Brian K Vaughn, scénariste par ailleurs de Y, Le Dernier Homme et des Fugitifs, nous mitonne une nouvelle série fort appétissante dont il a le secret.
Une trame très attractive (un super-héros en devenir préfère essayer de changer les choses en devenant un élu du peuple, maire de New York, excusez du peu, plutot qu'un protecteur masqué), des dialogues finement ciselés, un dessin plutot agréable : tout pour passer un bon moment de lecture.
Laissez-vous entrainer dans ces histoires politico-héroïques, vous ne le regrettez pas. Vous y découvrirez même une subtile uchronie très habilement mise en place et traitée (le 9/11 à eu lieu, mais ne s'est pas exactement passé comme dans la réalité).
Le seul regret pourrait porter sur le grand format choisi par l'éditeur français, qui n'apporte franchement rien, mais pour le reste Ex-Machina est une BD palpitante et très plaisante
L’idée de départ est originale : évoquer 10 commandements à travers 10 histoires différentes sans autre lien que le livre renfermant ces commandements. Autre originalité : un dessinateur par histoire. Alors bien sûr, ces 10 albums sont inégaux en qualité sur le plan du dessin aussi bien que sur celui du scénario, et chacun les jugera individuellement, selon sa sensibilité, de très bons à banals. Mais il semble à peu près sûr que cette série, dans sa diversité, offre à chaque lecteur au moins un album plaisant, et peu ou pas de déplaisant.
Si il est clair que cette BD ne cherche pas à voler bien haut, celle-ci propose des personnages hauts en couleurs et un humour digne de films tel que Evil Dead ou Undead... Un etat d'esprit auquel tout le monde ne peux pas accrocher mais pour le peu qu'on soit fan de ce genre (ce qui est mon cas) on ne peut qu'adhérer et prendre un plaisir fou à la lecture de The Goon.
Attendont tout de même un peu avant de crier au chef d'oeuvre mais si tout se passe bien et qu'Eric Powel arrive à faire évoluer la série correctement, il se pourait que The Goon deviènne une prochaine référence d'ici quelques temps.
Enfin de la vraie BD.
Pas de textes superflus. On a vite compris le scénario.
L'important reste dans la fluidité, les dessins épurés, chaque case fait mouche.
A lire à n'importe quelle vitesse, moment ou position.
De la couleur, de l'humour, du rythme: génial.
NB : pour adultes uniquement.
"Double JE" est un diptyque qui se penche sur les dérives des manipulations génétiques et du clonage en particulier. Thème mainte fois abordé, donc peu original. Toutefois, deux éléments clés donnent à cette bd un attrait particulier :
1/ le côté visionnaire car, au moment de sa date de parution (début des années 90), le clonage n’était pas encore maîtrisé pour les mammifères. Dolly fut le premier animal cloné (hors batraciens) avec plus ou moins de "réussite" et depuis lors, la technique s’est grandement améliorée puisqu’on peut maintenant cloner n’importe quel animal. Reste juste la barrière éthique que certains n’hésiteront pas à franchir, si ce n’est déjà fait pour l’homme . . .
2/ la recherche documentaire de Toff très fouillée qui rend le côté visionnaire "crédible".
Concernant cette "docu-fiction", le scénario est intelligemment construit pour éviter de tomber dans l’écueil d’une bd "juste" bien documentée. Le final réserve donc quelques surprises . . . Pour conclure, juste signaler que, contrairement à certains, j’apprécie beaucoup les dessins de Béhé, découvert grâce à Chimères.
Arf ! Excellent !
Le moins qu’on puisse dire, c’est que Dav ne manque pas d’idées, ni d’humour ! La lecture est jouissive à souhait avec des situations délirantes et autres jeux de mots. Le fond de l’histoire est plutôt ténu (faut être honnête) mais ce n’est pas ce qu’on attend d’une bd qui mise sur la forme, à la fois grotesque/ débile/ amusante/ poilante . . . Le dessin de Dav est sympa et bien caractéristique. Mais ce qui rend les planches particulièrement attrayantes, ce sont les couleurs de BenGrrr, véritable petit génie du pinceau virtuel !
J’apprécie donc la spontanéité et la fraîcheur de l’ensemble qui permet de passer un bon (mais court) moment !
Ames sérieuses, s’abstenir ! ;)
J'admets que ma note peut paraître exagérée, mais cette série a vraiment un charisme hors du commun, voir un héro partir à l'aventure avec sa canne à pèche est pour moi un régal. J'admets également que les dessins sont assez...moyens. Mais jusqu'à la fin de "greed island" au moins, cette série est culte, et des perso tels qu'hisoka, gon ou kirua marquent indéniablement les lecteurs.
Cette série est remarquable à plus d'un titre: Dessins, design et style graphique novateurs (dessins très "angulaires"), et thème jamais abordé à ma connaissance: shamanisme (même si j'imagine que le réalisme doit être à des centaines de km des préoccupations de l'auteur...). Il règne ici un air de grande classe, tant dans les dessins que dans les thèmes abordés. Certaines scènes sont un peu longuettes, mais le charisme des personnages relèvera immanquablement votre sens de l'intérêt. L'un des plus beaux shonen manga actuel.
