Dessin: Propre et plaisant à regarder et de fait, ne donne pas un premier à priori désagréable. 4/5
Titre: On peut avoir peur en lisant de tomber dans les clichés usuels autour du monde du piratage et de la science-fiction mais bon...il a le mérite de fixer le genre.
Scenario: Cette même peur de tomber dans un mauvais fond de sauce "science-fiction" ne s'est pas fait ressentir. Malgré les penchants "forcés" vers ces mythiques Matrix (le 1 uniquement) et 1984, l'histoire arrive à trouver sa place sans peine malgré l'exploitation de thèmes récurrents en science-fiction et finissent par en devenir peu originaux.
La société voulant tout contrôler fera forcément penser à une autre bien connue commençant par Micro....
L'intrigue se met rapidement en place (3 tomes prévus donc faut pas trainer!)
Sans doute destinée à un public de vieux ados et de jeunes adultes, cette BD, par ses clichés sympathiques permet de ne pas faire oublier au lecteur qu'il est bel est bien dans un style qu'il apprécie: de l'aventure, de l'action, de la science-fiction, un peu de jolies filles, une intrigue qui donne envie de réfléchir...
Bref, on passe un bon moment. Alors forcément, il y en aura qui détesteront car ils ne verront que le côté vu et revu...mais bon...des gouts des couleurs...vous connaissez la suite!
Donc moi, ça m'a plus!!
De là à ce que la BD devienne un Classique du genre, peut être pas mais en tout cas, rien à reprocher!!!
Seulement 3/5 car pas 3.5 dispo et j'aime pas trop mettre une grosse note juste sur le 1er tome....
On verra le 4/5 avec le tome 2.
Un dessin et un scénario déroutants au début mais le décalage entre la gentillesse de Jacques et la peur (lâcheté) des humains qu'il rencontre emporte le rire à toutes les pages.
Avec le n°1, on rit tout seul et on ne lache plus la bd jusqu'à la fin (y compris dans le métro).
Le second opus est moins centré sur Jacques et je trouve cela dommage. Les humains sont toujours aussi pompeux et ridicules mais un peu trop de répétitions à mon goût.
Le premier opus reste un must.
Golden7575
Voilà ce que j’appelle un petit bijou.
L’histoire est cependant classique puisqu’elle a pour sujet un soldat déboussolé après la seconde guerre mondiale. Moins classique est le fait que ce soldat est allemand et qu’il atterrit dans le sud de la France. Pourquoi là ? Parce qu’il fuit Berlin, souvenir douloureux, et qu’en Alsace, l’adresse d’un mat de Provence lui a été fourni. Alors, pourquoi pas ?
Sur cette base, Dethorey décrit un village français d’après guerre, peuplé de différents personnages aux classiques profils du genre (le résistant, le spécialiste du marché noir, le mari étouffé par sa femme, le mari trompé, le fils bâtard) et mis sens dessus dessous par cette arrivée. C’est stéréotypé mais bien fait. Et si le sujet n’est pas joyeux de prime abord, son traitement est léger et oscille constamment entre petite comédie humaine et drame. Une comédie dramatique en quelque sorte. Une histoire de rédemption, et de pardon.
Mais cet album m’a d’abord conquis par son graphisme. Un dessin simple et généreux merveilleusement servi par une prodigieuse mise en couleur. Il se dégage de ces planches une vraie sensation de chaleur, de douceur de vivre. Une luminothérapie à livre ouvert !
Seule la fin un peu trop conventionnelle et trop facilement heureuse m’a un peu déçu. Elle cadre cependant pleinement avec le reste de l’album et une autre conclusion aurait pu être bien plus décevante.
A lire.
Un véritable coup de cœur, si vous avez la chance de la trouver surtout n'hésitez pas, elle vaut mille fois le détour. Voici les histoires qui composent cet album, avec les différents auteurs.
Le Pouce Opposable de Varanda et Guero : 2,5/5 - joli graphisme mais un peu trop bavarde et pas vraiment surprenante.
Simulation de Rollin : 3/5 - pas très originale mais la chute est très bonne.
Le Dernier des Dinosaures de Plessix: 5/5 - très jolie graphiquement, noire et cruelle… m'a prise par surprise, inoubliable.
L'Embelle de Lepage : 5/5 - belle mais bon cela ne peut pas être autrement avec Lepage, excellente et très poétique.
