Les derniers avis (39050 avis)

Par zouka
Note: 4/5
Couverture de la série Negima ! - Le Maître Magicien
Negima ! - Le Maître Magicien

L'univers d'un enfant aux pouvoirs dépassant sa propre taille, propulsé à un statut de professeur au beau milieu d'un lycée de jeunes filles aussi jolies que chipies. Negi va traverser de nombreuses péripéties et au fur et à mesure de la lecture on découvre les multiples facettes de personnalité ainsi que celles de ses élèves. Très drôle, très touchant, magique. Parfois les péripéties se répètent mais le scénario reste prenant...

24/12/2006 (modifier)
Par Pierig
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Smart monkey
Smart monkey

Parmi les lecteurs de "Smart Monkey", il y a ceux qui adulent le graphisme et les autres. Moi, je fais partie de la première catégorie. Pour une bd muette sur plus des ¾ de l’histoire, le graphisme influe énormément sur l’appréciation qu’on en fait. Le trait de Winshluss, tout en gribouillis et hachures, est désordonné, fouillis et brouillon. Il reste malgré tout très lisible et fort expressif ! J’adore ! L’histoire est vraiment sympathique. D’ailleurs, Elveen m’a surpris à rire aux éclats à plusieurs reprises. L’auteur suit les avatars d’un primate pas tout à fait comme les autres. Exclu de son clan parce qu’il forniquait avec une des (nombreuses) femelles du chef, il va errer dans l’immensité vierge que constitue le continent africain à cette époque préhistorique. Il va faire la connaissance d’un dents-de-sabre qui ne le lâchera plus d’une semelle. Ce primate plus évolué est sans doute le chaînon manquant mais pour l’instant, il se trouve plutôt en fâcheuse posture, comme maillon de la chaîne alimentaire (cruelle et injuste mais pourtant nécessaire). L’épilogue qui conclu l’histoire nous ramène en des temps plus contemporains. Il ponctue de manière très réussie cet album que je recommande vivement ! Bref, cette bd est essentiellement visuelle. Alors si vous n’accrochez pas au graphisme, inutile de vous attarder dessus.

24/12/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 5/5
Couverture de la série Little Nemo in Slumberland
Little Nemo in Slumberland

C'est tout simple. Et tout beau... Le postulat de départ ?... D'une banalité épouvantable : Nemo -un petit garçon d'une dizaine d'années- s'endort, connaît toutes sortes d'aventures merveilleuses, puis se réveille en sursaut !... Et pourtant cette -ô combien vieille série- est un véritable chef d'oeuvre graphique. Little Nemo fait ses premiers pas dans le quotidien New York Herald daté du 15 Octobre 1905. Succès immédiat. Il y promènera ses aventures oniriques jusqu'au 23 Avril 1911. Après une semaine de repos, Little Nemo, dès le 30 Avril, sera publié... sous d'autres cieux. Little Nemo ?... Dans ses voyages, il va rencontrer le roi Morphée et sa fille -"la princesse"- (dont le prénom restera d'ailleurs toujours ignoré). Mais il y a aussi Flip, personnage au chapeau haut-de-forme, qui mâchouille un cigare ; et dont les interventions dévastatrices essayent de renvoyer Nemo dans la réalité. L'auteur -Winsor McCay- aurait-il TOUT inventé dans cette série ?... Nombre de spécialistes le pensent et la considèrent comme la plus importante bande dessinée de tous les temps. C'est vrai que McCay ne se contente pas de mettre ses "petits dessins" les uns à la suite des autres ; il varie ses cadrages, sa mise en page. Tout est vraiment novateur. Il met en scène des architectures fantastiques, des plantes et animaux fabuleux, des personnages bien étranges... Je ne retrouverai personnellement cette formidable créativité, cette réelle démesure, qu'avec Lone Sloane de Philippe Druillet. Le dessin est ici d'une élégance rare ; la mise en couleurs jouant même un rôle narratif dans les histoires. Et tout cela a germé dans l'esprit de quelqu'un né en... 1867. Sacrément novateur, "l'ami" McCay. Little Nemo ?... Ca ne se lit pas... ça se vit...

