Voilà un album qui promet, avec cette histoire d'archéologue qui part sur les traces du mystérieux Cassio, qui a vécu deux mille ans plus tôt dans la Rome antique. Mystérieux, car ce personnage était devenu rapidement influent, et qu'il connut une fin brutale. C'est d'ailleurs sur cette fin que s'ouvre l'album...
Car Desberg brouille intelligemment les cartes : cette scène de la mort de Cassio permet d'entrer directement dans l'action, puis au hasard des fouilles de la jeune archéologue de retracer le destin de Cassio, voire d'imaginer qu'il aurait pu survivre à cet assassinat...
Le récit ne souffre d'aucune faiblesse, l'intérêt est constamment relancé, d'autant que le lecteur n'est jamais dans la position confortable d'imaginer ce qui va se passer. La cohabitation de séquences contemporaines et de séquences antiques se fait sans heurts, les personnages sont bien sentis. L'histoire de Cassio par exemple est originale, et fait la part belle à des psychologies torturées. Vraiment, du très très beau travail.
Le dessin de Reculé est très beau, souple, élégant. Il ne souffre pas de défauts majeurs, et se révèle toujours équilibré et maîtrisé, en parfait accord avec une mise en couleur aux teintes agréables. C'est vrai que le graphisme rappelle parfois vraiment celui de Marini, sans aller jusqu'au mimétisme, ce qui gêne un peu. A force qu'on le lui reproche, Reculé tentera bien d'y remédier, il n'attend plus que de gagner son propre caractère pour trouver sa totale maturité.
Bref, un album très prometteur, à la construction scénaristique vraiment séduisante, qui mérite la découverte. La lecture permet de juger le travail sur le récit de Reculé, qu'il serait vraiment injuste de réduire à un simple ersatz d'oeuvres à succès. A découvrir sans hésiter.
Les avis lus de-ci de-là sont souvent curieusement identiques, mais aboutissent finalement à des notes opposées. On s'aperçoit dès lors que cet album est plus qu'une simple histoire, mais qu'il fait appel à la fibre sentimentale propre à chacun.
L'album, tout en mysticisme, nous transporte sans facilité dans un univers que l'on sent fouillé, mais dans lequel nous n'avons pas le temps de nous plonger et nous promener. Cela est dû au format de la BD. Un tome pour cet univers, c'est court.
Le rythme calme et pondéré de l'album colle à la psychologie des Kurran bleus, gardiens de l'eau.
Malgré effectivement quelques déjà vu, notamment le maître sérieux et sévère qui critique son apprenti fougueux alors que lui-même l'a été ne fait pas dans l'originalité. Mais ceci n'est que le début de l'album et la fin s'échappe des chemins balisés afin de prendre son propre caractère.
Ce qui m'a donné envie de lire cette BD, c'est d'abord le dessin tout en nuance de gris qui m'a charmé ainsi que la première phrase de la première case qui annonçait un dépaysement et une beauté dans les dialogues. Je n'ai pas été déçu.
J'ai refermé cet album en l'aimant sans vraiment savoir pourquoi. Je pense que cela est surtout dû à l'ambiance, à cette nostalgie, cette mélancolie, ce calme qui suinte de toutes les pages.
Il s'agit d'une BD, qui malgré une action parfois assez forte, sait prendre son temps et ne nous brusque pas. Cette BD au fond est comme les Kurrans, reposante et délivrante.
Une invitation au rêve et au voyage.
Il est super ce manga ! Dommage que les dessins se détériorent au fil de la série...
L'auteur a voulu faire grandir ses personnages qui du coup perdent leur humour et si grandir va bien à certains, d'autres comme Tohru auraient mieux fait de rester jeunes ! ^^
Cela dit, j'ai adoré ce manga, c'est mon 1er et je l'ai lu des centaines de fois !
Cette bd ne me quittera plus ! D'une intensité à me couper le souffle, elle m'a happé dès les toutes premières pages. Le scénario est époustouflant, d'un rythme soutenu et agrémenté de symboles d'une puissance folle. C'est simplement jouissif. Bien entendu, les passages poétiques ont été parfois difficiles à digérer à la première lecture ? Ce sera sûrement plus digeste à la prochaine.
Côté dessin : chapeau! Celui-ci m'a longtemps rebuté. En quelques planches, il m'a séduit. Il sert superbement le propos d'Alan Moore et contribue énormément à l'ambiance dégagée de cette bd hors norme.
Seul bémol (que je retrouve d'ailleurs plus d'une fois chez ce scénariste) : la toute fin ! Quelqu'un peut-il me l'expliquer ? Mais bon, j'étais déjà ravi avant de l'atteindre et elle ne m'a pas gâché le plaisir.