L'Attraction du Siècle de Olier et Mangin : 2/5 - très joli dessin mais le scénario est un peu décevant.
La Nuit du Brontosaure d'Oger : 5/5 - comme d'habitude avec cet auteur, c'est beau, original et attachant.
La Geste du Dinosier Keer de Jerome et Chauvel : 3,5/5 - encore un très beau graphisme, récit original et bonne chute.
Dino Story de Crislem et Verbrugghe : 4/5 - un dessin très pastel, qui colle à ce récit des cieux...
A la fin de chacune on retrouve soit une planche de Pytha Park soit une planche de Crisse.
Petites histoires Pytha Park : 4,5/5 - belles et très drôles.
Saynètes d'une seule case de Crisse : 4/5 - excellentes aussi et vraiment drôles.
Prêt à basculer dans le monde fou et sublime de "Ultima Parano" ?
Rarement une BD ne m'aura tant fait vibrer et approcher de mon imaginaire cyberpunk ! C'est du William Gibson en image, revu et corrigé par nos trois auteurs, JB, Gess et Steph.
D'emblée on est saisi par le graphisme de cette BD. C’est chaud, vivant, vibrant. Les compositions audacieuses de certaines planches donnent le vertige ! Et c'est vrai qu'il faut s'accrocher pour suivre. Car on navigue à vue à coup de Mégabits qui vous défrisent le processeur ! Double ventilo plus que conseillé pour éviter la surchauffe !
L'immersion totale dans cet univers virtuel que nous propose notre trio ne se refuse rien : tout devient possible ! Et c'est ce qu'ils nous prouvent avec ce bijou d'inventivité graphique, tout en piochant qui dans le cartoon, qui dans ses cartons (tient, ne serait-ce pas Carmen Mc Callum qui se cache par là ?) pour nous proposer au final une BD de haute facture et qui arrache tout sur son passage !
Le bémol qui me fait m'arrêter à 4/5 ? ET LA SUITE, ALORS ???
Vrai, quoi ! Pourquoi lâcher en route un tel OVNI de si bonne qualité ?! Y'a des fois j'vous jure, y'a des cyberbaffes qui se perdent !
Mais bon, rien que pour le délire, l'humour et le voyage extraordinaire qu'ils nous proposent dans cet univers, ça vaut le détour !
C'est typiquement le genre de bd que j'aime lire. Le premier tome démarre très fort dans une ambiance rappelant un peu Sherlock Holmes. Le second confirme l'essai bien qu'il soit totalement différent eu égard au lieu de l'action à savoir un asile d'aliénés. Et enfin le dernier chapitre clôt cette histoire de manière magistrale en nous apportant toutes les révélations. Les deux auteurs me sont pourtant parfaitement inconnus. Visiblement, ils en sont à leur début. C'est là que je me suis laissé dire qu'ils avaient incontestablement du talent. Je ne serai pas étonné que le codex angélique devienne une sorte de référence...
En effet, les auteurs arrivent non seulement à nous dépeindre la société parisienne du début du XXème siècle mais également à distiller une ambiance victorienne genre Jack l'éventreur. Puis, alors qu'on ne s'y attend pas, on bascule vers le fantastique et l'ésotérisme. La narration reste subtile, elle n'est pas trop bavarde. Par ailleurs, la lecture est très fluide grâce à un excellent découpage. Nous avons un jeune héros totalement tourmenté et des mystères qui se multiplient notamment dans un excellent second tome qui a su aller encore plus loin que le premier déjà saisissant. ::
J'aime bien également le lexique que nous retrouvons à la fin de chaque tome. Celui-ci laisse échapper des pointes d'humour et crée une véritable connivence avec les auteurs. C'est assez original car on prend plaisir à les lire comparé à d'autres oeuvres où c'est généralement très pompeux.
Les dessins retranscrivent assez bien un récit parfaitement maîtrisé qui aborde plusieurs genres (polar, fantastique, horreur). Des couleurs bien choisies qui mettent en avant la tonalité sombre de l'histoire. C'est réellement une bonne surprise ! Je le conseille vivement aux amateurs de fantastique car ils vont se passionner pour cette histoire intrigante.
Note Dessin: 4.25/5 - Note Scénario: 4.25/5 - Note Globale: 4.25/5
Il m’aura fallu du temps pour digérer cette lecture, dans le bon sens du terme, bien sûr.
