Superbe ! Première chose à dire : si vous n'avez pas lu le roman de Truman capote De Sang-froid, lâchez tout, même la lecture du présent avis, pour en trouver un exemplaire et le dévorer !
Ce roman raconte l'assassinat d'une famille (presque) entière à Holcomb, au Kansas, en 1959. Une histoire horrible, qui a fortement défrayé la chronique à l'époque. Capote, auteur déjà assez connu, cherche le sujet d'un nouveau roman. Il a vent des événements à Holcomb, et décide de raconter ce qui s'y est passé. Procédant minutieusement, il parviendra à inventer un nouveau genre littéraire, le roman de non-fiction. Mais son immersion dans son sujet est telle qu'il ne s'en remettra quasiment jamais, et qu'il mettra tout de même 6 ans à réaliser le bouquin.
L'actualité de Truman Capote est forte en France, puisqu'un film retraçant la même période, et intitulé sobrement Truman Capote, sort le lendemain du jour de ce post sur nos écrans.
La BD qui nous occupe ici nous brosse le portrait d'un auteur au talent énorme, mais aussi un homme, avec ses faiblesses, ses interrogations, son trouble même face aux assassins de la famille Clutter. Son implication particulière, puisque Capote, homosexuel notoire, fera des rencontres sans lendemain ou inoubliables au cours de son séjour au Kansas. Son amitié pour Nancy, la gamine seule rescapée (!) du massacre, son attirance pour Perry Smith, l'un des deux tueurs... Tout est retranscrit avec pudeur, sérieux et beauté.
Car le scénariste Ande Parks, qui lui-même fait une mise en abyme fort bienvenue en romançant à peine le périple de Truman, est aidé au dessin par Chris Samnee, dans un contraste noir et blanc d'une maîtrise saisissante.
Un bijou.
Blutch fait partie de ces rares auteurs qui publient leurs expérimentations, leurs essais. Vous pourrez toujours me rétorquer, avec raison, qu'ils sont nombreux dans les marges de l'univers BD, d'accord. Mais combien de ces auteurs sont passés de la marge au centre (ou presque) ? Peu, très peu …
Dans Mitchum, Blutch part sans contrainte. Il a droit à un nouveau format (en 1996) qu'il exploite en plein. Pas de contrainte structurelle, pas de contrainte de pagination, pas de contraintes narratives, il invente des codes pour mieux les briser, en permanence.
Les techniques de dessins également seront expérimentées, passant d'une pseudo-ligne claire aux hachures si populaires aujourd'hui pour les auteurs "nouvelle BD" (ciel que je n'aime pas cette expression). Ces expérimentations sont le plus visible, par exemple, dans la dernière page du premier "comix". Page dans laquelle Blutch passe d'un dessin net à un trait épais, presque pâteux et néanmoins fascinant qui évoque un autre grand de ces marges : Baudoin.
Les histoires que Blutch nous conte dans ces fascicules n'ont pas de structure prédéfinie. Il se donne un point de départ et verra bien où il arrive, du moins c'est l'impression qu'il me donne.
Vous êtes donc avertis, vous les amateurs de scénarii en béton, passez votre chemin. Ces livres ne sont pas fait pour vous !
Maintenant, si vous êtes prêt à vous laisser emporter par le dessin, en écouter sa musique, je vous garantis de passer un bon moment. Bien que cet instant aura des hauts et des bas, la qualité n'étant certes pas égale.
Voilà donc une oeuvre dont je vous recommande la lecture, mais c'est à vous de voir…
J'ai du mal à noter cette série en fait. Ca m'énerve qu'on nous resserve Troy à toutes les sauces et ça aurait tendance à altérer mon jugement. Essayons d'être impartial, je vais faire comme s’il n'y avait que Lanfeust !
Alors là oui j'aime ! Je ris pas tout le temps mais je dois bien avouer que cet abruti d'Hébus le troll me titille les zygomatiques. Lanfeust dans le rôle du bellâtre aveugle est bien. La blonde potiche m'énerve un peu mais il en faut une sinon ça serait pas "comme y faut". ^^ La brune sexy (Cixi) est bien, son côté déluré me plait.
Après, les personnages au début de la série sont quand même assez moches avec leur grosses bouches et leurs sourires Colgate mais ça s'améliore au fur et a mesure donc y a pas mort d'homme.
