Dédales

Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)

Le cou brisé dans l'angle d'un mur, un poignard enfoncé dans la gorge, Sébastien Lenfant se meurt, allongé sur le sol de son appartement. Il se souvient comment il a découvert un manuscrit écrit par Maurice Leblanc dans la maison de La Baule appartenant à la tante de son amie Ariane, où le romancier avait séjourné en 1940. Il y apprend l'existence d'un appareil photo qui a le pouvoir de laisser entrevoir l'avenir. Une photo prise par Ariane le montre baignant dans son sang, dans son appartement parisien. Est-ce la fin que lui réserve le futur ?


Christian Godard

Le cou brisé dans l'angle d'un mur, un poignard enfoncé dans la gorge, Sébastien Lenfant se meurt, allongé sur le sol de son appartement. Il se souvient comment il a découvert un manuscrit écrit par Maurice Leblanc dans la maison de La Baule appartenant à la tante de son amie Ariane, où le romancier avait séjourné en 1940. Il y apprend l'existence d'un appareil photo qui a le pouvoir de laisser entrevoir l'avenir. Une photo prise par Ariane le montre baignant dans son sang, dans son appartement parisien. Est-ce la fin que lui réserve le futur ?

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 09 Mai 2007
Statut histoire Série abandonnée 2 tomes parus

Couverture de la série Dédales © Glénat 2007
Les notes
Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)
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10/05/2007 | ArzaK
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Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

2.5 Je ne sais pas trop quoi penser de cette série. D'un côté, j'ai bien aimé tout ce qui était en rapport avec Maurice Blanc. J'ai trouvé cela captivant et le mystère est très bien mené. J'avais envie de savoir la suite et les révélations, du moins celles qu'on a pour le moment ne m'ont pas déçu. J'ajoute aussi que l'objet mystérieux (je ne révèle pas ce que c'est pour ne pas gâcher la surprise) est lui aussi une bonne idée et qu'il peut ouvrir la porte à de bons scénarii. D'un autre côté, je trouve que la série regorge de clichés propres à ce genre que je n'aime pas trop : dès que le héros trouve quelque chose de mystérieux tout le monde veut le tuer, il passe son temps à fuir, il est aidé par des inconnus qui servent souvent de deus ex machina, sa copine aime montrer sa poitrine au lecteur, etc. Bref, rien de nouveau hormis le talent de Godard qui a fait en sorte que j'ai envie de lire la suite même si ses héros sont deux têtes à claques.

18/10/2010 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Godart a le mérite d’essayer de faire montre d’originalité dans un style qui, depuis « Le Triangle Secret » et autre « Le Décalogue », est devenu surexploité. En effet, si on retrouve certains principes du genre des séries précitées (une base historique sur laquelle repose une hypothèse audacieuse, un secret que s’arrachent des pouvoirs … secrets, un héros malgré lui, dépositaire dudit secret, des embuscades, des cadavres, des courses poursuites), il s’en écarte par deux aspect d’importance. D’une part, et malgré l’intervention du Vatican, on n’est pas dans la révélation « religieuse », d’autre part, les relations entre le héros et son amie sont un élément d’importance de la série. J’ai bien apprécié ce second aspect, et l’étrange jeu de séduction qui se développe autour du fait que le héros court un danger vital (sans cela, sa compagne l’aurais largué depuis longtemps). Par contre, les multiples « authentique » qui apparaissent dans le premier tome ont fini par m’exaspérer. C’est bien beau de vouloir poser une intrigue sur une base historique solide (ce dont je félicite l’auteur) mais de là à nous affirmer fièrement que la maison de vacances représentée a réellement été réservée par la nièce de Leblanc pour celui-ci, … personnellement, je trouve ça exagéré et sans intérêt. Le dessin de Plumail, s’il est de qualité, n’est pas de nature à m’emballer. Je le trouve trop imprécis dans ce genre très réaliste. Ses personnages sont beaux mais me paraissent artificiels, posés, figés (d’ailleurs la poitrine de l’héroïne ne bouge pas, que celle-ci soit debout ou couchée). J’ai emprunté les deux premiers tomes et emprunterai certainement la suite, si l’occasion m’en est donnée. Je ne l’achèterai cependant pas car, dans le genre, je connais mieux. Pas mal, sans plus.

07/04/2010 (modifier)
Par ArzaK
Note: 2/5

Dédales sort un tout petit peu des sentiers battus au sein d’un cadre très balisé. Je m’explique : les ressorts narratifs de cet album sont très proches de ceux de séries comme Le Triangle Secret, Le Décalogue et autre délire mystico-thrilleresque… La seule différence, c’est qu’ici, on nous épargne les délires habituels sur la lance qui a traversé la hanche du christ, son suaire ou l’ultime testament caché… et qu’à la place du côté religieux, on fabule sur les conditions de la création majeure de Maurice Leblanc : Arsène Lupin. Godard semble être parti d’anecdotes véridiques de la vie de Maurice Leblanc, et il a inventé un mystère autour d’éléments authentiques. C’est appréciable et ce premier tome intrigue, c’est indéniable. Mais bon, je ne sais pas vous mais... "le héros qui cherche à éclaircir un mystère et trouve des cadavres sur sa route" et cette petite somme de clichés narratifs vu et re-vus des milliers de fois, ça me lourde un peu. Et puis, je dois dire, Arsène Lupin, je suis plutôt client, c’est très répétitif comme œuvre, mais c’est assez délicieux à lire car il y a une bonne dose d’humour ; ce dernier élément est malheureusement totalement absent de cet album… Le dessin, très réaliste, est joliment détaillé, mais n’impose pas de personnalité particulière à cet album. Pour l’instant, c’est bof…

10/05/2007 (modifier)