Les derniers avis (39359 avis)

Par Ro
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Mademoiselle J. (Il s'appelait Ptirou)
Mademoiselle J. (Il s'appelait Ptirou)

Contrairement à ce que le personnage en couverture pourrait laisser croire, cet album n'est pas une histoire de Spirou mais celle, basée sur une histoire vraie, du garçon qui a inspiré Rob-vel, le créateur de Spirou. Le récit se présente comme une belle histoire que l'oncle Paul raconte à ses neveux un jour de réveillon de Noël 1959. L'histoire se passe en 1929 et met en scène deux parcours qui vont se croiser. Il y a d'un côté le patron de la Compagnie Générale Transatlantique, confronté à un mouvement social car ses actionnaires lui imposent de licencier, et qui doit voyager vers New York à bord de l'un de ses paquebots avec sa fille, jolie mais fragile car malade du coeur. De l'autre côté, il y a le jeune Ptirou, enfant acrobate dont la mère vient de mourir, qui veut se faire engager comme mousse sur le même paquebot pour aller en Amérique. Et à bord de ce dernier, il y a le steward Robert Velter qui va être témoin de l'héroïsme dramatique de ce dernier. Le dessin est de Laurent Verron et il est superbe. En digne héritier de l'école de Marcinelle, son style multiplie les influences, dont Roba, Franquin et Walthéry, pour un résultat parfait d'efficacité narrative et de beauté manifeste. Ses planches sont toutes soignées, esthétiques et elles offrent un récit dense et intense au long des 76 pages de cet album. Le cadre historique est mis en scène de belle manière, avec un réel soin apporté à la documentation. On ressent l'atmosphère de cette fin d'année 1929, avec les restes vacillants des années folles et sa déco Art Nouveau confrontés à la dureté de la crise économique et aux prémices des dangers du nazisme. Le jeune Ptirou fait le lien entre les différentes classes en lutte à bord de ce paquebot dont les occupants vont des jeunes crasseux travaillant à fond de cale jusqu'aux plus riches bourgeois en première classe. Il y a forcément un rappel au film Titanic dans cette brève idylle naissante entre Ptirou et la jolie Juliette. Les protagonistes sont variés et très intéressants sur le plan de leurs personnalités. L'intrigue est complexe mais prenante et dotée d'un vrai sens de l'aventure classique tout en étant parfaitement réaliste. Et puis il y a la fin dramatique, qui dégage une véritable émotion et qui rend à la fois un bel hommage au personnage de BD de Spirou et à ce jeune garçon qui l'a inspiré, Ptirou. Un bel album !

18/11/2017 (modifier)
Par PAco
Note: 4/5
Couverture de la série Serum
Serum

Fan du travail de Pedrosa, j’étais curieux de voir ce qu’il allait résulter de cet album, qui loin des terres de prédilections intimistes de ses derniers albums, nous emmène du côté de la dystopie. Il lâche aussi le dessin pour l’occasion et c’est un inconnu, Nicolas Gaignard, qui s’y colle et de façon très réussie. Nos deux auteurs nous embarquent dans le Paris de 2050, dans une France dirigée d’une main de fer par une présidente qui a sorti son pays de la Fédération Européenne… Oui, on n’en est pas passé loin pour ce qui nous concerne, et c’est tout l’intérêt de cet album, qui sur fond de thriller dystopique nous fait réfléchir sur notre apathie et ce laisser-faire ambiant face à tout ce qui petit à petit se met en place et permettrait entre les mains d’un dirigeant malveillant de mettre notre pays au pas et de l’enfoncer dans une forme de totalitarisme. C’est d’emblée l’ambiance imposée par le dessin et la mise en couleur de Nicolas Gaignard qui m’ont marqués. Son graphisme qui m’a rappelé par certains aspects celui de Frederik Peeters nous plonge dans une noirceur appropriée qui sert parfaitement le récit de Cyril Pedrosa. C’est en suivant Kader, personnage taciturne et secret que va évoluer l’intrigue. Soumis au Sérum, produit psycho-actif administré à tous les justiciables dans le cadre du programme Sécurité-Vérité, celui-ci est dans l’impossibilité de mentir… On comprend mieux son mal-être, surtout qu’il vient de divorcer… Petit à petit, on découvre ce qu’est devenu notre pays à travers ce personnage et son quotidien. Et tout cela monte doucement en puissance et en tension, car derrière cette façade qu’il impose Kader a beaucoup de choses à cacher… Un album fort et efficace qui met en lumière le savoir-faire de ces deux auteurs : à lire !