Dans l'ensemble c'est pas mal drôle bien entendu, y'a du bon et du moins bon mais ça reste plus que correct de ce côté là.
Il y a des bonnes trouvailles notamment les pouvoirs inhérents à chaque personne, ça donne des situations cocasses.
Enfin, après plus de 120 avis beaucoup de choses ont déjà été dites et je ne vais certainement pas innover. ^^ Donc je vais me contenter de dire que bien que l'histoire soit assez simplette, j'ai passé un excellent moment à la lecture de cette Bd, que je la relirais sans aucun doute avec autant de plaisir.
Y'a pas à chier, c'est du bon boulot. Bravo Tarquin, Bravo Arleston !
Juste un mot: j'ai l'édition "millésime 2005" les couvertures sont très belles, par contre les "dessins" (je connais pas le vocabulaire spécifique) offerts avec, euhhh... ils sont franchement laids ! Dommage !
J'aime vraiment cette BD, mon style de BD sont les humoristique et celle-ci fait partie du haut de gamme. Je conseille quand même les gens d'écouter les aventures sur le site http://www.penofchaos.com/warham/donjon.htm .
Le style de dessins m'est appréciable, c'est dans l'effet humoristique voulu.
A noter que le prix de la BD est assez élevé !!! 12.5 Euro, et ne se trouve pas partout. Cela dit, Carrefour le distribue et dans tout bons les magasins de jeux de rôles.
Taniguchi est un des rares auteurs BD à m’arracher des larmes. En relisant « quartier lointain », ça a de nouveau été plus fort que moi. On ne trouve pourtant aucune situation pitoyable. Juste des hommes et femmes simples, dans des situations ordinaires, qui essayent d’être heureux et de vivre la vie qu’ils se sont choisie. Taniguchi a l’art de décrire des situations dans lesquelles les gens sont face à des choix existentiels fondamentaux, non seulement vis-à-vis de leur propre existence, mais aussi (et surtout) vis-à-vis de celle de proches. Les personnages de Taniguchi montrent, face à ces dilemmes poignants et déchirants, une maturité, une compréhension et un respect de l’humanité de l’autre qui m’émeuvent profondément. Même si « quartier lointain » est un peu moins bien construit que Le Journal de mon père (la fin est un peu trop rapide), il n’en reste pas moins un album extraordinaire qui ne devrait laisser personne indifférent.
Contrairement aux autres albums dans lesquels Tanigushi prend le temps de développer une longue histoire, il adapte ici plusieurs nouvelles de l’écrivain Utsumi. Des histoires de la vie quotidienne - de divorce, d’amour, de frère perdu de vue depuis des années, de déménagement, d’arbre au fond du jardin. Le tour de force est de montrer l’importance qu’ont ces petits moments apparemment insignifiants dans la vie des différents protagonistes (hommes et femmes, jeunes et vieux). C’est superbe.
Un très bon mélange entre polar et fantastique. Même si c'est une série abandonnée je trouve que ce tome se suffit à lui-même. Il y a pas de frustration quand on arrive à la fin (à l'inverse des Feux d'Askell ><).
J'adore du début à la fin le dessin de Crisse, j'adore les héroïnes même si, pour citer des remarques largement fondées issues d'autres avis, elles ont des "corps de mannequins, des grosses lèvres et des coiffures géantes". C'est ça qui est bien !
Quant a l'univers crée j'ai pas de reproche à faire, les dessins me font complètement basculer dans le monde imaginé par Crisse. Comblé !
Le scénario est captivant, quand Crisse alterne passé et présent c'est fait avec brio, ça tache pas c'est du bon boulot.
Perdita Queen est donc une très bonne Bd avec une ambiance mystérieuse et des filles sublimes, c'est baroque, décadent.
4 étoiles donc, on va pas en mettre 5 pour une série abandonnée surtout quand on sait que l'auteur préfère se consacrer à Atalante (passe encore), Ishanti (la catastrophe...), faut pas pousser mémé dans les orties.
Dommage Crisse tu tenais peut-être là ton chef-d’oeuvre !
Ps: (l'avis porte uniquement sur Perdita Queen, j'ai pas lu Griffin Dark qui parait-il serait une "suite")
Mon coup de coeur du moment.
