Les derniers avis (39388 avis)

Par Gaendoul
Note: 4/5
Couverture de la série Saga de Ra's Al Ghul (la)
Saga de Ra's Al Ghul (la)

C'est très bon (et bizarrement absent de la base de données ^^), même si c'est plus dans le délire "fantastique" de Batman dont je suis moins friand. Malgré tout, c'est bien traité et le dessin est plus que correct, parfois excellent. L'histoire est intéressante car Ra's Al Ghul est un des ennemis mythiques et "mystiques" de Batman au background plus fouillé que la plupart. Ce tome contient plusieurs histoires publiées par le passé dans diverses publications américaines dont les premières en 1987. Bref, un indispensable pour les fans du personnage (et pas de la version édulcorée de la trilogie cinématographique de Nolan).

27/06/2017 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série Cobalt (Michel Lafon)
Cobalt (Michel Lafon)

Cobalt est une bande dessinée venue d'Argentine. C'est un thriller fantastique se déroulant dans une ville indéterminée où un ancien agent secret et tueur à gages reprend du service pour éliminer des créatures étranges qui ont pris le pouvoir en secret. J'ai immédiatement été séduit par l'atmosphère du récit et son ambiance graphique. Il a un petit côté polar noir avec son vieux héros un peu désabusé et son passé d'agent secret. Mais en même temps le gars est très sympathique. C'est un énorme costaud à l'âme bonne et plutôt intelligent puisqu'il excelle dans la pharmacie et dans les bonnes relations avec ses clients. Même s'il n'est pas très expansif, il nous fait suffisamment part de ses pensées pour le rendre attachant aux lecteurs. Il est lancé dans une mission qui au départ ressemble à un polar réaliste, mais le fantastique s'y invite d'un coup sans déstabiliser pour autant notre héros. Le graphisme est en bichromie aux couleurs spéciales, le plus souvent dans les teintes bleu et mauve. Le trait est personnel, maîtrisé et très agréable. Il se dégage une vraie atmosphère de ce dessin qui fait écho à celle du récit, un peu étrange, légèrement angoissante et en même temps plaisante. Cela se reflète notamment dans les décors urbains où viennent contraster des quartiers d'aspect humain et conviviaux avec d'autres lieux aux perspectives inquiétantes et de grands espaces trop déserts et oppressants. L'histoire m'a beaucoup plu sur sa grande majorité, à part la fin qui m'a un peu déçu car je m'attendais à quelque chose de plus original et plus fort. Malgré ce dernier reproche, je trouve que c'est dans l'ensemble une très bonne BD.

26/06/2017 (modifier)
Par sloane
Note: 4/5
Couverture de la série Batman (DC Renaissance)
Batman (DC Renaissance)

