Ca c'est du culte !!!
Une page de l'histoire de le BD à elle seule, la série est certes un peu kitsch mais ô combien grandiose... de par son dessin digne des grands maîtres, ses compositions raffinées, son dynamisme bien que cela reste fondamentalement du texte illustré, c'est un plaisir absolu que de se replonger dans l'histoire du chevalier le plus célèbre, et c'est largement mérité quand on voit le boulot abattu pendant des décennies par Harold Foster.
Sans faillir et sans baisse de qualité, au contraire, les personnages évoluent au fur à mesure des aventures et de leur âge.
Comme quoi il n'est pas nécessaire d'attendre les années 2000 pour être audacieux et faire des personnages qui vieillissent.
Seul bémol, l'aspect de prime abord désuet (les fameuses coupes de cheveux et les costumes style Errol Flynn), mais c'est tellement talentueux et éternel que cela fait partie du charme des oeuvres qui vieillissent bien. Même les éditions en couleurs sont intéressantes...
A l'époque, tous mes amis lycéens manifestaient pour je ne sais plus quoi, mais ce dont je me rappelle c'est l'immense plaisir que j'ai pris à lire cette BD.
Surpris tout d'abord par l'univers dans lequel nous plonge cette oeuvre, le scénario délivré par M. Van Hamme a retenu mon attention de la première à la dernière page. Et les planches de Grzegorz Rosinski n'étaient pas en reste. Je considère ce bouquin comme un des meilleurs qui soit. Dans la foulée, j'ai attaqué les Thorgal, XIII, Largo Winch...
De plus, je trouve que cette version pessimiste du mythe chrétien (ou n'importe quels autres mythes d'ailleurs) est géniale.
Si tu cherches un classique pour commencer ta BDthéque, celui-ci est un très bon achat.
Je ne connaissais pas Bilal avant de lire cette Trilogie. Je dois avouer que je ne suis nullement déçu du voyage.
C'est un sacré dépaysement que nous offre Bilal.
L'histoire, la manière de conter l'histoire, l'ambiance, les personnages…Tout est tellement personnel que je ne peux vraiment pas essayer de comparer cette série ou cet auteur à quoique ce soit d'autre que je connaisse.
Cette série est une sorte de mixe entre les magouilles politico mafieuse.
Tout ça pour un tome qui nous expulse sans précaution de la sphère terrienne classique et des concepts habituels de la BD.
Bilal sur cette BD est une véritable comète hors des chemins battus.
Rien que son style graphique complètement exceptionnel nous libère de tous les usages dont on nous gave chez d'autres éditeurs. Vous cherchez un dessin pas prise de tête, clair, lumineux, joyeux ? Passez votre chemin !
Bilal ne donne pas beaucoup de coups de crayons. Son trait n'est pas le plus chargé et le plus détaillé que je connaisse. En revanche, la mise en couleur est affolante. Non, ce ne sont pas des couleurs pleines ! Au contraire, les nuances, les dégradés, les défauts de la mise en couleur donnent une vie terrifiante au plus infime détail.
La mise en page, les plans de vue choisis font preuve d'une recherche et d'une volonté de faire réfléchir.
Seuls ombre au tableau, le dessin n'est pas vraiment dynamique. Bilal a du mal à faire passer le mouvement.
Mais finalement, cela va plutôt bien avec son univers coincé, engoncé dans sa dégénérescence…
Cette série est à prendre avec un grand souci de l'anticonformisme. Une première lecture directe à la mode 'Soleil prod' (j'ose comparer !!!) vous ferait rejeter cet album comme une sous réalisation infâme et indigne d'être publiée. Mais c'est de l'art et du vrai et comme tel il faut réfléchir, mûrir avant de pouvoir donner son avis.
Les délires de l'auteur sur les joutes du futur, sur la manie discriminatoire et les déviances que Bilal avait déjà repéré à son époque et qu'il amplifie afin de nous alerter, les défauts qu'il prête même aux Dieux (comment la pyramide est déstabiliser est un chef d'oeuvre d'humour décalé, comment les dieux jouent au monopoly…).
Le destin des différents personnages est bouleversant, Bilal n'est pas fleur bleue et il nous le fait bien sentir.
Bref, moi de telle BD, j'en lirais bien tous les jours.