J’ai vraiment été soufflé par cette série. Première remarque : le dessin et les couleurs de Bourgouin sont magnifiques. On peut, sans le vouloir, s’arrêter sur certaines cases pendant dix bonnes minutes pour contempler les postures, les ombres, la mise en scène, la folie dans les yeux de certains personnages… Bref, j’avais pas pris une telle claque depuis La Licorne ( ça n’a rien à voir mais c’est pas grave ).
Reste le scénario : un fourre-tout incroyable qui part dans tous les sens. Du policier fantastique ésotérique dramatique dans une ambiance steampunk un poil délirante. Je vote moi aussi pour interner Thierry Gloris, comme ça, il aura tout le temps de nous pondre ses histoires hallucinantes.
Parti comme ça, on peut légitimement avoir peur sur la cohésion de l’ensemble… Et bien, le bougre s’en tire à merveille, avec une excellente fin que je vous laisse découvrir.
Seule minuscule ombre au tableau : le quatrième de couverture du dernier tome nous présente une charade qui fournirait les clefs du machiavélisme de cette histoire. J’ai beau la tourner dans tous les sens, j’ai pas la queue d’une réponse. A l’aide ! Il faut absolument interviewer ce nouvel auteur prometteur pour qu’il nous explique cette pirouette.
J’ai commencé cette série après avoir lu Gemelos qui se déroule dans la même ville et plus précisément après avoir parcouru l’avis de Ro se référant à "Cuervos".
Je le remercie donc de m’avoir fait découvrir ce véritable trésor de la bande dessinée.
Autres raisons à mon engouement :
- D’une part, ce récit démontre et prouve, sans détour, la vérité sur une des villes les plus violentes au monde, si ce n'est la plus violente comme je le disais dans mon avis sur Gemelos. Bien avant les "villes en guerre" dont nous avons chaque jour des échos dans les journaux ou à la télé, Medellin en 2006 remportait déjà la triste palme de la ville la plus violente du monde.
Les situations nous sont montrées telles qu’elles sont, nous pouvons donc y voir une réelle dénonciation un triste bilan de l'auteur qui fait un zoom sur les personnes oubliées, les laissés pour compte.
Un côté sociologique dans cette BD qui n'échappe pas à qui se tient au courant des remouds dans le monde...
Le fait de commencer chaque tome par aujourd’hui à Medellin peut surprendre au vu des personnages qui vieillissent, mais cela nous permet de comprendre que malheureusement, quelque soit le "aujourd’hui", la situation restera la même, sans véritable espoir donc…
- D’autre part cette histoire présente des personnages extrêmement intéressants, voire même charismatiques, malgré leur déchéance, leur mode de vie, et leur violence. Ils sont réellement très bien construits.
On apprend à les connaître, voyant leur caractère et leur personnalité évoluer et nous pouvons même essayer de les comprendre ou du moins comprendre pourquoi ils en sont arrivés là.
De plus cette histoire est réellement forte, tracée au vitriol pourrait-on dire, un récit puissant pour peu que le sujet nous intéresse un tant soit peu ou tout simplement si nous nous faisons happer par ce récit.
A qui s’adresse-t-il ?
Eh bien a ceux qui aime les polars, ils ne serons pas perdus....
Et plus précisément à ceux qui aiment les histoires tournant autour de la maffia.
Ce récit peut s’apparenter par exemple à La Cuisine du Diable, mais en beaucoup plus âpre.
Pour faire une comparaison rapide, un enfant doit apprendre à survivre seul dans une ville où le crime organisé est omniprésent et interfère sur sa propre vie. Finalement le point de départ n’est pas si éloigné.
Les personnes qui aiment les récits réalistes, aimeront également ce récit, tout simplement car contrairement à ce que l’on pourrait penser ce récit est tout à fait réaliste… Heureusement le scénariste n’en fait pas trop…
Enfin un dessin sublime, un cadrage audacieux et extraordinaire, vraiment différent et qui sert le récit nous met la tête la l’envers comme le font les drogues aux personnages de cette histoire.
Un coup de cœur pour une série qui… elle, n’en a pas, de cœur.
Une histoire culte, un coup de cœur, pour une série coup de poing…
19/20
Scénario d'une profondeur et d'une justesse magistrale, dessin d'un réalisme sublimant, cette BD est un chef d'oeuvre.
