Très bonne série, aussi bien graphiquement que scénariquement.
Intrigue passionnante, et surtout, le lien avec les séries Le Maître de Jeu et Le Clan des chimères rend l'ensemble vraiment génial.
Seul bémol : j'ai tous les tomes depuis la première édition, et voilà que depuis le tome 7 (deuxième saison) le format d'édition change ! c'est l'horreur, mes BD ne sont plus "bien rangées" dans mon étagère....
Voila ce que j'appelle un agréable moment de lecture. Une histoire fantastique sur fond de western qui démarre sur le chapeau de roues (de chariot), un graphisme et une mise en couleur hyper précis et travaillés et me voila comblé. Pour ne rien gâcher, la couverture du premier tome est une merveille. Elle résume de manière très talentueuse l'esprit même de l'album ; c'est à dire un mélange de fantastique, de poésie, de drame oppressant. C'est suffisamment rare de voir autant de qualité dans une couverture pour être souligné avec force.
Maintenant un petit bémol à cet enthousiasme pourtant sincère ?
Ben... je trouve que la divulgation de l'identité de l'auteur des carnages arrive un peu vite. J'aurais aimé plus de mystère. Herenguel aurait peut être dû suggérer la réponse sans apporter trop vite une réponse. J'ai été réellement gêné par la rapidité avec laquelle il nous a donné les clés... J'ai ressenti une sorte de frustration, comme si on privait mon imagination des images effrayantes qu'elle aurait pu produire au fur et à mesure de l'avancée dans le récit.
Jamais content hein... ces lecteurs !!! Mais si ! Mais si... Mais c'est vrai que j'aurais aimé qu'on me fasse saliver.
Ces jérémiades mises à part, je ne saurais trop conseiller cette bd qui demeure de la bel ouvrage... avis aux amateurs.
Une BD sympathique qui se laisse lire facilement.
Je viens tout juste de relire les 8 tomes que je possède actuellement, et je dois dire que j'apprécie beaucoup plus l'histoire maintenant qu'il y'a 3 ou 4 ans.
Je cours d'ailleurs demain acheter la suite qui s'annonce palpitante.
Comme dit au-dessus, c'est vrai que le scénar fait penser à un gigantesque jeu de rôles, avec montée en puissance de ses persos, constitution d'une armée, gérer les ressources etc... ce qui ne déplaira pas les rôlistes en herbe d'ailleurs :)
Le seul point un peu négatif de tout ça, c'est que certaines batailles se déroulent un peu trop vite. Et hop, on attaque tel ou tel fief, on tue tout le monde, on baise, on ripaille, et on passe au suivant!
Ha oui, et le combat contre l'armée des morts vivants qui survient à la fin du tome 7 s'annonçait dantesque, avec la mort de plusieurs héros, mais s'étale sur une petite 15aine de pages pour ensuite assister à l'arrivée d'Hazeel Thorn qui ressuscite tous les "gentils" tombés au combat!!
Mon avis ne portera que sur le tome 1, je n'ai pas lu les autres.
Cette histoire m'a bien plu, même si elle ne bénéficie pas d'un dessin merveilleux.
L'aspect concentrationnaire dans un train est une bonne trouvaille.
Ce train qui file dans un monde enneigé, reproduit les divisions sociales : les riches dans les premiers wagons, bénéficiant de tout le confort, les pauvres dans les wagons de queue, entassés comme du bétail, crevant de faim.
Cette société semble être la résultante d'une apocalypse. Au milieu de tout ça, deux personnes essayent de survivre et de se sauver de l'effroyable destin que les dirigeants du train leur préparent.
"Ibicus" fait partie du haut du panier.
Rabaté montre dans cette série une belle maîtrise du récit, du découpage -parfois cinématographique, parfois carrément figé-, mais aussi quelques belles prédispositions à faire varier ses cadrages, ses jeux de lumière... Pour une BD en noir et blanc, c'est un véritable exploit.
C'est une plongée impressionnante dans la Russie de 1917, celle qui s'apprête à basculer d'un monde à l'autre, celle qui, avec deux révolutions, deviendra un pôle d'attraction dans le monde entier. Siméon Ivanovotvh Nevzorof essaie, quant à lui, de surnager dans le déluge révolutionnaire ambiant, et plusieurs coups de pouce du destin, mais aussi des rencontres avec des fantômes du passé, lui permettront de devenir un grand personnage. Entre prédiction à double sens, et surréalisme apocalyptique, le récit de Tolstoï est ici magnifiquement retravaillé par Rabaté.
Son adaptation de l'oeuvre de Tolstoï est magistrale presque de bout en bout, et nous permet d'apprécier à sa juste valeur une oeuvre intemporelle.