Cette note semblera trop exagérée pour des lecteurs mais il faut savoir que je suis un fan de westerns spaghettis.
J’ai retrouvé dans cette bd l’esprit des films de Sergio Léone : l’exagération, les gros plans, l’humour, les grandes gueules… Aaaahhh, il ne reste plus que la musique de Ennio Morricone en fond de lecture pour que tout soit parfait ! Pas grave, j’ai un de ses cds !
A l’image de « Trio Grande » des mêmes auteurs, l’ambiance est parfaitement adaptée à cette histoire farfelue. Isabelle Rabarot nous montre encore ses grands talents de coloriste avec sa mise en couleurs aux tons orangés et azurs.
La mise en page et les cadrages sont excellents. Le dessin de Lamy est dynamique et va comme sied à cette bd.
« 500 fusils » est un album très divertissant et dont je ne me lasse pas de le relire !
Une histoire poignante, pas autobiographique, mais inspirée de faits et témoignages réels. J’ai suivi les déboires et doutes de Toland avec un intérêt grandissant au fil des pages (le début est un peu mou), et les derniers chapitres m’ont tout simplement serré le cœur. Je me suis attaché aux différents personnages comme rarement, j’ai vraiment eu l’impression de souffrir avec eux.
Le sujet aide forcement à donner plus d’impact au récit, la narration n’étant finalement qu’un bête rapport de fait. Mais les réflexions intérieures du personnage principal sont criantes de vérité, le coté psychologique est vraiment bien développé. La façon dont les doutes de Toland sur sa propre sexualité se mêlent aux incidents de son entourage est tout simplement fascinante.
Alors d’accord, « Un monde de différence » n’est peut-être pas une BD innovante, mais elle se penche sur un sujet universel et malheureusement intemporel: L’intolérance. Le résultat est une histoire poignante, marquante, que je vous encourage à découvrir si le sujet vous intéresse un tant soit peu. Un de mes comics préférés, toutes catégories confondues.
Note : La VO est un peu difficile à lire, avec beaucoup d’argot américain, beaucoup de mots compliqués, et des accents retranscrits dans le texte. Vous voilà prévenus !
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Ex Machina
Brian K Vaughn, scénariste par ailleurs de Y, Le Dernier Homme et des Fugitifs, nous mitonne une nouvelle série fort appétissante dont il a le secret. Une trame très attractive (un super-héros en devenir préfère essayer de changer les choses en devenant un élu du peuple, maire de New York, excusez du peu, plutot qu'un protecteur masqué), des dialogues finement ciselés, un dessin plutot agréable : tout pour passer un bon moment de lecture. Laissez-vous entrainer dans ces histoires politico-héroïques, vous ne le regrettez pas. Vous y découvrirez même une subtile uchronie très habilement mise en place et traitée (le 9/11 à eu lieu, mais ne s'est pas exactement passé comme dans la réalité). Le seul regret pourrait porter sur le grand format choisi par l'éditeur français, qui n'apporte franchement rien, mais pour le reste Ex-Machina est une BD palpitante et très plaisante
Le Décalogue
L’idée de départ est originale : évoquer 10 commandements à travers 10 histoires différentes sans autre lien que le livre renfermant ces commandements. Autre originalité : un dessinateur par histoire. Alors bien sûr, ces 10 albums sont inégaux en qualité sur le plan du dessin aussi bien que sur celui du scénario, et chacun les jugera individuellement, selon sa sensibilité, de très bons à banals. Mais il semble à peu près sûr que cette série, dans sa diversité, offre à chaque lecteur au moins un album plaisant, et peu ou pas de déplaisant.
The Goon
Si il est clair que cette BD ne cherche pas à voler bien haut, celle-ci propose des personnages hauts en couleurs et un humour digne de films tel que Evil Dead ou Undead... Un etat d'esprit auquel tout le monde ne peux pas accrocher mais pour le peu qu'on soit fan de ce genre (ce qui est mon cas) on ne peut qu'adhérer et prendre un plaisir fou à la lecture de The Goon. Attendont tout de même un peu avant de crier au chef d'oeuvre mais si tout se passe bien et qu'Eric Powel arrive à faire évoluer la série correctement, il se pourait que The Goon deviènne une prochaine référence d'ici quelques temps.
Squeak the mouse
Enfin de la vraie BD. Pas de textes superflus. On a vite compris le scénario. L'important reste dans la fluidité, les dessins épurés, chaque case fait mouche. A lire à n'importe quelle vitesse, moment ou position. De la couleur, de l'humour, du rythme: génial. NB : pour adultes uniquement.