Le travail qu'a fourni Gibrat pour livrer une vision aussi riche de l'Occupation donne un résultat époustouflant. Je n'ai pas lu de roman, ni vu de film sur la période donnant un aperçu aussi criant de vérité sur cette période, dont j'ai énormément parlé avec des personnes l'ayant vécu... BDvore, cette BD est mon plus beau moment de lecture depuis longtemps !
Après lecture des sept tomes actuellement disponibles en version française.
Avant tout, il faut reconnaître que le postulat de base est assez savoureux, tous les mâles du monde entier (humains et animaux) meurent au même moment. Seuls rescapés de cette catastrophe, Yorick et son singe. Pour quelle raison sont-ils les deux seuls survivants de la gente masculine…mystère.
Le récit développe donc la vie dans un monde seulement peuplé de femmes et c’est vraiment passionnant de découvrir comment la société humaine s’organise, sachant que la plupart des postes importants étaient tenus jusque là par des hommes, tout est à repenser.
On suit donc le périple de Yorick à travers le monde, escorté d’une agent du gouvernement et d’une biochimiste spécialisée en génétique. Alors que cette dernière essaie de comprendre pourquoi le dernier homme a été épargné, celui-ci n’a qu’une seule idée en tête, retrouver sa petite amie partie en Australie avant la catastrophe.
L’histoire est vraiment prenante, originale et pleine de rebondissement. Une des grandes forces de cette série réside également dans l’humour qu’elle distille et dans les dialogues vraiment savoureux entre les différents personnages.
Certes, on peut trouver qu’il y a parfois quelques longueurs, concernant certaines histoires parallèles ou flash-backs, qui ne sont pas en lien direct avec la quête initiale. Toutefois, ces passages permettent de mieux s’immerger dans l’univers de cette série et également de mieux cerner les caractères et le vécu des différents personnages.
Je crois savoir que cette série est prévue en dix tomes, et c’est avec une grande impatience et toujours autant d’envie que j’attends de découvrir les trois derniers tomes racontant le périple du dernier homme.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Hacker
Dessin: Propre et plaisant à regarder et de fait, ne donne pas un premier à priori désagréable. 4/5 Titre: On peut avoir peur en lisant de tomber dans les clichés usuels autour du monde du piratage et de la science-fiction mais bon...il a le mérite de fixer le genre. Scenario: Cette même peur de tomber dans un mauvais fond de sauce "science-fiction" ne s'est pas fait ressentir. Malgré les penchants "forcés" vers ces mythiques Matrix (le 1 uniquement) et 1984, l'histoire arrive à trouver sa place sans peine malgré l'exploitation de thèmes récurrents en science-fiction et finissent par en devenir peu originaux. La société voulant tout contrôler fera forcément penser à une autre bien connue commençant par Micro.... L'intrigue se met rapidement en place (3 tomes prévus donc faut pas trainer!) Sans doute destinée à un public de vieux ados et de jeunes adultes, cette BD, par ses clichés sympathiques permet de ne pas faire oublier au lecteur qu'il est bel est bien dans un style qu'il apprécie: de l'aventure, de l'action, de la science-fiction, un peu de jolies filles, une intrigue qui donne envie de réfléchir... Bref, on passe un bon moment. Alors forcément, il y en aura qui détesteront car ils ne verront que le côté vu et revu...mais bon...des gouts des couleurs...vous connaissez la suite! Donc moi, ça m'a plus!! De là à ce que la BD devienne un Classique du genre, peut être pas mais en tout cas, rien à reprocher!!! Seulement 3/5 car pas 3.5 dispo et j'aime pas trop mettre une grosse note juste sur le 1er tome.... On verra le 4/5 avec le tome 2.