Je ne suis pas un grand connaisseur de Batman et c'est sur les conseils d'un ami que j'ai entrepris d'essayer de boucher ce trou dans ma culture. Très franchement je suis plutôt satisfait de mes découvertes dans l'univers de Gotham, même si j'avoue qu'il est parfois difficile de s'y retrouver pour le néophyte. J'ai bien aimé cette Cour des hiboux, côté dessin je trouve que Capullo fait vraiment un très bon boulot avec un trait anguleux vraiment sympa accompagné d'une colorisation également parfaite et puis en cours de route mon plaisir a vraiment été gâché par le changement de dessinateur. Non pas que celui ci soit mauvais mais ce n'est pas le même style, traits gras et couleurs plus flashy, que je n'ai pas franchement apprécié. Au niveau de l'histoire j'ai apprécié le fait que Batman ne soit pas un surhomme, l'intrigue le montre en position de faiblesse tant physique que psychologique. Un bon point pour moi et s'il n'y avait pas eu ce changement de dessinateur en cours de route ma note aurait sans doute été plus élevée. Pour une de mes premières approches de Batman je ne suis pas déçu. Majoration après lecture du dernier tome: Cet album fait suite à "La cour des Hiboux" et "La nuit des hiboux". Disons le tout de go, ça décoiffe! Notre vilain préféré de retour d'une longue absence revient sur le lieu de ses méfaits. Il a cependant subi un gros changement puisqu'il est passé entre les mains du taxidermiste qui s'est amusé à lui façonner un nouveau visage parfaitement hallucinant. Mais le joker aimerait bien retrouver sa vieille dépouille de visage qui est gardée au commissariat de Gotham. Qu'à cela ne tienne, une attaque sur le central et tout rentre dans l'ordre. Le Joker est maintenant fin prêt pour assouvir se vengeance contre Batman. Son but?, capturer la "famille" du héros masqué. C'est ainsi que Nightwing, Batgirl, Robin, Redhood, Red Robin sont kidnappés afin de jouer un rôle macabre dans la farce du Joker. Depuis longtemps nous savons que le Joker est un individu dont l'égo est assez surdimensionné, aussi son grand œuvre dans cette histoire ne saurait être parfaite sans qu'il y convie les supers vilains que sont le Pingouin, Double face et le Sphinx. en victimes collatérales le fidèle Alfred et la commissaire Gordon ne seront pas épargnés. Scénario parfaitement huilé, diabolique avec n'en déplaise aux puristes, un Joker hallucinant et halluciné qui vole largement la vedette à notre Batman. La noirceur du vilain, certes enrobé dans son humour si particulier, en devient lumineuse de machiavélisme. Je ne reviendrais pas à ce propos sur le débat qui agite le monde et qui affirme souvent que le méchant est souvent bien plus intéressant que le gentil mais ici c'est un véritable plaisir. Nous adorons détester le Joker! Pour renforcer ce que je dit j'invite les futurs lecteurs à se pencher avec attention sur la partie finale lors de la confrontation entre Batman et le Joker est à ce niveau fort éclairante. Il y a peu j'avais avisé "La cour de Hiboux" et mon pas mal se transforme donc, je passe à la note supérieure sans remord tant les petits reproches que j'avais apporté n'ont plus lieu d'être; cela me permet d'enchainer sur le dessin de Greg Capullo parfaitement maitrisé qui nous offre des cases magnifiques dans un découpage somptueux. A lire absolument et si possible dans l'ordre indiqué plus haut.

25/03/2015 (MAJ le 25/06/2017) (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5
Couverture de la série Le Perroquet
Le Perroquet

Lors de ma rencontre il y a quatre ans avec Espé pour un entretien que vous trouverez quelque part sur ce site, j'avais fait la connaissance d'un personnage. Une personne à l'histoire complexe, pour qui savait lire entre les lignes de ses confidences rares, mais aussi un auteur complet en devenir. Je connaissais son travail, de ses débuts avec Corbeyran à sa série à méga-succès en passant par ses envies de faire des choses ponctuellement plus indépendantes, ou encore écrire ses propres histoires. La première qu'il aura su porter à son terme est donc l'histoire, légèrement romancée, de sa mère, atteinte de troubles bipolaires de la pire espèce. De ceux qui peuvent détruire plusieurs vies, et pas seulement la sienne. Cette histoire, Espé a mis 19 ans à l'écrire, et un peu plus à la mener à bon port. Parce qu'elle évoque sans aucun doute les souvenirs les plus malheureux, les plus dramatiques et les plus intimes. Ceux qui vous marquent à vie. Très vite, je me suis retrouvé à éprouver une empathie énorme pour Bastien, pour sa mère, son père, pour tout leur entourage. Pour des gens qui sont confrontés à une saloperie, contre laquelle ils ne peuvent rien, ou presque. Espé a forcément mis toutes ses tripes dans cet album. Il a bien sûr romancé certains passages, de façon à les rendre plus dynamiques. Il a travaillé sur ses ambiances chromatiques, lesquelles sont à l'avenant des sentiments qui baignent dans les séquences en question : vert pour un épisode heureux, rouge pour les crises de sa mère, etc. Bien sûr que le Perroquet du titre et de la couverture ont une signification, mais je pense qu'il ne faut pas trop s'y accrocher, c'est très bien expliqué dans les deux dernières scènes. Espé a utilisé un graphisme plus simplifié que son trait habituel dans Châteaux Bordeaux, afin que le lecteur se sente un peu plus au diapason avec Bastien, ce garçon de 8-10 ans qui est confronté à l'horreur absolue mais n'en oublie pas d'essayer de vivre. Certain(e)s ont trouvé la "fin" trop abrupte ? Mais... Mais la perte d'un proche EST SOUVENT ABRUPTE. Ca n'a aucun sens de râler sur le "manque de dynamisme" de cette scène. Elle est absurde, triste à en pleurer, soudaine. Point. Espérons que cet album aidera Espé à continuer à aller de l'avant.

