Mademoiselle J. (Il s'appelait Ptirou)

Note: 3.88/5
(3.88/5 pour 8 avis)

« Il s'appelait Ptirou », ou les origines du personnage de Spirou créé par Rob-Vel, réinvente l'aventure romanesque.


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C'est une surprenante et dramatique histoire que celle qui fut contée le soir de ce Noël 1959, dans une demeure de la banlieue de Charleroi. Réunis auprès de leur oncle Paul, trois enfants impatients réclament un récit, lequel sera inspiré d'un épisode vieux de presque trente ans... La Grande Dépression fait rage à cette époque malmenée : tensions sociales, grèves et conflits sont le lot quotidien des entreprises industrielles. Celle de Henri de Sainteloi, grand patron de la Compagnie Générale Transatlantique, ne fait pas exception à la règle. Poussé par ses actionnaires à renégocier les frais de locations des quais, Monsieur de Sainteloi doit se rendre à New York et en profite pour y emmener sa fille unique, Juliette, ravissante enfant atteinte d'une grave insuffisance cardiaque. À des kilomètres de Paris, sur les rives pluvieuses de la Seine, le cirque Marcolini est en deuil : Madly, sa trapéziste vedette, est victime d'un tragique accident qui force ptirou, son fils, à quitter les saltimbanques pour tenter sa chance en Amérique, là où dit-on tout est possible à qui poursuit ses rêves. Sur le paquebot en partance pour le Nouveau Continent, voici l'histoire d'une improbable rencontre, d'une aventure bouleversante. « Il s'appelait Ptirou », ou les origines du personnage de Spirou créé par Rob-Vel, réinvente l'aventure romanesque.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 24 Novembre 2017
Statut histoire Une histoire par tome (Série terminée) 3 tomes parus

Couverture de la série Mademoiselle J. (Il s'appelait Ptirou) © Dupuis 2017
Les notes
Note: 3.88/5
(3.88/5 pour 8 avis)
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18/11/2017 | Ro
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Par Yann135
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Yann135

« Il s’appelait Ptirou » devait au départ être un one shot. Cela se transforme désormais en une mini-série. Et oui, quand tu tiens un filon, tu veux en profiter en exploitant celui-ci jusqu’à qu’il se tarisse. Economiquement je peux comprendre mais c’est souvent fait au détriment de la qualité. Les avis précédents sont unanimes sur ce point et ils ne me contrediront malheureusement pas. Pour ne pas être déçu, je prends le parti pris de ne pas lire la suite, de ne pas céder à la tentation de me procurer le tome 2 voire du tome 3 à venir et de rester sur les impressions procurées par la lecture donc du tome 1. Je baigne dans le monde de Spirou depuis toujours. J’appréhendais un peu cette énième adaptation de mon personnage fétiche, le groom le plus célèbre de la planète. Je me suis donc plongé dans l’album, sans trop d’enthousiasme. Oyé oyé jeunes gens ! Whaou ! Quelle claque ! Voilà une nouvelle histoire de Tonton Paul joliment racontée qui va éblouir les gamins présents en cette soirée de Noel. Il y a tout dans cette croisière transatlantique. Du rythme, de la poésie, de l’amour, la mort est présente également, un zest de tragédie, une conspiration sous-jacente, des syndicalistes radicaux et un happy end magnifique. Tous les ingrédients pour une belle histoire sont réunis. Le dessin est fouillé. Les décors sont travaillés. La colorisation est magnifique. C’est du franco-belge pur jus. J’ai commencé l’album en ne sachant pas ce que j’allais trouver. Peut-être un peu des émotions de mon enfance en parcourant les albums de Spirou. Pourtant c’est tout sauf une énième aventure de Spirou mon héros. Là on plonge avec délectation dans les origines de ce personnage. C’est magique et bouleversant. J’ai adoré. J’ai refermé l’album avec un peu de tristesse et de nostalgie. Je ne peux que donner un grand coup de cœur sur cet album de Laurent Verron et Yves Sente.

