Dire qu'il y a quelques temps, je n'avais jamais lu d'albums sur le corps enseignant, après le fameux « Jours de classe », voici donc le second album que je découvre sur ce thème.
Graphiquement, Martin Vidberg suit la ligne qu'il avait déjà dévoilé dans le J.O. 2012 (minuscule album de la collection miniblog), ses pommes de terre façon ligne claire sont humanisées et participent à la mise en place d'un univers original ce qui est suffisamment rare dans la bande dessinée « pré formatée » que nous avons l'habitude de découvrir dans les rayons.
Côté scénario, cette histoire est prenante et nous fait dévorer les 124 pages d'une traite, une fois la machine lancée difficile de s'interrompre. Martin Vidberg nous fait partager ses doutes et ses difficultés face à cette situation d'enseigner à des enfants dans un institut de redressement. Difficile de s'imaginer un monde qu'aucun de nous ne connaît et l'on s'interroge tout au long du récit sur ses chances de réussite. La fin est poignante mais je ne vous en dis pas plus.
Une belle réussite que cet album.
Prometteur. Vraiment !
Un bon scénario de Vasseur pour une enquête qui est menée dans deux mondes différents : celui de la lumière des représentations, des parades, des costumes chatoyants, et celui, sombre, inquiétant, quand toutes les lumières sont éteintes...
L'homme a souvent une peur, un refoulement instinctif face aux nains.
Et Renard a l'art de le faire sentir -je confirme- au travers des pérégrinations policières de son "héros".
Une histoire à l'ambiance vaporeuse et ambiguë pour ce premier album de Romain Renard. Romain ?... c'est le fils de Claude Renard, collaborateur et compagnon de Schuiten, Sokal et Swolfs !
Et Romain, comme j'ai pu le constater au gré de ces 48 pages, n'est vraiment pas un manchot du crayon.
Un premier opus de très bonne facture, bien enlevé, bien emmené, pour une suite "annoncée" qui -j'espère- sera aussi bonne. Ce premier tome date pourtant déjà de Janvier 2005. Et rien d'autre encore...
Série culte s'il en est !
Astérix débute sa formidable carrière dans l'hebdo Pilote n° 1 du 29 Octobre 1959.
Que n'a-t-il pas été écrit ou dit à son sujet ?...
Aux commandes originelles : Goscinny et Uderzo, deux fabuleux complices qui ont fait fonctionner l'humour à deux niveaux. Cette série touche en effet le lecteur qui aime l'action ou un bon divertissement que celui qui veut y trouver -tout en se marrant- quelque matière à réflexion.
Astérix ?... "Il" a été fait pour tous : les petits ou les grands, les riches ou les pauvres ; c'est-à-dire un public très large. Et cette création a été à l'origine d'un véritable phénomène de société.
Mais je n'écrirai pas sur cette série en elle-même, car je suis triste.
Je suis triste d'avoir lu tant de choses négatives suite à la parution du dernier album ("Le ciel..."). J'ai perçu ces remarques, ce fiel souvent déversé comme un véritable coup de poing dans la figure d'Uderzo qui ne s'attendait pas, je pense, à ce genre de réactions souvent imbéciles.
Qu'en ai-je lu des conneries du genre : "Waaa, on sent bien que Goscinny n'est plus là ; c'est pour ça que le scénario n'est pas terrible"... et patati et patata...
Hé, ho, bande de gugusses, Goscinny, ça va faire 30 ANS qu'il est mort ! Et ça va faire 30 ans qu'Uderzo a tenu -seul- la réalisation de cette formidable série. 30 ans d'une véritable connivence entre lui et ses lecteurs (dont moi).
Puis, tout d'un coup, parce qu'il a "osé" mettre un peu de fantastique/science-fiction dans cette aventure, c'est quasi toute son oeuvre dessinée qui est mise à mal ?... Faut un peu se calmer, les gens !..
C'est vrai que, personnellement, je n'ai pas trop aimé l'album ; ce au point de vue du scénario. Mais je connais pas mal de "djeunes" qui l'ont apprécié.
Uderzo, pour moi, a fait un essai de réaliser quelque chose en symbiose avec notre époque. Et pour quelqu'un qui aura 80 ans le 27 Avril 2007, avouez qu'il a encore une sacrée pêche !...