Je suis très gênée pour noter cet album... car après lecture, j'ai deux sentiments totalement opposés qui s'entremêlent :
Le dessin a suscité chez moi un enthousiasme assez débordant je dois dire. Il est absolument superbe, expressionniste, et joue des ombres avec une grande maestria. Peu de détails, peu de traits, et pourtant énormément de force dans la moindre case. Si "Les vaincus" n'avait été qu'un recueil d'illustrations sur le thème de la chute de l'empire inca, j'aurais mis sans hésiter un 5/5 avec un gros coup de coeur à côté.
Le souci est que nous ne sommes pas face à un recueil d'illustrations, mais à une bande dessinée. Et c'est là que le bât blesse. Je rejoins assez Pol sur ce point : le scénario est décousu, les personnages ne sont pas vraiment attachants, et il manque un fil conducteur pour qu'on s'intéresse vraiment à cette histoire qui sur le papier était franchement alléchante ! Car la chute de l'immense empire inca occasionnée par une poignée d'espagnol a quelque chose d'incroyable... on aurait envie de comprendre ce qui s'est passé. Et si Duchazeau donne quelques pistes, on ne ressent jamais vraiment l'enchaînement des évènements.
C'est pour cela que je ne mets que 3/5 aux "vaincus". Car celui qui s'attendra à une bonne et solide histoire sera sans aucun doute déçu. Mais le graphisme, la succession de ces cases si expressives en noir et blanc, voilà qui suffit amplement à justifier l'achat de ce beau livre, voire à susciter un vrai coup de coeur.
Attention, lecture à ne pas mettre entre toutes les mains !
Yapou, bétail humain a d'abord été un roman de Shozo Numa, un véritable phénomène littéraire (traduit en France par les Editions Désordres) qui a profondément bouleversé la littérature japonaise, et peut-être mondiale.
De prime abord, cela ressemble à un manga pervers, où des courbes féminines sont gracieusement exposées, et où l'homme est rabaissé à l'état d'animal servile. C'est presque ça, mais pas seulement. Pour exprimer clairement ma pensée, rien de tel que de citer l'exégèse de l'éditeur du roman : Reprenant la tradition de Jonathan Swift et du voyage fictif, cette dystopie délirante, marquée par une feinte érudition et de constantes adresses au lecteur, représente la quintessence littéraire de la détestation de soi des Japonais traumatisés par l’Histoire. Yapou décrit un monde total, traversé par un humour noir et grinçant, où tout, de l’organisation sociale aux gadgets technologiques, en passant par le système philosophique et idéologique, est scrupuleusement répertorié. Grand texte du masochisme, hanté par les notions d’impérialisme, de suprématie raciale, d’eugénisme, de domination sexuelle, Yapou a été honni par le Japon d’après-guerre.
Dans le monde d’où vient Pauline, qui a été colonisé il y a très longtemps par les hommes, les Japonais sont rabaissés au rang de sex-toys et de meubles vivants. Sa confrontation avec la société occidentale des années 1960 va provoquer un choc culturel immense.
Il y a trois parties distinctes dans le premier tome. Tout d'abord une scène d'introduction des deux protagonistes humains, que j'ai trouvée assez étrange, le personnage féminin prônant un discours dédaigneux, presque haineux, envers ses semblables, le personnage japonais étant totalement soumis à sa fiancée.
La deuxième partie se passe dans le vaisseau spatial de Pauline, où l'on découvre à la fois son caractère très particulier, mais aussi l'utilité de son yapou, et une partie de son histoire sentimentale. Une scène volontairement érotique, mais dans laquelle on ne dévoile quasiment rien.
La troisième partie survient après le crash du vaisseau, et se compose essentiellement d'une très longue apostrophe au lecteur, afin de lui expliquer (avec des redondances parfois) le sentiment de la jeune extraterrestre.
Chacune des trois parties a éveillé en moi un malaise sourd, diffus, mais qui s'est fait jour à la relecture, à la réflexion et à la lecture de certains commentaires relatifs au roman. Le but de Numa, à l'instar d'un certain Marquis de Sade 200 ans plus tôt et sous d'autres cieux, est clair : éveiller les consciences par le biais d'un sujet "choquant". Ici c'est aussi le sexe qui est le prétexte à cette démonstration, destinée aux Nippons.