Jacques le petit lézard géant
Un dessin et un scénario déroutants au début mais le décalage entre la gentillesse de Jacques et la peur (lâcheté) des humains qu'il rencontre emporte le rire à toutes les pages. Avec le n°1, on rit tout seul et on ne lache plus la bd jusqu'à la fin (y compris dans le métro). Le second opus est moins centré sur Jacques et je trouve cela dommage. Les humains sont toujours aussi pompeux et ridicules mais un peu trop de répétitions à mon goût. Le premier opus reste un must. Golden7575
L'oiseau noir
Voilà ce que j’appelle un petit bijou. L’histoire est cependant classique puisqu’elle a pour sujet un soldat déboussolé après la seconde guerre mondiale. Moins classique est le fait que ce soldat est allemand et qu’il atterrit dans le sud de la France. Pourquoi là ? Parce qu’il fuit Berlin, souvenir douloureux, et qu’en Alsace, l’adresse d’un mat de Provence lui a été fourni. Alors, pourquoi pas ? Sur cette base, Dethorey décrit un village français d’après guerre, peuplé de différents personnages aux classiques profils du genre (le résistant, le spécialiste du marché noir, le mari étouffé par sa femme, le mari trompé, le fils bâtard) et mis sens dessus dessous par cette arrivée. C’est stéréotypé mais bien fait. Et si le sujet n’est pas joyeux de prime abord, son traitement est léger et oscille constamment entre petite comédie humaine et drame. Une comédie dramatique en quelque sorte. Une histoire de rédemption, et de pardon. Mais cet album m’a d’abord conquis par son graphisme. Un dessin simple et généreux merveilleusement servi par une prodigieuse mise en couleur. Il se dégage de ces planches une vraie sensation de chaleur, de douceur de vivre. Une luminothérapie à livre ouvert ! Seule la fin un peu trop conventionnelle et trop facilement heureuse m’a un peu déçu. Elle cadre cependant pleinement avec le reste de l’album et une autre conclusion aurait pu être bien plus décevante. A lire.
Dinosaures - Morts ou vifs
Un véritable coup de cœur, si vous avez la chance de la trouver surtout n'hésitez pas, elle vaut mille fois le détour. Voici les histoires qui composent cet album, avec les différents auteurs. Le Pouce Opposable de Varanda et Guero : 2,5/5 - joli graphisme mais un peu trop bavarde et pas vraiment surprenante. Simulation de Rollin : 3/5 - pas très originale mais la chute est très bonne. Le Dernier des Dinosaures de Plessix: 5/5 - très jolie graphiquement, noire et cruelle… m'a prise par surprise, inoubliable. L'Embelle de Lepage : 5/5 - belle mais bon cela ne peut pas être autrement avec Lepage, excellente et très poétique. L'Attraction du Siècle de Olier et Mangin : 2/5 - très joli dessin mais le scénario est un peu décevant. La Nuit du Brontosaure d'Oger : 5/5 - comme d'habitude avec cet auteur, c'est beau, original et attachant. La Geste du Dinosier Keer de Jerome et Chauvel : 3,5/5 - encore un très beau graphisme, récit original et bonne chute. Dino Story de Crislem et Verbrugghe : 4/5 - un dessin très pastel, qui colle à ce récit des cieux... A la fin de chacune on retrouve soit une planche de Pytha Park soit une planche de Crisse. Petites histoires Pytha Park : 4,5/5 - belles et très drôles. Saynètes d'une seule case de Crisse : 4/5 - excellentes aussi et vraiment drôles.
Ultima Parano
Prêt à basculer dans le monde fou et sublime de "Ultima Parano" ? Rarement une BD ne m'aura tant fait vibrer et approcher de mon imaginaire cyberpunk ! C'est du William Gibson en image, revu et corrigé par nos trois auteurs, JB, Gess et Steph. D'emblée on est saisi par le graphisme de cette BD. C’est chaud, vivant, vibrant. Les compositions audacieuses de certaines planches donnent le vertige ! Et c'est vrai qu'il faut s'accrocher pour suivre. Car on navigue à vue à coup de Mégabits qui vous défrisent le processeur ! Double ventilo plus que conseillé pour éviter la surchauffe ! L'immersion totale dans cet univers virtuel que nous propose notre trio ne se refuse rien : tout devient possible ! Et c'est ce qu'ils nous prouvent avec ce bijou d'inventivité graphique, tout en piochant qui dans le cartoon, qui dans ses cartons (tient, ne serait-ce pas Carmen Mc Callum qui se cache par là ?) pour nous proposer au final une BD de haute facture et qui arrache tout sur son passage ! Le bémol qui me fait m'arrêter à 4/5 ? ET LA SUITE, ALORS ??? Vrai, quoi ! Pourquoi lâcher en route un tel OVNI de si bonne qualité ?! Y'a des fois j'vous jure, y'a des cyberbaffes qui se perdent ! Mais bon, rien que pour le délire, l'humour et le voyage extraordinaire qu'ils nous proposent dans cet univers, ça vaut le détour !