Je me suis lancé dans la lecture de Hikaru no go avec une certaine méfiance, je l'avoue...Certes, j'aime le go mais la couverture du tome 1 et l'aspect enfantin du héros m'a fait inconsciemment (ou sciemment allez savoir!) penser à des shonen de base tel beyblade (que je ne supporte pas) et consorts. A vrai dire, j'avais peur d'être déçu par une mauvaise adaptation concernant un jeu que j'affectionne.
J'ai donc attendu bien longtemps avant d'acheter mon premier tome bien que la sortie de cet opus avait titillé ma curiosité au départ. J'ai donc, par dépit, (ne trouvant rien de mieux à la librairie) acheté les deux premiers tomes de Hikaru no go. C'était il y a une semaine, et j'ai aujourd'hui dans ma mangathèque les 22 tomes de cette série qui m'a littéralement happé (avec mon compte en banque...eh oui faut ce qu'il faut).
Non seulement la série est bien dessinée, relativement bien structurée autour d'une base shonen classique mais hikaru no go réussit surtout le tour de force de nous amener progressivement à abandonner le manga pour s'adonner au go dans la vie réelle. Depuis ce premier tome, je ne cesse de jouer tel hikaru (à la limite de l'obsession, je vous l'avoue ^^) et je progresse à la lecture des parties endiablées que me propose le manga.
Hikaru no go ne nous apprend pas à jouer au Go mais à entendre et comprendre le langage des pierres (oulà, mon post commence à frôler l'ésotérisme ^^!) au point que désormais, je vais avoir du mal à me passer de mes parties quotidiennes... Tous à vos goban et à vos manga ! Hikaru no go est certainement culte... mais pourquoi seulement 22 tomes !!!
J'ai beaucoup aimé cet album, réalisé 7 ou 8 ans avant Le sommet des dieux. On voyait déjà toutes les qualités qui se retrouveront dans l’œuvre (peut-être) maîtresse du maître Jiro taniguchi : une puissance inégalée dans les évocations vertigineuses de la montagne, l'exaltation de qualités humaines chevaleresques (et un peu suicidaires quelque part), et une maîtrise de l'espace combinant plusieurs traditions, européenne et japonaise.
D'autre part, on pourrait retrouver d'autres points communs entre les deux oeuvres, surtout dans des éléments de l'histoire. Et pourtant ce sont des scénaristes différents qui ont oeuvré sur les deux livres. A croire que ce sont des thèmes universels dans les récits d'alpinisme.
Pour ma part j'ai vraiment apprécié cette oeuvre, pas trop longue, assez vite lue, et qui, au travers de cinq histoires courtes, nous retrace le destin d'un grimpeur exceptionnel, une légende vivante. J'ai beaucoup aimé ces petites anecdotes sur la survie en altitude (en particulier dans le premier chapitre). L’alpinisme en devient même fascinant par moments. Taniguchi est vraiment un magicien de l'image...
Greg et son personnage ont je ne sais quoi d'attachant. On devine l'espièglerie de l'auteur derrière ses planches. Un vrai régal, mais je pense que ce n'est malheureusement plus tout public. Beaucoup de jeunes n'utilisent plus qu'un vocabulaire limité à la hache, et le poids et le sens d'un mot trop peu souvent usité s'oublient si vite que j'ai bien peur que toute la finesse de son humour ne soit plus appréciée à sa juste valeur. Moi ayant 17 ans j'adore cette BD car elle me fait rêver. A lire absolument!
Un très beau livre qui démontre une fois de plus l'absurdité de la guerre. Ce livre se décline sous la forme d'un journal intime.
L'action se passe en Sicile, au moment du débarquement anglo-américain. Piero Macola décrit bien cette période de fin de guerre pour les Italiens ; la lassitude chez les soldats, le refus de la continuation du combat avec l'Allemagne (le Sud de l'Italie rejoindra les Alliés dans la lutte contre le fascisme ; mais, le Nord de l'Italie, fidèle à Mussolini, deviendra la tristement célèbre République de Salo, vassalisée au Reich, qui sombrera dans l'horreur)...
Le personnage principal devient, dès lors, tout le symbole de cette guerre ; il a combattu sans avoir jamais tué et n'a plus envie de participer à une guerre qui n'est pas la sienne et n'est même plus celle des Italiens. Il préfèrera choisir les camps de travail, plutôt que la lutte armée.
Excellent!
Certes « La croisade s’amuse » ne raconte rien de bien original, mais quelle rigolade ! Les gags sont irréguliers, et faire une BD entière sur ce sujet, ça fait un peu beaucoup, mais reste que je me suis quand même bien marré en lisant les conneries de George ou les péripéties de madame Laden et ses copines.
Bon, l’humour, c’est toujours assez subjectif, alors lisez les quelques premières pages pour vous faire une idée… moi, j’ai aimé !