Alors, Astérix ?... Une vraiment toute grande série, qui plaît à toutes et tous, traduite en 40 langues. Une série que j'ai rapidement adoptée et que j'aime toujours ; une série dans laquelle je me replonge encore avec bonheur au gré de mes envies de relectures.
Et Uderzo ?... Un Monsieur. Un Grand. Et qu'on arrête de lui "casser du sucre" sur le dos ; il ne le mérite vraiment pas.
Pfouhhhh !... Ca, c'est une toute grande série !...
Et il y en aurait tant à dire...
Blueberry ?... je suis passé -fasciné- par les guerres indiennes, le "cheval de fer", la rencontre avec tous les malfrats et hors-la-loi que cette époque pouvait charrier.
Par son graphisme précis, Giraud m'a fait -et me fait toujours, d'ailleurs- visiter un Far-West authentique où la seule loi d'alors était celle du "six coups".i
Le héros ?... Un anti-héros, plutôt. Un gars râleur, indiscipliné ; une sorte de "loser". Sudiste, accusé d'un crime qu'il n'a pas commis, il "passera" chez les Nordistes et ne sera réhabilité qu'après de multiples péripéties.
Qui plus est, Giraud va lui adjoindre deux compagnons des bons et -surtout- des mauvais jours ; deux "partners" hors normes que j'adore : Red Neck et Mc Clure.
Et il en rencontrera des personnages, "notre" Blueberry ; passant du président des Etats-Unis à quelques "grosses pointures" de cet Ouest mythique ; sans oublier la sublime -mais ô combien dangereuse- Chihuahua Pearl.
Blueberry ?... Une des plus grandes séries réalistes de la BD française.
Bémol pourtant (mais vraiment tout petit) : la diversification des aventures du personnage. De la série "normale" en passant par la "jeunesse", "Marshall Blueberry", j'ai parfois eu un peu de mal à m'y retrouver dans les différentes parutions de ces séries parallèles.
Enfin, tout est affaire de classement !...
Blueberry ?... C'est grand ! Des scénarios solides pour des histoires "à tiroirs" que j'adore relire, une fois un cycle terminé. Et, surtout, un graphisme "haut la main" de Giraud et des autres dessinateurs qui poursuivent de bien belle façon cette formidable saga, pour moi, mythique.
5/5. Culte. Que voulez-vous mettre d'autre ?...
Ben, ça ne date pas d'hier !...
Qui plus est, la "vie" de Popeye se fera en plusieurs phases...
19 Décembre 1919. La série débute aux USA dans le New York Journal sous le nom de "Thimble Theatre".
Au départ, elle met en scène une vraie canaille, un "affreux" du nom de Willy Wormwood. Il est la "vedette" de strips sans grand intérêt. Mais il est accompagné de Ham Gravy, Olive Oyl -sa fiancée-, et le frère de celle-ci : Castor Oyl.
Une planche dominicale est ajoutée dès le 18 Avril 1925.
17 Janvier 1929. Castor Oyl, propriétaire d'un vieux rafiot, décide de partir en voyage. Il se met à la recherche d'un équipage. Il trouve un marin borgne : Popeye, lequel fait à cette date sa toute première apparition.
Popeye ?... il possède une force spectaculaire, acquise par l'intermédiaire d'une poule magique (véridique !...)
Heureusement, cette poule sera vite remplacée par l'absorption d'épinards. Et ce légume deviendra la "marque de fabrique" de ce héros.
Héros, en effet, car Popeye et son fichu caractère iconoclaste va s'accaparer le vedettariat et -en même temps- ravir Olive à son "fiancé" originel.
En 1933, ce sera "l'explosion". Popeye fait ses débuts dans le dessin animé sous la direction des studios de Max Fleischer.
Popeye ?... j'aime bien. Une véritable faune urbaine, complètement folle, composée de gueules et caractères explosifs. Ca crie, ça hurle, gesticule, se bagarre au travers d'histoires loufoques qui font la part belle au non-sens.
Un vrai coup de nostalgie aussi lorsque je redécouvre, au gré de mes envies de lecture, cette bande de fous qui avait alors investi les pages des hebdos Robinson (dès 1936), Hop-Là (dès 1937).