Sous une couverture plutôt laide, mais éminemment évocatrice, se cache un vrai petit bijou de brulôt politique. Ce titre est une critique de tous les systèmes totalitaires, pour une sauvegarde de l'être humain en tant qu'individu et pas comme un numéro... La parenté avec l'oeuvre de Bilal est évidente : déshumanisation, critique sociale... ainsi qu'un fond assez fantastique avec un dessin superbe, très soigné et réaliste, réhaussé de couleurs sombres. Très proche de Bilal.
Un seul regret, ça se lit vite, trop vite. Les auteurs font sciemment l'impasse sur la description de cet univers à la fois totalitaire et fasciste (des uniformes très particuliers renforçant cette dernière impression), pour se concentrer sur leurs personnages, ce qui est, bien évidemment, le propos de l'album. Quand la forme rejoint le fond, c'est du grand art !
Voici enfin la suite des aventures du détective campagnard, cette fois aux prises avec... les impôts fonciers !
Oui, bon, d'accord ce n'est pas vraiment le sujet de l'album, mais cette façon qu'a Heitz de planter son histoire dans la réalité de Monsieur Tout-Le-Monde me fascine !
Et puis cet album est une perle, une vraie, une rare, une noire, ronde et parfaite! Cet album fourmille de clins d'oeil divers et variés, ancrant cette histoire dans la France des années cinquante. Nous pouvons y croiser un personnage célèbre et important pour notre passion commune. Et tout ceci sans compter les clins d’œils aux comportements de certains "admirateurs"... Ce livre est une poésie !
D'autres que moi pourraient vanter bien mieux la qualité du travail de Heitz sur la narration, telle que sa fluidité, par exemple, mais bon... Je me contenterai de vous implorer de ne pas passer à côté de ce chef-d’oeuvre ! C'est à vous de voir, d'accord, mais franchement, ne passez pas à côté.
Voilà donc le second volume de la collection "Ignatz" de chez Coconino... pourtant le 4ème est paru il y a quelques mois déjà ("Interiorae"), sans compter Les innocents de Gipi... Etrange ordre de publication... Enfin bref!
Ces errements de publications sont juste dommageables pour nous, au vu de la qualité de la collection jusque là. Et cet opus ne déroge pas à la règle qualitative!
Igort nous livre ici une histoire dont on a, une fois le livre fini, une irrépressible envie de connaître la suite. Comme quoi, certains auteurs européens ont un sacré talent de feuilletoniste, l'auteur en fait partie!
Dans ce premier chapitre, nous faisons simplement connaissance avec les différents protagonistes, et nous ne pouvons que supposer les imbrications de l'histoire. Le scénario global est soigné, bien construit, et nous laisse sur une série de "cliffhanger" à la fin... mais des cliffhanger à la Igort ! Les mystères pour lesquels nous (comprendre "je) attendons des réponses ne sont que des péripéties de la vie de tous les jours, et pourtant...
Question dessin, il est toujours aussi magnifique, l'impression soignée en bichromie (dans des teintes proches de "5 est le numéro parfait") permet de mettre en valeur l'impeccable travail en lavis. Les ambiances sont convaincantes, prenantes. Lorsqu'il pleut, nous sommes mouillés, en Afrique le ciel est bleu et en Amérique du Sud la chaleur tellement écrasante qu'elle nous fait transpirer...
Donc voilà un livre que je vous recommande chaudement, mais de toute façon... c'est à vous de voir!
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Capote in Kansas
Superbe ! Première chose à dire : si vous n'avez pas lu le roman de Truman capote De Sang-froid, lâchez tout, même la lecture du présent avis, pour en trouver un exemplaire et le dévorer ! Ce roman raconte l'assassinat d'une famille (presque) entière à Holcomb, au Kansas, en 1959. Une histoire horrible, qui a fortement défrayé la chronique à l'époque. Capote, auteur déjà assez connu, cherche le sujet d'un nouveau roman. Il a vent des événements à Holcomb, et décide de raconter ce qui s'y est passé. Procédant minutieusement, il parviendra à inventer un nouveau genre littéraire, le roman de non-fiction. Mais son immersion dans son sujet est telle qu'il ne s'en remettra quasiment jamais, et qu'il mettra tout de même 6 ans à réaliser le bouquin. L'actualité de Truman Capote est forte en France, puisqu'un film retraçant la même période, et intitulé sobrement Truman Capote, sort le lendemain du jour de ce post sur nos écrans. La BD qui nous occupe ici nous brosse le portrait d'un auteur au talent énorme, mais aussi un homme, avec ses faiblesses, ses interrogations, son trouble même face aux assassins de la famille Clutter. Son implication particulière, puisque Capote, homosexuel notoire, fera des rencontres sans lendemain ou inoubliables au cours de son séjour au Kansas. Son amitié pour Nancy, la gamine seule rescapée (!) du massacre, son attirance pour Perry Smith, l'un des deux tueurs... Tout est retranscrit avec pudeur, sérieux et beauté. Car le scénariste Ande Parks, qui lui-même fait une mise en abyme fort bienvenue en romançant à peine le périple de Truman, est aidé au dessin par Chris Samnee, dans un contraste noir et blanc d'une maîtrise saisissante. Un bijou.