23/12/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5
Couverture de la série Barbe-Rouge
Barbe-Rouge

Quelle épopée !... Nous sommes en 1959. Charlier et Hubinon se connaissent bien depuis leur création commune de Buck Danny en 1947. Qui plus est, de 1949 à 1952, ils ont travaillé de concert à l'adaptation en BD du personnage de Surcouf. Hubinon a une certaine nostalgie de cette saga maritime. Et c'est ensemble qu'ils vont créer Barbe-Rouge... En cette même année, un nouvel hebdo va voir le jour : Pilote. C'est dans le n° 1 du 29 Octobre 1959 que Barbe-Rouge va faire sa première apparition. Barbe-Rouge ?... Je l'adore ! Un terrible pirate surnommé "Démon des Caraïbes". Avec son navire -le Faucon Noir- il terrorise les mers. Lors d'un abordage, il sauve un tout jeune garçon -Eric- qu'il élèvera comme son fils. Ce pirate se mettra plus tard au service du roi de France. Lui et son équipage n'auront alors cesse de bouter Anglais et Espagnols hors des mers... J'aime vraiment ! Une excellente série servie par un magnifique graphisme. Hubinon va mettre toute son efficacité au service d'une mise en page découpée comme un story-board de cinéma. Sa légendaire virtuosité, son amour à dessiner galions, frégates et autres trois-mats, m'a littéralement fait plonger dans ces abordages, ces assauts furieux, ces canonnades, ces batailles sanglantes... Et l'ensemble est mis au service de scénarios "en béton" concoctés par un Charlier en très grande verve. Le côté humain n'est pourtant pas oublié : Eric -beaucoup plus réfléchi que son "père"- se montre souvent réticent face aux diverses exactions de ce dernier. Une belle brochette de "seconds couteaux" dont se détachent "Triple Patte" et "Baba", un géant noir, va venir renforcer le duo de base et ainsi créer un groupe autour duquel vont venir s'articuler maintes péripéties. A la mort d'Hubinon suivront Jijé, Gaty, Pellerin même... et d'autres... Ce qui était pour moi une très grande série va -avis personnel- "baisser" dans les années 80. Ses créateurs ne sont plus de ce monde et il manque aux divers scénarios ce "petit quelque chose" qui en aurait fait une saga véritablement culte. Qui plus est, dans certains albums, j'ai été désagréablement surpris par le graphisme lequel -avis personnel toujours- n'a plus rien à voir avec ces "grandes envolées" d'antan. Alors, Barbe-Rouge ?... Culte jusqu'aux années 80. Pas mal ensuite. Franchement bien quand même !...

23/12/2006 (modifier)
Par Sagera
Note: 4/5
Couverture de la série Western
Western

J'ai passé un agréable moment de lecture avec ce western. Les thèmes classiques qui fournissent de carburant au genre sont tous au rendez vous et l'histoire se ponctue d'une manière claire et obscure que n'auraient pas reniés certains des maîtres qui en ont forgé la mythologie. Côté graphisme, c'est du solide. J'aurais préféré une mise en couleur plus soignée et contrastée mais l'ensemble s'appréhende avec facilité. Je conseille à tous les amateurs de western.