Avant de commencer ma critique, faisons un point sur l'histoire de la Nouvelle Calédonie…
La prise de possession de la Nouvelle-Calédonie en 1853 marqua le point de départ d'une longue phase de dépopulation pour les autochtones: les raisons épidémiologiques de la baisse considérable des effectifs kanak sont connues, tout comme le sont les conséquences des répressions militaires et les causes psychologiques dues aux spoliations foncières et aux déplacements de population. Tous ces facteurs, parmi lesquels il convient de ne point omettre l'évangélisation, provoquèrent une altération sociale et culturelle qui commençait, inéluctablement, par la perte du territoire qui était le support de l'identité des groupes précoloniaux. Entre 1860 et 1921, la population kanak passa de 42 000 à 27 000 personnes environ (SAUSSOL, 1981), pour retenir une estimation basse de la population initiale. Cette dépopulation fut plus ou moins marquée selon les zones; relativement atténuée dans les îles Loyauté, elle fut en revanche considérable dans certaines régions de la Grande-Terre. À Koumac, la population passa ainsi de I 000 habitants environ vers 1855 à 134 en 1906; à Bondé tout proche, l'énumération des calamités est lancinante: épidémies de grippe en 1852 et 1853, de lèpre en 1866, de peste en 1903, 1904, 1906, 1909 et 1914, d'oreillons en 1912 ;expédition militaire en 1868,cyclones en 1853et 1890 sécheresse en 1915. L'alcool provoque aussi des ravages.
Parallèlement à ce déclin démographique des Kanak, la colonisation européenne, libre et pénale, opérait une poussée considérable. Démographie et foncier interférèrent rapidement car dès le départ, les Européens se lancèrent dans des politiques actives d'obtention de terres afin d'assurer leur emprise territoriale et leur développement économique. Les premières réserves furent délimitées dès 1868, et le code de 1'Indigénat, promulgué en 1887, commença d'y astreindre les Kanak à résidence. Leur déclin démographique, voire le mythe de " I'extinction de la race " qu'ils étaient censés illustrer, furent le prétexte pour réviser à plusieurs reprises à la baisse l'étendue des aires dans lesquelles ils se voyaient confinés. L'aboutissement de ce processus fut le " grand cantonnement " du gouverneur Feillet, mené de 1894 à 1903 et qui rassembla dans les réserves tous les Mélanésiens en leur allouant une superficie moyenne de trois hectares par habitant; il s'agissait alors de libérer les espaces nécessaires à l'implantation de colons libres recrutés en France afin d'assurer le développement de la colonie sur des bases jugées moins infâmantes que la colonisation pénitentiaire en vigueur depuis 1864. L'histoire de la plupart des régions de la GrandeTerre, dont Agnès Dalloz nous livre un exemple, fut pendant longtemps celle du confinement de plus en plus pressant des populations kanak. Venant après les divers décrets fonciers et les interventions politiques et militaires des décennies précédentes, ce cantonnement fixait les superficies des réserves pour plus d'un demi-siècle. La parcimonie dont il procédait s'inscrivait dans une conception implicite de l'utilisation des terres qui était plus conforme à une mise en valeur par une exploitation de type européen, qu'aux usages extensifs et itinérants des populations mélanésiennes.
Voilà dans quel contexte se place cet album paru en 1979.
Pour le moins que l'on puisse dire, nous avons là une BD franchement engagée. Sortir une telle œuvre à cette époque me paraît surprenant. Dans un monde où la BD n'était pas des plus développée, il fallait oser faire ça.
Le scénario n'est pas exceptionnel, dans le sens où il n'y a pas d'histoire tarabiscotée, pas de rebondissements magistraux, pas de vaisseaux spatiaux.
Non, ici, ça hurle la simplicité de la vérité et c'est d'autant plus fort.
Les premières pages sont étranges, on voit Koolau haranguer ses semblables à la guerre. Quelques dessins sont vraiment chocs. Il se dégage de ses pages une puissance et une intensité hors norme.
Le reste de l'album nous plonge au cœur de l'absurdité de l'homme. Entre les blancs qui se croient supérieurs, qui croient en leurs croyances, qui ont une vision en forme de pensée unique de toute cette affaire, et les Kanaks qui sont fatigués de lutter pour leur indépendance, chassés de leurs terres, pourchassés alors qu'ils sont chez eux, et qui au final rejettent la faute de leurs souffrances sur Koolau qui ne veut que leur redonner ce que les blancs leur ont pris.
L'incompréhension est des deux cotés, la manipulation aussi. Les soldats ne font qu'obéir aux ordres.
La violence n'est pas cachée, les balles sifflent, les grenades explosent, les morts s'entassent sans compassion des deux cotés. Koolau est un fin tireur qui ira jusqu'au bout de son rêve. Mourir libre.
Le dessin en noir et blanc de Gimenez porte sans contexte l'histoire. Son dessin réaliste est puissant. Sa plume fine et précise est une arme autrement plus efficace que celles des policiers et des soldats.
Un récit sans état d'âme, qui prend aux tripes.
