est à se tordre de rire parfois), et le scénario est sympa comme tout. C'est de l'humour comme j'aime; j'ai bien apprécié ce premier tome. Les situations, les personnages sont drôles à souhait : le lion qui veut bouffer l'antilope, et elle qui craque pour lui, le croco qui console ou bouffe, au choix :) et l'autre qui se fait sans arrêt becter par les vautours, c'est excellent tout ça !
Belladone
Une bande dessinée mettant en scène une femme à une époque ou les femmes n'avaient qu'un rôle de potiche. De plus, l'héroïne n'est pas n'importe quelle femme, c'est une mousquetaire ayant plus d'élégance, plus de souplesse et plus de style que n'importe quel autre combattant. Bref un scénario extrêmement bien ficelé. En plus, les dessins de Pierre Alary sont grandioses et font vivre la bande dessinée.
Dans la secte
Cette histoire est vraie. Marion a vraiment eu tous ces problèmes. Elle a vraiment été séduite par la secte fondée par Lafayette Ron Hubbard. Elle est partie à Copenhague où elle est devenue une sorte de robot insensible. Son histoire, elle l'a confiée à Louis Alloing, le dessinateur du présent album, qui a décidé d'en faire un livre. La jeune femme a enregistré son expérience sur magnétophone, ne pouvant elle-même l'écrire. La secte en question ne brutalise pas ses adeptes, ne les oblige pas à faire des choses sales avec d'autres, mais elle instille dans l'esprit de chacun une espèce de discipline mentale complètement démente, si bien qu'il a fallu à "Marion" (bien évidemment, ce n'est pas le véritable prénom de cette malheureuse) une bonne quinzaine d'années avant de pouvoir exorciser sa peur, ses démons, son traumatisme. Ce qui est raconté dans l'album est donc vrai à 100 %, les auteurs n'ayant usé que d'artifices formels (tels des flash-back) afin de mieux l'adapter. Du coup, on est estomaqué par les méthodes d'embrigadement des scientologues, on a envie de leur casser la gueule pour sortir Marion et les autres de ce cauchemar. Le graphisme d'Alloing, entre celui de Dupuy/Berberian et de Peyraud, est extrêmement fluide, lisible par tous, y compris par les enfants (auxquels l'album est également destiné), rendant le propos universel. A noter que l'album est préfacé et postfacé (sous forme d'analyse de la méthode de la secte - très utile pour comprendre les mécanismes de l'embrigadement sectaire) par des membres de l'UNADFI (union Nationale des Associations de défense des Familles et de l'Individu). Une oeuvre d'utilité publique.
Shaman
En voilà une bonne surprise ! Les couvertures, quoique tres reussies, me rebutaient un peu car je craignais un énieme Sha, Xoco, voire pire Requiem, Chevalier Vampire ! Deuxieme raison de douter : Soleil ! A force de lire des sous Lanfeust De Troy à profusion avec la petite bestiole mignonne et les blagues grasses, je me mefiais un peu. Mais il n'est est rien ! Cette courte série (3 tomes) est vraiment tres réussie ! Le monde dans lequel evoluent les personnages est un mélange de fantasy et de steampunk tres bien pensé. Le scénario tient bien la route, distillant avec brio un peu d'humour fin, de magie, de suspense, de guerre intestine et quelques flash-backs. Le dessin et les couleurs sont de toute beauté. Bref, moi qui ne suis pas fan des séries à rallonges, j'ai lu les trois tomes d'une traite et je regrettais que ce soit déjà fini !
Nathalie
J'aime énormément cette bd, pour moi c'est un appel au rêve... Nathalie du haut de ses trois pommes nous crie "eh oh ! Toi qui court tout le temps, toi qui déprime, toi, l'adulte ! Tu te souviens quand t'étais petit ? T'as rêvé de voyage toi aussi un jour non ??" :D Je me retrouve un peu dans le personnage de Nathalie et je crois que même à 20 ans on peut encore passer de bons moments avec elle ! ;)
GTO - Great Teacher Onizuka
GTO est un manga très réaliste sur la vie de tous les jours. L'auteur y dénonce de nombreux travers de la société et plus particulièrement du système éducatif nippon sur un ton humoristique. Bon dis comme ça, ça n'a l'air de rien. En bref c'est l'histoire d'un ex-Yankee complètement obsédé par les lycéennes qui souhaite devenir prof, on imagine les futurs relations entre notre héros un peu brusque et ses élèves un peu taquins... Au delà de l'apparente vulgarité, naïveté et brutalité (justifiée pour la plupart) de ce héros hors norme, Onizuka a un grand sens des valeurs et des responsabilités. On ne peut s'empêcher de s'attacher à ce héros extra-ordinaire. Pour moi ce manga fait partie des meilleurs voire des cultes! Tous les personnages ont une importance capitale et une personnalité propre à eux-même. L'Histoire n'est pas uniquement ciblée autour de Onizuka même si elle finit presque toujours par s'y rattacher. De plus comment ne pas s'identifier à l'un des personnages "secondaire", si ce n'est pas au héros. L'humour est toujours présent même dans les situations les plus rocambolesques. C'est un humour pas toujours très fin il faut l'avouer mais quand on accroche on se pisse dessus de rire! Bref c'est un manga qui a beaucoup de facettes: on apprécie autant les moments drôles et décalés que les situations périlleuses et dramatiques (on y parle des problèmes de drogues, suicides, crises familiale...). On passe toujours un bon moment à lire ce manga! Du coté des dessins pour moi qui ne suis pas un grand connaisseurs je les trouve sublimes! Il y a toujours un foisonnement de détails. Je dis chapeau à l'équipe de Torû Fûjisawa qui s'est bien améliorée depuis shonan junaï gumi (young GTO pour les novices)! Dommage qu'il n'y ait "que" 25 tomes car je ne me lasse pas des différentes histoires même si elle peuvent se ressembler sur certains points (fallait bien un petit point noir ;-)) Je voulais aussi préciser qu'on n'accroche pas toujours tout de suite il faut essayer de lire au moins 2 tomes Voilà je conseille à tous ce superbe manga qui m'a fait passer de très très bon moments!! Sur-ceux amis du soir bonsoir!