Le Codex angélique
C'est typiquement le genre de bd que j'aime lire. Le premier tome démarre très fort dans une ambiance rappelant un peu Sherlock Holmes. Le second confirme l'essai bien qu'il soit totalement différent eu égard au lieu de l'action à savoir un asile d'aliénés. Et enfin le dernier chapitre clôt cette histoire de manière magistrale en nous apportant toutes les révélations. Les deux auteurs me sont pourtant parfaitement inconnus. Visiblement, ils en sont à leur début. C'est là que je me suis laissé dire qu'ils avaient incontestablement du talent. Je ne serai pas étonné que le codex angélique devienne une sorte de référence... En effet, les auteurs arrivent non seulement à nous dépeindre la société parisienne du début du XXème siècle mais également à distiller une ambiance victorienne genre Jack l'éventreur. Puis, alors qu'on ne s'y attend pas, on bascule vers le fantastique et l'ésotérisme. La narration reste subtile, elle n'est pas trop bavarde. Par ailleurs, la lecture est très fluide grâce à un excellent découpage. Nous avons un jeune héros totalement tourmenté et des mystères qui se multiplient notamment dans un excellent second tome qui a su aller encore plus loin que le premier déjà saisissant. :: J'aime bien également le lexique que nous retrouvons à la fin de chaque tome. Celui-ci laisse échapper des pointes d'humour et crée une véritable connivence avec les auteurs. C'est assez original car on prend plaisir à les lire comparé à d'autres oeuvres où c'est généralement très pompeux. Les dessins retranscrivent assez bien un récit parfaitement maîtrisé qui aborde plusieurs genres (polar, fantastique, horreur). Des couleurs bien choisies qui mettent en avant la tonalité sombre de l'histoire. C'est réellement une bonne surprise ! Je le conseille vivement aux amateurs de fantastique car ils vont se passionner pour cette histoire intrigante. Note Dessin: 4.25/5 - Note Scénario: 4.25/5 - Note Globale: 4.25/5
Le Codex angélique
Il m’aura fallu du temps pour digérer cette lecture, dans le bon sens du terme, bien sûr. J’ai vraiment été soufflé par cette série. Première remarque : le dessin et les couleurs de Bourgouin sont magnifiques. On peut, sans le vouloir, s’arrêter sur certaines cases pendant dix bonnes minutes pour contempler les postures, les ombres, la mise en scène, la folie dans les yeux de certains personnages… Bref, j’avais pas pris une telle claque depuis La Licorne ( ça n’a rien à voir mais c’est pas grave ). Reste le scénario : un fourre-tout incroyable qui part dans tous les sens. Du policier fantastique ésotérique dramatique dans une ambiance steampunk un poil délirante. Je vote moi aussi pour interner Thierry Gloris, comme ça, il aura tout le temps de nous pondre ses histoires hallucinantes. Parti comme ça, on peut légitimement avoir peur sur la cohésion de l’ensemble… Et bien, le bougre s’en tire à merveille, avec une excellente fin que je vous laisse découvrir. Seule minuscule ombre au tableau : le quatrième de couverture du dernier tome nous présente une charade qui fournirait les clefs du machiavélisme de cette histoire. J’ai beau la tourner dans tous les sens, j’ai pas la queue d’une réponse. A l’aide ! Il faut absolument interviewer ce nouvel auteur prometteur pour qu’il nous explique cette pirouette.