Félicitation Mr Gimenez, votre œuvre est éternelle.
Le Jury Œcuménique de la bande dessinée s'efforce quant à lui de récompenser chaque année à l'occasion du Festival d'Angoulême, un album de l'année civile choisi pour l'ensemble de ses valeurs humaines et esthétiques. Composé de critiques, d'historiens, de journalistes, de spécialistes et d'amateurs de bande dessinée, le Jury Œcuménique porte un regard à la fois spirituel et artistique sur des Bandes Dessinées issues essentiellement de la production européenne qui allient à l'élégance du trait la profondeur des causes défendues.
Bon je vais faire un commentaire original : c'est fabuleux ! (Vous êtes soufflés hein!)
Le dessin : minimaliste, il est parfait pour se recentrer sur l'essentiel. Comme le découpage est fait par des petites cases l'auteur a de la place pour son scénario. Personnellement les grandes planches graphiques qui en 10 pages ne font rien avancer ça ne me fait pas vibrer ! Vite vu, vite oublié.
Le scénario comporte deux catégories :
- l'ailleurs (far west, Spirou etc) : très sympa, souvent des histoires touffues et rythmées, un grand bravo pour "Blacktown" qui a un scénario en béton armé, et où en 48 pages il se passe autant que dans 5 Thorgal :)
- l'actuel : des tranches de vie savoureuses, des personnages fins et qui nous parlent bien, c'est le meilleur clairement !
Longue vie à "Lapinot"... heu....
Alfred est, depuis longtemps, l’un de mes auteurs préférés. Il a sorti de chouettes albums avec son ami Olivier Ka. Mais ça restait du divertissement, souvent très sympa.
"Pourquoi j’ai tué Pierre" leur permet, à tous les deux, d’assumer enfin leur statut d’auteur pour adultes. Et pour Olivier Ka, c’est aussi une forme de thérapie. Parce que la BD parle d’une tache noire dans son passé, et qu’il se livre sans retenue dans ce magnifique album. Cette noirceur, il l’a gardée au fond de lui pendant très longtemps. Son livre est donc un témoignage sur la pédophilie, un témoignage tout en retenue, avec une voix off qui raconte tout, de façon très naturelle, comme si l’on était vraiment à la place d’Olivier. Il est à noter que le lettrage de l’album est au diapason, puisqu’il change où moment où les choses se « gâtent »…
Alfred, tout en gardant son style propre, le fait encore évoluer dans cet album, dans un sens plus net, plus épuré parfois. Mais également plus torturé, brouillé, un peu à la manière du Larcenet version « les Rêveurs ». On sent qu’il s’est impliqué émotionnellement pendant la réalisation de cet ouvrage particulièrement éprouvant.
"Pourquoi j’ai tué Pierre" est une BD formidable, poignante. Peut-être la BD de l’année.
J'ai envie de mettre 4.5/5 tant cette bd est géniale.
Soda est la meilleure série dans le thème polar/humour. L'idée d'un flic qui fait croire à sa mère qu'il est pasteur est pour le moins très originale et intéressante.
Soda est un personnage très attachant, souvent pessimiste qui est flic dans un New-York violent mais décrit et dessiné avec beaucoup d'humour. Les scénarios sont très bons même si fort noirs dans les derniers albums.
Une série à posséder absolument dans sa BDthèque.
J'ai adoré.
Un BD culte ! Le reste de la série a faibli un petit peu après.
Mais ces planches là restent mythiques et bien destroy !
William en force !
En fait pour des banlieusards mâles, facile de s'identifier parfois à la life de William & Pypo !
Dans l'esprit loose de Jean-Claude Tergal par exemple !
Bref beaucoup de fous rires !
Le reste de la série baissera un peu (même pour un inconditionnel comme moi) donc s'il ne faut en posséder qu'un...
Avis sur le tome 1 :
Alors The Goon, j'en ai entendu parlé lorsque j'ai acheté Walking Dead ! Le vendeur me l'avait fortement conseillé (il avait remarqué que j'étais fan de zombies on dirait). Je n'étais pas très attiré par les dessins qui semblaient un peu trop humoristiques et pas assez travaillés à mon goût pour traité du thème des zombies.
Et puis récemment, alors que le volume trois vient de sortir, j'ai craqué, j'ai pris les trois d'un coup ! Mais je ne vais parler que du premier volume car je n'ai pas encore lu les deux autres !
Côté scénario :
Les histoires courtes rendent une ambiance assez particulière à cette bande dessinée. On ne sait pas si elles sont dans l'ordre chronologique, malgré tout, tout s'emboîte très bien ! Même si les histoires sont inégales par rapport à l'intérêt, l'ensemble du premier volume reste très plaisant à lire. Donc le scénario reste un point assez positif à mes yeux. En gros, c'est une sorte de mélange d'histoire de gangsters, de zombies, de fantôme et d'enfance difficile !