Double JE
"Double JE" est un diptyque qui se penche sur les dérives des manipulations génétiques et du clonage en particulier. Thème mainte fois abordé, donc peu original. Toutefois, deux éléments clés donnent à cette bd un attrait particulier : 1/ le côté visionnaire car, au moment de sa date de parution (début des années 90), le clonage n’était pas encore maîtrisé pour les mammifères. Dolly fut le premier animal cloné (hors batraciens) avec plus ou moins de "réussite" et depuis lors, la technique s’est grandement améliorée puisqu’on peut maintenant cloner n’importe quel animal. Reste juste la barrière éthique que certains n’hésiteront pas à franchir, si ce n’est déjà fait pour l’homme . . . 2/ la recherche documentaire de Toff très fouillée qui rend le côté visionnaire "crédible". Concernant cette "docu-fiction", le scénario est intelligemment construit pour éviter de tomber dans l’écueil d’une bd "juste" bien documentée. Le final réserve donc quelques surprises . . . Pour conclure, juste signaler que, contrairement à certains, j’apprécie beaucoup les dessins de Béhé, découvert grâce à Chimères.
Les Garnimos
Arf ! Excellent ! Le moins qu’on puisse dire, c’est que Dav ne manque pas d’idées, ni d’humour ! La lecture est jouissive à souhait avec des situations délirantes et autres jeux de mots. Le fond de l’histoire est plutôt ténu (faut être honnête) mais ce n’est pas ce qu’on attend d’une bd qui mise sur la forme, à la fois grotesque/ débile/ amusante/ poilante . . . Le dessin de Dav est sympa et bien caractéristique. Mais ce qui rend les planches particulièrement attrayantes, ce sont les couleurs de BenGrrr, véritable petit génie du pinceau virtuel ! J’apprécie donc la spontanéité et la fraîcheur de l’ensemble qui permet de passer un bon (mais court) moment ! Ames sérieuses, s’abstenir ! ;)
Hunter X Hunter
J'admets que ma note peut paraître exagérée, mais cette série a vraiment un charisme hors du commun, voir un héro partir à l'aventure avec sa canne à pèche est pour moi un régal. J'admets également que les dessins sont assez...moyens. Mais jusqu'à la fin de "greed island" au moins, cette série est culte, et des perso tels qu'hisoka, gon ou kirua marquent indéniablement les lecteurs.
Shaman King
Cette série est remarquable à plus d'un titre: Dessins, design et style graphique novateurs (dessins très "angulaires"), et thème jamais abordé à ma connaissance: shamanisme (même si j'imagine que le réalisme doit être à des centaines de km des préoccupations de l'auteur...). Il règne ici un air de grande classe, tant dans les dessins que dans les thèmes abordés. Certaines scènes sont un peu longuettes, mais le charisme des personnages relèvera immanquablement votre sens de l'intérêt. L'un des plus beaux shonen manga actuel.
Wayne Redlake - 500 Fusils
Cette note semblera trop exagérée pour des lecteurs mais il faut savoir que je suis un fan de westerns spaghettis. J’ai retrouvé dans cette bd l’esprit des films de Sergio Léone : l’exagération, les gros plans, l’humour, les grandes gueules… Aaaahhh, il ne reste plus que la musique de Ennio Morricone en fond de lecture pour que tout soit parfait ! Pas grave, j’ai un de ses cds ! A l’image de « Trio Grande » des mêmes auteurs, l’ambiance est parfaitement adaptée à cette histoire farfelue. Isabelle Rabarot nous montre encore ses grands talents de coloriste avec sa mise en couleurs aux tons orangés et azurs. La mise en page et les cadrages sont excellents. Le dessin de Lamy est dynamique et va comme sied à cette bd. « 500 fusils » est un album très divertissant et dont je ne me lasse pas de le relire !
Stuck Rubber Baby (Un Monde de différence)
Une histoire poignante, pas autobiographique, mais inspirée de faits et témoignages réels. J’ai suivi les déboires et doutes de Toland avec un intérêt grandissant au fil des pages (le début est un peu mou), et les derniers chapitres m’ont tout simplement serré le cœur. Je me suis attaché aux différents personnages comme rarement, j’ai vraiment eu l’impression de souffrir avec eux. Le sujet aide forcement à donner plus d’impact au récit, la narration n’étant finalement qu’un bête rapport de fait. Mais les réflexions intérieures du personnage principal sont criantes de vérité, le coté psychologique est vraiment bien développé. La façon dont les doutes de Toland sur sa propre sexualité se mêlent aux incidents de son entourage est tout simplement fascinante. Alors d’accord, « Un monde de différence » n’est peut-être pas une BD innovante, mais elle se penche sur un sujet universel et malheureusement intemporel: L’intolérance. Le résultat est une histoire poignante, marquante, que je vous encourage à découvrir si le sujet vous intéresse un tant soit peu. Un de mes comics préférés, toutes catégories confondues. Note : La VO est un peu difficile à lire, avec beaucoup d’argot américain, beaucoup de mots compliqués, et des accents retranscrits dans le texte. Vous voilà prévenus !