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Le Chant des Stryges
Très bonne série, aussi bien graphiquement que scénariquement. Intrigue passionnante, et surtout, le lien avec les séries Le Maître de Jeu et Le Clan des chimères rend l'ensemble vraiment génial. Seul bémol : j'ai tous les tomes depuis la première édition, et voilà que depuis le tome 7 (deuxième saison) le format d'édition change ! c'est l'horreur, mes BD ne sont plus "bien rangées" dans mon étagère....
Lune d'argent sur Providence
Voila ce que j'appelle un agréable moment de lecture. Une histoire fantastique sur fond de western qui démarre sur le chapeau de roues (de chariot), un graphisme et une mise en couleur hyper précis et travaillés et me voila comblé. Pour ne rien gâcher, la couverture du premier tome est une merveille. Elle résume de manière très talentueuse l'esprit même de l'album ; c'est à dire un mélange de fantastique, de poésie, de drame oppressant. C'est suffisamment rare de voir autant de qualité dans une couverture pour être souligné avec force. Maintenant un petit bémol à cet enthousiasme pourtant sincère ? Ben... je trouve que la divulgation de l'identité de l'auteur des carnages arrive un peu vite. J'aurais aimé plus de mystère. Herenguel aurait peut être dû suggérer la réponse sans apporter trop vite une réponse. J'ai été réellement gêné par la rapidité avec laquelle il nous a donné les clés... J'ai ressenti une sorte de frustration, comme si on privait mon imagination des images effrayantes qu'elle aurait pu produire au fur et à mesure de l'avancée dans le récit. Jamais content hein... ces lecteurs !!! Mais si ! Mais si... Mais c'est vrai que j'aurais aimé qu'on me fasse saliver. Ces jérémiades mises à part, je ne saurais trop conseiller cette bd qui demeure de la bel ouvrage... avis aux amateurs.
Chroniques de la lune noire
Une BD sympathique qui se laisse lire facilement. Je viens tout juste de relire les 8 tomes que je possède actuellement, et je dois dire que j'apprécie beaucoup plus l'histoire maintenant qu'il y'a 3 ou 4 ans. Je cours d'ailleurs demain acheter la suite qui s'annonce palpitante. Comme dit au-dessus, c'est vrai que le scénar fait penser à un gigantesque jeu de rôles, avec montée en puissance de ses persos, constitution d'une armée, gérer les ressources etc... ce qui ne déplaira pas les rôlistes en herbe d'ailleurs :) Le seul point un peu négatif de tout ça, c'est que certaines batailles se déroulent un peu trop vite. Et hop, on attaque tel ou tel fief, on tue tout le monde, on baise, on ripaille, et on passe au suivant! Ha oui, et le combat contre l'armée des morts vivants qui survient à la fin du tome 7 s'annonçait dantesque, avec la mort de plusieurs héros, mais s'étale sur une petite 15aine de pages pour ensuite assister à l'arrivée d'Hazeel Thorn qui ressuscite tous les "gentils" tombés au combat!!
Le Transperceneige
Mon avis ne portera que sur le tome 1, je n'ai pas lu les autres. Cette histoire m'a bien plu, même si elle ne bénéficie pas d'un dessin merveilleux. L'aspect concentrationnaire dans un train est une bonne trouvaille. Ce train qui file dans un monde enneigé, reproduit les divisions sociales : les riches dans les premiers wagons, bénéficiant de tout le confort, les pauvres dans les wagons de queue, entassés comme du bétail, crevant de faim. Cette société semble être la résultante d'une apocalypse. Au milieu de tout ça, deux personnes essayent de survivre et de se sauver de l'effroyable destin que les dirigeants du train leur préparent.
Ibicus
"Ibicus" fait partie du haut du panier. Rabaté montre dans cette série une belle maîtrise du récit, du découpage -parfois cinématographique, parfois carrément figé-, mais aussi quelques belles prédispositions à faire varier ses cadrages, ses jeux de lumière... Pour une BD en noir et blanc, c'est un véritable exploit. C'est une plongée impressionnante dans la Russie de 1917, celle qui s'apprête à basculer d'un monde à l'autre, celle qui, avec deux révolutions, deviendra un pôle d'attraction dans le monde entier. Siméon Ivanovotvh Nevzorof essaie, quant à lui, de surnager dans le déluge révolutionnaire ambiant, et plusieurs coups de pouce du destin, mais aussi des rencontres avec des fantômes du passé, lui permettront de devenir un grand personnage. Entre prédiction à double sens, et surréalisme apocalyptique, le récit de Tolstoï est ici magnifiquement retravaillé par Rabaté. Son adaptation de l'oeuvre de Tolstoï est magistrale presque de bout en bout, et nous permet d'apprécier à sa juste valeur une oeuvre intemporelle.