07/12/2020 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

J’avais adoré « Il s’appelait Ptirou » et je ne devais pas être le seul. Quoiqu’il en soit, les auteurs ont décidé de récupérer le personnage secondaire de ce one-shot pour développer autour d’elle une série d’aventure. Le premier tome est une reprise quasi à l’identique de l’album « Il s’appelait Ptirou » mais il me semble que quelques planches ont été modifiées en début et en fin d’album pour accroître l’importance du rôle de la demoiselle en question. Et soyons clairs, si je suis toujours aussi touché par cette histoire, qui nous offre bien des clins d’œil vis-à-vis de Spirou, de son magazine, de l’oncle Paul ou de Robvel, reprendre ce contenu pour débuter une série censée raconter les histoire d’une jeune journaliste me paraît plus opportuniste qu’autre chose. Le deuxième tome est un récit d’aventure et d’espionnage dans un contexte historique bien déterminé. On retrouve Mademoiselle J. quelques années après sa rencontre avec Ptirou et toujours hantée par son amour perdu. Devenue une jeune femme moderne, elle cherche à se faire une place dans le monde du journalisme alors que la seconde guerre mondiale pointe à l’horizon. Elle se retrouvera ainsi au centre d’une machination destinée à favoriser l’armement de l’armée allemande. Cet album n’est pas déplaisant mais n’offre pas la même émotion que « Il s’appelait Ptirou ». Ce deuxième tome annonce un troisième dans lequel il n’est pas trop compliqué d’imaginer que mademoiselle J. partira à la recherche de son amie juive découverte dans ce tome et à qui on peut se douter que la deuxième guerre mondiale ne va pas faire de cadeaux. J’espère totalement me tromper mais le fait que je pense deviner le sujet d’un tome à paraître prouve à mes yeux que la série est ‘rentrée dans le rang’. Ca ne veut pas dire que la qualité n’est plus là mais bien que l’effet de surprise totalement réussi du sujet de « Il s’appelait Ptirou » a laissé la place à un récit classique et plan-plan. Résultat : alors que j’aurais accordé un 4 étoiles et coup de cœur au seul « Il s’appelait Ptirou », la série Mademoiselle J., elle me laisse sur un sentiment plus mitigé. 3 étoiles quand même car cela reste du bon divertissement estampillé Magazine de Spirou.

05/02/2018 (MAJ le 02/12/2020) (modifier)
Par gruizzli
Note: 4/5
L'avatar du posteur gruizzli

Excellent est le mot d'ordre pour cette BD. Une véritable pépite qui nous est sortie, et qui parvient à concilier à merveille l'aventure, l'hommage et l'informatif. Pour une BD qui se veut une continuité de Spirou, on frôle le génie ! Ce qui est plaisant dans cette BD, c'est que l'auteur a réussi à merveille à éviter le piège de l'hommage (aux belles histoires de l'oncle Paul notamment) qui aurait rebuté les plus jeunes ne connaissant pas les références. L'auteur a privilégié une véritable histoire, inspirée de la vie de ce Ptirou, à la fois prenante et drôle. On est transporté avec ce jeune orphelin à bord de ce paquebot, tout en étant pris dans ces conflits d'intérêts, dans cette aventure pleine de rebondissements. J'ai été plusieurs fois surpris par les tournures du scénario, et pour une BD dans l'univers de Spirou c'est tout de même bien rare. Le dessin est très réussi, dynamique et original, ne tombant pas dans la pâle copie ni dans le trop différent. On sent la patte graphique de l'auteur et son univers à lui, mais en même temps on reste dans quelque chose proche de Spirou, et la conciliation des deux est faite avec maestria. Une réussite totale pour cette BD : scénario au poil, qu'on a envie de relire (surtout après avoir relu un autre album de Spirou), une belle histoire pour ce personnage, plusieurs hommages réussis, un dessin très bon ... Que demande le peuple ? Des rares nouveautés que j'ai lues récemment, elle sort clairement du lot ! Le deuxième tome était une surprise totale, puisque le premier se suffisait largement à lui-même. Mais les auteurs ont décidé de poursuivre avec le personnage de Mademoiselle J., et ... je suis un peu partagé au deuxième volume, en lui reconnaissant des qualités et en me questionnant tout de même sur le récit. Si le récit prend place dans les années folles qui évoluent vers la guerre (menace qui planent sur le récit tout du long), j'ai le sentiment que les auteurs ont réussis à conserver une dose de fraicheur et de naïveté du premier récit. Bien sûr, avec les évènements du premier, on comprend que tout ne sera pas rose et merveilleux, et les auteurs jouent là-dessus en n'hésitant pas à mettre certaines choses assez rare dans une BD de ce type. Mais surtout, le cadre politique est extrèmement dense et touffu : pacte germano-soviétique secret, alliance politique et tractations d'influences auprès de grand groupes de transport, antisémitisme et corruptions. Le développement du cadre est très touffu, presque trop, à mon sens, pour une BD qui semble s'adresser à un jeune public. Je ne sais pas si un enfant comprendra toutes les références et implications de l'histoire, mais en tant qu'adulte ça m'amuse beaucoup de la façon dont ils s'en servent. Sans parler de quelques petites remarques sur la place des femmes, en filigrane, qui ajoutent à l'ensemble. Le seul reproche que j'aurais à faire, c'est les quelques coups du sorts et hasard miraculeux qui font progresser l'intrigue, mais dans ce cadre de BD je tolère largement. C'est moins une enquête rigoureuse à suspense qu'une histoire d'aventure plutôt bien fichue et dynamique. Ce deuxième tome est assez différent du premier dans le traitement de fond, mais dans la forme il est d'une certaine continuité logique. En tout cas, j'aime beaucoup et j'ai hâte de voir ce que les auteurs proposeront par la suite.