Popeye et sa bande de "oufs" ?... Ils ne demandent rien à personne. Ils sont toujours là, dans les dessins animés, les albums et ma mémoire.
Et je ne regrette pas d'avoir fait leur connaissance.
Saviez-vous que :
- En 1930, Segar va introduire dans la série un curieux animal : "Jeep". Ce nom sera utilisé par l'armée américaine pour ainsi baptiser un véhicule tous terrains depuis entré dans la légende. Fou, non ?...
- Toujours en 1930, et suite à l'immense succès de ce marin, Segar va lui faire "retrouver" son oeil perdu.
Une B.D. qui sort de l'ordinaire, franchement drôle et décalée.
Le déroulement de l'action est atypique : bien que le récit semble suivre une progression chronologique, on a plus l'impression de feuilleter un album de photos souvenirs.
Le style de dessin est simple mais les postures et gestuelles des personnages sont très travaillées et très justes, ce qui donne beaucoup de dynamique aux différentes scènes.
Enfin, la liberté du ton et le décalage entre le propos des personnages et les situations dans lesquelles ils se trouvent, donnent à l'ensemble une grande originalité.
Une vraie réussite !!
Voila une série, apparemment clôturée, mais qui décoiffe !
Le scénario, qui ne peut s'apprécier à sa juste valeur qu'à la fin du troisième et dernier album, se termine sur une pirouette utilisée déjà en BD, mais aussi dans le cinéma et les romans. Mais ça ne change rien au plaisir de lire cette série et de la surprise finale.
Pour le dessin, que je trouve magnifique, avec des couleurs de cartes postales, il se prête plus à un tableau qu'à la BD (ne pas oublier que je suis peintre). Pour une BD, mon humble avis est que ça doit rester du dessin (façon Bergèse comme disait un autre posteur), alors que là, chaque vignette pourrait faire un tableau à exposer dans une galerie.
Pour le fana d'aviation que je suis, cette histoire montre que, même en matière d'aviation, "Top gun" (la vraie école) n'est pas encore le but ultime, puisque liée seulement au combat entre appareils, mais qu'il y a aussi "red Flag" où tout un pays est reconstitué avec ses défenses aussi bien terriennes qu'aériennes, et peut donner lieu, ainsi, à des empoignades, et donc des aventures musclées !
Au fait : Sachez que le polygone de Nellis englobe une certaine zone numérotée... 51, qui est tout aussi réelle !
A consommer sans modération !
Raymond
Bon, j'ai craqué pour le pavé de 2,5 kilos regroupant la totale des sales blagues de Vuillemin.
Alors bon, un ptit avis tout de même : elles me font bien rire, ces sales blagues.
Le dessin est crade, mais ça colle parfaitement à l'ensemble.
Les histoires sont marrantes (je n'en connaissais pas tant que ça...).
Bref, voilà, ce bottin trône désormais fièrement dans mes toilettes, et j'en suis très content.
Salvatore est un petit chien, garagiste, amateur de fondue savoyarde, qui vit complètement isolé au somment d’un pic. Amandine est une cochonne, myope comme une taupe, enceinte jusqu’au cou et elle a besoin d’une petite révision sur sa voiture….Mais qu’est ce que c’est que ça ?
Eh bien ça, c’est une série que j’ai trouvée très sympa. Il y a pas mal de situations amusantes, on ne rit pas aux éclats, mais on sourit quand même volontiers. L’histoire est plutôt originale, et les personnages sont très attachants et bien rigolos. Le dessin est assez simpliste, mais il contribue parfaitement à la bonne humeur de la série.
Une agréable surprise, puisque je l’ai emprunté sans savoir de quoi ça parlait et que j’ai passé un très bon moment.
Cette BD m'a procuré un bon moment de divertissement.
En ce qui concerne le dessin, j'apprécie la qualité de la mise en scène et le fait qu'il sorte d'un certain "académisme" me plait assez. Associé à sa technique de mise en couleur, je trouve que Calvez a une réelle originalité.
Et puis le petit Nelson jeune, je lui trouve un air fripon qui me fait craquer !
J'attends la suite avec impatience.