17/11/2017 (modifier)
Par PAco
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Quand le cirque est venu
Quand le cirque est venu

Wilfrid Lupano a décidément le talent de me surprendre et toujours de la meilleure des manières ! Avec « Quand le cirque est venu », Lupano propose aux enfants un album drôle et intelligent (mais que les adultes prendront grand plaisir à lire aussi !), servi par un graphisme atypique. En effet, la pâte de Stéphane Fert que je découvre avec ce titre, rappelle l’illustration jeunesse qu’on retrouve plus facilement dans les albums pour enfant ; passé la surprise des premières pages, son style est un régal et fait des merveilles avec le sujet abordé ici. Car derrière l’humour et la farce des situations imposées par cette confrontation d’un cirque et d’un dictateur, nos auteurs distillent tranquillement mais surement des messages sur la tolérance, la différence, la démocratie et la force de la création artistique. A faire lire et à lire de toute urgence !

17/11/2017 (modifier)
Couverture de la série Et si l'amour c'était aimer ?
Et si l'amour c'était aimer ?

Après un gros succès (mérité) avec son Zaï Zaï Zaï Zaï et un retour à l’autodérision soft et humoristique chez La Cafetière avec Pause, voilà de nouveau Fabcaro chez 6 Pieds avec une histoire d’humour crétin, voire totalement débile. On y retrouve le dessin et la bichromie déjà utilisés sur son génial Zaï Zaï Zaï Zaï, et certains types de dialogues farfelus, où l’absurde, le non-sens font souvent mouche. Ici, il est question de caricaturer les histoires à l’eau de rose, les romans photos débiles, avec textes au kilomètre et dialogues abscons, erreurs de traduction et autre délicieuse exaltation du néant intellectuel (déjà, rien que le titre…). J’avoue avoir bien ri à plusieurs réparties, surprenantes, débiles. Par contre, si j’ai globalement bien aimé cet album, je l’ai trouvé un tout petit cran en deçà de ZZZZ. Plus inégal, avec une panoplie d’humour moins large, même si le même ton absurde prédomine. Mais moins bien que génial, cela reste quand même très bien ! Nan, mais il faudrait quand même qu’il arrête, Fabcaro, il commence à me coûter cher, hein !?

17/11/2017 (modifier)
Par Gaston
Note: 5/5
Couverture de la série Red Ketchup
Red Ketchup

