Fan de BD, j'ai été particulièrement impressionné par les 2 volumes dessinés par Simon Andriveau. Le scénario est efficace car extrêmement bien rythmé, laissant la place à une intrigue palpitante. Le graphisme est à mon sens simplement parfait pour ne pas dire exceptionnel.
Ce dessinateur est un Egon Schiele des temps modernes.
Je reste admiratif et envieux de son dessin, de l'équilibre général de ses planches, des couleurs et de l'univers qui y est restitué (les pages 9 à 15 du tome 2 notamment !).
Depuis Loisel et La Quête de l'Oiseau du Temps, jamais une BD ne m'avait autant enthousiasmé (c'est dire !).
Beaucoup de succès à ce formidable dessinateur et vivement la suite !
Mais que voila une bonne surprise !
Ca faisait un moment que je n'étais pas tombé par hasard sur une BD de ce calibre.
Enfin, par hasard...
Apollo est Réunionnais, et les libraires de l'île sont trop heureux de présenter un auteur qui a enfin réussi à s'imposer dans le milieu, d'autant plus quand l'oeuvre s'avère riche et aboutie. Difficile d'y échapper ici !
Mais c'est parfaitement justifié, pour un tel petit bijou.
Car c'est bien de cela qu'il s'agit : 2 tomes de fantaisie, d'humour, une (bonne) pincée de cynisme, un peu d'action, ponctuant une histoire intéressante, le tout servi par un dessin personnel, tout en rondeur et en simplicité, mais expressif, et une colorisation très réussie qui le met bien en valeur.
Ouf.
Que demander de plus !?
Et de 5, je viens de lire les cinq premiers tomes et je suis fort agréablement surpris. Le postulat de base, à ma connaissance n'a pas souvent été repris en BD, voire même c'est le seul cas que je connaisse (Je n'ai pas une culture énorme non plus...)
Et cela crée une ambiance et un univers dignes d'intérêt. Les situations souvent gores et macabres sont parfaitement maîtrisées par une pointe d'humour tant dans le texte que dans les dessins sans que cela ne soit directement visible ou envahissant.
Je trouve les dosages particulièrement bien contrôlés.
Les situations donc fluctuent de par ce contexte hallucinant entre la cocasserie, l'originalité certaines et parfois une profonde émotion. C'est aussi l'une des grandes forces de cette série. L'auteur n'hésite pas à jouer sur toutes les fibres des émotions en passant parfois de la joie à la tristesse brusquement nous laissant comme deux ronds de flan devant tant d'humanisme.
Le sujet de la mort est traité avec beaucoup de talent et de sensibilité. Le sens de 'prendre et donner la vie' devient un vrai sujet philosophique.
En tout cas si les auteurs veulent avant tout divertir leur public, il y a un sacré taff possible pour débroussailler le sujet si l'on prend le temps de s'y attarder et de réfléchir au delà du premier degré.
C'est vraiment une BD intelligente.
Les personnages ne sont pas oubliés. Ils sont à la base du scénario, de sa trame et de toutes les pensées qui surgissent au fil de la lecture. Leur psychologie est bien étudiée et colle parfaitement au scénario.
Une fois encore, ce que j'apprécie c'est qu'avec un tel sujet les auteurs auraient pu partir dans des délires et des excès mal contenus. Je suis désolé de me répéter, mais l'ensemble et vraiment cohérent et très bien dosé.
Seul ce dernier tome tombe légèrement dans un petit excès de vulgarité avec une scène de sexe malvenue au bout de tant de temps. Cela ne correspond pas à l'esprit instauré depuis le départ et m'a dérangé.
Il y aurait vraiment beaucoup de choses à dire sur cette BD, mais le mieux reste, je suis persuadé de l'acheter et de l'adopter !
Pythons fait partie de ces bd qui me touchent car dotée d'un réel souffle épique.
Le scénariste Gabriel Delmas nous a concocté une histoire d'heroic fantasy à la hauteur de son Totendom avec Robin Recht. De l'heroic fantasy "sérieuse" - ce n'est pas Lanfeust - comme pouvaient l'écrire des auteurs comme RE Howard et David Gemmell ; des récits vivants où sont palpables les émotions, le sang et les larmes. Le trait et les couleurs épurés de Joseph Lacroix servent à merveille le récit. Nous sommes loin de la débauche d'effets, du beau dessin d'Alex Alice dans Siegfried (dont je suis friand), mais l'impact est le même.
A conseiller donc.
Gros coup de coeur pour cette bd rafraîchissante au possible.
Poésie, dessin magnifique, humour léger et décalé. Un régal du début à la fin.
J'attends avec impatience le suivant.
Pour info, il y a un site créé pour le personnage : www.picobogue.com.
A découvrir...
C'est simple, il y a tout dans ce recueil.