23/12/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5
Couverture de la série Le Vagabond des Limbes
Le Vagabond des Limbes

Très chouette saga, que celle d'Axle Munshine ; une sorte de conciliateur de l'espace devenu proscrit... et ainsi poursuivi par la féroce Guilde... J'aime le postulat de départ : notre héros est natif de Xylos, une planète où rêver est interdit. C'est pourtant l'unique solution qu'a Axle pour retrouver la belle Chimeer. Il part avec Musky -personnage de sexe ambigu- qui, particularité de sa race, peut justement changer de sexe. Amoureux de Axle, "il" va alors prendre l'apparence de Chimeer... Curieux postulat, non ?... Rêves et réalité vont alors se mélanger au gré des idées et de la fantaisie des auteurs ; lesquels vont vraiment s'en donner à coeur joie. J'apprécie le fait que les histoires se renouvellent à chaque tome, et forment ainsi une "geste" des plus inventives et originales. J'ai vraiment aimé cette sorte de bouleversement des conventions, ces véritables exercices de style où chaque nouveau tome apporte des éléments quant à l'origine des personnages et intervenants divers. Une très bonne série de science-fiction ; attirante, prenante, vraiment originale dans son concept. Saviez-vous que ?... : en 1988, Ribera et Godard -les auteurs- ont fondé leur propre maison d'édition : Le Vaisseau d'Argent... qui est le nom de l'astronef d'Axle...

23/12/2006 (modifier)
Par Sagera
Note: 4/5
Couverture de la série La Légende des nuées écarlates
La Légende des nuées écarlates

Comme beaucoup sans doute, c'est d'abord le graphisme et la mise en couleur qui m'ont séduit. Ouvrir cet album, y contempler le découpage semblant très fluide, rehaussé par les contrastes entre le blanc et le rouge, était déjà une expérience intéressante. De quoi tenter un gourmand qui parfois se prend pour un gourmet. A la lecture et comme le chantait notre petite-grande piaf : "non... je ne regrette rien". J'ai été happé par cette histoire qui met vraiment l'eau à la bouche. Inutile de dire que les gourmands et gourmets qui cohabitent en moi furent comblés. Pour revenir à un peu plus de sérieux, j'ajouterai juste que ce qui m'a intéressé plus que toi, c'est la quête du héros. Cette quête d'autant plus difficile à assumer qu'elle est compliquée par une amnésie au départ totale, laisse entrevoir de belles perspectives. Pour le peu que les deux méchants soient à la hauteur et que l'auteur évite les poncifs du genre, on risque de ne pas s'ennuyer. J'attends donc la suite avec une réelle impatience.

23/12/2006 (modifier)
Par cac
Note: 5/5
Couverture de la série La Magique Lanterne Magique
La Magique Lanterne Magique

Fred a fait appel aux célèbres imageries d'Epinal pour publier cette bande dessinée. L'imagerie Pellerin existe depuis 1735, on trouvera en fin d'album un bref historique de cet imagier très en vogue à l'époque, dans ce qui fut en quelque sorte précurseur de la bande dessinée moderne. Toujours dans la rêverie qu'on peut rencontrer dans sa série fleuve Philémon, Fred dépeint ici les aventures d'un homme qui trouve une lanterne magique. En fait il s'agit plus précisément d'une magique lanterne qui, elle, peut parler et faire pleins d'autres trucs magiques. Léonléon, c'est ainsi que se nomme notre homme va traverser 20 planches, toutes des rectos de pages avec les pointillés pour la découper. Car Fred fait appel à la participation active du lecteur, l'interpelle souvent pour l'intégrer au récit. Chaque page a un titre, petit jeu de mots, et peut ainsi se lire quasiment indépendamment des autres même si un lien chronologique existe entre elles. Côté négatif, je reconnais que le scénario est assez léger, au final Fred n'a que 20 pages (mais quelles pages !) pour développer son imagerie. On pourra lire également en préface une présentation de l'auteur à travers entre autres une interview du personnage principal de l'histoire. J'y ai appris par exemple le vrai nom de l'auteur que j'ignorais auparavant. Dans un format hors norme (environ 37x27 cm), c'est tout simplement génialissime et inventif comme sait le faire Fred, que ce soit dans la mise en page, dans l'originalité et l'exploitation du support bande dessinée comme jamais ou presque je n'ai vu. Et ça j'aime beaucoup.