Car d'après l'auteur, ceux-ci souffrent encore d'un énorme complexe de culpabilité et d'infériorité à la suite de la défaite de la seconde guerre mondiale... Une véritable psychanalyse, un électrochoc probablement sans précédent dans l'histoire littéraire du Soleil levant. Le malaise est aussi venu de la scène de "transformation" du yapou en meuble vivant. C'est carrément dérangeant, et les relents d'eugénisme qui s'en dégagent ne sont pas sans éveiller quelques échos dans l'actualité...
Alors bien sûr, pour nous Occidentaux, l'impact est bien moindre. Parce que nous ne souffrons pas de ce complexe d'infériorité, au contraire. Parce que nous vivons dans une société bien-pensante, où l'onanisme est honteux (contrairement au monde de Pauline), où l'asservissement de l'autre est puni (en principe) par la loi. Où des systèmes féodaux ou matriarcaux ne sont pas très répandus.
Globalement j'ai donc été dérangé par la lecture de ce premier tome, mais aussi intéressé, intrigué. Un peu agacé aussi, parce que dans la longue troisième partie dont je parlais précédemment, il y a un long passage explicatif concernant les sentiments de l'extraterrestre, mais aussi de Clara, et de Rinichi. Malgré l'aspect huis-clos de l'histoire, ce passage introspectif devient vite ennuyeux et lourd. Il eût été plus judicieux, de la part des auteurs, de faire un pavé explicatif sous forme de note entre deux chapitres ou encore en fin de tome. Parce que du coup, les personnages sont figés pendant un long moment, on se croirait presque dans un épisode d'Olive et Tom, quand un personnage tire au but...
Mais cette erreur narrative ne doit pas cacher l'intérêt philosophique et sociologique de l'histoire, qui est réel, et devrait intéresser pas mal de lecteurs adultes...
A noter une incongruité de la part de l'éditeur, puisque la couverture "avant", comportant le titre, le nom des auteurs, se retrouve du côté "européen" du volume. Erreur de l'imprimeur ou fantaisie éditoriale ? Le débat est ouvert...
Alors là, un vrai coup de cœur pour cette série.
Le dessin n'est pas très beau (il n’y a pas beaucoup de décors), il fait penser un peu a Zep : bref il colle bien à la bd.
Mais c’est au niveau de l’humour que j’adore "Les P’tits diables". Déjà quand ou commence a lire cette bd, ça nous fait penser a Tom-Tom et Nana, Calvin et Hobbes, Kid Paddle ou encore au début de"Cosmonautes du futur". Puis tout au long de l’album, j’ai souri AU MOINS à TOUS les gags, et j’ai ri à la moitié (ce qui est vraiment rare pour moi, pour une bd d’humour à gags). Autre chose, j’ai relu l’album après 2 mois (souvent ce n’est pas avant 5 mois) et j’ai eu le même plaisir qu‘a la première lecture. Je trouve les histoires fraîches et les personnages vraiment bien :
Tom fan d’un super héros qui veut détruire sa sœur et ses copines (il croit que ce sont des aliens) ;
Nina qui fait des vraies crasses à son frère car elle est plus grande et plus intelligente (comme inventer des règles au Monopoly) ;
Et les parents qui sont débordés, qui n’en peuvent plus.
Voila une très bonne série : j’adore.
Un jeune garçon qui se retrouve projeté dans un monde imaginaire pour le sauver d'un grand danger, voilà une intrigue qui n'a rien de bien novateur à première vue. Mais quand ce monde est d'une véritable originalité, quand le récit est raconté avec brio et humour et quand le dessin est largement à la hauteur de ses ambitions, cela donne le début d'une excellente BD. Un véritable coup de coeur en ce qui me concerne !
Imaginez un univers qui soit celui de l'imagination. Y vivent toutes les chimères imaginées un jour par les hommes vivants ou l'imaginaire des grands artistes qui perdurent dans l'esprit des vivants. Divisées en royaumes de l'imaginaire de chacun, elles se côtoient, se croisent, s'influencent. L'imaginaire de Magritte relié à ceux de Monet, de Van Gogh et d'innombrables artistes, peintres, écrivains, cinéastes, etc... Dans chacun de ces imaginaires, les décors et les êtres vivants sont à l'image des créations de leurs auteurs mais aussi de tous ceux qui les ont influencés.
Transposé en images dans Adam au Chromaland, cela donne un patchwork coloré, beau et fouillis à la fois, ensemble d'innombrables références visuelles et artistiques.
Le dessin de Di Giammarino est tout à fait à la hauteur de la tâche. Son trait fait légèrement penser à celui d'Eduardo Risso ou d'Horacio Domingues, une touche d'ambiance latine associée à une maîtrise et un trait lisse proche du comics.