Des histoires palpitantes, un personnage central savoureux, ainsi qu'un dessin maîtrisé.
Comment ça "c'est un peu court, jeune homme !" ? Eh bien sachez qu'en outre Don Rosa a parsemé son hommage à Carl Barks d'une multitude de détails, qu'il y a un humour intemporel à beaucoup de situations, et qu'en plus les histoires m'ont fait replonger en enfance. Une enfance insouciante, où je dévorais littéralement les aventures de Picsou (que je préférais à Mickey). Le temps de cette lecture, qui prend quand même deux à trois heures, on retrouve cette saveur inaltérable, une saveur qui, j'en suis persuadé, a tout de même perdu en passant de la VO à la VF. Si vous êtes un peu nostalgique de cette époque, ne boudez pas votre plaisir au cas où vous retomberiez sur "La Jeunesse de Picsou" !
Attention, voilà un album tout à fait remarquable ! Dès la couverture, superbe, avec au premier plan cet énigmatique personnage, de dos, vêtu de rouge, qui tranche avec la grisaille de New York en arrière plan. Dès les premières pages, l'histoire est captivante. Qui est cet homme ? Pourquoi cherche-t'il Ben Koch ? Autant de questions qui tiennent le lecteur en haleine.
La narration est exceptionnelle. L'histoire est divisée en 7 chapitres, et le découpage fait mouche. En effet chaque partie nous fait connaître davantage les personnages, leur passé et leurs liens. Mais chaque chapitre fait également avancer la trame principale de l'histoire de manière intelligente et le suspense augmente au fur et à mesure. Enfin chaque chapitre réserve son lot de surprises et de rebondissements pour le plus grand bonheur du lecteur.
Le dessin et les couleurs donnent une atmosphère qui plonge encore plus le lecteur dans l'ambiance du récit. Bref, que du bon ! Gros coup de cœur pour cet album.
La guerre en Irak, et surtout les conséquences du 11 septembre commencent timidement à être traitées dans le monde de la BD.
Ici, Smolderen nous offre un scénario qui nous fait voyager dans un futur très proche et assez réaliste, mais aussi qui nous ballade de pays en pays (Irak, Angleterre, Dubaï)
A l'image d'une des héroïnes, Chamza, tout va vite, très vite.
Le dessin réaliste de Bertail, que d'ailleurs j'avais apprécié dans la série "Shandy", colle parfaitement au scénario. Un grand nombre de notes de bas de pages nous ancre encore plus l'histoire dans la réalité.
Derrière une couverture élégante et soignée se cache une histoire digne d'intérêt, et qui, je pense, devrait être remarquée par plus d'un lors de cette rentrée.
WWOuahhh ! Quelle lumière dans ce dessin !
Sur les conseils de mon libraire, j'ai donc acheté cette BD, car il avait trouvé le dessin "sympa". C'est frais, coloré, chaleureux, lumineux... Bô, quoi ! Un dessin et des couleurs qui suivent le scénario pour rendre les ambiances qui se succèdent à merveille.
L'histoire quant à elle, tient (pour l'instant -tome 1 oblige-) toute ses promesses, et nous plonge dans un univers aux perspectives alléchantes. Une civilisation ambitieuse, confrontée par le truchement de ses émissaires au "barbares" dont sont issus nos 4 petits héros malgré-eux. Et c'est le périple de cette équipée, et le brutal passage à l'état d'esclave qui nous est relaté de façon admirable.
A suivre avec attention, donc !
L’auteur d’Horologiom nous revient avec ce superbe one shot qui bénéficie d’une présentation particulièrement soignée.
Le titre déjà titille notre curiosité. Mais qui est donc ce "mangeur d’histoires" ?
Avec un trait délicieusement rétro et tout en finesse, Fabrice Lebeault rend hommage aux romans populaires du début XXème siècle (Arsène Lupin, Rocambole). Le récit évolue dans un décor style Belle Epoque et prend, dès les premières pages, une tournure fantastique sur lequel viendra se greffer une sombre histoire de tueur en série.
L’idée de faire interagir le héros de papier avec son créateur n’est pas neuve. Mais cette idée est exploitée ici de fort belle manière de sorte que ce sentiment de déjà-vu s’efface au profit d’un récit inédit et ma foi fort bien charpenté. Rien n’est laissé au hasard. On sent que l’auteur a passé beaucoup de temps à la préparation de cette bd. Et cela se traduit par un récit haletant à la conclusion imprévisible mais toutefois logique. Le lecteur attentif reconnaîtra quelques clins d’œil parsemés tout au long de l’histoire (à Fantomas notamment).