Cuervos
J’ai commencé cette série après avoir lu Gemelos qui se déroule dans la même ville et plus précisément après avoir parcouru l’avis de Ro se référant à "Cuervos". Je le remercie donc de m’avoir fait découvrir ce véritable trésor de la bande dessinée. Autres raisons à mon engouement : - D’une part, ce récit démontre et prouve, sans détour, la vérité sur une des villes les plus violentes au monde, si ce n'est la plus violente comme je le disais dans mon avis sur Gemelos. Bien avant les "villes en guerre" dont nous avons chaque jour des échos dans les journaux ou à la télé, Medellin en 2006 remportait déjà la triste palme de la ville la plus violente du monde. Les situations nous sont montrées telles qu’elles sont, nous pouvons donc y voir une réelle dénonciation un triste bilan de l'auteur qui fait un zoom sur les personnes oubliées, les laissés pour compte. Un côté sociologique dans cette BD qui n'échappe pas à qui se tient au courant des remouds dans le monde... Le fait de commencer chaque tome par aujourd’hui à Medellin peut surprendre au vu des personnages qui vieillissent, mais cela nous permet de comprendre que malheureusement, quelque soit le "aujourd’hui", la situation restera la même, sans véritable espoir donc… - D’autre part cette histoire présente des personnages extrêmement intéressants, voire même charismatiques, malgré leur déchéance, leur mode de vie, et leur violence. Ils sont réellement très bien construits. On apprend à les connaître, voyant leur caractère et leur personnalité évoluer et nous pouvons même essayer de les comprendre ou du moins comprendre pourquoi ils en sont arrivés là. De plus cette histoire est réellement forte, tracée au vitriol pourrait-on dire, un récit puissant pour peu que le sujet nous intéresse un tant soit peu ou tout simplement si nous nous faisons happer par ce récit. A qui s’adresse-t-il ? Eh bien a ceux qui aime les polars, ils ne serons pas perdus.... Et plus précisément à ceux qui aiment les histoires tournant autour de la maffia. Ce récit peut s’apparenter par exemple à La Cuisine du Diable, mais en beaucoup plus âpre. Pour faire une comparaison rapide, un enfant doit apprendre à survivre seul dans une ville où le crime organisé est omniprésent et interfère sur sa propre vie. Finalement le point de départ n’est pas si éloigné. Les personnes qui aiment les récits réalistes, aimeront également ce récit, tout simplement car contrairement à ce que l’on pourrait penser ce récit est tout à fait réaliste… Heureusement le scénariste n’en fait pas trop… Enfin un dessin sublime, un cadrage audacieux et extraordinaire, vraiment différent et qui sert le récit nous met la tête la l’envers comme le font les drogues aux personnages de cette histoire. Un coup de cœur pour une série qui… elle, n’en a pas, de cœur. Une histoire culte, un coup de cœur, pour une série coup de poing… 19/20
Le Sursis
Scénario d'une profondeur et d'une justesse magistrale, dessin d'un réalisme sublimant, cette BD est un chef d'oeuvre. Le travail qu'a fourni Gibrat pour livrer une vision aussi riche de l'Occupation donne un résultat époustouflant. Je n'ai pas lu de roman, ni vu de film sur la période donnant un aperçu aussi criant de vérité sur cette période, dont j'ai énormément parlé avec des personnes l'ayant vécu... BDvore, cette BD est mon plus beau moment de lecture depuis longtemps !
Y Le Dernier Homme
Après lecture des sept tomes actuellement disponibles en version française. Avant tout, il faut reconnaître que le postulat de base est assez savoureux, tous les mâles du monde entier (humains et animaux) meurent au même moment. Seuls rescapés de cette catastrophe, Yorick et son singe. Pour quelle raison sont-ils les deux seuls survivants de la gente masculine…mystère. Le récit développe donc la vie dans un monde seulement peuplé de femmes et c’est vraiment passionnant de découvrir comment la société humaine s’organise, sachant que la plupart des postes importants étaient tenus jusque là par des hommes, tout est à repenser. On suit donc le périple de Yorick à travers le monde, escorté d’une agent du gouvernement et d’une biochimiste spécialisée en génétique. Alors que cette dernière essaie de comprendre pourquoi le dernier homme a été épargné, celui-ci n’a qu’une seule idée en tête, retrouver sa petite amie partie en Australie avant la catastrophe. L’histoire est vraiment prenante, originale et pleine de rebondissement. Une des grandes forces de cette série réside également dans l’humour qu’elle distille et dans les dialogues vraiment savoureux entre les différents personnages. Certes, on peut trouver qu’il y a parfois quelques longueurs, concernant certaines histoires parallèles ou flash-backs, qui ne sont pas en lien direct avec la quête initiale. Toutefois, ces passages permettent de mieux s’immerger dans l’univers de cette série et également de mieux cerner les caractères et le vécu des différents personnages. Je crois savoir que cette série est prévue en dix tomes, et c’est avec une grande impatience et toujours autant d’envie que j’attends de découvrir les trois derniers tomes racontant le périple du dernier homme.