La colorisation, informatique et légèrement froide à la manière d'un Beltran, offre des tons pastels très variés pour une ambiance colorée, comme le veut le nom du royaume : Chromaland.
Et au fil des pages, on s'amuse à repérer dans chaque planche toutes les clins d'oeil aux oeuvres de peintres, de sculpteurs, de cinéastes et autres écrivains. C'est d'ailleurs avec bonheur que l'on découvre en fin d'album la liste des titres et auteurs de chacune de ces références artistiques.
Quant au récit, il est à double niveau.
L'intrigue de base semble destinée à un lectorat assez jeune. Un petit garçon débrouillard et imaginatif qui va sauver le Royaume Imaginaire, rien de bien nouveau. Mais cette simple intrigue est très bien racontée permettant à un adulte de la lire sans jamais s'ennuyer.
Et le même lecteur adulte pourra ensuite profiter du second niveau de lecture, de ces très nombreuses références artistiques bien sûr mais aussi d'un véritable humour qui se dégage des planches. L'histoire ne se prend pas totalement au sérieux et les gags sont nombreux quoique discrets. J'ai notamment été plié de rire en voyant cette Madonne de peinture classique jouer les nounous avec tous les petits Jésus que les autres Saintes-Vierges du musée lui avaient laissés en garde.
Un vrai plaisir de lecture et un vrai plaisir pour les yeux. Les amateurs de peinture, d'imaginaire, d'humour et de récit d'aventure fantastique seront ravis. Et si les tomes suivants pouvaient rester sur le même niveau de qualité, nous aurions peut-être bien là un futur immanquable.
Hélas, suite aux soucis financiers des Humanos, les droits ont été rendus aux auteurs et nul ne saurait dire si la suite paraitra un jour et chez quel éditeur...
J'ai dévoré les strips de Bouzard dans Libé lors de la dernière coupe du monde. Aussi quand j'ai appris que le bougre produisait également pour un mensuel footbalistique et que le tout serait regroupé en album (riche idée de Dargaud !), je fus pris d'une frénétique impatience. Et je ne suis pas déçu, voilà un des albums les plus drôles qui m'ait été donné de lire et, de très loin, le plus réussi des albums humoristiques dits "sportifs".
Alors c'est sûr, comme le dit Alix, qu'il vaut mieux connaître un petit peu le foot pour vraiment apprécier la totalité de ces pages. Pas forcément besoin d'être un accro complet qui ne pense qu'au ballon rond toute la journée mais il vaut mieux avoir un minimum de connaissances sur la coupe Intertoto, les interviews de vestiaire d'après-match ou la sélection des 23 de Raymond Domenech. Et si c'est le cas, voilà un condensé de pur bonheur, au style assez minimaliste et très agréable, dont l'humour fait systématiquement mouche, ce qui est assez rare pour être souligné.
J'étais parti pour mettre 4 étoiles mais au diable l'avarice : non cette BD n'est peut-être pas une révolution dans le 9ème art mais pour m'avoir permis de me fendre la poire 2 fois en 2 jours (il est rarissime que je lise deux fois une BD en aussi peu de temps), je lui mets la note maximale. Immanquable dans le genre, j'encourage tout le monde à la lire.
A noter qu'il existe plusieurs couvertures (verte, jaune, rouge, bleue) mais l'intérieur reste identique.
Voici la première série pour laquelle je poste.
C'est ma femme qui a acheté spontanément cette BD. On avait déjà pu lire les premières pages sur le site Delcourt, et on avait senti un possible "nouveau Garulfo", même si Garulfo est une BD à part.
Toujours est-il que cette nouvelle série amène une vraie fraîcheur dans le monde de la BD, d'autant plus qu'elle est réalisée par des auteurs féminins, ce qui est assez rare.
Entièrement basée sur les contes qui nous bercent depuis notre plus tendre enfance, ce premier album les parodie avec beaucoup de réussite. De "la Belle au bois dormant" à ''Alice au pays des merveilles'' en passant par "le Petit Chaperon rouge", tout est présent et traité avec humour. On pourra également noter d'autres allusions diverses toujours humoristiques ("que la force soit avec vous").
Pour ce qui est du dessin, il accompagne parfaitement cet album qui ne se prend pas au sérieux. Le tout est déjà bien maîtrisé et a un style très vivant. La mise en couleur (informatique) donne un côté "éclatant" aux dessins et renforce le côté "conte".
Cette série s'annonce riche et risque de plaire à de nombreux lecteurs. Je ne saurais que la conseiller.