Ce one shot se retrouvera à n’en point douter dans le "top nouveauté" pour le plus grand bonheur d’Alix (et des autres bdphiles !). ;)
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Le Grand Siècle
Fan de BD, j'ai été particulièrement impressionné par les 2 volumes dessinés par Simon Andriveau. Le scénario est efficace car extrêmement bien rythmé, laissant la place à une intrigue palpitante. Le graphisme est à mon sens simplement parfait pour ne pas dire exceptionnel. Ce dessinateur est un Egon Schiele des temps modernes. Je reste admiratif et envieux de son dessin, de l'équilibre général de ses planches, des couleurs et de l'univers qui y est restitué (les pages 9 à 15 du tome 2 notamment !). Depuis Loisel et La Quête de l'Oiseau du Temps, jamais une BD ne m'avait autant enthousiasmé (c'est dire !). Beaucoup de succès à ce formidable dessinateur et vivement la suite !
Biotope
Mais que voila une bonne surprise ! Ca faisait un moment que je n'étais pas tombé par hasard sur une BD de ce calibre. Enfin, par hasard... Apollo est Réunionnais, et les libraires de l'île sont trop heureux de présenter un auteur qui a enfin réussi à s'imposer dans le milieu, d'autant plus quand l'oeuvre s'avère riche et aboutie. Difficile d'y échapper ici ! Mais c'est parfaitement justifié, pour un tel petit bijou. Car c'est bien de cela qu'il s'agit : 2 tomes de fantaisie, d'humour, une (bonne) pincée de cynisme, un peu d'action, ponctuant une histoire intéressante, le tout servi par un dessin personnel, tout en rondeur et en simplicité, mais expressif, et une colorisation très réussie qui le met bien en valeur. Ouf. Que demander de plus !?
Zorn & Dirna
Et de 5, je viens de lire les cinq premiers tomes et je suis fort agréablement surpris. Le postulat de base, à ma connaissance n'a pas souvent été repris en BD, voire même c'est le seul cas que je connaisse (Je n'ai pas une culture énorme non plus...) Et cela crée une ambiance et un univers dignes d'intérêt. Les situations souvent gores et macabres sont parfaitement maîtrisées par une pointe d'humour tant dans le texte que dans les dessins sans que cela ne soit directement visible ou envahissant. Je trouve les dosages particulièrement bien contrôlés. Les situations donc fluctuent de par ce contexte hallucinant entre la cocasserie, l'originalité certaines et parfois une profonde émotion. C'est aussi l'une des grandes forces de cette série. L'auteur n'hésite pas à jouer sur toutes les fibres des émotions en passant parfois de la joie à la tristesse brusquement nous laissant comme deux ronds de flan devant tant d'humanisme. Le sujet de la mort est traité avec beaucoup de talent et de sensibilité. Le sens de 'prendre et donner la vie' devient un vrai sujet philosophique. En tout cas si les auteurs veulent avant tout divertir leur public, il y a un sacré taff possible pour débroussailler le sujet si l'on prend le temps de s'y attarder et de réfléchir au delà du premier degré. C'est vraiment une BD intelligente. Les personnages ne sont pas oubliés. Ils sont à la base du scénario, de sa trame et de toutes les pensées qui surgissent au fil de la lecture. Leur psychologie est bien étudiée et colle parfaitement au scénario. Une fois encore, ce que j'apprécie c'est qu'avec un tel sujet les auteurs auraient pu partir dans des délires et des excès mal contenus. Je suis désolé de me répéter, mais l'ensemble et vraiment cohérent et très bien dosé. Seul ce dernier tome tombe légèrement dans un petit excès de vulgarité avec une scène de sexe malvenue au bout de tant de temps. Cela ne correspond pas à l'esprit instauré depuis le départ et m'a dérangé. Il y aurait vraiment beaucoup de choses à dire sur cette BD, mais le mieux reste, je suis persuadé de l'acheter et de l'adopter !
Pythons
Pythons fait partie de ces bd qui me touchent car dotée d'un réel souffle épique. Le scénariste Gabriel Delmas nous a concocté une histoire d'heroic fantasy à la hauteur de son Totendom avec Robin Recht. De l'heroic fantasy "sérieuse" - ce n'est pas Lanfeust - comme pouvaient l'écrire des auteurs comme RE Howard et David Gemmell ; des récits vivants où sont palpables les émotions, le sang et les larmes. Le trait et les couleurs épurés de Joseph Lacroix servent à merveille le récit. Nous sommes loin de la débauche d'effets, du beau dessin d'Alex Alice dans Siegfried (dont je suis friand), mais l'impact est le même. A conseiller donc.
Pico Bogue
Gros coup de coeur pour cette bd rafraîchissante au possible. Poésie, dessin magnifique, humour léger et décalé. Un régal du début à la fin. J'attends avec impatience le suivant. Pour info, il y a un site créé pour le personnage : www.picobogue.com. A découvrir...