21/01/2018 (MAJ le 18/11/2020) (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5
L'avatar du posteur Spooky

Très belle surprise que cet album qui nous raconte l'anecdote à l'origine de la création du personnage de Spirou. A l'origine se trouve en effet la présence de Rob-Vel dans un transatlantique où il va assister à une succession d’événements au cours de laquelle un orphelin, passager clandestin puis mousse de sonnerie, va se mettre en valeur. L'occasion pour Yves Sente de faire d'autres clins d’œil avec l'Oncle Paul et différents personnages secondaires ou tertiaires dont les noms ou les faciès me disent quelque chose. J'ai trouvé ce récit enlevé, foisonnant, très respectueux des matériaux d'origine, avec un brin d'humour mais surtout une ambiance plutôt réussie. Cette intrigue à la fois sociale et policière m'a tenu en haleine durant sa bonne heure de lecture, et on n'est pas loin du meilleur récit tournant autour du personnage de Spirou... J'ai eu la chance de lire l'album dans une version noir et blanc, permettant d'admirer le travail dynamique de Laurent Verron, un des meilleurs "faiseurs" de la franco-belge version Roba. C'est du très beau travail, il tient bien ses personnages, et s'est visiblement beaucoup appliqué pour nous dessiner un paquebot de croisière vraiment réussi. Le choix fut bon. Bref, vous l'aurez compris, j'ai adoré ma lecture, à recommander à tou(te)s, même à celles et ceux qui n'en ont rien à faire de Spirou.

18/08/2020 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

Cet album me mélange un peu. Cet album était censé être dans la collection 'Une aventure de Spirou par...' et finalement ce ne fut pas le cas et apparemment ce one-shot pourrait devenir le premier tome d'une série selon ce que j'ai lu sur internet et j'espère que cela ne se fera pas parce que j'ai pas envie de lire plein d'albums sur Ptirou. En tout cas cet album est pas mal quoique je n'irais pas jusqu'à dire que je le trouve formidable. Le dessin de Verron est vraiment excellent. C'est pour moi un dessinateur qui mériterait une plus grande reconnaissance. Le scénario de Sente est pas mal. J'avais peur qu'il n’arrête pas de donner des malheurs à Ptirou le pauvre jeune orphelin, mais cela reste soft à ce niveau. En revanche, je n'ai pas réussi à trouver Ptirou intéressant ou attachant. J'ai préféré certains personnages secondaires. J'ai aussi trouvé le dernier tiers qui se concentre sur la jeune fille malade qui a besoin de médicament bien moins intéressant que le reste de l'album quoique j'ai bien aimé la résolution sur la disparition des médicaments qui m'a agréablement surpris. Donc c'est un bon hommage autour d'une anecdote de Rob-Vel sur les origines de Spirou, mais je n'irais pas jusqu'à en faire un indispensable. C'est à lire au moins si on aime Spirou !

18/03/2018 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
L'avatar du posteur Erik

Il s’appelait Ptitrou est l’ancêtre de Spirou, celui qui a inspiré ce personnage qui est devenu le héros de la génération des soixante-huitards. Depuis, il faut quand même dire que l’état de notre monde ne s’est guère amélioré mais on croit toujours et plus que jamais aux héros sans peur et ni reproche. L’Amérique avait John Wayne et nous européens avions Spirou, le groom roux. J’ai bien aimé ce récit qui s’inscrit dans une histoire au contexte bien particulier qui est celui de l’entre-deux-guerres avec la montée du nazisme et des luttes syndicales. Il est question également d’une croisière sur un paquebot digne héritier du Titanic dont il s’inspire mais qui ne connaitra heureusement pas le même sort tragique. Il y a un aspect assez vieillot mais également une touche de modernisme dans la manière de faire. C’est moins naïf que le Spirou original ce qui constitue un sérieux plus. J’ai bien aimé le déroulé de ce récit même s’il ne casse pas des briques au niveau originalité. Il y a comme un parfum de quelque chose qui n’existe plus où l’on pouvait être majordome et sauver le monde. C’est un bel hommage qui nous est donné.