24/06/2017 (modifier)
Par herve
Note: 4/5
Couverture de la série Collaboration horizontale
Collaboration horizontale

Cela fait un moment que je suis le travail de Carole Maurel qui avec L'Apocalypse selon Magda (avec Chloé Vollmer-Lo) et Luisa, Ici et là avait attiré mon attention et m'avait agréablement surpris. Son dessin est toujours aussi bon et l'atmosphère de l'occupation est parfaitement mise en relief. Même si le Paris occupé n'est rigoureusement pas décrit dans cet album, j'ai retrouvé un peu l'ambiance du "Dernier Métro" de François Truffaut. En plus de l'histoire d'amour de Rose, c'est toute la vie d'une petite communauté d'un modeste immeuble que nous suivons, avec ses rancœurs, ses rivalités et ses non-dits. Toute une galerie de personnages, que l'on a pourtant du mal à bien cerner au début de l'album. Il m'a fallu, en effet, repartir quelques pages en arrière à plusieurs reprises, pour voir les liens qui unissaient les principaux protagonistes, surtout les femmes (normal les hommes étant, guerre oblige, "occupés" ailleurs). Un album très intéressant, sans manichéisme, et qui, à travers les deux lettres de la fin, bouleverse quelque peu l'ordre des choses établies au début de l'histoire.

24/06/2017 (modifier)
Par montane
Note: 4/5
Couverture de la série Le Cid
Le Cid

L'ESPAGNE DU 11e siècle, envahi par les Maures, ou différents royaumes se Livrent une guerre sans merci, parfois même en faisant appel à l'ennemi. Parmi eux, on retrouve Sancho, fils du roi de Castille, et son fidèle serviteur Rodrigo, plus connu sous le nom du Cid qui tentent de préserver les positions du royaume Castillan. Ce devait être une saga d'une vingtaine d'albums et qui n'en comptera malheureusement que quatre, Palacios n'ayant pas eu le temps nécessaire pour achever cette série. Et c'est bien dommage lorsqu'on voit la qualité du graphisme et des couleurs qui atteignent leur maturité a partir du Quatrième volet de cette série. Une série réaliste superbe fait de magnifiques scènes de batailles, mais pas dépourvue d'humour également On ne peut que féliciter les éditions du long bec pour avoir pris l'initiative de se lancer dans l'édition de cette intégrale puisque seuls les deux premiers albums avaient eut droit a une parution en France. Tous les amateurs de récits picaresque trouveront leur compte avec cette intégrale qui ravira bien sur les inconditionnels de Palacios dont je fais évidemment partie avec son style réaliste inimitable.