La Grande Epopée de Picsou (La Jeunesse de Picsou)
C'est simple, il y a tout dans ce recueil. Des histoires palpitantes, un personnage central savoureux, ainsi qu'un dessin maîtrisé. Comment ça "c'est un peu court, jeune homme !" ? Eh bien sachez qu'en outre Don Rosa a parsemé son hommage à Carl Barks d'une multitude de détails, qu'il y a un humour intemporel à beaucoup de situations, et qu'en plus les histoires m'ont fait replonger en enfance. Une enfance insouciante, où je dévorais littéralement les aventures de Picsou (que je préférais à Mickey). Le temps de cette lecture, qui prend quand même deux à trois heures, on retrouve cette saveur inaltérable, une saveur qui, j'en suis persuadé, a tout de même perdu en passant de la VO à la VF. Si vous êtes un peu nostalgique de cette époque, ne boudez pas votre plaisir au cas où vous retomberiez sur "La Jeunesse de Picsou" !
Les serpents aveugles
Attention, voilà un album tout à fait remarquable ! Dès la couverture, superbe, avec au premier plan cet énigmatique personnage, de dos, vêtu de rouge, qui tranche avec la grisaille de New York en arrière plan. Dès les premières pages, l'histoire est captivante. Qui est cet homme ? Pourquoi cherche-t'il Ben Koch ? Autant de questions qui tiennent le lecteur en haleine. La narration est exceptionnelle. L'histoire est divisée en 7 chapitres, et le découpage fait mouche. En effet chaque partie nous fait connaître davantage les personnages, leur passé et leurs liens. Mais chaque chapitre fait également avancer la trame principale de l'histoire de manière intelligente et le suspense augmente au fur et à mesure. Enfin chaque chapitre réserve son lot de surprises et de rebondissements pour le plus grand bonheur du lecteur. Le dessin et les couleurs donnent une atmosphère qui plonge encore plus le lecteur dans l'ambiance du récit. Bref, que du bon ! Gros coup de cœur pour cet album.
Ghost money
La guerre en Irak, et surtout les conséquences du 11 septembre commencent timidement à être traitées dans le monde de la BD. Ici, Smolderen nous offre un scénario qui nous fait voyager dans un futur très proche et assez réaliste, mais aussi qui nous ballade de pays en pays (Irak, Angleterre, Dubaï) A l'image d'une des héroïnes, Chamza, tout va vite, très vite. Le dessin réaliste de Bertail, que d'ailleurs j'avais apprécié dans la série "Shandy", colle parfaitement au scénario. Un grand nombre de notes de bas de pages nous ancre encore plus l'histoire dans la réalité. Derrière une couverture élégante et soignée se cache une histoire digne d'intérêt, et qui, je pense, devrait être remarquée par plus d'un lors de cette rentrée.
L'Education des assassins
WWOuahhh ! Quelle lumière dans ce dessin ! Sur les conseils de mon libraire, j'ai donc acheté cette BD, car il avait trouvé le dessin "sympa". C'est frais, coloré, chaleureux, lumineux... Bô, quoi ! Un dessin et des couleurs qui suivent le scénario pour rendre les ambiances qui se succèdent à merveille. L'histoire quant à elle, tient (pour l'instant -tome 1 oblige-) toute ses promesses, et nous plonge dans un univers aux perspectives alléchantes. Une civilisation ambitieuse, confrontée par le truchement de ses émissaires au "barbares" dont sont issus nos 4 petits héros malgré-eux. Et c'est le périple de cette équipée, et le brutal passage à l'état d'esclave qui nous est relaté de façon admirable. A suivre avec attention, donc !
Le Mangeur d'Histoires
L’auteur d’Horologiom nous revient avec ce superbe one shot qui bénéficie d’une présentation particulièrement soignée. Le titre déjà titille notre curiosité. Mais qui est donc ce "mangeur d’histoires" ? Avec un trait délicieusement rétro et tout en finesse, Fabrice Lebeault rend hommage aux romans populaires du début XXème siècle (Arsène Lupin, Rocambole). Le récit évolue dans un décor style Belle Epoque et prend, dès les premières pages, une tournure fantastique sur lequel viendra se greffer une sombre histoire de tueur en série. L’idée de faire interagir le héros de papier avec son créateur n’est pas neuve. Mais cette idée est exploitée ici de fort belle manière de sorte que ce sentiment de déjà-vu s’efface au profit d’un récit inédit et ma foi fort bien charpenté. Rien n’est laissé au hasard. On sent que l’auteur a passé beaucoup de temps à la préparation de cette bd. Et cela se traduit par un récit haletant à la conclusion imprévisible mais toutefois logique. Le lecteur attentif reconnaîtra quelques clins d’œil parsemés tout au long de l’histoire (à Fantomas notamment). Ce one shot se retrouvera à n’en point douter dans le "top nouveauté" pour le plus grand bonheur d’Alix (et des autres bdphiles !). ;)