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Le Journal d'un remplaçant
Dire qu'il y a quelques temps, je n'avais jamais lu d'albums sur le corps enseignant, après le fameux « Jours de classe », voici donc le second album que je découvre sur ce thème. Graphiquement, Martin Vidberg suit la ligne qu'il avait déjà dévoilé dans le J.O. 2012 (minuscule album de la collection miniblog), ses pommes de terre façon ligne claire sont humanisées et participent à la mise en place d'un univers original ce qui est suffisamment rare dans la bande dessinée « pré formatée » que nous avons l'habitude de découvrir dans les rayons. Côté scénario, cette histoire est prenante et nous fait dévorer les 124 pages d'une traite, une fois la machine lancée difficile de s'interrompre. Martin Vidberg nous fait partager ses doutes et ses difficultés face à cette situation d'enseigner à des enfants dans un institut de redressement. Difficile de s'imaginer un monde qu'aucun de nous ne connaît et l'on s'interroge tout au long du récit sur ses chances de réussite. La fin est poignante mais je ne vous en dis pas plus. Une belle réussite que cet album.
American seasons
Prometteur. Vraiment ! Un bon scénario de Vasseur pour une enquête qui est menée dans deux mondes différents : celui de la lumière des représentations, des parades, des costumes chatoyants, et celui, sombre, inquiétant, quand toutes les lumières sont éteintes... L'homme a souvent une peur, un refoulement instinctif face aux nains. Et Renard a l'art de le faire sentir -je confirme- au travers des pérégrinations policières de son "héros". Une histoire à l'ambiance vaporeuse et ambiguë pour ce premier album de Romain Renard. Romain ?... c'est le fils de Claude Renard, collaborateur et compagnon de Schuiten, Sokal et Swolfs ! Et Romain, comme j'ai pu le constater au gré de ces 48 pages, n'est vraiment pas un manchot du crayon. Un premier opus de très bonne facture, bien enlevé, bien emmené, pour une suite "annoncée" qui -j'espère- sera aussi bonne. Ce premier tome date pourtant déjà de Janvier 2005. Et rien d'autre encore...
Astérix
Série culte s'il en est ! Astérix débute sa formidable carrière dans l'hebdo Pilote n° 1 du 29 Octobre 1959. Que n'a-t-il pas été écrit ou dit à son sujet ?... Aux commandes originelles : Goscinny et Uderzo, deux fabuleux complices qui ont fait fonctionner l'humour à deux niveaux. Cette série touche en effet le lecteur qui aime l'action ou un bon divertissement que celui qui veut y trouver -tout en se marrant- quelque matière à réflexion. Astérix ?... "Il" a été fait pour tous : les petits ou les grands, les riches ou les pauvres ; c'est-à-dire un public très large. Et cette création a été à l'origine d'un véritable phénomène de société. Mais je n'écrirai pas sur cette série en elle-même, car je suis triste. Je suis triste d'avoir lu tant de choses négatives suite à la parution du dernier album ("Le ciel..."). J'ai perçu ces remarques, ce fiel souvent déversé comme un véritable coup de poing dans la figure d'Uderzo qui ne s'attendait pas, je pense, à ce genre de réactions souvent imbéciles. Qu'en ai-je lu des conneries du genre : "Waaa, on sent bien que Goscinny n'est plus là ; c'est pour ça que le scénario n'est pas terrible"... et patati et patata... Hé, ho, bande de gugusses, Goscinny, ça va faire 30 ANS qu'il est mort ! Et ça va faire 30 ans qu'Uderzo a tenu -seul- la réalisation de cette formidable série. 30 ans d'une véritable connivence entre lui et ses lecteurs (dont moi). Puis, tout d'un coup, parce qu'il a "osé" mettre un peu de fantastique/science-fiction dans cette aventure, c'est quasi toute son oeuvre dessinée qui est mise à mal ?... Faut un peu se calmer, les gens !.. C'est vrai que, personnellement, je n'ai pas trop aimé l'album ; ce au point de vue du scénario. Mais je connais pas mal de "djeunes" qui l'ont apprécié. Uderzo, pour moi, a fait un essai de réaliser quelque chose en symbiose avec notre époque. Et pour quelqu'un qui aura 80 ans le 27 Avril 2007, avouez qu'il a encore une sacrée pêche !... Alors, Astérix ?... Une vraiment toute grande série, qui plaît à toutes et tous, traduite en 40 langues. Une série que j'ai rapidement adoptée et que j'aime toujours ; une série dans laquelle je me replonge encore avec bonheur au gré de mes envies de relectures. Et Uderzo ?... Un Monsieur. Un Grand. Et qu'on arrête de lui "casser du sucre" sur le dos ; il ne le mérite vraiment pas.