23/06/2017 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
Couverture de la série La Gueule du loup
La Gueule du loup

La plupart du temps, j'accroche moins lorsque Tronchet écrit une histoire sérieuse, mais ici cela c'est bien passé. Au début, je trouvais le scénario sympa et je voulais savoir où l'auteur voulait en venir. Dès que le mystère débarque, j'ai totalement accroché et je voulais absolument savoir ce qui allait arriver ensuite. Tronchet réalise un thriller qui parle de sujets graves tout en mettant un peu de son humour vu que l'un des protagonistes de l'histoire est un loser total comme il les aime. Ce mélange de sérieux et d'humour marche bien alors qu'avec d'autres auteurs j'aurais pu trouver que l'humour gâche tout. Bref, un autre bon album d'un très grand auteur !

23/06/2017 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
Couverture de la série Raoul Fulgurex
Raoul Fulgurex

Décidément, Tronchet a créé plusieurs séries excellentes ! Ici, il n'est que scénariste et imagine un concept assez intéressant: une administration chargée de la surveillance des histoires et qui fait en sorte que tout doit se dérouler comme prévu. À partir de cette idée, Tronchet écrit une série originale avec des scénarios prenants et bien maitrisés (même si parfois cela semble partir dans le n'importe quoi... mais un n'importe quoi marrant !) et un humour absurde qui m'a bien fait rire. Le dessin est sympathique. J'ai bien aimé aussi comment les auteurs détournaient des classiques comme Tintin et King Kong. J'ai aussi été plusieurs fois surpris et je ne veux pas en dire plus pour ne pas spoiler, mais en tout cas si vous aimez Tronchet c'est une série à lire !

23/06/2017 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
Couverture de la série Henriquet - L'homme-reine
Henriquet - L'homme-reine

Après Charly 9, c'est au tour de son frère Henriquet, l'homme reine. Il est vrai qu'on avait peu aperçu ce personnage dans le premier opus consacré à cette période mouvementée de l'Histoire de France sur fond de guerre de religion avec notamment le massacre de la Saint-Barthélémy. La France n'a pas toujours eu de bons souverains. Là, notre pays a véritablement enchaîné sur une mauvaise série. En même temps, l'auteur nous montre que derrière les actes de cruauté et des décisions pour le moins douteuse pour le bien du royaume, il y a toujours un homme qui essaye de bien faire. On a récemment connu cela dans notre pays mais le peuple ne pardonne pas le moindre écart qui ne va pas dans une certaine conformité. L'impopularité d'Henri III est lié à ses frasques avec ses mignons, à son incapacité de donner un héritier à la couronne et à ses manières peu viriles. Daft Punk peut aller se rhabiller. J'ai adoré la manière si peu conventionnelle de nous montrer cette histoire de France même si certains faits paraissent un peu romanesque et presque anachronique. Il y a une volonté d'interprétation qui séduit. La lecture a été à la fois savoureuse et passionnante car elle nous montre des rouages assez complexe des intrigues de la cour. On se croirait presque dans Game of thrones, les dragons en moins. Je peux aisément qualifier cette oeuvre d'intelligente. 4 étoiles bien entendu comme une évidence.

23/06/2017 (modifier)
Par Alix
Note: 4/5
Couverture de la série Tex - Le héros et la légende
Tex - Le héros et la légende

Mosquito continue de publier les westerns de Serpieri, pour le plus grand plaisir des amateurs du genre et de l’auteur, qui savent à quoi s’attendre. Cet album propose une histoire complète (plutôt que plusieurs histoires courtes), l’auteur a donc le temps de développer un scenario intéressant… ce dernier propose une version plus réaliste et moins lisse d’un personnage mythique de la BD Italienne : Tex Willer. Au crépuscule de sa vie, Kit Carson raconte (sous forme de flashbacks) un duel assez viril entre Tex et une horde d’indiens hargneux… c’est classique, un peu vieux jeu, mais la sauce prend, et puis il s’agit d’un vieux western après tout ! Le dessin est magistral… difficile de ne pas se répéter et de ne pas tomber dans les banalités quand on parle des planches de Serpieri, je vous laisse donc admirer les images dans la galerie. Un album à recommander aux amateurs du genre, et de l’auteur !

22/06/2017 (modifier)