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Cassio
Voilà un album qui promet, avec cette histoire d'archéologue qui part sur les traces du mystérieux Cassio, qui a vécu deux mille ans plus tôt dans la Rome antique. Mystérieux, car ce personnage était devenu rapidement influent, et qu'il connut une fin brutale. C'est d'ailleurs sur cette fin que s'ouvre l'album... Car Desberg brouille intelligemment les cartes : cette scène de la mort de Cassio permet d'entrer directement dans l'action, puis au hasard des fouilles de la jeune archéologue de retracer le destin de Cassio, voire d'imaginer qu'il aurait pu survivre à cet assassinat... Le récit ne souffre d'aucune faiblesse, l'intérêt est constamment relancé, d'autant que le lecteur n'est jamais dans la position confortable d'imaginer ce qui va se passer. La cohabitation de séquences contemporaines et de séquences antiques se fait sans heurts, les personnages sont bien sentis. L'histoire de Cassio par exemple est originale, et fait la part belle à des psychologies torturées. Vraiment, du très très beau travail. Le dessin de Reculé est très beau, souple, élégant. Il ne souffre pas de défauts majeurs, et se révèle toujours équilibré et maîtrisé, en parfait accord avec une mise en couleur aux teintes agréables. C'est vrai que le graphisme rappelle parfois vraiment celui de Marini, sans aller jusqu'au mimétisme, ce qui gêne un peu. A force qu'on le lui reproche, Reculé tentera bien d'y remédier, il n'attend plus que de gagner son propre caractère pour trouver sa totale maturité. Bref, un album très prometteur, à la construction scénaristique vraiment séduisante, qui mérite la découverte. La lecture permet de juger le travail sur le récit de Reculé, qu'il serait vraiment injuste de réduire à un simple ersatz d'oeuvres à succès. A découvrir sans hésiter.
L'Éveil du Kurran
Les avis lus de-ci de-là sont souvent curieusement identiques, mais aboutissent finalement à des notes opposées. On s'aperçoit dès lors que cet album est plus qu'une simple histoire, mais qu'il fait appel à la fibre sentimentale propre à chacun. L'album, tout en mysticisme, nous transporte sans facilité dans un univers que l'on sent fouillé, mais dans lequel nous n'avons pas le temps de nous plonger et nous promener. Cela est dû au format de la BD. Un tome pour cet univers, c'est court. Le rythme calme et pondéré de l'album colle à la psychologie des Kurran bleus, gardiens de l'eau. Malgré effectivement quelques déjà vu, notamment le maître sérieux et sévère qui critique son apprenti fougueux alors que lui-même l'a été ne fait pas dans l'originalité. Mais ceci n'est que le début de l'album et la fin s'échappe des chemins balisés afin de prendre son propre caractère. Ce qui m'a donné envie de lire cette BD, c'est d'abord le dessin tout en nuance de gris qui m'a charmé ainsi que la première phrase de la première case qui annonçait un dépaysement et une beauté dans les dialogues. Je n'ai pas été déçu. J'ai refermé cet album en l'aimant sans vraiment savoir pourquoi. Je pense que cela est surtout dû à l'ambiance, à cette nostalgie, cette mélancolie, ce calme qui suinte de toutes les pages. Il s'agit d'une BD, qui malgré une action parfois assez forte, sait prendre son temps et ne nous brusque pas. Cette BD au fond est comme les Kurrans, reposante et délivrante. Une invitation au rêve et au voyage.
Fruits Basket
Il est super ce manga ! Dommage que les dessins se détériorent au fil de la série... L'auteur a voulu faire grandir ses personnages qui du coup perdent leur humour et si grandir va bien à certains, d'autres comme Tohru auraient mieux fait de rester jeunes ! ^^ Cela dit, j'ai adoré ce manga, c'est mon 1er et je l'ai lu des centaines de fois !
V pour Vendetta
Cette bd ne me quittera plus ! D'une intensité à me couper le souffle, elle m'a happé dès les toutes premières pages. Le scénario est époustouflant, d'un rythme soutenu et agrémenté de symboles d'une puissance folle. C'est simplement jouissif. Bien entendu, les passages poétiques ont été parfois difficiles à digérer à la première lecture ? Ce sera sûrement plus digeste à la prochaine. Côté dessin : chapeau! Celui-ci m'a longtemps rebuté. En quelques planches, il m'a séduit. Il sert superbement le propos d'Alan Moore et contribue énormément à l'ambiance dégagée de cette bd hors norme. Seul bémol (que je retrouve d'ailleurs plus d'une fois chez ce scénariste) : la toute fin ! Quelqu'un peut-il me l'expliquer ? Mais bon, j'étais déjà ravi avant de l'atteindre et elle ne m'a pas gâché le plaisir.