Blueberry
Pfouhhhh !... Ca, c'est une toute grande série !... Et il y en aurait tant à dire... Blueberry ?... je suis passé -fasciné- par les guerres indiennes, le "cheval de fer", la rencontre avec tous les malfrats et hors-la-loi que cette époque pouvait charrier. Par son graphisme précis, Giraud m'a fait -et me fait toujours, d'ailleurs- visiter un Far-West authentique où la seule loi d'alors était celle du "six coups".i Le héros ?... Un anti-héros, plutôt. Un gars râleur, indiscipliné ; une sorte de "loser". Sudiste, accusé d'un crime qu'il n'a pas commis, il "passera" chez les Nordistes et ne sera réhabilité qu'après de multiples péripéties. Qui plus est, Giraud va lui adjoindre deux compagnons des bons et -surtout- des mauvais jours ; deux "partners" hors normes que j'adore : Red Neck et Mc Clure. Et il en rencontrera des personnages, "notre" Blueberry ; passant du président des Etats-Unis à quelques "grosses pointures" de cet Ouest mythique ; sans oublier la sublime -mais ô combien dangereuse- Chihuahua Pearl. Blueberry ?... Une des plus grandes séries réalistes de la BD française. Bémol pourtant (mais vraiment tout petit) : la diversification des aventures du personnage. De la série "normale" en passant par la "jeunesse", "Marshall Blueberry", j'ai parfois eu un peu de mal à m'y retrouver dans les différentes parutions de ces séries parallèles. Enfin, tout est affaire de classement !... Blueberry ?... C'est grand ! Des scénarios solides pour des histoires "à tiroirs" que j'adore relire, une fois un cycle terminé. Et, surtout, un graphisme "haut la main" de Giraud et des autres dessinateurs qui poursuivent de bien belle façon cette formidable saga, pour moi, mythique. 5/5. Culte. Que voulez-vous mettre d'autre ?...
Popeye
Ben, ça ne date pas d'hier !... Qui plus est, la "vie" de Popeye se fera en plusieurs phases... 19 Décembre 1919. La série débute aux USA dans le New York Journal sous le nom de "Thimble Theatre". Au départ, elle met en scène une vraie canaille, un "affreux" du nom de Willy Wormwood. Il est la "vedette" de strips sans grand intérêt. Mais il est accompagné de Ham Gravy, Olive Oyl -sa fiancée-, et le frère de celle-ci : Castor Oyl. Une planche dominicale est ajoutée dès le 18 Avril 1925. 17 Janvier 1929. Castor Oyl, propriétaire d'un vieux rafiot, décide de partir en voyage. Il se met à la recherche d'un équipage. Il trouve un marin borgne : Popeye, lequel fait à cette date sa toute première apparition. Popeye ?... il possède une force spectaculaire, acquise par l'intermédiaire d'une poule magique (véridique !...) Heureusement, cette poule sera vite remplacée par l'absorption d'épinards. Et ce légume deviendra la "marque de fabrique" de ce héros. Héros, en effet, car Popeye et son fichu caractère iconoclaste va s'accaparer le vedettariat et -en même temps- ravir Olive à son "fiancé" originel. En 1933, ce sera "l'explosion". Popeye fait ses débuts dans le dessin animé sous la direction des studios de Max Fleischer. Popeye ?... j'aime bien. Une véritable faune urbaine, complètement folle, composée de gueules et caractères explosifs. Ca crie, ça hurle, gesticule, se bagarre au travers d'histoires loufoques qui font la part belle au non-sens. Un vrai coup de nostalgie aussi lorsque je redécouvre, au gré de mes envies de lecture, cette bande de fous qui avait alors investi les pages des hebdos Robinson (dès 1936), Hop-Là (dès 1937). Popeye et sa bande de "oufs" ?... Ils ne demandent rien à personne. Ils sont toujours là, dans les dessins animés, les albums et ma mémoire. Et je ne regrette pas d'avoir fait leur connaissance. Saviez-vous que : - En 1930, Segar va introduire dans la série un curieux animal : "Jeep". Ce nom sera utilisé par l'armée américaine pour ainsi baptiser un véhicule tous terrains depuis entré dans la légende. Fou, non ?... - Toujours en 1930, et suite à l'immense succès de ce marin, Segar va lui faire "retrouver" son oeil perdu.