Plus je relis les albums de Red Ketchup, plus j'aime cette série. Même les histoires qui me paraissaient moyen il y a quelques années me semblent excellent aujourd'hui. À l'occasion de la sortie du dernier album, je réécris mon avis. Red Ketchup est un spin-off de la série Michel Risque. En effet, c'était un personnage secondaire qui est devenu tellement populaire qu'il éclipsa Michel Risque. Il connut d'abord des aventures en une dizaine de pages avant de connaitre 8 grandes aventures en 44 pages. La dernière fut subitement interrompu lorsque le magazine qui le publiait (Croc) ferma ses portes et il a fallut attendre 22 ans pour voir la suite et la fin de cette histoire ! Cette série a plusieurs qualités a commencé par le dessin en ligne clair très personnel de Réal Godbout que j'aime bien. Red Ketchup est un des meilleurs anti-héros que je connaisses et il est une très bonne parodie de la violence que l'on retrouve dans la société américaine. L'humour de cette série me fait bien rire, mais il faut aimer l'humour noir. Les scénarios sont bien construits et prenant et je pense que mon affection pour les scénarios du duo Fournier-Godbout. Chaque mois il devait fournir pour Croc quatre pages de Michel Risque et puis par la suite 4 pages de Red Ketchup et chaque mois ils déballaient toutes les idées qu'ils avaient en tête ce qui explique sans doute pourquoi cette série (ainsi que Michel Risque) est remplit de personnages mémorables, du personnage le plus important au simple figurant. Le dernier album dont plus de la moitié a été conçu deux décennies après le commencement du récit est remarquable car il est aussi bon que les autres albums ! Le dessin de Godbout n'a pas prit une ride. Les seuls trucs que je peux reprocher c'est que les têtes m'ont semblés un peu bizarre parfois et il me semble que la coloration sur les nouvelles pages me semble différente que le reste de l'oeuvre, mais c'est pas trop grave. La fin de cette aventure laisse une porte ouverte pour de nouvelles aventures de Red Ketchup et si cela arrive j'espère que les auteurs ont encore pleines de bonnes idées dans leurs têtes !

27/10/2009 (MAJ le 17/11/2017) (modifier)
Par Jérem
Note: 4/5
Couverture de la série Lincoln
Lincoln

Après la lecture des 8 premiers tomes. J’avais rapidement lu le premier tome il y a des lustres et je gardais l’envie d’aller plus loin dans la série. C’est rare que je critique une saga encore inachevée mais je pense en avoir assez lu pour pouvoir émettre un avis en toute connaissance de cause. Lincoln est un vraiment western à part avec son ton décalé, son humour féroce, ses quelques réflexions métaphysiques et surtout les interventions répétées de Dieu et du Diable dans la vie de Lincoln. C’est ce dernier élément qui est le ciment et le sel de cette série. Lincoln est un cowboy grincheux, misanthrope, alcoolique et terriblement cynique qui n’a ni principe, ni idéal et qui va devenir l’enjeu de la compétition entre Dieu et le Diable, vus ici comme deux avortons immatures et joueurs. L’idée, plutôt originale et séduisante, est parfaitement exploitée par les auteurs qui évitent l’écueil du manichéisme tout en développant un humour sarcastique visant évidemment souvent la religion. Beaucoup jugent les dessins médiocres mais je serais plus magnanime. Certes, le trait est loin d’être le plus incroyable que j’ai vu, mais ce style moderne et minimaliste, privilégiant la clarté, la fluidité et l’expression, va très bien avec l’ambiance de la série. Rien de honteux de ce côté-là ! Par contre, je suis d’accord avec certains posteurs sur le fait que Lincoln n’arrive pas à se renouveler. Les ressorts comiques et les situations finissent malheureusement par se ressembler et j’ai lu les derniers albums avec moins de plaisir. Les auteurs vont devoir faire évoluer leur bébé au risque de lasser le lecteur. Néanmoins, Lincoln est une série passionnante et furieusement drôle.

17/11/2017 (modifier)
Par Jetjet
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série La Favorite
La Favorite