Les Vaincus
Je suis très gênée pour noter cet album... car après lecture, j'ai deux sentiments totalement opposés qui s'entremêlent : Le dessin a suscité chez moi un enthousiasme assez débordant je dois dire. Il est absolument superbe, expressionniste, et joue des ombres avec une grande maestria. Peu de détails, peu de traits, et pourtant énormément de force dans la moindre case. Si "Les vaincus" n'avait été qu'un recueil d'illustrations sur le thème de la chute de l'empire inca, j'aurais mis sans hésiter un 5/5 avec un gros coup de coeur à côté. Le souci est que nous ne sommes pas face à un recueil d'illustrations, mais à une bande dessinée. Et c'est là que le bât blesse. Je rejoins assez Pol sur ce point : le scénario est décousu, les personnages ne sont pas vraiment attachants, et il manque un fil conducteur pour qu'on s'intéresse vraiment à cette histoire qui sur le papier était franchement alléchante ! Car la chute de l'immense empire inca occasionnée par une poignée d'espagnol a quelque chose d'incroyable... on aurait envie de comprendre ce qui s'est passé. Et si Duchazeau donne quelques pistes, on ne ressent jamais vraiment l'enchaînement des évènements. C'est pour cela que je ne mets que 3/5 aux "vaincus". Car celui qui s'attendra à une bonne et solide histoire sera sans aucun doute déçu. Mais le graphisme, la succession de ces cases si expressives en noir et blanc, voilà qui suffit amplement à justifier l'achat de ce beau livre, voire à susciter un vrai coup de coeur.
Yapou bétail humain
Attention, lecture à ne pas mettre entre toutes les mains ! Yapou, bétail humain a d'abord été un roman de Shozo Numa, un véritable phénomène littéraire (traduit en France par les Editions Désordres) qui a profondément bouleversé la littérature japonaise, et peut-être mondiale. De prime abord, cela ressemble à un manga pervers, où des courbes féminines sont gracieusement exposées, et où l'homme est rabaissé à l'état d'animal servile. C'est presque ça, mais pas seulement. Pour exprimer clairement ma pensée, rien de tel que de citer l'exégèse de l'éditeur du roman : Reprenant la tradition de Jonathan Swift et du voyage fictif, cette dystopie délirante, marquée par une feinte érudition et de constantes adresses au lecteur, représente la quintessence littéraire de la détestation de soi des Japonais traumatisés par l’Histoire. Yapou décrit un monde total, traversé par un humour noir et grinçant, où tout, de l’organisation sociale aux gadgets technologiques, en passant par le système philosophique et idéologique, est scrupuleusement répertorié. Grand texte du masochisme, hanté par les notions d’impérialisme, de suprématie raciale, d’eugénisme, de domination sexuelle, Yapou a été honni par le Japon d’après-guerre. Dans le monde d’où vient Pauline, qui a été colonisé il y a très longtemps par les hommes, les Japonais sont rabaissés au rang de sex-toys et de meubles vivants. Sa confrontation avec la société occidentale des années 1960 va provoquer un choc culturel immense. Il y a trois parties distinctes dans le premier tome. Tout d'abord une scène d'introduction des deux protagonistes humains, que j'ai trouvée assez étrange, le personnage féminin prônant un discours dédaigneux, presque haineux, envers ses semblables, le personnage japonais étant totalement soumis à sa fiancée. La deuxième partie se passe dans le vaisseau spatial de Pauline, où l'on découvre à la fois son caractère très particulier, mais aussi l'utilité de son yapou, et une partie de son histoire sentimentale. Une scène volontairement érotique, mais dans laquelle on ne dévoile quasiment rien. La troisième partie survient après le crash du vaisseau, et se compose essentiellement d'une très longue apostrophe au lecteur, afin de lui expliquer (avec des redondances parfois) le sentiment de la jeune extraterrestre. Chacune des trois parties a éveillé en moi un malaise sourd, diffus, mais qui s'est fait jour à la relecture, à la réflexion et à la lecture de certains commentaires relatifs au roman. Le but de Numa, à l'instar d'un certain Marquis de Sade 200 ans plus tôt et sous d'autres cieux, est clair : éveiller les consciences par le biais d'un sujet "choquant". Ici c'est aussi le sexe qui est le prétexte à cette démonstration, destinée aux Nippons. Car d'après l'auteur, ceux-ci souffrent encore d'un énorme complexe de culpabilité et d'infériorité à la suite de la défaite de la