22/12/2006 (modifier)
Par cac
Note: 4/5
Couverture de la série Le Journal d'un remplaçant
Le Journal d'un remplaçant

Lu sur le blog de l'auteur depuis les quasi débuts de l'histoire, je suivais régulièrement les nouvelles planches qui sortaient. Cet instituteur ès patates a une très belle façon de raconter son quotidien dans une école difficile. Il nous montre le peu de moyens qui lui sont offerts et son manque d'expérience pour gérer des enfants en crise. Le dessin patatoïde est à la fois simple et très expressif, c'est devenu la marque de fabrique de l'auteur. Ensuite se faire récupérer par un grand éditeur, c'est très bien pour l'auteur mais je ne peux m'empêcher de penser que le blog de bande dessinée devient un vrai "coup commercial" pour un éditeur..., le buzz se faisant, ou qui se fit au fil des mois sur internet, va potentiellement permettre de bonnes ventes.

22/12/2006 (modifier)
Par JJJ
Note: 4/5
Couverture de la série La Nuit des Chats bottés
La Nuit des Chats bottés

La Nuit des Chats Bottés frappe fort. Adaptation par Boris Beuzelin du roman au même titre de Frédéric H. Fajardie, cette histoire brutale brosse le portrait de deux hommes à la volonté absolument implacables, deux hommes qui programment sur Paris, l'organisation d'une série d'attentats toujours plus spectaculaires et destructeurs. Stephan et Paul ne sont pas des personnages que l'on peut qualifier de héros, ni même d'anarchistes, ce sont deux révolutionnaires, deux terroristes utilisant armes et bombes, non pas pour défendre une cause idéologique quelconque, mais tout simplement pour détruire ce qui à leurs yeux apparaît comme un symbole de dominance relative au pouvoir en place. Leur mobile est Jeanne, une femme qu'ils aiment mais ne partagent pas, si elle entretient une relation complice, presque tendre avec Paul, elle est la compagne de Stephan. Ce dernier décide de faire payer à la société toutes les formes de brimades qu'a subie par le passé le père de Jeanne... et Paul va suivre son ami. Stephan et Paul se sont connus dans l'armée, du fait de leur formation militaire, le lien qui les unit est particulier. Ils agissent avec une détermination déconcertante, épurée de toute forme de romantisme. Leur combat, semble ne pas avoir de but précis et nous gifle de sa froideur, apparaissant au passage de cette manière, comme une des formes les plus absolues du terrorisme. Ce point de vue qui se révèle à la lecture est indéniablement un des points forts du récit, il n'y a pas ici d'héroïsme caché derrière les exactions des personnages, c'est juste effrayant de réalisme. Le contexte des années 70 est très bien retranscrit, la construction en est parfaite, que ce soit au niveau vestimentaire, comportemental et même idéologique. La vision des choses qu'ont les flics de ces actes, est à ce sujet éloquente, selon leur appartenance politique supposée, ils réagissent et raisonnent différemment face aux évènements. Cette vague d'attentats, trop proche des élections législatives pour que le pouvoir en place ne la prenne pas au sérieux, vas créer du remous. Devant la fantaisie et l'audace des terroristes, l'impuissance de la police, l'immobilisme du ministère de l'intérieur et le déchaînement passionnel de la presse pour l'affaire, les barbouzes entrent en scène... ce qui aura pour conséquence dramatique de faire couler le sang au milieu de ce qui était jusqu'à ce moment du récit, "juste" une destruction massive de biens matériaux et immobiliers... L'atmosphère prenante du récit, son intrigue intelligente, son histoire passionnante offre une ambiance digne des meilleurs livres noirs, sublimée par des dessins sombres mais très lisibles. L'auteur, Boris Beuzelin, signe ici un très bel ouvrage sans concessions. Je ne connais pas le roman original, mais cette BD qui en est tirée est vraiment réussie. Assurément un album à lire. JJJ

22/12/2006 (modifier)