Mitchum
Blutch fait partie de ces rares auteurs qui publient leurs expérimentations, leurs essais. Vous pourrez toujours me rétorquer, avec raison, qu'ils sont nombreux dans les marges de l'univers BD, d'accord. Mais combien de ces auteurs sont passés de la marge au centre (ou presque) ? Peu, très peu … Dans Mitchum, Blutch part sans contrainte. Il a droit à un nouveau format (en 1996) qu'il exploite en plein. Pas de contrainte structurelle, pas de contrainte de pagination, pas de contraintes narratives, il invente des codes pour mieux les briser, en permanence. Les techniques de dessins également seront expérimentées, passant d'une pseudo-ligne claire aux hachures si populaires aujourd'hui pour les auteurs "nouvelle BD" (ciel que je n'aime pas cette expression). Ces expérimentations sont le plus visible, par exemple, dans la dernière page du premier "comix". Page dans laquelle Blutch passe d'un dessin net à un trait épais, presque pâteux et néanmoins fascinant qui évoque un autre grand de ces marges : Baudoin. Les histoires que Blutch nous conte dans ces fascicules n'ont pas de structure prédéfinie. Il se donne un point de départ et verra bien où il arrive, du moins c'est l'impression qu'il me donne. Vous êtes donc avertis, vous les amateurs de scénarii en béton, passez votre chemin. Ces livres ne sont pas fait pour vous ! Maintenant, si vous êtes prêt à vous laisser emporter par le dessin, en écouter sa musique, je vous garantis de passer un bon moment. Bien que cet instant aura des hauts et des bas, la qualité n'étant certes pas égale. Voilà donc une oeuvre dont je vous recommande la lecture, mais c'est à vous de voir…
Lanfeust de Troy
J'ai du mal à noter cette série en fait. Ca m'énerve qu'on nous resserve Troy à toutes les sauces et ça aurait tendance à altérer mon jugement. Essayons d'être impartial, je vais faire comme s’il n'y avait que Lanfeust ! Alors là oui j'aime ! Je ris pas tout le temps mais je dois bien avouer que cet abruti d'Hébus le troll me titille les zygomatiques. Lanfeust dans le rôle du bellâtre aveugle est bien. La blonde potiche m'énerve un peu mais il en faut une sinon ça serait pas "comme y faut". ^^ La brune sexy (Cixi) est bien, son côté déluré me plait. Après, les personnages au début de la série sont quand même assez moches avec leur grosses bouches et leurs sourires Colgate mais ça s'améliore au fur et a mesure donc y a pas mort d'homme. Dans l'ensemble c'est pas mal drôle bien entendu, y'a du bon et du moins bon mais ça reste plus que correct de ce côté là. Il y a des bonnes trouvailles notamment les pouvoirs inhérents à chaque personne, ça donne des situations cocasses. Enfin, après plus de 120 avis beaucoup de choses ont déjà été dites et je ne vais certainement pas innover. ^^ Donc je vais me contenter de dire que bien que l'histoire soit assez simplette, j'ai passé un excellent moment à la lecture de cette Bd, que je la relirais sans aucun doute avec autant de plaisir. Y'a pas à chier, c'est du bon boulot. Bravo Tarquin, Bravo Arleston ! Juste un mot: j'ai l'édition "millésime 2005" les couvertures sont très belles, par contre les "dessins" (je connais pas le vocabulaire spécifique) offerts avec, euhhh... ils sont franchement laids ! Dommage !