seconde guerre mondiale... Une véritable psychanalyse, un électrochoc probablement sans précédent dans l'histoire littéraire du Soleil levant. Le malaise est aussi venu de la scène de "transformation" du yapou en meuble vivant. C'est carrément dérangeant, et les relents d'eugénisme qui s'en dégagent ne sont pas sans éveiller quelques échos dans l'actualité... Alors bien sûr, pour nous Occidentaux, l'impact est bien moindre. Parce que nous ne souffrons pas de ce complexe d'infériorité, au contraire. Parce que nous vivons dans une société bien-pensante, où l'onanisme est honteux (contrairement au monde de Pauline), où l'asservissement de l'autre est puni (en principe) par la loi. Où des systèmes féodaux ou matriarcaux ne sont pas très répandus. Globalement j'ai donc été dérangé par la lecture de ce premier tome, mais aussi intéressé, intrigué. Un peu agacé aussi, parce que dans la longue troisième partie dont je parlais précédemment, il y a un long passage explicatif concernant les sentiments de l'extraterrestre, mais aussi de Clara, et de Rinichi. Malgré l'aspect huis-clos de l'histoire, ce passage introspectif devient vite ennuyeux et lourd. Il eût été plus judicieux, de la part des auteurs, de faire un pavé explicatif sous forme de note entre deux chapitres ou encore en fin de tome. Parce que du coup, les personnages sont figés pendant un long moment, on se croirait presque dans un épisode d'Olive et Tom, quand un personnage tire au but... Mais cette erreur narrative ne doit pas cacher l'intérêt philosophique et sociologique de l'histoire, qui est réel, et devrait intéresser pas mal de lecteurs adultes... A noter une incongruité de la part de l'éditeur, puisque la couverture "avant", comportant le titre, le nom des auteurs, se retrouve du côté "européen" du volume. Erreur de l'imprimeur ou fantaisie éditoriale ? Le débat est ouvert...
Les P'tits diables (Tom et Nina)
Alors là, un vrai coup de cœur pour cette série. Le dessin n'est pas très beau (il n’y a pas beaucoup de décors), il fait penser un peu a Zep : bref il colle bien à la bd. Mais c’est au niveau de l’humour que j’adore "Les P’tits diables". Déjà quand ou commence a lire cette bd, ça nous fait penser a Tom-Tom et Nana, Calvin et Hobbes, Kid Paddle ou encore au début de"Cosmonautes du futur". Puis tout au long de l’album, j’ai souri AU MOINS à TOUS les gags, et j’ai ri à la moitié (ce qui est vraiment rare pour moi, pour une bd d’humour à gags). Autre chose, j’ai relu l’album après 2 mois (souvent ce n’est pas avant 5 mois) et j’ai eu le même plaisir qu‘a la première lecture. Je trouve les histoires fraîches et les personnages vraiment bien : Tom fan d’un super héros qui veut détruire sa sœur et ses copines (il croit que ce sont des aliens) ; Nina qui fait des vraies crasses à son frère car elle est plus grande et plus intelligente (comme inventer des règles au Monopoly) ; Et les parents qui sont débordés, qui n’en peuvent plus. Voila une très bonne série : j’adore.
Adam au Chromaland
Un jeune garçon qui se retrouve projeté dans un monde imaginaire pour le sauver d'un grand danger, voilà une intrigue qui n'a rien de bien novateur à première vue. Mais quand ce monde est d'une véritable originalité, quand le récit est raconté avec brio et humour et quand le dessin est largement à la hauteur de ses ambitions, cela donne le début d'une excellente BD. Un véritable coup de coeur en ce qui me concerne ! Imaginez un univers qui soit celui de l'imagination. Y vivent toutes les chimères imaginées un jour par les hommes vivants ou l'imaginaire des grands artistes qui perdurent dans l'esprit des vivants. Divisées en royaumes de l'imaginaire de chacun, elles se côtoient, se croisent, s'influencent. L'imaginaire de Magritte relié à ceux de Monet, de Van Gogh et d'innombrables artistes, peintres, écrivains, cinéastes, etc... Dans chacun de ces imaginaires, les décors et les êtres vivants sont à l'image des créations de leurs auteurs mais aussi de tous ceux qui les ont influencés. Transposé en images dans Adam au Chromaland, cela donne un patchwork coloré, beau et fouillis à la fois, ensemble d'innombrables références visuelles et artistiques. Le dessin de Di Giammarino est tout à fait à la hauteur de la tâche. Son trait fait légèrement penser à celui d'Eduardo Risso ou d'Horacio Domingues, une touche d'ambiance latine associée à une maîtrise et un trait lisse proche du comics. La