C'est un bien curieux bouquin que voilà, qu'une amie m'a chaudement recommandé en me prêtant son exemplaire et qui a du patienter plus d'un an avant de le récupérer. Quelle grave erreur ! Car si j'avais eu connaissance de son contenu, surement n'aurais-je pas repoussé autant cette lecture aussi surprenante que divertissante sur un sujet rarement abordé et grave de conséquences : la maltraitance des enfants. Pourtant il est fortement recommandé d'en savoir le moins possible afin d'en garder tout l'intérêt de la découverte. Constance, une gamine de 10 ans vit reclue dans une grand chateau isolé avec ses grand-parents, une riche famille de notables à l'aube des années 70 en Champagne. La grand mère stricte et sévère punit régulièrement l'enfant et lui assène une éducation scolaire à domicile loin de tout autre contact humain. Le Grand Père se contente d'acquiescer lâchement aux requètes farfelues de son épouse pour conserver ses activités oisives entre regrets, alcool et musique classique. Le récit est vu par les yeux de l'enfant qui cherche un peu d'humanité et de réconfort à travers les jeux que lui offre les animaux et la nature. Privé de tout autre contact avec le monde extérieur, un espoir renait avec l'arrivée d'une famille portugaise au service des grand parents et surtout de leurs deux enfants. En dire davantage serait dommage, Matthias Lehmann brouille les pistes dès le départ par une narration simple mais enrichie par les possibilités du support bd avec une insertion de doubles pages, de strips ou de petits épisodes entrelacés dans la trame générale. La lecture devient ainsi rythmée par le quotidien de Constance qui subit diverses brimades et humiliations de ses aïeuls comme de ses voisins dans un noir et blanc hachuré façon carte à gratter de toute beauté. Les révélations se font de façon progressive et presque naturellement, sans jugement. Le premier choc narratif arrive très vite, délivrant suffisamment de clés pour la poursuite de la lecture jusqu'aux dernières pages sous forme de flashbacks si riches en détails qu'on pourrait presque croire à une histoire vraie. La force de ce récit hors norme est bien de raconter un triste fait divers mais Lehmann évite facilement la carte du glauque et de la morosité par petites touches d'humour très enlevées allant des réflexions d'enfants à l'apparition surprise et fantasmée d'un célèbre Président français :) La Favorite dont le titre prend également son sens après lecture est un ouvrage hautement recommandable, une adaptation contemporaine de Vipère au Poing de Hervé Bazin avec un soupçon de poésie, d'humour et de séquences chocs qui amènent une belle réflexion sans se vouloir traumatisantes. Vraiment très recommandé.

17/11/2017 (modifier)
Par Yannis
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série El Nakom
El Nakom

Jean Torton dit Jéronaton est un auteur qui c'est fait une spécialité de raconter des histoires sur les Mayas et les peuples Amérindiens. Gonzalo Guerrero avait déjà eu droit à une BD il y a quelque dizaine d'années. Cette fois, c'est un dyptique qui lui est consacré. Derrière une couverture magnifique puis après avoir feuilleté un dossier explicatif très utile, nous plongeons dans la vie de ce conquistador qui adoptera la vie des Mayas et qui combattra ses anciens compatriotes à leur côté. L'histoire est prenante, on suit l'arrivée et l'apprentissage de la culture maya par Guerrero lors de la première moitié de l'album puis on découvre comment il est devenu El Nakom (général) chez les Mayas. Le dessin est magnifique même si les personnages sont parfois un peu figés et que les scènes d'actions rappellent les BD des années 70-80 par moment (en même temps c'est la période où Jean Torton a débuté). Un superbe album j'attends la suite avec impatience (fin 2018 normalement).