Côté dessin :
Les dessins sont une sorte de mélange entre plusieurs styles. On retrouve autant des personnages assez simplement travaillés que d'autres portraits vraiment magnifiques. Dans l'ensemble, ça passe plutôt pas mal et ça fait bien ressortir à quel point l'univers du Goon est déjanté ! C'est très flashy, ça fait penser à ces vieilles bandes dessinées d'horreur des années 50, celles dont ont parle dans les Creepshow par exemple ! Un vrai régal !
Côté personnages :
Les personnages sont merveilleux ! Le Goon à un caractère "à la Hellboy", son pote, Franky est assez attachant. Les personnages secondaires sont plutôt marrants ! Mentions spéciale au vieux Sheriff (ceux qui ont lu comprendront de qui je parle) qui est l'un de mes personnages cultes de cette bande dessinée !
Au final :
Au final, j'ai acheté cette bande dessinée sans trop de conviction. Et après avoir commencé le premier, je me suis rendu compte que j'entrais dans le jeu et dans l'univers dépeint à 100% !! Maintenant, j'ai hâte de lire les deux suivants ! Si c'est dans la même veine que le premier, cette bande dessinée va vite monter d'un étage sur mon étagère : celle de mes BD cultes !
Avis sur le tome 2 :
Comme je l'avais laissé entendre dans la précédente note sur le volume 1, j'avais beaucoup apprécié cette bande dessinée. Je n'avais qu'une peur : que la suite soit mauvaise. Et bien je me suis fait une frayeur pour rien ! C'est tout aussi génial !
Côté scénario :
Tout comme le premier tome, "The Goon" II offre plusieurs histoires courtes. Tout comme le premier tome, les histoires ont un intérêt assez différent. Certaines histoires sont vraiment insignifiantes et d'autres sont vraiment exceptionnelles ! Mais attention, les histoires "insignifiantes" ne sont pas à jeter pour autant. En fait, ces histoires sont nécessaires pour que l'ambiance qui se dégage de ce comics soit bien réelle. Et finalement, sans ces petites histoires, l'univers du Goon ne serait pas si intéressant. Du coup, tout est à garder ! Ca donne tout simplement l'impression qu'un narrateur nous raconte la vie du Goon et de son pote Franky dans le moindre détail, par souci de transparence.
Côté dessins :
Les dessins sont toujours pareil. C'est très flashy, mais ça marche très bien. De plus, la fin de ce volume contient un véritable trésor. En effet, on y retrouve des planches et autres essais crayonnés des pages et des couvertures qu'on a pu admirer. De plus, on retrouve une série de dessins du personnage principal, réalisé par différents dessinateurs de bandes dessinées de tous les horizons (des USA, de France et de Belgique).
Côté personnages :
Les personnages sont toujours aussi délirants et hauts en couleur ! Un vrai plaisir. On en sait un peu plus encore sur l'enfance du Goon, ainsi que sur celle de son pote Franky. Ces deux personnages sont vraiment attachants !
Au final :
Au final, j'ai rencontré le même plaisir à lire ce second volume que lorsque j'avais lu le premier. L'univers du Goon est vraiment excellent, c'est un plaisir absolu de le voir donner des claques aux zombies et autres monstres qui hantent sa ville. Décidément, j'adore cette BD et j'ai hâte de lire la suite !
Lors de la guerre de Crimée, les Britanniques et Russes combattent dans une guerre de positions où comme souvent à l’époque l’homme est utilisé pour servir de chair à canons.
Lors d’une bataille, Leon Bertenev, ancien professeur Moscovite enrôlé de force à cause de ses idées réactionnaires, déserte le bataillon d’artillerie Russe et est ensuite capturé par les britanniques.
Condamné à mort par ses compatriotes Russes qui le jugent tel un lâche, il sera pris en pitié par un officier Anglais et protégé grâce à ses talents de traducteur.
Lors de cette période, Bertenev sera tantôt professeur pour analphabètes, tantôt conseiller sentimental des envahisseurs et vivra des expériences uniques pour un prisonnier de guerre.