Safari Monseigneur
Une B.D. qui sort de l'ordinaire, franchement drôle et décalée. Le déroulement de l'action est atypique : bien que le récit semble suivre une progression chronologique, on a plus l'impression de feuilleter un album de photos souvenirs. Le style de dessin est simple mais les postures et gestuelles des personnages sont très travaillées et très justes, ce qui donne beaucoup de dynamique aux différentes scènes. Enfin, la liberté du ton et le décalage entre le propos des personnages et les situations dans lesquelles ils se trouvent, donnent à l'ensemble une grande originalité. Une vraie réussite !!
Fox One
Voila une série, apparemment clôturée, mais qui décoiffe ! Le scénario, qui ne peut s'apprécier à sa juste valeur qu'à la fin du troisième et dernier album, se termine sur une pirouette utilisée déjà en BD, mais aussi dans le cinéma et les romans. Mais ça ne change rien au plaisir de lire cette série et de la surprise finale. Pour le dessin, que je trouve magnifique, avec des couleurs de cartes postales, il se prête plus à un tableau qu'à la BD (ne pas oublier que je suis peintre). Pour une BD, mon humble avis est que ça doit rester du dessin (façon Bergèse comme disait un autre posteur), alors que là, chaque vignette pourrait faire un tableau à exposer dans une galerie. Pour le fana d'aviation que je suis, cette histoire montre que, même en matière d'aviation, "Top gun" (la vraie école) n'est pas encore le but ultime, puisque liée seulement au combat entre appareils, mais qu'il y a aussi "red Flag" où tout un pays est reconstitué avec ses défenses aussi bien terriennes qu'aériennes, et peut donner lieu, ainsi, à des empoignades, et donc des aventures musclées ! Au fait : Sachez que le polygone de Nellis englobe une certaine zone numérotée... 51, qui est tout aussi réelle ! A consommer sans modération ! Raymond
Les Sales Blagues de l'Echo
Bon, j'ai craqué pour le pavé de 2,5 kilos regroupant la totale des sales blagues de Vuillemin. Alors bon, un ptit avis tout de même : elles me font bien rire, ces sales blagues. Le dessin est crade, mais ça colle parfaitement à l'ensemble. Les histoires sont marrantes (je n'en connaissais pas tant que ça...). Bref, voilà, ce bottin trône désormais fièrement dans mes toilettes, et j'en suis très content.
Salvatore
Salvatore est un petit chien, garagiste, amateur de fondue savoyarde, qui vit complètement isolé au somment d’un pic. Amandine est une cochonne, myope comme une taupe, enceinte jusqu’au cou et elle a besoin d’une petite révision sur sa voiture….Mais qu’est ce que c’est que ça ? Eh bien ça, c’est une série que j’ai trouvée très sympa. Il y a pas mal de situations amusantes, on ne rit pas aux éclats, mais on sourit quand même volontiers. L’histoire est plutôt originale, et les personnages sont très attachants et bien rigolos. Le dessin est assez simpliste, mais il contribue parfaitement à la bonne humeur de la série. Une agréable surprise, puisque je l’ai emprunté sans savoir de quoi ça parlait et que j’ai passé un très bon moment.
Nelson Lobster
Cette BD m'a procuré un bon moment de divertissement. En ce qui concerne le dessin, j'apprécie la qualité de la mise en scène et le fait qu'il sorte d'un certain "académisme" me plait assez. Associé à sa technique de mise en couleur, je trouve que Calvez a une réelle originalité. Et puis le petit Nelson jeune, je lui trouve un air fripon qui me fait craquer ! J'attends la suite avec impatience.