16/11/2017 (modifier)
Couverture de la série XIII
XIII

J’ai un peu hésité (pas longtemps il est vrai) à classer cette série comme culte, mais j’ai aussi pensé un moment à ne lui mettre que trois étoiles et ne pas en conseiller l’achat. J’ai finalement opté pour cette cote mal taillée, en retenant avant tout les bons moments de lecture – que j’ai ensuite un temps partagé avec mon fils. J’ai découvert cette série à la fin des années 1980 et, à l’époque, j’ai été captivé, au point d’attendre avec impatience la suite, et d’acheter les albums dès leur sortie. Il faut dire que Van Hamme a sorti ici son meilleur scénario du genre, et que les premiers albums commencent très fort, l’intrigue est captivante. L’histoire est servie par un très bon dessin de Vance, ici au meilleur de sa forme. Son dessin est méticuleux – parfois même trop léché. Il est en particulier impressionnant pour ses rendus de paysages ou décors sous les intempéries (neige et surtout pluie), c’est souvent bluffant. Les personnages sont aussi bien traités, les femmes très belles – même si un peu toutes sur le même moule. Hélas, comme souvent dans ce genre et en particulier pour Van Hamme, les auteurs n’ont pas su ou voulu s’arrêter à temps (j’imagine que l’éditeur, étant donné l’énorme succès de la série, a dû pousser à l’étirement). Les renouvellements sont devenus un peu plus poussifs, moins surprenants, la qualité baissait un chouia. Le treizième album – et pas seulement pour la symbolique – aurait dû être le dernier, il aurait fallu conclure beaucoup plus tôt, pour éviter d’inutiles rallonges commerciales. Après le tome 13, j’ai cessé de les acheter, et ne m’y suis replongé, en empruntant la suite, qu’au moment de la sortie simultanée des tomes 18 et 19 (pour connaître la « fin », et pour savoir ce que Giraud pouvait bien faire sur cette série). Je n’ai par contre pas eu envie de voir ce que donnait la reprise, je ne connais donc pas les derniers tomes (pas de curiosité à leur égard). Resserrée sur une grosse dizaine d’albums, cette série aurait pu rester culte. Mais elle s’est trop étirée, en s’étiolant, et en maintenant en survie artificielle l’intrigue. Mais la tête de série vaut vraiment le coup, l’histoire de cet homme, dont on ne sait rien, et dont on découvre (en même temps que lui) quelques bribes de biographie, un homme qui cherche à connaître son passé, tout en tentant d’échapper aux nombreux tueurs lancés à sa suite, tout cela est bien fichu, c’est clair. Du culte au passable, mais une grande réussite du genre pour les premiers albums (ma note et mon conseil d'achat sont surtout valables pour le début de la série). Note réelle : 3,5/5.

16/11/2017 (modifier)
Couverture de la série TER
TER

Allez, j'arrondis au degré supérieur (note réelle 3,5/5), car ce premier tome m'a donné envie de lire la suite et, malgré des défauts, m'a quand même bien plu. L'arrivée du personnage principal au milieu d'une société intrigante (où, pour le moment, même si des tensions existent, on ne nous sert pas la sempiternelle dictature qu'un grain de sable vient perturber) est surprenante, et Rodolphe ne nous livre pas trop d'indications sur cette cité, semble-t-il coupée de tout, dans un lieu et un temps mal précisés - avant la dernière page en tout cas (même si cela semble être dans le futur, après une quelconque catastrophe). C'est aussi un des défauts - pas forcément pour moi d'ailleurs - que cette lenteur dans le scénario, qui avance tranquillement. Toujours est-il que l'intrigue se met en place, autour de ce nouveau venu, des quelques habitants de la ville basse devenus ses amis, mais aussi de ces personnages des collèges de la ville haute (dont une femme, qui sait jouer de ses charmes). La fin de ce tome inaugural relance sacrément le suspens... Le dessin de Dubois est franchement bon, avec un choix judicieux des tons pastels, cela ressemble au dessin de Schuiten dans "Les Terres creuses". Enfin, les décors, à la fois sobres et originaux, les personnages (peut-être un chouia statiques, mais je chipote), tout est bien fichu pour rendre la lecture fluide et agréable. Ajoutons qu'un copieux cahier graphique (mais c'est publié chez l'éditeur/galeriste Daniel Maghen, qui met toujours cet aspect là en avant) confirme le très bon coup de crayon de Christophe Dubois. Un bon premier tome. J'attends maintenant que l'essai soit transformé par la suite. ******************* MAJ après lecture du tome 2 Si le début de ce deuxième album est quelque peu nonchalant, Rodolphe relance rapidement l'intrigue, en lui donnant des perspectives élargies au space opera. Je ne sais pas où il va partir, mais c'est très ouvert, tout en retournant vers quelque chose de classique: il faudra être original par la suite. Je trouve par contre que les conflits entre les dirigeants des collèges ont été trop rapidement et facilement résolus, au profit d'un conflit d'une autre ampleur et avec de nouveaux protagonistes, certes, mais il y a là quelques facilités dommageables. Toujours est-il que la série mérite encore d'être suivie, ce que je ferai certainement.

25/04/2017 (MAJ le 14/11/2017) (modifier)