Ce magnifique album sur les absurdités de la guerre, est remarquablement bien écrit et mis en images, l’émotion est palpable tout au long de la lecture, ce qui représente une vraie performance pour un auteur dont ce premier ouvrage représente sa première expérience dans le milieu du 9ème art et je ne sais que chaudement vous le recommander.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Prince Valiant
Ca c'est du culte !!! Une page de l'histoire de le BD à elle seule, la série est certes un peu kitsch mais ô combien grandiose... de par son dessin digne des grands maîtres, ses compositions raffinées, son dynamisme bien que cela reste fondamentalement du texte illustré, c'est un plaisir absolu que de se replonger dans l'histoire du chevalier le plus célèbre, et c'est largement mérité quand on voit le boulot abattu pendant des décennies par Harold Foster. Sans faillir et sans baisse de qualité, au contraire, les personnages évoluent au fur à mesure des aventures et de leur âge. Comme quoi il n'est pas nécessaire d'attendre les années 2000 pour être audacieux et faire des personnages qui vieillissent. Seul bémol, l'aspect de prime abord désuet (les fameuses coupes de cheveux et les costumes style Errol Flynn), mais c'est tellement talentueux et éternel que cela fait partie du charme des oeuvres qui vieillissent bien. Même les éditions en couleurs sont intéressantes...
Le Grand Pouvoir du Chninkel
A l'époque, tous mes amis lycéens manifestaient pour je ne sais plus quoi, mais ce dont je me rappelle c'est l'immense plaisir que j'ai pris à lire cette BD. Surpris tout d'abord par l'univers dans lequel nous plonge cette oeuvre, le scénario délivré par M. Van Hamme a retenu mon attention de la première à la dernière page. Et les planches de Grzegorz Rosinski n'étaient pas en reste. Je considère ce bouquin comme un des meilleurs qui soit. Dans la foulée, j'ai attaqué les Thorgal, XIII, Largo Winch... De plus, je trouve que cette version pessimiste du mythe chrétien (ou n'importe quels autres mythes d'ailleurs) est géniale. Si tu cherches un classique pour commencer ta BDthéque, celui-ci est un très bon achat.
La Trilogie Nikopol
Je ne connaissais pas Bilal avant de lire cette Trilogie. Je dois avouer que je ne suis nullement déçu du voyage. C'est un sacré dépaysement que nous offre Bilal. L'histoire, la manière de conter l'histoire, l'ambiance, les personnages…Tout est tellement personnel que je ne peux vraiment pas essayer de comparer cette série ou cet auteur à quoique ce soit d'autre que je connaisse. Cette série est une sorte de mixe entre les magouilles politico mafieuse. Tout ça pour un tome qui nous expulse sans précaution de la sphère terrienne classique et des concepts habituels de la BD. Bilal sur cette BD est une véritable comète hors des chemins battus. Rien que son style graphique complètement exceptionnel nous libère de tous les usages dont on nous gave chez d'autres éditeurs. Vous cherchez un dessin pas prise de tête, clair, lumineux, joyeux ? Passez votre chemin ! Bilal ne donne pas beaucoup de coups de crayons. Son trait n'est pas le plus chargé et le plus détaillé que je connaisse. En revanche, la mise en couleur est affolante. Non, ce ne sont pas des couleurs pleines ! Au contraire, les nuances, les dégradés, les défauts de la mise en couleur donnent une vie terrifiante au plus infime détail. La mise en page, les plans de vue choisis font preuve d'une recherche et d'une volonté de faire réfléchir. Seuls ombre au tableau, le dessin n'est pas vraiment dynamique. Bilal a du mal à faire passer le mouvement. Mais finalement, cela va plutôt bien avec son univers coincé, engoncé dans sa dégénérescence… Cette série est à prendre avec un grand souci de l'anticonformisme. Une première lecture directe à la mode 'Soleil prod' (j'ose comparer !!!) vous ferait rejeter cet album comme une sous réalisation infâme et indigne d'être publiée. Mais c'est de l'art et du vrai et comme tel il faut réfléchir, mûrir avant de pouvoir donner son avis. Les délires de l'auteur sur les joutes du futur, sur la manie discriminatoire et les déviances que Bilal avait déjà repéré à son époque et qu'il amplifie afin de nous alerter, les défauts qu'il prête même aux Dieux (comment la pyramide est déstabiliser est un chef d'oeuvre d'humour décalé, comment les dieux jouent au monopoly…). Le destin des différents personnages est bouleversant, Bilal n'est pas fleur bleue et il nous le fait bien sentir. Bref, moi de telle BD, j'en lirais bien tous les jours.