08/01/2018 (modifier)
Par herve
Note: 5/5
L'avatar du posteur herve

Avant tout, je dois préciser que j’ai abandonné la lecture des Spirou et Fantasio depuis quelques années. Bien sûr, je m’étais rué dès leur sortie vers les albums "Une aventure de Spirou vu par… ", mais quelle déception ! Les repreneurs, pourtant reconnus, comme Vehlmann, Frank Legall ou Yoann ou encore Fabrice Tarrin n’ont pas réussi à me convaincre. Pire, j’ai revendu toute cette collection, à deux exceptions près : le formidable " Le journal d’un ingénu" d’Emile Bravo , et " Le groom Vert-de-Gris " (malgré quelques maladresses) de Yann & Schwartz. Depuis, j’évite tout achat de la série " Spirou" depuis la désastreuse reprise de Morvan & Munuera (j’ai également revendu les albums de cette période) ou de ses déclinaisons. Difficile en effet de succéder à Franquin, même si la période Fournier était plaisante, et si Tom & Janry avaient réalisé de très bons albums, sans oublier Nic & Cauvin, qui rétrospectivement, nous avaient offert des histoires correctes. Dommage que Chaland n’ait pas continué sa propre version, qui ravivait les nostalgiques des premières aventures de Spirou et Fantasio. Nostalgie justement, c’est sur cette vague que navigue " Il s’appelait Ptirou " de Verron et Yves Sente. Tout d’abord, c’est le côté " rétro " du dessin qui m’a attiré. N’ayant pas lu les autres albums de Laurent Verron, ce fut une belle découverte. Côté scénario, Yves Sente, si souvent décrié, notamment sur sa reprise de Thorgal et de certains Blake et Mortimer, s’en sort ici magistralement. En débutant l’histoire à la manière des "belles histoires de l’oncle Paul", que je lisais dans ma jeunesse dans les périodiques conservés par mon père, il fait un beau cadeau aux nostalgiques du journal. Pari risqué mais pari réussi, au delà même de mes espérances. Le scénario repose sur plusieurs intrigues sur fond de début de récession de l’année 1929, le tout pendant une traversée transatlantique. On retrouve de l’aventure, du suspense, des clins d’œil appuyés (avec Robert Velter), un début de romance le tout sur un ton mélodramatique assez inattendu pour une aventure évoquant "Spirou". Car cet album n’est pas une histoire de "Spirou", une de plus, mais un véritable hommage au personnage, à sa genèse, et à son créateur, Rob-Vel. Très bel album qui me réconcilie enfin avec le personnage. A lire d’urgence.

07/01/2018 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Ro

Contrairement à ce que le personnage en couverture pourrait laisser croire, cet album n'est pas une histoire de Spirou mais celle, basée sur une histoire vraie, du garçon qui a inspiré Rob-vel, le créateur de Spirou. Le récit se présente comme une belle histoire que l'oncle Paul raconte à ses neveux un jour de réveillon de Noël 1959. L'histoire se passe en 1929 et met en scène deux parcours qui vont se croiser. Il y a d'un côté le patron de la Compagnie Générale Transatlantique, confronté à un mouvement social car ses actionnaires lui imposent de licencier, et qui doit voyager vers New York à bord de l'un de ses paquebots avec sa fille, jolie mais fragile car malade du coeur. De l'autre côté, il y a le jeune Ptirou, enfant acrobate dont la mère vient de mourir, qui veut se faire engager comme mousse sur le même paquebot pour aller en Amérique. Et à bord de ce dernier, il y a le steward Robert Velter qui va être témoin de l'héroïsme dramatique de ce dernier. Le dessin est de Laurent Verron et il est superbe. En digne héritier de l'école de Marcinelle, son style multiplie les influences, dont Roba, Franquin et Walthéry, pour un résultat parfait d'efficacité narrative et de beauté manifeste. Ses planches sont toutes soignées, esthétiques et elles offrent un récit dense et intense au long des 76 pages de cet album. Le cadre historique est mis en scène de belle manière, avec un réel soin apporté à la documentation. On ressent l'atmosphère de cette fin d'année 1929, avec les restes vacillants des années folles et sa déco Art Nouveau confrontés à la dureté de la crise économique et aux prémices des dangers du nazisme. Le jeune Ptirou fait le lien entre les différentes classes en lutte à bord de ce paquebot dont les occupants vont des jeunes crasseux travaillant à fond de cale jusqu'aux plus riches bourgeois en première classe. Il y a forcément un rappel au film Titanic dans cette brève idylle naissante entre Ptirou et la jolie Juliette. Les protagonistes sont variés et très intéressants sur le plan de leurs personnalités. L'intrigue est complexe mais prenante et dotée d'un vrai sens de l'aventure classique tout en étant parfaitement réaliste. Et puis il y a la fin dramatique, qui dégage une véritable émotion et qui rend à la fois un bel hommage au personnage de BD de Spirou et à ce jeune garçon qui l'a inspiré, Ptirou. Un bel album !

18/11/2017 (modifier)