Le Donjon de Naheulbeuk
J'aime vraiment cette BD, mon style de BD sont les humoristique et celle-ci fait partie du haut de gamme. Je conseille quand même les gens d'écouter les aventures sur le site http://www.penofchaos.com/warham/donjon.htm . Le style de dessins m'est appréciable, c'est dans l'effet humoristique voulu. A noter que le prix de la BD est assez élevé !!! 12.5 Euro, et ne se trouve pas partout. Cela dit, Carrefour le distribue et dans tout bons les magasins de jeux de rôles.
Quartier lointain
Taniguchi est un des rares auteurs BD à m’arracher des larmes. En relisant « quartier lointain », ça a de nouveau été plus fort que moi. On ne trouve pourtant aucune situation pitoyable. Juste des hommes et femmes simples, dans des situations ordinaires, qui essayent d’être heureux et de vivre la vie qu’ils se sont choisie. Taniguchi a l’art de décrire des situations dans lesquelles les gens sont face à des choix existentiels fondamentaux, non seulement vis-à-vis de leur propre existence, mais aussi (et surtout) vis-à-vis de celle de proches. Les personnages de Taniguchi montrent, face à ces dilemmes poignants et déchirants, une maturité, une compréhension et un respect de l’humanité de l’autre qui m’émeuvent profondément. Même si « quartier lointain » est un peu moins bien construit que Le Journal de mon père (la fin est un peu trop rapide), il n’en reste pas moins un album extraordinaire qui ne devrait laisser personne indifférent.
L'Orme du Caucase
Contrairement aux autres albums dans lesquels Tanigushi prend le temps de développer une longue histoire, il adapte ici plusieurs nouvelles de l’écrivain Utsumi. Des histoires de la vie quotidienne - de divorce, d’amour, de frère perdu de vue depuis des années, de déménagement, d’arbre au fond du jardin. Le tour de force est de montrer l’importance qu’ont ces petits moments apparemment insignifiants dans la vie des différents protagonistes (hommes et femmes, jeunes et vieux). C’est superbe.
Perdita Queen
Un très bon mélange entre polar et fantastique. Même si c'est une série abandonnée je trouve que ce tome se suffit à lui-même. Il y a pas de frustration quand on arrive à la fin (à l'inverse des Feux d'Askell ><). J'adore du début à la fin le dessin de Crisse, j'adore les héroïnes même si, pour citer des remarques largement fondées issues d'autres avis, elles ont des "corps de mannequins, des grosses lèvres et des coiffures géantes". C'est ça qui est bien ! Quant a l'univers crée j'ai pas de reproche à faire, les dessins me font complètement basculer dans le monde imaginé par Crisse. Comblé ! Le scénario est captivant, quand Crisse alterne passé et présent c'est fait avec brio, ça tache pas c'est du bon boulot. Perdita Queen est donc une très bonne Bd avec une ambiance mystérieuse et des filles sublimes, c'est baroque, décadent. 4 étoiles donc, on va pas en mettre 5 pour une série abandonnée surtout quand on sait que l'auteur préfère se consacrer à Atalante (passe encore), Ishanti (la catastrophe...), faut pas pousser mémé dans les orties. Dommage Crisse tu tenais peut-être là ton chef-d’oeuvre ! Ps: (l'avis porte uniquement sur Perdita Queen, j'ai pas lu Griffin Dark qui parait-il serait une "suite")
La Bulle De Bertold
Mon coup de coeur du moment. Sous une couverture plutôt laide, mais éminemment évocatrice, se cache un vrai petit bijou de brulôt politique. Ce titre est une critique de tous les systèmes totalitaires, pour une sauvegarde de l'être humain en tant qu'individu et pas comme un numéro... La parenté avec l'oeuvre de Bilal est évidente : déshumanisation, critique sociale... ainsi qu'un fond assez fantastique avec un dessin superbe, très soigné et réaliste, réhaussé de couleurs sombres. Très proche de Bilal. Un seul regret, ça se lit vite, trop vite. Les auteurs font sciemment l'impasse sur la description de cet univers à la fois totalitaire et fasciste (des uniformes très particuliers renforçant cette dernière impression), pour se concentrer sur leurs personnages, ce qui est, bien évidemment, le propos de l'album. Quand la forme rejoint le fond, c'est du grand art !
Hubert - Un privé à la cambrousse
Baobab