Koolau Le lépreux
Avant de commencer ma critique, faisons un point sur l'histoire de la Nouvelle Calédonie… La prise de possession de la Nouvelle-Calédonie en 1853 marqua le point de départ d'une longue phase de dépopulation pour les autochtones: les raisons épidémiologiques de la baisse considérable des effectifs kanak sont connues, tout comme le sont les conséquences des répressions militaires et les causes psychologiques dues aux spoliations foncières et aux déplacements de population. Tous ces facteurs, parmi lesquels il convient de ne point omettre l'évangélisation, provoquèrent une altération sociale et culturelle qui commençait, inéluctablement, par la perte du territoire qui était le support de l'identité des groupes précoloniaux. Entre 1860 et 1921, la population kanak passa de 42 000 à 27 000 personnes environ (SAUSSOL, 1981), pour retenir une estimation basse de la population initiale. Cette dépopulation fut plus ou moins marquée selon les zones; relativement atténuée dans les îles Loyauté, elle fut en revanche considérable dans certaines régions de la Grande-Terre. À Koumac, la population passa ainsi de I 000 habitants environ vers 1855 à 134 en 1906; à Bondé tout proche, l'énumération des calamités est lancinante: épidémies de grippe en 1852 et 1853, de lèpre en 1866, de peste en 1903, 1904, 1906, 1909 et 1914, d'oreillons en 1912 ;expédition militaire en 1868,cyclones en 1853et 1890 sécheresse en 1915. L'alcool provoque aussi des ravages. Parallèlement à ce déclin démographique des Kanak, la colonisation européenne, libre et pénale, opérait une poussée considérable. Démographie et foncier interférèrent rapidement car dès le départ, les Européens se lancèrent dans des politiques actives d'obtention de terres afin d'assurer leur emprise territoriale et leur développement économique. Les premières réserves furent délimitées dès 1868, et le code de 1'Indigénat, promulgué en 1887, commença d'y astreindre les Kanak à résidence. Leur déclin démographique, voire le mythe de " I'extinction de la race " qu'ils étaient censés illustrer, furent le prétexte pour réviser à plusieurs reprises à la baisse l'étendue des aires dans lesquelles ils se voyaient confinés. L'aboutissement de ce processus fut le " grand cantonnement " du gouverneur Feillet, mené de 1894 à 1903 et qui rassembla dans les réserves tous les Mélanésiens en leur allouant une superficie moyenne de trois hectares par habitant; il s'agissait alors de libérer les espaces nécessaires à l'implantation de colons libres recrutés en France afin d'assurer le développement de la colonie sur des bases jugées moins infâmantes que la colonisation pénitentiaire en vigueur depuis 1864. L'histoire de la plupart des régions de la GrandeTerre, dont Agnès Dalloz nous livre un exemple, fut pendant longtemps celle du confinement de plus en plus pressant des populations kanak. Venant après les divers décrets fonciers et les interventions politiques et militaires des décennies précédentes, ce cantonnement fixait les superficies des réserves pour plus d'un demi-siècle. La parcimonie dont il procédait s'inscrivait dans une conception implicite de l'utilisation des terres qui était plus conforme à une mise en valeur par une exploitation de type européen, qu'aux usages extensifs et itinérants des populations mélanésiennes. Voilà dans quel contexte se place cet album paru en 1979. Pour le moins que l'on puisse dire, nous avons là une BD franchement engagée. Sortir une telle œuvre à cette époque me paraît surprenant. Dans un monde où la BD n'était pas des plus développée, il fallait oser faire ça. Le scénario n'est pas exceptionnel, dans le sens où il n'y a pas d'histoire tarabiscotée, pas de rebondissements magistraux, pas de vaisseaux spatiaux. Non, ici, ça hurle la simplicité de la vérité et c'est d'autant plus fort. Les premières pages sont étranges, on voit Koolau haranguer ses semblables à la guerre. Quelques dessins sont vraiment chocs. Il se dégage de ses pages une puissance et une intensité hors norme. Le reste de l'album nous plonge au cœur de l'absurdité de l'homme. Entre les blancs qui se croient supérieurs, qui croient en leurs croyances, qui ont une vision en forme de pensée unique de toute cette affaire, et les Kanaks qui sont fatigués de lutter pour leur indépendance, chassés de leurs terres, pourchassés alors qu'ils sont chez eux, et qui au final rejettent la faute de leurs souffrances sur Koolau qui ne veut que leur redonner ce que les blancs leur ont pris. L'incompréhension est des deux cotés, la manipulation aussi. Les soldats ne font qu'obéir aux ordres. La violence n'est pas cachée, les balles sifflent, les grenades explosent, les morts s'entassent sans compassion des deux cotés. Koolau est un fin tireur qui ira jusqu'au bout de son rêve. Mourir libre. Le dessin en noir et blanc de Gimenez porte sans contexte l'histoire. Son dessin réaliste est puissant. Sa plume fine et précise est une arme autrement plus efficace que celles des policiers et des soldats. Un récit sans état d'âme, qui prend aux tripes. Félicitation Mr Gimenez, votre œuvre est éternelle. Le Jury Œcuménique de la bande dessinée s'efforce quant à lui de récompenser chaque année à l'occasion du Festival d'Angoulême, un album de l'année civile choisi pour l'ensemble de ses valeurs humaines et esthétiques. Composé de critiques, d'historiens, de journalistes, de spécialistes et d'amateurs de bande dessinée, le Jury Œcuménique porte un regard à la fois spirituel et artistique sur des Bandes Dessinées issues essentiellement de la production européenne qui allient à l'élégance du trait la profondeur des causes défendues.