colorisation, informatique et légèrement froide à la manière d'un Beltran, offre des tons pastels très variés pour une ambiance colorée, comme le veut le nom du royaume : Chromaland. Et au fil des pages, on s'amuse à repérer dans chaque planche toutes les clins d'oeil aux oeuvres de peintres, de sculpteurs, de cinéastes et autres écrivains. C'est d'ailleurs avec bonheur que l'on découvre en fin d'album la liste des titres et auteurs de chacune de ces références artistiques. Quant au récit, il est à double niveau. L'intrigue de base semble destinée à un lectorat assez jeune. Un petit garçon débrouillard et imaginatif qui va sauver le Royaume Imaginaire, rien de bien nouveau. Mais cette simple intrigue est très bien racontée permettant à un adulte de la lire sans jamais s'ennuyer. Et le même lecteur adulte pourra ensuite profiter du second niveau de lecture, de ces très nombreuses références artistiques bien sûr mais aussi d'un véritable humour qui se dégage des planches. L'histoire ne se prend pas totalement au sérieux et les gags sont nombreux quoique discrets. J'ai notamment été plié de rire en voyant cette Madonne de peinture classique jouer les nounous avec tous les petits Jésus que les autres Saintes-Vierges du musée lui avaient laissés en garde. Un vrai plaisir de lecture et un vrai plaisir pour les yeux. Les amateurs de peinture, d'imaginaire, d'humour et de récit d'aventure fantastique seront ravis. Et si les tomes suivants pouvaient rester sur le même niveau de qualité, nous aurions peut-être bien là un futur immanquable. Hélas, suite aux soucis financiers des Humanos, les droits ont été rendus aux auteurs et nul ne saurait dire si la suite paraitra un jour et chez quel éditeur...
Football Football
J'ai dévoré les strips de Bouzard dans Libé lors de la dernière coupe du monde. Aussi quand j'ai appris que le bougre produisait également pour un mensuel footbalistique et que le tout serait regroupé en album (riche idée de Dargaud !), je fus pris d'une frénétique impatience. Et je ne suis pas déçu, voilà un des albums les plus drôles qui m'ait été donné de lire et, de très loin, le plus réussi des albums humoristiques dits "sportifs". Alors c'est sûr, comme le dit Alix, qu'il vaut mieux connaître un petit peu le foot pour vraiment apprécier la totalité de ces pages. Pas forcément besoin d'être un accro complet qui ne pense qu'au ballon rond toute la journée mais il vaut mieux avoir un minimum de connaissances sur la coupe Intertoto, les interviews de vestiaire d'après-match ou la sélection des 23 de Raymond Domenech. Et si c'est le cas, voilà un condensé de pur bonheur, au style assez minimaliste et très agréable, dont l'humour fait systématiquement mouche, ce qui est assez rare pour être souligné. J'étais parti pour mettre 4 étoiles mais au diable l'avarice : non cette BD n'est peut-être pas une révolution dans le 9ème art mais pour m'avoir permis de me fendre la poire 2 fois en 2 jours (il est rarissime que je lise deux fois une BD en aussi peu de temps), je lui mets la note maximale. Immanquable dans le genre, j'encourage tout le monde à la lire. A noter qu'il existe plusieurs couvertures (verte, jaune, rouge, bleue) mais l'intérieur reste identique.
Il y avait une fois
Voici la première série pour laquelle je poste. C'est ma femme qui a acheté spontanément cette BD. On avait déjà pu lire les premières pages sur le site Delcourt, et on avait senti un possible "nouveau Garulfo", même si Garulfo est une BD à part. Toujours est-il que cette nouvelle série amène une vraie fraîcheur dans le monde de la BD, d'autant plus qu'elle est réalisée par des auteurs féminins, ce qui est assez rare. Entièrement basée sur les contes qui nous bercent depuis notre plus tendre enfance, ce premier album les parodie avec beaucoup de réussite. De "la Belle au bois dormant" à ''Alice au pays des merveilles'' en passant par "le Petit Chaperon rouge", tout est présent et traité avec humour. On pourra également noter d'autres allusions diverses toujours humoristiques ("que la force soit avec vous"). Pour ce qui est du dessin, il accompagne parfaitement cet album qui ne se prend pas au sérieux. Le tout est déjà bien maîtrisé et a un style très vivant. La mise en couleur (informatique) donne un côté "éclatant" aux dessins et renforce le côté "conte". Cette série s'annonce riche et risque de plaire à de nombreux lecteurs. Je ne saurais que la conseiller.