Hikaru no Go
Je me suis lancé dans la lecture de Hikaru no go avec une certaine méfiance, je l'avoue...Certes, j'aime le go mais la couverture du tome 1 et l'aspect enfantin du héros m'a fait inconsciemment (ou sciemment allez savoir!) penser à des shonen de base tel beyblade (que je ne supporte pas) et consorts. A vrai dire, j'avais peur d'être déçu par une mauvaise adaptation concernant un jeu que j'affectionne. J'ai donc attendu bien longtemps avant d'acheter mon premier tome bien que la sortie de cet opus avait titillé ma curiosité au départ. J'ai donc, par dépit, (ne trouvant rien de mieux à la librairie) acheté les deux premiers tomes de Hikaru no go. C'était il y a une semaine, et j'ai aujourd'hui dans ma mangathèque les 22 tomes de cette série qui m'a littéralement happé (avec mon compte en banque...eh oui faut ce qu'il faut). Non seulement la série est bien dessinée, relativement bien structurée autour d'une base shonen classique mais hikaru no go réussit surtout le tour de force de nous amener progressivement à abandonner le manga pour s'adonner au go dans la vie réelle. Depuis ce premier tome, je ne cesse de jouer tel hikaru (à la limite de l'obsession, je vous l'avoue ^^) et je progresse à la lecture des parties endiablées que me propose le manga. Hikaru no go ne nous apprend pas à jouer au Go mais à entendre et comprendre le langage des pierres (oulà, mon post commence à frôler l'ésotérisme ^^!) au point que désormais, je vais avoir du mal à me passer de mes parties quotidiennes... Tous à vos goban et à vos manga ! Hikaru no go est certainement culte... mais pourquoi seulement 22 tomes !!!
K (Kana)
J'ai beaucoup aimé cet album, réalisé 7 ou 8 ans avant Le sommet des dieux. On voyait déjà toutes les qualités qui se retrouveront dans l’œuvre (peut-être) maîtresse du maître Jiro taniguchi : une puissance inégalée dans les évocations vertigineuses de la montagne, l'exaltation de qualités humaines chevaleresques (et un peu suicidaires quelque part), et une maîtrise de l'espace combinant plusieurs traditions, européenne et japonaise. D'autre part, on pourrait retrouver d'autres points communs entre les deux oeuvres, surtout dans des éléments de l'histoire. Et pourtant ce sont des scénaristes différents qui ont oeuvré sur les deux livres. A croire que ce sont des thèmes universels dans les récits d'alpinisme. Pour ma part j'ai vraiment apprécié cette oeuvre, pas trop longue, assez vite lue, et qui, au travers de cinq histoires courtes, nous retrace le destin d'un grimpeur exceptionnel, une légende vivante. J'ai beaucoup aimé ces petites anecdotes sur la survie en altitude (en particulier dans le premier chapitre). L’alpinisme en devient même fascinant par moments. Taniguchi est vraiment un magicien de l'image...
Achille Talon
Greg et son personnage ont je ne sais quoi d'attachant. On devine l'espièglerie de l'auteur derrière ses planches. Un vrai régal, mais je pense que ce n'est malheureusement plus tout public. Beaucoup de jeunes n'utilisent plus qu'un vocabulaire limité à la hache, et le poids et le sens d'un mot trop peu souvent usité s'oublient si vite que j'ai bien peur que toute la finesse de son humour ne soit plus appréciée à sa juste valeur. Moi ayant 17 ans j'adore cette BD car elle me fait rêver. A lire absolument!
Aller simple
Un très beau livre qui démontre une fois de plus l'absurdité de la guerre. Ce livre se décline sous la forme d'un journal intime. L'action se passe en Sicile, au moment du débarquement anglo-américain. Piero Macola décrit bien cette période de fin de guerre pour les Italiens ; la lassitude chez les soldats, le refus de la continuation du combat avec l'Allemagne (le Sud de l'Italie rejoindra les Alliés dans la lutte contre le fascisme ; mais, le Nord de l'Italie, fidèle à Mussolini, deviendra la tristement célèbre République de Salo, vassalisée au Reich, qui sombrera dans l'horreur)... Le personnage principal devient, dès lors, tout le symbole de cette guerre ; il a combattu sans avoir jamais tué et n'a plus envie de participer à une guerre qui n'est pas la sienne et n'est même plus celle des Italiens. Il préfèrera choisir les camps de travail, plutôt que la lutte armée.
La croisade s'amuse
Excellent! Certes « La croisade s’amuse » ne raconte rien de bien original, mais quelle rigolade ! Les gags sont irréguliers, et faire une BD entière sur ce sujet, ça fait un peu beaucoup, mais reste que je me suis quand même bien marré en lisant les conneries de George ou les péripéties de madame Laden et ses copines. Bon, l’humour, c’est toujours assez subjectif, alors lisez les quelques premières pages pour vous faire une idée… moi, j’ai aimé !