Les Formidables Aventures de Lapinot
Bon je vais faire un commentaire original : c'est fabuleux ! (Vous êtes soufflés hein!) Le dessin : minimaliste, il est parfait pour se recentrer sur l'essentiel. Comme le découpage est fait par des petites cases l'auteur a de la place pour son scénario. Personnellement les grandes planches graphiques qui en 10 pages ne font rien avancer ça ne me fait pas vibrer ! Vite vu, vite oublié. Le scénario comporte deux catégories : - l'ailleurs (far west, Spirou etc) : très sympa, souvent des histoires touffues et rythmées, un grand bravo pour "Blacktown" qui a un scénario en béton armé, et où en 48 pages il se passe autant que dans 5 Thorgal :) - l'actuel : des tranches de vie savoureuses, des personnages fins et qui nous parlent bien, c'est le meilleur clairement ! Longue vie à "Lapinot"... heu....
Pourquoi j'ai tué Pierre
Alfred est, depuis longtemps, l’un de mes auteurs préférés. Il a sorti de chouettes albums avec son ami Olivier Ka. Mais ça restait du divertissement, souvent très sympa. "Pourquoi j’ai tué Pierre" leur permet, à tous les deux, d’assumer enfin leur statut d’auteur pour adultes. Et pour Olivier Ka, c’est aussi une forme de thérapie. Parce que la BD parle d’une tache noire dans son passé, et qu’il se livre sans retenue dans ce magnifique album. Cette noirceur, il l’a gardée au fond de lui pendant très longtemps. Son livre est donc un témoignage sur la pédophilie, un témoignage tout en retenue, avec une voix off qui raconte tout, de façon très naturelle, comme si l’on était vraiment à la place d’Olivier. Il est à noter que le lettrage de l’album est au diapason, puisqu’il change où moment où les choses se « gâtent »… Alfred, tout en gardant son style propre, le fait encore évoluer dans cet album, dans un sens plus net, plus épuré parfois. Mais également plus torturé, brouillé, un peu à la manière du Larcenet version « les Rêveurs ». On sent qu’il s’est impliqué émotionnellement pendant la réalisation de cet ouvrage particulièrement éprouvant. "Pourquoi j’ai tué Pierre" est une BD formidable, poignante. Peut-être la BD de l’année.
Soda
J'ai envie de mettre 4.5/5 tant cette bd est géniale. Soda est la meilleure série dans le thème polar/humour. L'idée d'un flic qui fait croire à sa mère qu'il est pasteur est pour le moins très originale et intéressante. Soda est un personnage très attachant, souvent pessimiste qui est flic dans un New-York violent mais décrit et dessiné avec beaucoup d'humour. Les scénarios sont très bons même si fort noirs dans les derniers albums. Une série à posséder absolument dans sa BDthèque. J'ai adoré.
William Vaurien
Un BD culte ! Le reste de la série a faibli un petit peu après. Mais ces planches là restent mythiques et bien destroy ! William en force ! En fait pour des banlieusards mâles, facile de s'identifier parfois à la life de William & Pypo ! Dans l'esprit loose de Jean-Claude Tergal par exemple ! Bref beaucoup de fous rires ! Le reste de la série baissera un peu (même pour un inconditionnel comme moi) donc s'il ne faut en posséder qu'un...
The Goon
Avis sur le tome 1 : Alors The Goon, j'en ai entendu parlé lorsque j'ai acheté Walking Dead ! Le vendeur me l'avait fortement conseillé (il avait remarqué que j'étais fan de zombies on dirait). Je n'étais pas très attiré par les dessins qui semblaient un peu trop humoristiques et pas assez travaillés à mon goût pour traité du thème des zombies. Et puis récemment, alors que le volume trois vient de sortir, j'ai craqué, j'ai pris les trois d'un coup ! Mais je ne vais parler que du premier volume car je n'ai pas encore lu les deux autres ! Côté scénario : Les histoires courtes rendent une ambiance assez particulière à cette bande dessinée. On ne sait pas si elles sont dans l'ordre chronologique, malgré tout, tout s'emboîte très bien ! Même si les histoires sont inégales par rapport à l'intérêt, l'ensemble du premier volume reste très plaisant à lire. Donc le scénario reste un point assez positif à mes yeux. En gros, c'est une sorte de mélange d'histoire de gangsters, de zombies, de fantôme et d'enfance difficile ! Côté dessin : Les dessins sont une sorte de mélange entre plusieurs styles. On retrouve autant des personnages assez simplement travaillés que d'autres portraits vraiment magnifiques. Dans l'ensemble, ça passe plutôt pas mal et ça fait bien ressortir à quel point l'univers du Goon est déjanté ! C'est très flashy, ça fait penser à ces vieilles bandes dessinées d'horreur des années 50, celles dont ont parle dans les Creepshow par exemple ! Un vrai régal ! Côté personnages : Les personnages sont merveilleux ! Le Goon à un caractère "à la Hellboy", son pote, Franky est assez attachant. Les personnages secondaires sont plutôt marrants ! Mentions spéciale au vieux Sheriff (ceux qui ont lu comprendront de qui je parle) qui est l'un de mes personnages cultes de cette bande dessinée ! Au final : Au final, j'ai acheté cette bande dessinée sans trop de conviction. Et après avoir commencé le premier, je me suis rendu compte que j'entrais dans le jeu et dans l'univers dépeint à 100% !! Maintenant, j'ai hâte de lire les deux suivants ! Si c'est dans la même veine que le premier, cette bande dessinée va vite monter d'un étage sur mon étagère : celle de mes BD cultes ! Avis sur le tome 2 : Comme je l'avais laissé entendre dans la précédente note sur le volume 1, j'avais beaucoup apprécié cette bande dessinée. Je n'avais qu'une peur : que la suite soit mauvaise. Et bien je me suis fait une frayeur pour rien ! C'est tout aussi génial ! Côté scénario : Tout comme le premier tome, "The Goon" II offre plusieurs histoires courtes. Tout comme le premier tome, les histoires ont un intérêt assez différent. Certaines histoires sont vraiment insignifiantes et d'autres sont vraiment exceptionnelles ! Mais attention, les histoires "insignifiantes" ne sont pas à jeter pour autant. En fait, ces histoires sont nécessaires pour que l'ambiance qui se dégage de ce comics soit bien réelle. Et finalement, sans ces petites histoires, l'univers du Goon ne serait pas si intéressant. Du coup, tout est à garder ! Ca donne tout simplement l'impression qu'un narrateur nous raconte la vie du Goon et de son pote Franky dans le moindre détail, par souci de transparence. Côté dessins : Les dessins sont toujours pareil. C'est très flashy, mais ça marche très bien. De plus, la fin de ce volume contient un véritable trésor. En effet, on y retrouve des planches et autres essais crayonnés des pages et des couvertures qu'on a pu admirer. De plus, on retrouve une série de dessins du personnage principal, réalisé par différents dessinateurs de bandes dessinées de tous les horizons (des USA, de France et de Belgique). Côté personnages : Les personnages sont toujours aussi délirants et hauts en couleur ! Un vrai plaisir. On en sait un peu plus encore sur l'enfance du Goon, ainsi que sur celle de son pote Franky. Ces deux personnages sont vraiment attachants ! Au final : Au final, j'ai rencontré le même plaisir à lire ce second volume que lorsque j'avais lu le premier. L'univers du Goon est vraiment excellent, c'est un plaisir absolu de le voir donner des claques aux zombies et autres monstres qui hantent sa ville. Décidément, j'adore cette BD et j'ai hâte de lire la suite !
La Guerre du Professeur Bertenev
Lors de la guerre de Crimée, les Britanniques et Russes combattent dans une guerre de positions où comme souvent à l’époque l’homme est utilisé pour servir de chair à canons. Lors d’une bataille, Leon Bertenev, ancien professeur Moscovite enrôlé de force à cause de ses idées réactionnaires, déserte le bataillon d’artillerie Russe et est ensuite capturé par les britanniques. Condamné à mort par ses compatriotes Russes qui le jugent tel un lâche, il sera pris en pitié par un officier Anglais et protégé grâce à ses talents de traducteur. Lors de cette période, Bertenev sera tantôt professeur pour analphabètes, tantôt conseiller sentimental des envahisseurs et vivra des expériences uniques pour un prisonnier de guerre. Ce magnifique album sur les absurdités de la guerre, est remarquablement bien écrit et mis en images, l’émotion est palpable tout au long de la lecture, ce qui représente une vraie performance pour un auteur dont ce premier ouvrage représente sa première expérience dans le milieu du 9ème art et je ne sais que chaudement vous le recommander.